(Terminé) Une soirée pour se changer les idées [Pv Michael]

Michael enchaînait projet sur projet, découvertes sur découvertes et innovations sur innovations. Il venait de conclure aussi quelques affaires plus qu'intéressantes, comme la transaction de métaux rare et qui étaient plus qu'utiles dans la technologie de pointe. Ce nouveau contrat auguré le début d'un tournant majeur pour la KA corps qui allait s'attaquer à l'industrie automobile plus que jamais. Non pas qu'elle allait la décimer, mais plutôt qu'elle allait en faire l'un de ses principaux marché d'ici quelques temps. Le but comme le disait souvent son père, c'était pas de détruire pour reconstruire, c'était de prendre pour améliorer. Mike, malgré tout avait trouvé un créneau pour manger avec l'un de ses amis, pour ne aps dire la meilleure: Héléna Carter Van Harper. Mariée à un ancien, il avait été son témoin, et les deux jeunes gens se côtoyait encore. Mais ces derniers temps, ils ne s'étaient pas vraiment vu, et lorsqu'elle l'avait appelé pour qu'ils aillent boire un coup et passer une soirée ensemble, il avait été enchanté au plus haut point. c'est d'ailleurs pour cela qu'il était en train de fermer son bureau lorsque sa secrétaire lui déclara qu'un homme souhaitait le voir. Mais c'était pas vrai, et son rendez-vous là? Il ne put que recevoir l'homme avec un regard assez noir qui s'attendrit en découvrant l'un de ses chefs de projet: John.

-Alors John, où en est-on? ça avance? Faites un résumé rapide, je dois y aller là.
-C'est James moi monsieur.
-Ouais James, John, s'est pareil et je...Bon ça va, James, allez, depechez-vous, vous pensez que j'ai toute la soirée à vous contempler?
-Nous avançons monsieur, mais il nous manque un élément pour terminer ce projet, c'est l'emplacement de cet objet, nous n'y avons pas pensé. Il peut pas être posté n'importe où. Sur les portières des voitures c'est impossible, et pas la peine de penser au tableau de bord, les chiffres seraient trop mauvais, ou du moins trop faussés.
-Bien, je vais trouver une solution, finissez ce composant, je vous ferez remarqué que ceci doit être livré sur des voitures de luxe d'ici trois semaines, soit peu de temps.
-Bien Monsieur.

Mike le salua, puis, il le fit sortir. il prit avec lui ses clés USB et il sortit de son bureau qu'il ferma. Les fenêtres étaient fermés...La porte aussi, il avait tout, bon, tout semblait présent. Il descendit de sa splendide tour pour venir aux garages qui abritaient son Audi A5. La voiture de luxe avait été un peu modifié par ses soins, si bien que lorsqu'il appuya sur un bouton de sa clé, la portière arrière s'ouvrit, il déposa sur la banquette arrière sa veste qui contenait son porte-feuille et ses clés USB. Il ouvrit ensuite, manuellement cette fois-ci sa porte de chauffeur, il était pas faignant au point de pas pouvoir ouvrir une porte. Il s'installa, boucla sa ceinture et démarra. Il avait reçu le sms de de Héléna, elle était donc déjà las-bas. Ou elle était en chemin. Il laissa le moteur tournait un peu et envoya un sms comme quoi il arrivait. Soudain sa secrétaire surgit. Mais qu'est-ce qu'ils avaient tous à vouloir le retenir ici bon sang. Il avait les vitres teintés, il pouvait prétexter pas l'avoir vu. Elle se dirigeait vers lui et n'avait pas l'air d'être pressé, bon, c'était pas urgent donc. Il passa la première, et le moteur vrombit alors qu'il se tirait. La voiture fila et il s'engagea dans la circulation. Il se retourna, plus de secrétaire. magique. Oh joie!!

Il ne tarda guère à arriver à la table des anges, bar qu'il trouvait très bien choisi pour discuter entres amis sans être dérangé, sans toutefois paraître aux yeux de la haute société. Ses cheveux noirs ramenés en arrière, la barbe bien rasée, bien habillé dans son costume noir avec ses chaussures classes, il avait tout d'un homme d'affaires. Il aimait cet apparence, mais il savait parfois être décontracté, mais ce soir, il devrait supporter le costume. Ce n'était quand même pas le plus dur à porter, mais il devait admettre qu'il préférait la chemise et le jeans pour sortir en paix. Il ferma sa voiture en prenant soin de tout ranger dans son coffre, c'est à dire sa veste en cuir contenant ses clés USB et es papiers, il ne prit que son porte feuilles. Lorsqu'il rentra, il fut submergé par l'odeur de quelques plats, le bruit des conversations, et les rires. On aurait droit à une soirée joyeuse ce soir.

Il repéra Héléna assise au bar, un verre devant elle. Elle semblait bien seule en cet instant, et Mike ne put s'empêcher de penser au jour où ils s'étaient rencontrés, c'était en soit un peu idiot et marrant, mais c'était ainsi. C'était un jour ou elle avait obtenu un jour de repos, elle avait voulu aller se détendre au jacuzzi, mais manque de pot, tous étaient pris, Mike avait surgi à ce moment là, lui il réservait en avance, et comme on le connaissait bien las-bas, il savait qu'il pouvait avoir une place. Il avait donc appris ce qui se passait, et il avait décidé de partager son jacuzzi avec la jeune femme. Voilà donc comment ils s'étaient rencontrés. Assise seule au bar, elle semblait perdue dans ces idées, et Mike lui tapa sur l'épaule pour qu'elle se retourne ce qui provoqua une splendide réaction de la part de la jeune femme, elle embrassa Mike en lui sautant dessus, certes l'image était exagérée, mais c'était en quelques sortes ce qui ressortait. Mike s'assit et commanda comme elle un whisky-coca, boisson qu'il appréciait. Il répondit à Héléna alors que le barman le servait:

- C'est aussi un plaisir pour moi de passer une soirée avec toi, je crois que j'ai moi aussi besoin de me changer les idées et d'oublier un peu le boulot.

être dirigeant de l'une des plus grandes entreprises technologique d'Asaria n'était pas toujours aussi facile que cela paraissait. Mais Mike tenait bon, et il fallait le dire, il avait été à bonne école. Finalement il déclara alors que le barman déposait la boisson sur le comptoir devant lui:

-Je vais bien sinon. C'est parfois une peu difficile, mais je dirais que je m'en sors bien. Tu sais, La KA Corps est sans doute la plus grande entreprise technologique d'Asaria, et de ce fait, elle est assaillie par les contrats, les innovations, et les problèmes, mais c'est mieux ainsi, sinon ça voudrait dire qu'elle ne tourne pas.

Il s'arrêta, but quelques gorgées et finit par dire:

-Oliver est beaucoup occupé en ce moment, au point qu'il à du mal à t'accorder du temps? Laisse moi rire, ça lui ressemble pas. Enfin, il faut dire qu'avec les multiples événements qui arrivent...Le Times ne doit pas être épargné non plus.

Michael avait rapidement retrouvé Héléna, et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle ne semblait pas avoir changée. Les gens changeaient souvent, ils devenaient d'autres personnes, et il arrivait que lorsque vous les rencontriez, ils ne soient plus les mêmes, de par leurs idées, leur façon d'agir, ou même leur physique, mais ce n'était pas le cas de la journaliste, et amie de Mike. Elle était toujours la même, avait toujours le même style, autant dans la parole que dans le physique. Lorsque leurs verres tintèrent, Mike fut projeté plusieurs années en arrière, cela faisait longtemps qu'il n'avait pas retrouvé son amie pour bavarder un peu. C'était une bonne chose qu'elle l'ait invité, si lui en avait besoin, elle aussi apparemment. Elle n'avait pas perdu son sens de l'humour non plus. Oui, il était vrai qu'il était charmant, que certaines femmes auraient bien aimées se retrouver avec lui, mais les hommes...Si le fait que certains hommes ne soient pas amateurs de femmes, mais bien d'hommes, Mike ne faisait pas parti de cette catégorie, et le whisky-coca qu'il buvait eu soudain un goût plus amer alors qu'elle lui donnait un petit coup d'épaule, manquant par là-même de lui faire renverser sa boisson. Il ne put s'empêcher de sourire à sa petite blague, et posa son verre, pour plus de sûreté. Avec Héléna, parfois, vous aviez le droit à de belles surprises, mais Michael ne tenait pas à devoir laver son costume, encore que cela ne le dérangeait pas puisque ce n'était pas lui mais une machine qui le faisait pour lui, lais bon, tant qu'à éviter une petite catastrophe, évitons-la. Finalement, il répondit à la petite blague de son amie:

-Bah, je t'avouerais que ces derniers temps, heureusement que tu ne viens pas à la KA Corps. Elles se bousculent et font la queue pour me voir, maintenant, on ne m'envoi plus que des femmes pour êtres sûr que les contrats aboutissent. Le problème, c'est que certains ne se posent même pas de questions quand à mes goûts, alors autant dire que là...Tous les contrats n'ont pas lieux.

Il rigola de bon cœur. Participer à une bonne blague comme celle-là, et continuer, c'était une face caché de Mike que peu de gens avaient la chance de voir, peu de gens dont Héléna faisait parti. Il finit par boire une autre rasade et s’aperçut qu'il aurait du fermer sa bouche lorsqu'elle répondit que le travail était la meilleure des excuses pour na pas voir sa conjointe. Mike n'avait plus vraiment eu de nouvelles du couple, il pensait que tout allait bien, mais apparemment, non, il semblait qu'il y ait quelques petits soucis. ça arrivait parfois. Oui, il pouvait arriver un problème, une épreuve dans le couple, mais dans l'ensemble, tout revenait dans l'ordre. Pour avoir vu une fois ou deux Oliver, Michael savait que c'était un homme responsable et attentionné, mais il ne l'aurait jamais cru capable de délaisser sa femme, qui avait pourtant besoin d'amour. Héléna avait besoin que quelqu'un soit là, auprès d'elle, pour la réconforter, la soutenir, bien qu'elle avait un tempérament de feu, qu'elle était forte, elle en avait besoin, contrairement à Mike que la vie en solitaire ne gênait pas. Michael s'était adapté à travailler seul, à agir seul, toujours, tel un tigre, il n'avait besoin de personne, en revanche, les autres devaient faire attention à lui, les autres devaient s'en méfier, où alors, ils avaient besoin de lui.

Finalement, elle lui expliqua plus en détails la situation, enfin, en détail...Disons qu'elle voulut bien lui dire ce qu'elle ressentait, ce qu'elle vivait. Il était vrai qu'en plus d'être PDG du plus grand journal d'Asaria, il était aussi ministre, et dieu merci, Mike ne l'était pas. Oliver avait donc d'autres responsabilités, et pourtant, ce n'était pas cela qui l'empêchait de voir sa femme. Lorsqu'elle lui annonça qu'ils s'évitaient, Michael dut bien l'admettre au fond de lui, la situation était plus grave que prévu. L'union fait la force, l'inverse créer la défaite, la perte, la division. Elle annonça même qu'ils ne semblaient pas faits l'un pour l'autre. Alors cela n'aurait été qu'une amourette? Comme deux jeunes qui avaient cru que la vie qui s'offraient à eux, ils allaient en profiter, et vaincre tous les obstacles, mais il s'avérait maintenant qu'il y avait eu plus fort, quelque chose les avaient brisé. Mais quoi? Mike ne savait pas. Peut-être que même Héléna le savait pas. Lorsqu'elle lui parla de déménager pour souffler un peu, il sut que la situation dans le couple était neutre. Plus personne ne devait parler, plus personne n'avait l'envie de le faire, ils couchaient peut-être dans le même lit, et pourtant, ils dormaient chacun de leurs côtés, peut-être, mais c'était assez...Alarmant. Michael écoutait avec attention, il avait toujours été là pour Héléna, l'inverse était vrai aussi, et à présent, il se devait de la soutenir. Elle exprimait ses doutes, ses ressentis, et il écoutait, assembler les morceaux comme s'il faisait un puzzle. Mike avait toujours eu cette faculté d'écouter, de réfléchir, et d'assembler chaque chose pour créer un corps qu'il prenait le temps d'observer pour en tirer des conclusions et pour donner des ordres, des conseils, ou tout simplement son avis. Elle finit par dire qu'elle l'embêtait peut-être avec ses soucis. Mike finit par faire signe de la main qu'elle ne l'embêtait pas et déclara:

-Non, tu ne me déranges pas, et puis, je préfère que tu m'en parles maintenant plutôt que tu m'annonces le divorce dans deux semaines, je tomberais un peu moins de haut. Non, continuons à discuter de cela, il me semble que ce genre de problème, on doit en parler, et on doit les résoudre, ou du moins trouver des solutions. quand à mes soucis...Ils ne sont pas aussi important que les tiens.

Il but une petite gorgée alors qu'elle restait silencieuse. C'était toujours gênant de parler de ce genre de choses, c'était souvent des sujets sensibles dont les gens ne voulaient pas parler, des sujets qu'on préféraient éviter, quitte à les nier, mais au final, tout le monde finissait par l'apprendre, et d'autant plus quand ce genre de personnes occupait un poste important. Le scoop serait sans doute celui-ci: "Le PDG du Times divorce!!" On aurait le droit à toutes les critiques, tous les commentaires, et les rivaux du Times se feraient une joie de transpercer le PDG adverse. Mike avait appris que les médias était une arme comme une autre, et celui qui savait s'en servir pouvait vaincre sans lever une arme, mais juste une plume. Comme l'avaient dit Napoléon: "J'ai plus peur de quatre journaux que de cent milles baïonnettes." D'autres avaient utilisé cette arme, et Mike l'utilisait aussi. Il finit par déclarer:

-Tu as essayé de lui parler? Vous avez essayé de voir ce qui n'allait pas? Peut-être que ce n'est rien, peut-être qu'une petite réunion de famille remettrait les choses dans l'ordres...

Il ne put s'empêcher de penser qu'aux vues de la situation, celle-ci n'ait déjà un point final connu de tous ceux qui était au courant de la situation, et vu ce que venait de dire Héléna, il déclara:

-Tu connais beaucoup de couples qui se remettent ensemble après un break? Si tu déménages, tu enclenche le premier engrenage d'un processus long et douloureux qui t'emmèneras, et je ne te le souhaites pas, au divorce. Il faut que vous essayez de résoudre le problème, après...Si vraiment le problème persiste... A toi de choisi, ce genre de décisions n'appartient pas aux autres, encore mois à moi. Mais tu sais que tu peux compter sur moi si nécessaire.

Mike se tut, et contemple les multiples reflets de son verre, et de la boisson. La vie était parfois dure, mais il fallait parfois faire des erreurs pour progresser, et comme le disait si bien son père: "Mieux vaut faire un pas en arrière et deux pas en avant plutôt que deux pas en arrière et un pas en avant." Il avait raison. Il finit donc par dire:

-Je pense que tu résoudras ce conflit, je ne suis pas psy, mais je te conseilles d'en parler avec lui, dis-lui ce que tu ressens, ce que tu aimerais. Et avise ensuite.

Lorsqu'elle déclara qu'elle lui faisait confiance quand à ces femmes qui se présentaient devant lui, il ne pouvait qu'admettre une chose: Elle avait raison. Mike n'était pas vraiment le genre de type à fleurter de ça et de là, bon, ça lui arriver de trouver une femme jolie, mais il ne laissait jamais l'argument féminin prendre le dessus sur l'argument commercial. Il lui arrivait parfois de jouer à leur petit jeu avant pour obtenir quelques petite informations ou quelques avantages avant de les laisser tomber pour bien leur montrer que ce jeu ne prenait pas. Les patrons qui lui envoyaient ce genre d'argument ne revenait jamais le voir pour causer de cela et préférait envoyer un type ou une femme, mais avec les têtes sur les épaules et des directives bien précises. C'était comme cela que devrait se passer chaque transaction, chaque négociation commerciale, mais la société étant bourré de type qui faisait passer leurs intérêts personnel avant l'intérêt général, donc, on employait tout ce qui pouvait faire tomber un homme ou une femme, tout ce qui pouvait le faire ployer, tout ce qui l’amènerait à céder. Mike avait déjà eut des négociations serrés, et il s'en était toujours tiré. pourquoi? Parce qu'il avait les meilleurs armes en main. Toujours. C'était ainsi. il aimait à se comparer à un prédateur, un tigre qui n'attend que le bon moment pour se jeter sur sa proie. Sous ses dehors de patient, Michael est en fait un homme plein de feu, mais ils e contient, avant de tout laisser sortir pour une victoire finale.

Au moins, au vu de leur relation qui n'était pas des meilleures, le couple avait adopté la même idée: Faire profil-bas, et éviter de se faire repérer. C'était une bonne chose que les deux personnes soient du même avis, et Mike espérait sincèrement que le couple trouverait une solution qui conviendrait aux deux partis. Les médias étaient une arme, et surtout des fouineurs, ils allaient partout où vous ne vouliez pas qu'ils aillent, savaient trouver ce que vous ne vouliez pas qu'il trouve, bref, c'était les médias et il pouvait parfois se révéler être un véritable poison, donc autant que le couple ne se fasse pas remarqué. Mike profita de la pause de la jeune femme pour boire deux autres gorgées de la boisson qui à première vue, diminuait de volume...Il l'avait servi à moitié le type, c'était pour ça. Mike finit par se reconcentrer sur ce que pouvait dire son amie.

Elle avait bien essayé de lui parler, mais lui trouvait des prétextes pour éviter le sjet, pour fuir, peut-être même la fuir...Bon sang, mais qu'est-ce qui lui prenait? Elle avait pensé qu'Oliver la connaissait, mais visiblement, il avait oublié qu'elle était une femme qui demandait à bouger, une femme qui avait besoin de vivre des sensations fortes, bref, une femme hyper-active. Il était vrai qu'Héléna avait vraiment bien trouvé son job: Quand vous étiez journaliste, vous ne vous ennuyiez pas, ou du moins, vous n'en aviez pas le temps. Mike avait assisté au mariage d'Oliver et d'Héléna au point d'être le témoin de cette dernière. Hier il était témoin du mariage, demain peut-être serait-il témoin du divorce... Les choses changeaient vite, tout aller très vite, vous n'aviez plus le temps de toucher du bout des doigts une réalité, qu'une autre prenait déjà sa place. Une autre qui pouvait être plus ou moins joyeuse, plus ou moins bonne. C'était ainsi. Certains disaient que seul l'avenir dirait si l'on avait fait les bons choix dans le passé. Fallait-il donc croire que Héléna et Oliver s'étaient trompés? Que leurs choix n'avaient pas été les bons? Peut-être...Ou alors, l'avenir s'amusait avec eux, l'avenir s'amusait avec chacun d'entre eux de toute manière, et il jouait avec eux. Mais certains se dressaient parfois contre ce destin si mauvais, si funeste, et ils triomphaient par la force de la volonté, ils gagnaient parce qu'ils avaient soif d'une vie meilleure, et Mike espérait que Héléna ferait parti de ces personnes, il espérait lui-même en faire parti d'ailleurs. Mike vida son verre et le reposa alors qu'elle continuait.

Le break qu'elle voulait faire n'était pas vraiment une question de divorce, ce n'était pas du tout un avant-départ, non, c'était juste pour faire ouvrir les yeux à Oliver. Elle voulait lui montrer que les problèmes qu'ils vivaient, elles ne devaient pas être la seule à les soutenir et à les régler, elle voulait lui faire ressentir cela. Mais si jamais Oliver n'ouvrait pas les yeux? C'était tout autant de questions qui se bousculaient dans la tête de Mike qui les oublia toutes lorsque sa jeune amie lui proposa de manger ici. Ma foi, pourquoi pas, il avait l'appétit ouvert, et s'il était vrai qu'ils faisaient de bons petits plats ici, autant en profiter. De plus, si il arrivait à Mike de manger au restaurant pour affaires ou autres conneries du genre, cela faisait longtemps qu'il n'y avait pas mangé avec des amis, et surtout avec sa meilleure amie. Mike finit par déclarer:

-Fort bien prenons une table. ça fait longtemps que je n'ai pas mangé en agréable compagnie, il faut que je rattrape le retard, et puis...Si tu me promets de laisser la journaliste de côté, je ne vois pas comment refuser.

Michael interpella le barman et lui fit signe de s'approcher. L'homme s'approcha tout en essuyant l'un de ses verres avec un chiffon. L'homme d'affaire demanda alors:

-Nous aimerions une table pour dîner. Tout de suite si possible.

Il n'était pas vraiment dans les habitudes de Michael d'attendre dix ans pour une table, et surtout quand il était question de se restaurer. L'homme répondit.

-Je vous fait préparer ça tout de suite monsieur. Une préférence pour la table?
-Tout ce que je demande, c'est une table pour deux personnes, et le petit plus serait qu'elle soit dans un coin tranquille ou je puisse manger tranquillement.
-Bien. Je viens vous chercher lorsque c'est fait.

Michael resta silencieux en regardant l'homme s'éloigner et regarda Héléna avant de lui faire un clin d’œil. Il aimait avoir ce qu'il désirait, ce qu'il voulait, il l'obtenait très souvent. Mais il fallait bien le dire, si l'homme n'avait plus de table pour eux, ce n'était pas non plus de sa faute. Il ne tarda pourtant pas à revenir accompagné d'un jeune homme, blond, élégant à la silhouette un peu élancé. Le barman déclara alors:

-Ce jeune homme va vous conduire à votre table. Si vous avez des questions, adressez-vous à lui.
-Merci bien.

Mike le remercia, et se leva. Prit le bras d'Héléna avec galanterie et suivit le jeune homme. si il y avait bien une chose que l'on ne pouvait pas reprocher au père de Michael, c'était de ne pas avoir éduqué son fils correctement. Mike savait se montrer galant, il savait faire preuve de bon sens, et surtout lorsqu'il était avec une femme. Mike finit par s'arrêter alors que le serveur leur montrait la table. Le PDG le remercia et lui demanda les menus alors qu'il tirait la chaise pour Héléna qui s'assit gracieusement avant qu'il n'aille lui même rejoindre sa chaise. Le serveur ne tarda guère à revenir et leur tendit la carte en leur demandant s'ils souhaitaient un accompagnement. Mike réfléchit puis répondit:

-Servez-moi donc un bon vin rouge, fruité de préférence, et pas trop râpeux. et pour ma jeune amie...

Héléna eut la gentillesse de commander elle-même son accompagnement, et le serveur finit par s'éclipser, alors que Mike regardait la carte avant de déclarer:

- Actuellement, je travaille sur plusieurs projets ma chère Héléna. Il y en a pas mal. Un projet intéressant serait un système qui permettrait au voiture d'avoir une interface entre un mode de pilotage manuelle, et un mode de conduite automatique. Bien sûr, c'est assez délicat, et je pense qu'il y a encore de nombreuses choses à définir. Je ne te cache pas que la KA Corps est en train d'envahir le secteur automobile de toutes sortes de gadget. Cela nous vaut d'être partenaire officiel de marques intéressantes. Récemment, nous avons aussi développé un matériel scientifique pour des recherches qui concerneront les asariens et les humains. Des appareils qui sont capables de voir des choses si petites que tu ne penses même pas à leur existences, et nous avons un avantage par rapport au autres, c'est la qualité des photos pouvant être prise, les qualités images sont telle que tu as l'impression de voir un véritable film. Et si ce n'était que ça...Les appareils que nous développons sont de véritables instruments de précision. Bientôt, nous serons capable d'observer tous les échanges sanguins comme au cinéma avec la technologie qui progresse.

Il la regarda. Elle lui avait demandé de parler un peu de ses projets, et il savait qu'il pouvait lui faire confiance. Héléna n'était pas du genre à tout balancer. Mike, en plus de cela, aimait partager ce genre de choses avec elle ou avec certains amis proches. Il finit par se caler dans sa chaise alors que le serveur revenait avec les accompagnements. Mike prit son verre et le leva:

-A mes projets alors!! Et à cette soirée!!

Apparemment, le choix de mike en ce qui concernait le vin avait plut à Héléna qui avait pris la même chose. Héléna ajouta que Mike était quelqu'un qui s'était toujours investis dans ses projets, et c'était bien vrai, il aimait s'investir dans ses projets, leur donnait vie, et pouvoir réaliser des bijoux technologiques capables de rivaliser avec les meilleurs de la Wright Corps ou d'autres industries. Comme le disait si bien la journaliste, on ne pouvait pas tout vérifier, on ne pouvait pas observer toutes les personnes qui faisaient le travail, savoir si elles étaient capables ou non d'utiliser tous les projets à des fins nuisibles à la société, mais une chose était sûr, Mike faisait tout pour que cela n'arrive pas. Les employés de la KA Corps disposait, avant toute chose, de leur matériel de travail, sur place, ce qui évitait que certains amènent leurs ordinateurs portables et ne prennent des fichiers. Un autre point, c'était aussi le fait que Mike avait fait sécuriser les moindres fichiers, c'est à dire que lorsque l'on voulait télécharger un dossier ou un fichier pour le poser sur une clé USB ou le déplacer vers un téléphone, il était nécessaire d'avoir un code, différent pour chaque dossiers, mais nécessaire pour la sécurité, et Mike avait encore de l'amélioration à faire sur son système de sécurité.

Par la suite, le ton espiègle de son amie lui redonna le sourire. C'était vrai. Les photographes se vantaient actuellement d'avoir l'un des matériel les plus précis et les plus nettes quand à la qualité de l'image, et si Michael donnait un matériel plus performant aux scientifiques, les journalistes et photographes risqueraient d'être fort en colère... C'est pourquoi Mike ne les oubliait pas. La société de l'asarien touchait à de nombreuses technologies, que ce soit l'automobile, la science, les laboratoires, les produits de beauté, ou encore le matériel de sport, la KA Corps avait et continuer, a touché à la photographie au travers des grandes marques. La société développaient sans cesse des projets tous aussi fous les uns que les autres, mais à chaque fois qu'ils sortaient, la société faisait un carton et elles savaient que ces produits étaient à la pointe de la technologie et figurait parmi les meilleures et les plus performants. Mike finit par répondre à l'humour de sa compagne du soir:

- Ma très cher Héléna, entama-t-il alors qu'il faisait tintait son verre avec celui d’Héléna, c'est un plaisir pour moi aussi que de te retrouver, et quand à ton Interview... Tu sais bien que jamais je n'oublie une promesse. Tu l'auras ne t'en fais pas.

Mike plongea le nez dans son menu. La maison proposait pas mal de choses, il fallait bien le dire, que ce soit des escalopes accompagnés de poivrons mariné dans une délicieuse sauce piquante, ou alors des moules au vin blanc, il y avait un peu de tout. Lorsque Héléna fit un commentaire sur ses trois kilos, il sourit et se regarda. Mike était un homme qui faisait attention à sa ligne mine de rien, même s'il ne refusait jamais de se faire plaisir. En effet, il faisait pas mal de sport, et il était le premier à tester certaines de ses inventions, ce qui était plutôt... Sportif dans certains cas. En revanche, il lui arrivait de bien manger parfois. Mais inutile d'être diététicien pour comprendre que lorsque vous faisiez du sport, vous aviez forcément besoin de manger plus. Et Lorsque vous faisiez du sport, vous perdiez vos kilos. Il finit donc par déclarer:

- Si toi tu va ressortir avec trois kilos, moi je ressors avec dix kilos!! Plaisanta-t-il.

Héléna était de toute façon quelqu'un de speed, de rapide, quelqu'un qui n'arrêtait pas de bouger, on ne pouvait pas la faire tenir en place, alors autant dire que des kilos, si elle en prenait par miracle ce soir, elle ne les garderait pas bien longtemps. Elle commanda son plat, qui mit déjà l'eau à la bouche de Mike. Il fallait bien le dire, ce plat donnait l'eau à la bouche, mais le PDG en avait un autre en vue. Il posa lui aussi son menu sur la table, un peu plus délicatement que la jeune femme qui semblait pressé d'en découdre. Il déclara:

- Pour ma part, je prendrais un pavé de taureau grillé accompagné d'une salade et de patates au fromage. tout cela accompagné d'une petite sauce piquante. j'en ai déjà l'eau à la bouche tiens.

Héléna fit tourner le vin dans son verre, se cala sur le dossier de sa chaise, et déclara alors qu'elle trouvait les temps un peu calme. Trop calme. Michael était d'accord avec ça. Le gouvernement ne bougeait pas, les insoumis n'avaient plus trop fait des leurs, et les rebelles avaient presque disparus des radars. Les choses étaient redevenus étrangement calme comme si quelqu'un, ou du moins, chaque camp, préparait un plan d'attaque avant de lancer une grande offensive. Mike allait répondre lorsque le serveur s'approcha. Il préféra donc attendre alors que le serveur leur demandait s'ils avaient choisis leurs menus. Le PDG répondit alors:

- Ma charmante amie prendra vos feuilletés de saint-jacques avec votre sauce aux champagnes et son riz au légumes.
- Bien, et pour monsieur?
- Je prendrais un pavé de taureau grillé, accompagné des patates au fromage et d'une petite salade ainsi que d'une sauce un peu piquante.
- La viande, bien cuite? A point? Ou grillé?
- Grillé je vous pire. Et pour la boisson, ça ira, nous avons la notre.
- Bien, je vous fait préparer ça.
- Merci.

Le serveur s'éloigna un peu laissant un peu de répit. Finalement, Mike se rapprocha d'Héléna et croisa les mains alors qu'il faisait reposer ses coudes sur la table. Il déclara alors d'une voix basse:

- A vrai dire ma chère Héléna, je partage ton inquiétude. Récemment, le ministre Van Brenner était en visites aux casernes, et même si cela peut arriver régulièrement, cette fois il y est resté pas mal de temps. De même, le gouvernement cherche à cacher pas mal de choses. Comme tu le disais, c'est le calme avant la tempête. Amaria m'a aussi fait savoir que leur labo ne voulait plus les laisser partir avec leurs ordinateurs, preuves qu'ils se méfient de tous. Crois-moi, nous allons vivre des temps bien sombres, et il faudra faire très attention.

Il se cala au fond de sa chaise sous le regard inquiet et surpris, mais toujours aussi curieux de sa meilleure amie. Oui, Mike était inquiet, et les temps qui se profilaient à l'horizon étaient bien loin des jours heureux et paisible que tous avaient pu vivre, à présent, on allait entrer dans une lourde guerre, invisible au départ, mais une guerre... Qui avait déjà commencée.

Héléna était de bonne humeur, et la plaisanterie n'était pas de mise avec elle, ce qui plaisait beaucoup à Michael. Lorsqu'elle lui déclara qu'il avait intérêt à tenir ses promesses sinon elle le séquestrerait, il sourit. Rien que cela. Il risquait d'apprécier, attention. Cette soirée était aussi pour Mike une occasion de se décontracter, d'oublier un peu le stress accumulé au boulot et toutes les questions, tous les doutes qu'il pouvait avoir. En fait, elle avait eu une très bonne idée en l'invitant à passer la soirée ici, avec elle. Il appréciait énormément Héléna qui était une femme dynamique, réactive, et curieuse. Ces trois qualités lui valaient d'être une très bonne journaliste et de faire un merveilleux travail dans son travail comme au sein des pacificateurs. Pour elle, et sa ligne, il ne se faisait aucun souci, ce n'est pas Héléna qui gagnerait trop de kilos avec l’énergie qu'elle dépensait chaque jour pour ne pas dire chaque seconde. Michael ne renchérit pas quand à son humour et il la laissa continuer.

Il était vrai, comme elle le disait si bien, que Mike devrait refaire tous ses costumes, mais que son maître-tailleur l'étrangle, certainement pas, au contraire, il le remercierait bien. Vu le prix qu'il était payé par le millionnaire et PDG, il serait content de devoir refaire tous les costumes de Michael. Les gens dont il était le client pouvaient être heureux d'avoir été sélectionné parce que c'était assez rare, contraignant, certes, mais ça payait bien. Toujours. Finalement, elle enchaîna en déclarant qu'elle risquait de mettre son nez un peu partout. Ce n'était pas une bonne idée, mais si elle pouvait leur dégoter un bon tuyau et au vue de sa position de journaliste, elle avait le droit, et en plus, le devoir de réaliser ce genre d'interview un peu risqué. Si Mike avait parfois tendance à se retrancher sur l'avis de ses confrères quand au risque, il ne niait pas que Héléna avait le formidable avantage de pouvoir mettre son nez partout du simple fait qu'elle était journaliste, aussi fallait-il qu'elle se serve de sa position au profit des pacificateurs. M'enfin, il fallait bien sûr qu'elle n'aille pas trop loin, sinon... Elle risquerait de se faire pincer. Elle pénétrait déjà des milieux assez fermé, tel que le cinéma, où elle avait rencontré Ryan Miller, ou encore la musique, avec le chanteur Gabriel Layman. Mike en avait entendu parler, et il ne fut pas surpris de voir l'affiche que lui montra son amie. Oui, belle affiche, bien que le chanteur n'était pas le préféré de Mike.

Sans même lui laisser le temps d'en placer une, elle lui demanda alors avec empressement si il acceptait de l'accompagner au spectacle organisé au multiplex. Pourquoi pas après tout? Mais enfin, quand même... Oui, d'accord, le chanteur sortait tout juste en scène, on ne le connaissait que par ses CD, c'était toujours un moyen de voir du monde et de voir une étoile montante de la musique sur scène, mais de là à accompagner Héléna... Il doutait quand même un peu. Mike allait lui répondre lorsque le téléphone d'Héléna sonna. A la vue de son visage, de son regard, et lorsqu'elle raccrocha, il avait déjà deviné qui avait téléphoné, il ne pouvait que s'agir de son mari, Oliver. Elle avait raccroché, et Mike la regarda intensément avec un regard interrogatif. Le serveur arriva à ce moment là, l'empêchant de poser des questions alors qu'il avait passé la commande. Elle s'en tirait bien, mais Mike comptait bien avoir quelques explications... Explications qu'il n'eut pas à demander puisqu'elle se justifia finalement après que les plats furent servis. Mike ne déclara rien à la suite de son amie. Elle avait ses raisons, et ses droits, alors autant la laisser en paix. De toute manière, il n'était pas là pour la juger ou la critiquer. Certainement pas. Ils commencèrent donc à toucher à leurs assiettes.

- Bon, c'est d'accord pour le concert, je t'accompagne, finit-il par lâcher.

Michael était satisfait de son plat, il mangea un pue de salade, puis s'attaqua au pavé de taureau. Chose inattendue, une autre fourchette vint piquer dans son plat. Héléna... Bon sang de bon soir, elle n'avait vraiment peur de rien. Il la regarda en souriant alors que la soirée continuait. Bien sûr, Héléna ne cessa pas de s'amuser, et lui commença aussi. Une soirée au restaurant comme celle-ci... Mike les appréciait, il n'en avait pas souvent. Son plat était délicieux, exquis même. Finalement, alors que le repas se terminait et que Mike posait ses couverts en travers dans l'assiette, signe qu'il avait fini de manger. Héléna posa alors ses couverts tandis qu'il appréciait son verre de vin. Elle se leva alors sous son regard intrigué, lui présenta sa main, et lui demanda si il acceptait une danse. Il allait lui répondre lorsqu'elle fut un peu bousculée. Mike ne déclara rien alors que l'homme qui l'avait bousculé s'excusait avant de lancer une pique. Pique à laquelle répondit fort bien Héléna mais qui ne sembla pas convaincre le couple qui l'avait bousculé. La femme sortit son téléphone de sa poche, et Mike décida d'intervenir en voyant le regard affolé de Héléna. Il n'allait guère la laisser tomber. Il lui prit la main délicatement lui transmettant, il l’espérait, une onde de force et d'espoir.

Le pouvoir de la Technokinésie lui permettait de contrôler et de se servir de tout appareil utilisant la technologie moderne, aussi, lorsque la femme appuya sur les touches, Mike fit en sorte que son splendide téléphone fasse autre chose. il fit envoyer de fausses informations à la carte sim, s'arrangea pour faire chauffer les circuits du téléphone. La femme se plaignit à son mari que son téléphone ne marchait pas et celui-ci lui prit le téléphone comme pour voir ce qui n'allait pas. Mike continuait son oeuvre. Hors de question qu'il arrête. Le téléphone finit par surchauffer, Mike fit griller quelques circuits, et le téléphone devint, en moins de trente minutes, inutilisable. Mais bien sûr, comme Michael ne faisait jamais les choses à moitié, il s'attaqua au téléphone du mari qui était dans la poche du pantalon. Ce fut là aussi, un jeu d'enfants, trois surchauffes, à trois points différents sur la carte mère, et hop, plus de téléphone. Finalement, il se leva, se plantant aux côtés de Héléna:

- Monsieur, dîtes-moi, vous travaillez il me semble dans l'entreprise de téléphonie tenue par monsieur Hilan. Je me trompe?
- Euh... Oui, pourquoi? Et qui êtes-vous d'abord? Quel est votre nom?
- C'est beaucoup de culot que de demander à une personne son nom alors que l'on ne s'est pas présenté... Mais si vous y tenez tant... Mon nom est Michael Hawkins, PDG de la KA Corps, et associé de votre patron. Et je pense que ce dernier sera fort déçu d'apprendre qu'il a un incompétent à son service. Croyez-moi, je vais vous faire virer.
- Pardon? Vous n'avez pas le droit!! répliqua sa femme
- Madame, si il y'a un associé incompétent dans mon groupe, je le vire, et le patron de votre mari préférera virer un homme plutôt que de perdre son contrat. Vu?
- vous n'iriez pas jusque là...
- C'est bien mal me connaître. Si j'apprends que vous avez embêtez ma chère amie ici présente, je pense que vous aurez affaire à moi, et à son mari, croyez-moi. Pour ma part, vous n'imaginez pas jusqu'où j'irais: Je vous ferais perdre votre boulot, je vous ruinerais, et je vous ferais terminer votre vie au fond d'un trou. Alors foutez-nous la paix!!

Le couple resta là, un instant tétanisé. L'homme suait à grosse gouttes, et sa femme se serrait contre lui. mike était un vrai tigre lorsqu'il le voulait, et ce n'était pas une bande d'idiots qui allait l'effrayer, ça non. Il comptait bien les vaincre et les terrorisait. Il reprit finalement:

- J'accepte d'oublier cet incident à condition que vous laissiez en paix mon amie et moi-même. Sinon... Je peux aussi appeler son mari.
- bien... Bien sûr, on vous laisse, veuillez nous excuser pour ce regrettable incident.
-Regrettable en effet. Disparaissez.

Le couple fila ventre à terre sous le regard dur du prédateur qui n'avait aucune envie d'être dérangé en cette soirée. il comptait continuer dans cette lancée, ça c'était sûr. Il finit par s'incliner demie devant Héléna et demanda alors:

- Accepteriez-vous cette danse Madame?

Elle accepta sa main, et il l'entraîna vers le coin des danseurs. Une main sur son épaule, une autre à sa taille, il la regarda avant de commencer, tranquillement à effectuer des pas qu'il connaissait par cœur. Il y avait d'autres couples qui dansaient là, et Mike apprécia de danser avec Héléna. Il se plongea dans son regard dont la tonalité des couleurs était indéchiffrable. Il lui semblait voir du gris, peut-être du bleu, ou alors du vert, ou encore du marron. Il finit par déclarer:

- Je pense qu'ils ne t'embêteront plus. Ne t'en fais pas.

Vous pouvez me juger comme une femme égoïste, qui ne s’intéresse plus à son mari ou qui ne se soucie guère de lui. C’est un peu l’image que je donnais de toute manière lorsque je n’avais pas dédaigné répondre à Oliver, basculant l’appel sur mon répondeur. C’était assez rare que je réagisse ainsi. Je n’aurai certainement pas dû. Pourtant, je n’avais aucun regret de l’avoir fait. Ma soirée se passait très bien et en compagnie de Michael. Est-ce que c’est mal de vouloir laisser pour quelques heures de côté, mes problèmes personnels ?  Mike avait très bien compris ce que j’avais fait et j’avais laissé le soin au serveur de nous apporter nos plats avant de me justifier quand même. Je ne désirai pas que mon amie me juge comme une femme qui manipulait son époux. Une certaine gêne s’était alors installée et je fis mine de m’intéresser à mon assiette. Mais je connaissais Mike par cœur et sa réponse à mon invitation pour le concert me redonna le sourire immédiatement.

- G.E.N.I.A.L. !!! Je suis troooop contente ! Merci Michael !
Qui s’occupe des billets ? J’aimerai être dans la fosse ! Tu verras ça va être une soirée fantastique !!

Une idée me vint pour souligner encore plus cette soirée de détente entre nous deux. Je reposai délicatement mes couverts et ma serviette près de mon assiette et je me levai de ma chaise. Je me plantai alors devant Mike et lui présenta ma main pour une danse. Quelle femme n’aurait –elle pas aimé se retrouver à ma place en cet instant ? Michael était un très beau parti de notre société et il était encore célibataire. Très discret sur sa vie privée, il faisait tourner les têtes de toutes les femmes. Pour moi, il était mon ami. Mais malheureusement tout ce qui commence bien, se finit mal. On me bouscula et je prêtai une attention à ce couple qui s’excusa. Cela aurait dû se terminer de cette manière. Un bref échange de politesse et tout le monde aurait dû retourner à ses occupations. Ce ne fut pas le cas. Il y a toujours des imbéciles pour vous gâcher un bon moment. J’étais une figure publique et malgré mes deux années de mariage avec Oliver, je n’avais toujours pas pris l’habitude de cet engouement autour de ma petite personne. Pourtant je devrais le savoir, j’étais bien placée dans mon métier pour être au fait de ce que des personnes malintentionnées pouvaient faire quand il s’agissait de détruire la vie personnelle d’un individu.

Moi qui avais la fougue des mots et une assez belle répartie, je ne me voyais pas causer de problème dans ce restaurant bondé. La main de Michael dans la mienne me ramena au moment présent. Il était resté discret jusque-là, observant certainement le couple qui me faisait face. De toute sa prestance, il se redressa et s’approcha de moi sans quitter ma main. J’avais l’impression de ressentir sa force et sa protection dans ce geste si tendre. Une scène presque irréaliste se passa en quelques secondes, peut-être plus. Le téléphone de la femme ne marchait plus et elle rouspétait auprès de son mari pour qu’il lui passe le sien.  L’Asarien récupéra le sien dans sa poche et il fit la même remarque. Les deux IPhones étaient HS. Je ne bougeai pas et ne dis mots, néanmoins je venais de me rappeler que Michael était doté d’un pouvoir particulier. Il pouvait manipuler à souhait et par l’esprit ou bien au toucher tout appareil technologique. C’était son pouvoir qui était entré en action. Discrètement, je jetai un œil à mon ami. Il semblait concentré. Sa main serra la mienne un peu plus comme pour m’avertir que tout se passerait bien et que je n’avais plus rien à craindre de ces idiots.

Michael prit alors la parole. Le son de sa voix était dure, inflexible tout en gardant une certaine politesse. Je ne l’avais jamais vu ainsi et j’étais fière de l’avoir pour ami aujourd’hui, qu’il soit tout près de moi. Mais j’étais aussi confuse et désolée de l’avoir mis dans cette situation inconfortable. Le dialogue entre Mike et le couple fut très bref. La menace avait fait son effet et le couple repartit penaud à sa table. Des clients curieux avaient vu et entendu l’échange, mais eux aussi ne désiraient pas froisser le PDG de la KA Corp. J’étais peinée par tout cela.  Mon ami se recula légèrement, assez pour s’incliner et m’inviter, cette fois-ci, à danser. Il m’arracha de nouveau un sourire comme il savait si bien si prendre. Je lui présentai ma main.

- Avec plaisir, Monsieur Hawkins.

Il nous entraina sur la piste de danse et on commença à danser avec les autres couples sans plus se soucier des autres. Pourtant à ses mots, une moue douteuse se dessina sur mes lèvres.

- Ho, je n’ai aucune inquiétude sur cela. Ils n’oseront plus venir nous déranger. Mais je pense que je n’aurai jamais dû te proposer un diner dans un lieu public. Ce soir tu as stoppé ce genre d’individus sans scrupules. Il a fallu que tu les menaces et tout ça, à cause de moi. Je me rends-compte que ça sera toujours ainsi. Je suis une personnalité publique tout comme toi. Tu as l’habitude. Moi je devrai l'être depuis tout ce temps. Je suis mariée à un ministre, je connais comment fonctionne ces personnes qui veulent vendre des clichés au premier magazine peoples venu. Je devrai peut-être restée enfermer chez moi jusqu’à ce que ma situation avec Oliver devienne moins complexe. Je suis vraiment désolée pour tout cela. Ça n’aurait jamais dû se produire. Tu ne m’en veux pas trop ?

Une deuxième musique  s’enchaina et entraina nos pas et on se mouvait avec aisance. J’avais appris à mieux danser auprès d’Oliver et avec tous ces galas et ces soirées auxquels nous étions invités.

- Je crois que je suis plus à l’aise derrière un ordinateur ou à tenter de décrypter des dossiers ultra protégés, à enquêter. Le terrain c’est mon domaine. Je me suis aveuglée durant deux années, à croire que je pouvais être une femme de la haute société. Mais je viens d’une famille simple, pas du tout aisée. Mes parents ont tout fait pour me pousser à faire les études qui me plaisaient. Je viens de comprendre un peu trop tardivement que je n’aurai pas du épouser Oliver. Beaucoup de choses nous séparent ... sur tellement de points.

Lorsque la pause musicale fut terminée, on retourna à notre table pour déguster les desserts. D’ailleurs le serveur était revenu avec les cartes pour qu’on puisse choisir la fin de notre repas.

- Quitte à prendre des kilos supplémentaires ! Autant e faire jusqu’au bout ! Je prendrai des profiteroles au chocolat et un café.

Premièrement, Héléna avait exprimé sa joie de pouvoir compter sur son ami pour le concert. Il sourit. L'accompagner serait pour lui un véritable plaisir plus qu'une corvée, et puis il y avait longtemps qu'il n'était pas allé se livrer aux joies de la soirée en concert, alors autant en profiter avec une amie. Non? Bien sûr que oui. Mais la bonne humeur de Héléna avait rapidement été teinté de... Problème. Mike avait horreur de ces gens qui se pensaient au dessus des autres et qui n'avaient qu'un but: Emmerder les autres. Aussi avait-il eu une réaction qui lui correspondait bien, une réaction froide, teinté de colère, et qui montrait bien qu'il n'allait pas lâcher le morceau. Il devait souvent se battre, dans des contrats, défendre chèrement sa part contre toute agression extérieure et il ne comptait plus les nombres de fois où il n'avait pas hésité à faire tomber des têtes pour vaincre. Non pas tomber des têtes dans le sens littéral, dans le sens d'une violence physique, mais plutôt dans le sens d'une violence verbale, où il donnait des coups forts et qu'il évitait d'en prendre. Pourtant, il n'aurait jamais pensé se servir de cela un soir, surtout lorsqu'il était en bonne compagnie. Il avait horreur qu'on vienne lui chercher les ennuis, mais quand c'était à ses mais, encore plus qu'il avait horreur, et sa colère ne se calmait que très longtemps après. Ils pouvaient le dire, ils avaient énervé le Tigre de la KA Corps. Il avait horreur de perdre son temps, mais il se rendait compte qu'il avait horreur encore plus d'une soirée où les gens ne le laissait pas tranquille. En bon diplomate, il préféra les laisser filer. Il n'était pas du genre à prolonger d'inutiles combats, bien qu'il l'aurait fait s'il n'y avait eu que lui.

Mais voilà, il n'était pas seul, il y avait Héléna, et il voulait, que pour une fois, elle passe une bonne soirée, tranquillement, avec l'un de ses meilleurs amis, c'est à dire lui. Lorsqu'ils eurent déguerpis, la piste de danse s'offrit donc à eux. Ils commencèrent donc à danser, suivant le rythme de la musique. Mike était un danseur qui n'était pas si mauvais que cela, bien qu'il n'égale pas un professionnel, il savait danser plusieurs danses. Pour l'heure la danse était plus calme, c'était simplement pour le fait d'être ensemble, de pouvoir se rapprocher, se parler, sentir qu'il n'était qu'à un souffle. Finalement, Elle lui exposa le fait qu'elle était gênée de l'avoir mis dans une telle situation. Allons, ce n'était pour lui qu'une formalité, bien qu'il aurait peut-être préféré l'éviter, mais parfois, on avait pas le choix, on devait passer par là. Elle argua le fait qu'elle n'avait pas encore l'habitude d'être à présent une personne mondaine, contrairement à lui qui s'était fait parfaitement à cette vie. Mais pour elle, se retrouver face à l'objectif... Elle n'y était pas vraiment habituée, et Mike la comprenait, il n'était pas toujours évident de se voir la proie des journalistes alors qu'il y avait quelques temps, ils seraient passés à côté de vous sans poser le moindre problème. Il finit donc par déclarer:

- Rester enfermée, toi? non, tu ne tiendras pas. Laisse-moi rire, déclara-t-il en souriant. Ne t'en fais pas Héléna, et ne gâchons pas notre soirée à cause de ces deux idiots... D'ailleurs, je pense qu'il entendra parler de moi par son patron, et bien sûr, il ne reviendra pas nous embêter, non, je t'en prie, ce n'est vraiment rien... Formalité mondaine habituelle pour un homme comme moi.

Il sourit à nouveau alors qu'une musique s'enchaînait. Elle reprit la conversation en arguant qu'elle était plus à l'aise devant un ordinateur, plus à l'aise sur le terrain. C'était son domaine, il était vrai. Que dire contre cela? Rien, car il n'y avait rien à dire. Mike l'avait assez observé pour savoir qu'elle ne disait pas n'importe quoi. Héléna était une hyperactive, et elle bossait comme une folle, mais parce qu'elle aimait e qu'elle faisait. Elle n'était pas faîte pour la petite vie tranquille et confortable qu'elle menait ces derniers-temps avec Oliver, et il le savait bien. Il n'osa rien répondre, préféra se taire et se concentrer sur ses pas. Finalement, la musique s'arrêta et ils regagnèrent leurs places. Elle commanda son dessert, et il ajouta, au serveur qui s'était tourné vers lui:

- Je prendrais la même chose.

Il se tut quelques secondes avant de finalement reprendre:

- Il est vrai que je t'ai toujours vu en activité. Tu n'as jamais su te poser quelques minutes, il fallait à tous prix que tu ailles chercher l'interview du jour, pour le meilleur... Mais aussi pour le pire. Lorsque l'on vous regarde toi et Oliver... C'est vrai que vos vies sont différentes. Cela ne signifie pourtant pas que vous ne pouvez pas vivre ensemble. Tu sais Héléna, dans ce genre de situation, je n'ai rien à dire si ce n'est de bien réfléchir.

Les profiteroles arrivèrent, servis dans une petite assiette blanche, et Mike commença à manger ses délicieuses pâtisseries ornées de chocolat, de quoi prendre des kilos, ça c'est sûr. Il finit par déclarer en prenant sa cuillère:

- A nos kilos alors!!

Et il partit à rire de sa bêtise. Forcément...

HRP : merci pour ce rp Monsieur Hawkins
Cette réponse sera ma dernière participation. Je te laisse conclure notre repas.
A très bientôt  

Michael avait été heureux de se retrouver dans cette soirée avec Héléna. A vrai dire, elle était une personne à laquelle il était très attaché, et pour rien au monde il ne voudrait perdre une amie pareille. Elle s'était excusée, elle était désolée, elle pensait l'avoir fait remarqué, mais Mike ne lui en voulait pas. Les choses arrivaient, c'était ainsi. Il était loin, malgré toute sa technologie, de contrôler l'avenir, et il avait un très gros problème, c'était qu'il avait horreur de ça parfois, de cette faiblesse. Mais par chance, il était loin d'être le seul. Lorsque la danse s'arrêta pour les deux jeunes gens, et qu'ils eurent regagnés leurs tables, Mike ne put s'empêcher de revenir à un peu d'humour. Il avait appris, malgré son air froid et distant, que le rire était un très bon remède dans ce genre de situations, et lorsque le serveur arriva les assiettes chargé de profiteroles, Héléna fêta donc avec lui, leur prise de kilos. Il sourit alors qu'il amenait à sa bouche la délicieuse pâtisserie versée dans un délicieux chocolat. Décidément, ils avaient très bien choisis le dessert, et l'ambiance du restaurant leur permettait de savourer pleinement cet instant. Elle lui expliqua ce qu'ils avaient en commun avec Oliver. Divorcer... Ou du moins, se séparer, ce n'était pas toujours bon, mais peut-être que ça pourrait aider la journaliste, qui sait? Peut-être. Michael en doutait fort, pour lui, la séparation n'était que le prologue, parfois long, d'un divorce, inutile de se cacher. Mais tout le monde avait sa chance, peut-être que Oliver serait assez intelligent pour venir voir sa femme et lui parler, et Mike l’espérait fort.

Elle lui expliqua alors que l'éloignement c'était produit il y avait quelques temps déjà. Et il n'était pas au courant? Mike aimait se tenir au courant, surtout sur ceux avec qui il travaillait, ainsi, les grands patrons, comme les petits d'ailleurs, les employés avec lesquels il était en relation, Mike connaissait beaucoup de choses à leur sujet. Pour lui, c'était une nécessité, ça permettait de cerner la personne et de répondre, plus facilement et efficacement aux attentes de cette même personne. Elle avait pensé qu'il avait une maîtresse, Mike ne le pensait pas. Oliver avait quelques défauts, mais il savait que dans cette société où tout pouvait se savoir, aller voir une maîtresse risquait trop de ternir son blason, mais on avait le droit à ce doute. Héléna avait tenté de remettre en marche la machine, elle avait organisé des repas, mais elle les avaient terminés seule... Il avait dit que tout allait bien, il était simplement pris par le boulot... Il fallait l’espérer, car comme elle le disait si bien, si il en venait à oublier qu'il avait une femme, il avait intérêt à avoir une bonne excuse. Lorsqu'elle lui annonça qu'elle avait choisi de vivre dans un appartement pour s'éloigner de la villa, et qu'elle lui déclara que cela faisait maintenant trois semaines, il lâcha la cuillère dans son assiette alors qu'elle continuait. Il grimaça. Il n'avait rien dit!! Son mari n'avait même pas demandé la raison de ce départ!! Nom de... Il devait quand même s'en soucier non? C'était sa femme! Il termina sa profiterole avant de prendre la tasse de café.

Le liquide chaud vint lui réchauffer le corps alors que Héléna pensait qu'elle avait fini de faire le tour de la vie commune qu'elle avait mené avec Oliver. Mike ne déclarait rien. il n'avait pas son mot à dire. Certainement pas. Mike savait que dans ce genre d'histoire, il ne valait mieux pas s'en mêler à moins d'y être forcé. Il ne l'était pas, elle s'était simplement confié à lui parce qu'elle avait confiance en lui, et il ne tenait pas à gâcher sa confiance, aussi ferma-t-il son clapet. Il termina son café, et lorsqu'ils eurent terminés, il se leva avant de déclarer:

- J’espère qu'il aura l'intelligence de venir te voir au moins. Je souhaite que cette histoire se termine sur une note positive tout de même...

Il l'accompagna jusqu'au comptoir, paya l'addition et sortit en compagnie de son amie. Elle était garée plus loin que lui. Il l'accompagna, par galanterie et puis pour profiter encore un peu de sa présence. Son bras dans le sien, elle marchait à côté de lui en silence. La situation était loin d'être facile, il le savait, mais il la soutenait, et il ferait tout pour que tout rentre dans l'ordre, mais pour le moment, il ne pourrait se contenter de n'être que spectateur, bien qu'il n'hésiterait pas à prendre des informations de son côté... Oliver n'était pas le genre d'hommes à laisser tomber une femme, sa femme, comme ça, du moins Mike ne le connaissait pas comme ça, alors il fallait qu'il sache ce qu'il y avait vraiment. La voiture d'Héléna fut finalement en vue, et il la lâcha alors qu'elle le remerciait et qu'elle s'excusait de l'avoir ennuyé avec ses histoires, il s'empressa de déclarer:

- Non, non, tu ne m'as pas ennuyé, il fallait bien en parler, ça t'évite de tout garder en toi. Et puis, si on ne se dit pas tout, on ne restera pas longtemps les meilleurs amis du monde.

Il lui fit un clin d’œil alors qu'elle l’enlaçait tendrement et le remerciait. Il lui rendit son étreinte et finit par la lâcher alors qu'elle prenait place dans sa voiture. Elle démarra et ouvrit la fenêtre, il déclara:

- Si tu as besoin, tu sais que tu peux compter sur moi.

Il la salua puis elle partit alors qu'il allait à son tour vers sa voiture. Il finit par ouvrir sa splendide voiture, grimpa dedans, alluma le contact, démarra et partit après avoir mis la première. Il passa la seconde, puis la troisième dans un puissant vrombissement. Il sortit son téléphone, et, grâce à l'écran tactile du tableau de bord, il appela son majordome et lui indiqua de préparer son labo. Il allait travailler un peu ce soir. Un peu. Il aurait besoin de son ordinateur aussi. Cette soirée l'avait néanmoins détendu, et il avait passé un moment agréable avec une bonne amie dont la situation s'arrangerait, il l’espérait sincèrement. L'audi fila, et lui aussi.

FIN DU RP