(Terminé) Petite soirée entre nous {Michael

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Les jours passent et se ressemblent. Je me lève de bonne heure, je prends un petit déjeuné alors que je dors encore à moitié puis je file sous la douche pour me réveiller complètement. Bien sur, quand j'en sors, je dois souvent me dépêcher pour ne pas être en retard mais jusqu'ici, ça ne m'est jamais arrivé.
Au départ, je me perdais dans l'immensité de l'immeuble de la KA,Corp. Trouver mon bureau et à fortiori celui de Michael n'était pas très compliqué mais quand je devais me rendre dans un autre service, c'était autre chose. Heureusement, comme toujours, j'ai assez vite mémorisé les lieux et maintenant, je m'y sens comme un poisson dans l'eau.
En arrivant à mon bureau, je pose mon sac et mon manteau dans un coin avant d'aller faire du café et d'en poser une tasse sur le bureau de Michael, ensuite, je lui imprime le planning du jour que je lui ai aussi transféré par mail et je dépose les dossiers sur son bureau. Je fais ainsi toute la journée, gérant pour lui son planning, ses rendez-vous mais aujourd'hui, contrairement aux autres jours, j'ai décidé d'inclure un rendez-vous très particulier sur son planning. Un rendez-vous tardif et personnel. Un rendez-vous ne concernant que nous. Un petit moment en tête à tête en espérant que rien ne viendra l'annuler au dernier moment. Bien sur, si tel était le cas, je l'accepterais, les affaires et le groupe passeront toujours avant, je le sais mais c'est aussi ce que j'aime chez lui.

Quand vient l'heure de quitter mon poste, je soupire en voyant que Michael ne semble pas prêt de partir. Dois-je lui rappeler que j'ai prévu de passer chez lui ce soir ? Je décide que non et je rentre chez moi pour me préparer ou tout du moins enlever mon tailleur pour mettre quelque chose d'un peu plus sexy.
Mes chaussures valsent dans mon salon et je sais que je pesterais quand il s'agira de les retrouver. Ma veste fini sur le dossier du canapé, ma chemise sur le pas de la porte de ma chambre, ma jupe, au pied de mon lit. Je m'occuperais de ça plus tard. Bien plus tard.
Je file de nouveau sous une douche bien chaude, utilisant par la même le gel douche préféré de Michael, avant de m'envelopper dans un peignoir moelleux et d'aller choisir ma tenue. Chaque robe ne me convenant pas fini sur mon lit avant de trouver la robe noire parfaite pour l'occasion. Elle est très chic et sexy mais non vulgaire. Elle en dévoile juste assez pour attiser l'envie chez le beau brun ténébreux ayant fait prisonnier mon cœur mais pas trop non plus. Je choisi également avec soin ma lingerie, noire elle aussi, et décide de me passer de bas ou de collant, agrémentant juste ma tenue d'une paire d'escarpin noir.
Regardant l'heure, je m'aperçois que je n'ai pas le temps de m’apprêter plus mais j'ai envie que Michael ait envie de moi, et seulement de moi, ce soir alors tant pis, je serais légèrement en retard. Je me maquille sobrement et brosse ma chevelure d'or afin qu'apparaissent d'amples ondulations puis je pars de chez moi.
Le trajet jusqu'à chez lui me semble plus long qu'à l'ordinaire. Je n'ai pourtant aucune raison d'être nerveuse, ce n'est pas notre premier rendez-vous, mais je ne sais pas, j'ai peut-être peur que le conte de fée que je vis se termine. Malgré tout, en arrivant chez lui, mon cœur se libère du poids qui l'enserrait. Je sonne à la porte et j'attends patiemment qu'on vienne m'ouvrir.

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Le calme, la tranquillité, la chaleur... Mike resserre l'étreinte sur son coussin, comme pour s'assurer qu'il est bien là. Il est quel jour? Il ne sait plus, ni le jour, n'i l'heure, ni la date, il dort, il profite de sa matinée, et tout est bien, si bien que... L'eau qui vient mouiller le visage du PDG le fait se réveiller en sursaut dans son lit. Il se redresse et regarde autour de lui avant de constater que quelques goutelettes coulent de son visage. Oh, rien de bien méchant, mais assez pour le rafraîchir. Il s'essuie le visage avant de voir Georges, son majordome, planté au bord du lit avec un vaporisateur d'eau à la main. Bon sang... Mike se lève, encore un peu dans les vaps et regarde Georges d'un regard noir. Le majordome lui sourit faiblement et d'un geste lui montre le réveil. 9 h 38. Et alors? Il regarde le Majordome qui secoue la tête devant le faible QI de Mike le matin et finit par dire qu'ils sont mardi. Ouais, vendredi, on est le matin, tout va bien, il est 9 heures et trente-huit minutes, où est le problème? Soudain, Mike se souvient. Le rendez-vous avec un représentant commercial d'Audi. C'est pas vrai, il l'avait zappé lui!! Pris de folie, il ne tarde pas à courir dans tous les sens. Il ouvre son armoire, en prends un boxer, des chaussettes et hurle à Georges de se dépêcher de lui sortir un costume, peu importe le costume, mais un costume pour l'amour du ciel!! Bon sang, le Rendez-vous était fixé à dix heures. Mike ne tarde guère à finir de s'habiller et descends rapidement aux cuisines. Il a besoin de manger un peu. par chance, un paquet de céréales trônent sur la table et Michael s'en sert un plein bol qu'il déguste alors qu'il met en route son portable.

-Dossier A18 - M5, prononce-t-il dans le haut-parleur de l'appareil de pointe.

Le téléphone ne tarde pas à trouver ce qu'il cherche, un dossier qui concerne le rendez-vous de tout à l'heure. Rapidement, Mike peut se focaliser à nouveau sur le projet et se concentre, trop heureux de se remémorer ce qu'il a oublié. finalement, il finit son déjeuner rapidement et pars en vitesse dans son bolide vers la tour de la K.A. Corps. Il ne tarde pas à arriver dans son bureau et il est... 9 h 58. Qu'est-ce qu'il est bon aujourd'hui. Il voit alors l'emploi du temps laissée là par sa charmante assistante, Lydia. Bon sang, heureusement qu'elle est là. Il prends le temps de le lire et reste surpris de voir que ce soir, il est pris. Qu'est-ce qu'il à prévu déjà? Ne s'en souvenant plus, il décide de lire. Il comprend rapidement pourquoi cela ne lui disait rien, c'est Lydia elle-même qui lui a fixé rendez-vous... Décidément cette femme l'étonnera toujours. Il sourit, puis pose le planning dans un coin du bureau. On est pas encore ce soir. Soudain, introduit dans le bureau le représentant. Un jeune homme avec un dossier sous le bras. Mike se lève, lui serre la main le plus chaleureusement possible puis l'invite à s'asseoir au bureau, ce que le jeune représentant fait avant de poser son dossier sur le bureau. Mike s'assoit aussi et déclare:

- C'est pour moi une joie de vous accueillir monsieur... Fieldman, c'est ça?
- C'est ça.
- Parfait. Vous savez que notre collaboration est l'une des plus imposante dans le marché de la K.A. Corps et je porte une grande attention à Audi.
- nous l'avons constaté en effet, et nous n'avons jamais eu à nous plaindre des composants fournis par votre société pour nos voitures.
- Cela dit, et sans vouloir vous presser, vous n'êtes pas là pour rien, j'ai été étonné d'avoir un rendez-vous par votre compagnie et on ne m'en a pas dit plus, alors, de quoi s'agit-il? Un nouvel engin surpuissant?
- Je crains que l'on en soit encore loin.
- Ah? répondit Mike surprit et craintif. ça n'augurait rien de bon.
- J'ai dans ce dossier la liste des composants qu'il faudrait améliorer, voir modifier en fonction des besoins et des avis des utilisateurs, bien sûr, pour le confort de tous. Mais en fait, la plupart de vos composants ne sont pas compris dans cette catégorie, mais dans celle donnée par nos mécaniciens.
- Je vous demande pardon?
- Certains des composants que vous nous fournissez tels que vos nouveaux thermomètres, ou encore les débiteurs d'airs, ou mêmes les débimètres disposent d'une très belle technologie, mais nous avons eu quelques pannes... Insolvables dirons-nous.
- En grand nombre? Demanda Michael inquiet.
- Non, en petits nombres isolés. Il lui tendit un dossier. Toutes les pièces concernés avec les pannes auxquelles elles sont liées et l'utilisation de la voiture. Ce que Audi vous demande, c'est de trouver une solution à cela pour que nos voitures soient plus fiables, bien que nous n'ayons rien à redire vraiment sur vos composants je le répéte.
- C'est marrant, mais là vous dîtes quelques choses sur ces composants. Mais ne vous inquiétez pas, coupa Mike, c'est normal, tout système ne peut-être parfait et ne peut avoir de rendement à cent pour cent, sinon c'est trop simple. Je vais voir ce que je peux faire et je vous recontacterais au plus vite.
- Je vous remercie Monsieur Hawkins.

Mike et lui continuèrent de discuter de choses et d'autres avant que le rendez-vous ne prenne fin et que les deux hommes se saluent pour se quitter. Mike n'avait malheureusement pas ce seul problème sur les bras et il dût descendre dans la zone de fabrication des composants. Un autre problème qui l'attendait et plus important avait immobilisé la chaîne de production. Mike, assisté de l'un de ses ingénieurs parvint à régler le problème qui venait d'un mauvais réglage. Il en profita pour noter le travail de ces employés qui était remarquable. Les soudures étaient parfaites sur les circuits imprimés, les pièces étaient conformes, tout reprenait pour le mieux. Il ne tarda pas à se rendre dans la zone de conception. Le chef de section lui fit un rapport détaillé des multiples problèmes que la section rencontrait face à certains projets. Le cahier des charges était parfois malléables, parfois pas, aussi l'équipe de conception devait-elle chercher ou pouvait adapter ses idées. Mike dût aussi passer quelques coups de fils. rassurer les uns, affirmer aux autres que tout était prêt, régler les uns, encaisser les autres, bref, autant de choses à faire qui ne lui laissait pas toujours le temps dont il aurait voulu disposer. Mais finalement, à la fin de la journée, il avait réglé la plupart de ces problèmes. Fier de cela, il lui restait tout de même du travail et il resta alors que ces employés quittaient déjà la société. Il continua jusqu'à ce que, ayant terminé ce qu'il voulait, il puisse enfin partir. Le vrombissement du moteur de sa belle voiture lui fit plaisir et il rentra chez lui.

Une fois arrivé, il gara sa splendide voiture dans son garage souterrain et sortit. Georges vint l'accueillir et le débarrassa de ses affaires. Michael allait monter vers son salon avant de finalement accorder un coup d’œil au dossier. Il alla sur son établi, ouvrit les feuilles et étudia tout ce que les ingénieurs et mécaniciens de la marque automobile avaient notés. Il finit par ouvrir le capot de sa voiture, après tout c'était une audi. Il ne tarda pas non plus à troquer son costume contre un jean et un tee-shirt un peu pourri. Il se glissa sous le voiture et commença à démonter les pièces dont il avait besoin. Il fît tout les tests nécessaires, puis, commença à réfléchir. Pur le débitmètre, il comprit d'où pouvait venir la panne et se mit immédiatement en tête de fabriquer ce qui manquait. Alors que Georges l’assistait, la sonnerie retentit. Mike ne se retira pas de sous la voiture mais demanda à Georges d'allait voir. Finalement, Michael dût se retirer pour aller analyser quelques petites choses sur l'ordinateur.

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Mike alla se replacer sous la voiture alors que Georges arrivait. Il lui demanda une clé et finit par demander:

- Bon, alors c'était qui? Le livreur de pizza?
- Il s'agit en fait de mademoiselle Everheart Monsieur.
- Quoi?!!

Surpris, il se redressa et se cogna contre le carter, se faisant mal par la même occasion. Ah, il y avait tout contre lui aujourd'hui, les éléments s'étaient ligués contre lui, c'était pas possible autrement.

- Et Merde! Gueula-t-il.

Il sortit de sous la voiture et demanda:

- Et elle est où là? Punaise, tu vas rire, j'avais zappé le rendez-vous...
- Elle vous attend dans la hall. Je vois que vous avez oublié...
- Rassure-moi, tu lui a pas dit que j'étais là.
- non monsieur, mais elle a dû le deviner... dit-il en levant les yeux vers les escaliers
- Quoi?

Il se retourna soudain pour la voir arriver. Elle descendait les escaliers qui menaient au garage. Sa chevelure blonde était reconnaissable entre toutes et Mike, toujours à moitié allongé sous sa voiture, les mains un peu noires, les bras dénudés, la coiffure peu abîmée, c'était la seule chose de classe qui devait rester de lui. Il ne pût se contenir plus longtemps et voulut ressortir plus rapidement que jamais de sous sa voiture, mais il se cogna une fois de plus, ce qui provoqua le rire chez Georges qui s'arrêta lorsque Mike le regarda.

- Cette voiture m'en veut je crois. Il s'approcha de Lydia et continua, Je suis désolé Lydia, j'ai complètement zappé notre rendez-vous, je suis vraiment désolé. Je t'embrasserais bien mais... Mes mains sont un peu noire et tu es... Tu es ravissante. Je te demande pardon, j'ai été débordé par le travail... Et... Enfin bref, voilà.

Quel abruti, d'autant qu'elle avait sût se faire belle pour ce soir, lui était habillé très simplement. Il ne savait pas trop quoi dire alors qu'elle contemplait le garage. Michael reconnaissait ne pas être très astucieux. Cette femme qu'il aimait, cette belle jeune femme qui faisait battre son coeur, il venait simplement de l'oublier. Il regarda sa voiture, gênée de ce qu'il venait de faire. Il avait fait passer son boulot avant sa vie sentimentale, et pour le coup, ça lui vaudrait peut-être de la perdre pour la soirée, elle qui avait pourtant tout fait qour qu'ils se retrouvent. Il en était sincèrement désolé, il n'avait pas vu le temps passer, et il devait bien admettre que, débordé, il avait eu du mal à concilier vie privé et boulot. George, encore mieux habillé que son maître vint se mettre à ses côtés comme pour le soutenir et finalement, Mike déclara:

- Ecoute, voilà ce que je te propose, je vais prendre une douche rapidement, et je te rejoins, habillé correctement, dans la salle à manger et je te promets une splendide soirée, qu'en dis-tu? En attendant, demande à Georges de te préparer un petit quelque chose, moi. On fait comme ça? Je t'assures que tu ne le regretteras pas...

Il plongea ces yeux dans les siens, contemplant son visage qui l’émerveillait à chaque fois qu'il le voyait. Cette femme avait décidément tout pour lui plaire et ses longs cils noirs rendaient son regard intense et éclatant. Elle avait aussi pris soin de se maquiller. Elle voulait d'une bonne soirée, et d'une belle soirée, et il allait la lui donner, un peu en retard, certes, mais il comptait la lui offrir. Fort heureusement, Georges avait préparé le repas, et il n'y aurait pas de soucis de ce côté là du moins. Elle était la seule à pouvoir décidé de ce qu'elle ferait et ce qu'elle choisirait pour le reste de cette soirée. Lui, le PDG, l'inventeur un peu fou parfois, et elle, la belle jeune femme, qui avait le mérite d'avoir les deux pieds sur terre... Quoique, là, ils étaient dans son garage.

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Avant de connaître plus personnellement Michael, je pensais que sa vie se résumait à enchaîner les rendez-vous dans son bureau et qu'une fois chez lui, il se détendait chez lui et ne faisait rien ou alors qu'il allait à des mondanités ou encore sortait avec de magnifiques jeunes femmes mais j'ai vite appris que la réalité était tout autre. Ho certes, les mondanités, il y en a de temps en temps mais son temps libre, il le passe encore à travailler. C'est pour cette raison que j'avais planifié un rendez-vous pour nous sur son planning. Je me disais qu'ainsi il se dégagerait du temps pour nous.
Je n'ai que cinq petites minutes de retard sur l'heure que j'avais fixé mais je sais qu'il ne s'en offusquera pas alors quand George vient m'ouvrir, je lui souris largement, pensant que Michael m'attend déjà quelque part mais je comprends vite à la tête que fait son majordome que ce n'est pas le cas.

- Bonsoir George, Monsieur Hawkins est-il là ?
- Bonsoir Mademoiselle, je vais prévenir Monsieur de votre arrivée.
- Merci George.

Je pénètre dans le hall d'entrée et j'attends. Je m'attendais à ce que George prenne la direction du salon mais ce n'était pas le cas. Je reste tranquillement dans le hall jusqu'à ce que j'entende le son de la voix de Michael lâcher un juron. Haussant un sourcil, je me dirige vers le son de la voix et commence à descendre les escaliers menant au garage.
Je suis légèrement déçu que mes efforts ont été vains. Même en le notant sur son planning, il m'a oublié mais je chasse vite cette pensée et plaque un sourire sur mon visage. Sourire légèrement moqueur quand il se cogne. Je l'écoute me dire ce que je savais déjà, à savoir s'il a zappé notre rendez-vous.

- J'ai remarqué. Je lui souris toujours avant de continuer de parler. Ce n'est rien Mike, on peut annuler, le travail avant tout, même si je trouve que tu bosse trop en ce moment, je comprends que tu sois débordé. Ça ne fait rien, je vais te laisser continuer, on n'aura qu'à remettre ça à plus tard. Ces mots que je prononce me font mal mais je ne le montre pas. Son travail est son premier amour et jamais je ne lui imposerais de choisir entre nous.

Je me retourne, prête à repartir pour le laisser travailler quand Mike se met de nouveau à parler. Je me retourne et le contemple en souriant, mon cœur faisant des bonds dans ma poitrine. Sa proposition est alléchante mais j'ai la sensation qu'il a envie de continuer ce qu'il était en train de faire et je me vois mal lui demander d'arrêter, même si techniquement, c'est lui qui le propose. J'ai vu le regard porté à sa voiture avant de commencer à m'en aller.

- Tu n'es pas obligé Mike, tu peux très bien continuer. Je te promets que ça ne me dérange pas qu'on annule et puis il faut bien que tu remontes ta voiture si tu veux pouvoir t'en servir non ? Je me rapproche de lui et dépose un chaste baiser sur sa joue avant de continuer.C'est toi qui décide de ce que tu as envie de faire de ta soirée en plus, je t'ai imposé ce rendez-vous à la dernière minute pour te faire oublier le boulot mais j'ai échoué. Je me mets à rire franchement devant cette évidence.

Je voulais lui rappeler qu'il n'était plus seul et qu'il avait besoin de penser à lui de temps en temps, qu'il avait le droit d'être égoïste parfois mais j'avais oublié que j'avais à faire à Michael Hawkins, un bourreau de travail qui devait penser à ça même quand il dormait. Au moins, je me consolais en me disant que la soirée semble tomber à l'eau à cause d'une voiture et non d'une des jeunes femmes qu'il côtoie au travail.

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Lydia n'a jamais été, contrairement à d'autres femmes, très intrusive dans la vie de Michael. Timide, bien éduquée, elle a toujours sut se faire désirer sans jamais s'imposer dans la vie de Mike. Discrète, tellement que beaucoup pensent parfois le PDG célibataire, ce-dernier doit bien admettre une chose, la belle blonde ne lui en a jamais trop demandé, et elle a toujours pris sur elle pour que Mike puisse vivre sa vie comme il l'entendait. Il devait bien l'admettre, il aimait les voitures, et travailler sur ce genre de bijoux lui permettait de réfléchir parfois, de se détendre après une dure journée de travail, ou alors de travailler tout en étant détendu. Son garage est le lieu où il passe le plus clair de son temps dans sa villa, quoique sa chambre ne soit pas en retard sur le garage. Autant dire que Mike n'a jamais eu à se plaindre de Lydia et s'il le faisait, c'est qu'il serait bien ingrat. Travailleuse et aimante, elle ne se démontait pas facilement face aux problèmes et savait garder la tête haute même dans des temps difficiles. Mais pour ce soir, il le voyait bien, il lui avait fait du mal. Certes, ce n'était pas volontaire, mais d'un autre côté, il n'accordait presque jamais de temps à cette femme qu'il aimait. Comme lui avait fait remarqué Georges une fois, ils étaient "censés" sortir ensemble. Or, partout où Mike allait, la jolie jeune femme n'était pas toujours à son bras. Il devait l'admettre, il y avait aussi le fait que les médias l'embêtent un peu, alors quoi? Demain sortirait un magazine avec en gros titre: Le PDG de la KA Corps blindé aux as n'est plus célibataire! Hors de question que cela arrive. Mais d'un autre côté, il savait que cela devrait arriver. Pour le moment, Michael n'avait pas eu à faire de choix entre son boulot, il avait concilié les deux... ou presque. Il devait passer quatre vingt dix sept pour cent son temps à travailler ou faire autre chose, et les trois pour cent restants... Avec elle. Et encore...

Lorsqu'elle lui fit remarquer qu'elle avait vu qu'il avait oublié, il ne pût s'empêcher de répondre nerveusement à son sourire... N'importe qui aurait compris la situation. Elle, en robe de soirée et prête pour passer une bonne soirée, et lui... pas prêt du tout, noir de cambouis, quoique il n'en avait pas trop, et qui était prêt à tout, sauf à passer une soirée en bonne compagnie. Bref, vous imaginez le tableau. Lorsqu'elle proposa de remettre cette soirée à une autre fois, il n'imagina pas une seconde lui répondre que serait une bonne idée. Ah non, hors-de-question de remettre cette soirée à un autre jour ou autre soir. C'était maintenant au jamais, et au fond de lui, il savait qu'il ne voulait pas remettre cette soirée. Lorsqu'elle lui exprima le fond de sa pensée quand à son travail, il dût admettre que c'était vrai. Pour tenir sa société au sommet et parmi les plus grandes d'Asaria, il travaillait d'arrache-pied. Peut-être trop, elle avait raison. Il ne lâcha pas l'affaire, et il la laissait choisir.

Pour toute réponse, elle ne changea pas son habitude. Elle n'avait aucune envie de le forcer, et comme elle le disait, il fallait bien qu'il remonte sa voiture s'il voulait s'en servir. Ah... Le problème n'était pas là, parce qu'en fait, des voitures, de la même marque en plus, il en avait quelques unes, trois... Ou peut-être quatre, et puis il avait des motos aussi, enfin bref, autant dire que rouler n'avait jamais été problème, et ça ne risquait pas de l'être. Jamais. Comme toujours, elle tentait de ne pas s'imposer mais il savait qu'elle était déçue, et il en pouvait le supporter. Elle se mit finalement à rire franchement devant son échec, comme si cela l'amusait. Michael sourit face à cela, mais ne pût s'empêcher de ne sourire qu'à moitié. Finalement, il alla se poster derrière le bureau et éclaira le reste du garage. Les néons s'allumèrent pour dévoiler de splendides voitures, brillantes et propres à souhait dont le moteur ne demandait plus qu'à ronronner. Il finit par écarter les bras et déclara avec un sourire:

- La voiture n'est pas un problème... Je la remonterais une autre fois... Comme tu le vois, j'en ai d'autres, ça me permettra de les sortir un peu plus souvent.

Il sourit puis éteignit le reste du garage avant de s'avancer vers elle pour revenir à sa place initiale à côté de Georges qui n'avait pas bougé d'un pouce. Finalement, il reprit:

- Bon, alors on fait ça, tu remontes avec Georges et moi je file vite me changer. Je suis prêt dans quelques instants.

il fonça vers la porte en verre, l'ouvrit pour s'engager dans les escalier avant de freiner... et de glisser sur le carrelage par la même occasion, pour se retourner vers Lydia et Georges qui étaient restés plantés sur place, surpris par l'élan et la vitesse soudaine du PDG qui déclara:

- Georges, tu t'occupes d'elle, et si tu as deux minutes avant que je descende, viens me voir.
- Bien Mon...

Il n'eut pas le temps de terminer, Mike montait déjà les marches deux par deux se maudissant intérieurement de son erreur. Il grimpa l'escalier principal qui donnait sur le hall et qui menait aux différentes pièces à l'étage. Le vaste escalier de pierre, composée de quelques statuts vétustes par endroit donnait une impression d'immensité que le PDG n'aurait pas voulu rencontrer pour ce soir. En arrivant à haut, il faillit filer à toute vitesse dans la salle de bain qui se situait au fond du couloir sur sa gauche, mais il s'arrêta à temps devant la grande porte de sa chambre pour prendre ses affaires. Il rentra donc, sans faire attention à son vaste lit de marque aux couettes sombres tout comme il ne fît pas attention aux nombreuses lumières qui illuminaient Asaria et qui parfois le retenaient devant sa grande fenêtre à carreaux. Il ouvrit sa grande armoire de bois et finit par fouiller entre les différents cintres une tenue qui lui conviendrait. Il ne tarda pas à trouver un beau costume noir à la chemise blanche, au nœud papillon d'un bleu très sombre et un beau pantalon noir assorti avec la veste. Il prit ses belles chaussures noires aux formes élégantes et au design italien si particulier avant de se lancer vers la salle de bain. Il ouvrit la porte, fit couler l'eau chaude, se jeta rapidement dans l'eau mais prit le temps de se laver correctement. Il entendit des coups à la porte alors qu'il revêtait son boxer. Il s'arrêta et finit par demander d'une petite voix:

- Qui est-ce?
- C'est moi, répondit Georges, visiblement amusé.
- Bon sang! Rentre.

Et c'est ce que fît le majordome qui rentra alors que Mike enfilait sa chemise. Tout en s'habillant, Mike déclara:

- Bon, c'est bon? Elle est servie?
- Elle n'a pas été difficile.
- Ah?
- Elle a préférée vous attendre.
- Ah d'accord... répondit Mike en train de rentrer sa chemise dans son pantalon histoire de pas ressembler à un plouc.

Son majordome vint alors l'aider et arrangea sa veste avant de l'aider à bien mettre son nœud papillon. Mike refit sa coiffure, puis, se contempla dans le miroir avant de demander soudainement:

- Tu crois qu'elle est déçue Georges?
- De quoi?
- De voir qu'elle a tenté de nous réserver une soirée, et que... Et que j'ai pas été foutu de m'en souvenir. Il se tourna vers son majordome qui le regarda. Enfin tu vois quoi... Déçue de voir que l'homme qu'elle aime passe plus de temps sous le capot d'une bagnole ou derrière un bureau plutôt qu'avec elle.
- Je pense que mademoiselle a besoin de vous. Mais il va peut-être vous falloir lui consacrer plus temps... En effet.
- Mouais... J'suis minable parfois. T'imagine, l'un des hommes les plus riches du monde n'arrive même pas à passer du temps avec la femme qu'il aime.
- Il y a un début à tout Monsieur...
- Merci Georges.

Le majordome ne déclara rien et s'éclipsa une fois qu'il estima que Michael était prêt. Le PDG sortit de sa salle de bain qu'il ferma et descendit lentement les escaliers, le bruit léger des talons de ses chaussures heurtant le sol prévenant déjà de son arrivée. Il contourna l'escalier, se regarda dans le miroir sur le buffet situé contre l'escalier puis se décida à entrer dans la salle à manger. Composée d'une grande table de bois et de chaises de bois joliment sculptée, chaises qui comprenaient des coussins à la demande du PDG et ce, pour un meilleur confort bien entendu. Quelques meubles ornaient la salle, tous de bois. L'un d'eux, un meuble d'angles contenait des voitures de collection et des maquettes de navires qui autrefois voguaient sur les mers, en particulier des navires à voiles. Les autres meubles étaient remplis de vaisselles où d'affaires personnelles qui étaient invisibles grâce aux portes ou aux tiroirs de bois. Lydia était déjà assise à un bout de la table, lui devait prendre place à l'autre bout. Il la contourna sans un mot avant de prendre ces couverts et de les installer à côtés d'elle qui demeura immobile. Il appela Georges qui fit changer Lydia de place pour qu'elle se retrouve en face du PDG et qu'ils soient ainsi plus proche. Enfin, il se décida à dire après avoir rapporté tous ces couverts, parce qu'il y en avait un tas.

- Je suis désolé de l'attente ma très chère. Et pour le déplacement des couverts, mais j'allais tout de même pas manger loin de toi. Mais je me montre un fort mauvais hôte et en bien piètre amant, que puis-je t'offrir à boire pour ouvrir NOTRE soirée?

Georges se posta non loin, prêt à aller chercher les bouteilles que lui demanderait Michael qui profitait de sa position proche de la jeune blonde pour l'admirer. Les cheveux bien coiffés pour la soirée, le teint parfait, le maquillage qui lui allait à la perfection, une splendide robe noire travaillée qui lui allait merveilleusement bien, lydia était splendide. Ravissante était l'un des multiples mots qui la définissait ce soir. Là, ils allaient passer une bonne soirée.

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Depuis ma plus tendre enfance, je vole sous les radars. Je n'ai jamais rien fait pour qu'on me remarque. J'ai toujours été discrète et quand j'ai entamé ma romance avec Mike, j'ai paniqué à l'idée d'être sous les feux des projecteurs. Par chance, Michael n'a jamais exigé que je parade à son bras, ce qui fait que pour tout le monde, du moins ceux qui ne le connaissent pas, il est encore le célibataire le plus convoité de Asaria.
C'est vrai que parfois ça me fait mal, surtout quand j'en vois qui le séduise ouvertement. Je sais que Mike m'aime et j'ai confiance en lui mais parfois, c'est difficile, surtout quand elles sont bien plus magnifiques ou plus importantes que moi. Malgré tout, j'ai toujours gardé ces fêlures pour moi, ne souhaitant pas que Michael se sente obligé de changer pour moi. C'est à moi de faire avec et non l'inverse.
C'est pour ça que je me contente de le voir au travail et lors des rares rendez-vous qu'on s'accorde. Toutefois, aujourd'hui, j'avais envie de passer la soirée avec lui et j'espérais qu'il en était de même avec lui mais le travail avant tout, j'en ai encore la preuve. Même si je le trouve encore plus sexy dans ce jean et ce T-shirt informe, ce n'est pas vraiment l'idée que je me faisais d'une soirée en tête à tête.
Je m'efface de nouveau face à son premier et presque unique amour, lui assurant que ça ne me fait rien qu'on remette à plus tard. Contre toute attente, c'est lui qui n'est pas d'accord, me prouvant par la même que sa voiture pouvait attendre puisqu'il en a d'autres. Ha les hommes et leurs voitures, plus c'est gros, plus ils aiment. À croire qu'ils ont besoin de compenser quelque chose.

- Tu en as peut-être d'autres mais celle-là a besoin de toi. Tu oublies que je suis aussi ton assistante personnelle et qu'à ce titre, je connais tes rendez-vous. Même si les termes sont trop techniques pour moi, j'ai saisi ce que voulais dire ton rendez-vous de ce matin quand il te remerciait de t'occuper des composants machins-truc. Je lui souris avant de l'écouter refuser de capituler.
En le voyant se placer de nouveau aux cotés de son majordome, j'ai presque l'impression que c'est avec lui qu'il sort et non avec moi, qui ne serait dans ce cas qu'une simple invité ou encore son assistante venue lui apporter un dossier urgent à la dernière minute.
Je n'ai le temps de rien dire que le PDG refais surface et prend les choses en main à une vitesse fulgurante. Je reste le regarder gravir les escaliers pendant que je sens George se poster à coté de moi, prêt à répondre à mes moindres désirs.

- Et moi qui me maudissait d'avoir cinq minutes de retard... Si j'avais su, je n'aurais pas fait autant d'effort... Je souris tristement à George avant de soupirer lentement.
- Il ne faut pas dire de tels choses Mademoiselle. Aller venez, vous allez attraper froid si vous rester ici. Montons, je vais vous servir un verre en attendant le retour de Monsieur.
- Ça ira George. Je n'ai besoin de rien, je préfère attendre Michael.
- Vous en êtes sure Mademoiselle ? Demanda-t-il l'inquiétude se lisant dans son regard. Je me contente de hocher la tête en souriant pour lui dire que je suis sure.

Nous remontons vers le rez de chaussé et George m'accompagne silencieusement dans la salle à manger avant de mettre les couverts et de rejoindre Michael, comme ce dernier le lui avait demandé. Pour ma part, je m'avance vers la fenêtre et je contemple l'extérieur. Les étoiles brillent dans le ciel mais les lumières de la ville gâchent la beauté de ce spectacle. J'ai remarqué qu'au QG, les étoiles sont bien plus nombreuses et que c'est un spectacle plus somptueux qu'ici.
Le temps s'étire et je fini par prendre place à table pour attendre Michael. Enfin, s'il n'est pas retourner auprès de sa voiture. Venant de ça part, ça ne m'étonnerait pas qu'il ait encore oublié. C'est un homme brillant mais j'ai parfois l'impression que son intelligence ne se concentre par seulement sur le travail. Je soupçonne même George devoir obliger Mike à manger.
Les mains sur mes cuisses, le dos droit, j'attendais patiemment que Michael vienne me tenir compagnie. Je n'eut pas longtemps à attendre pour le voir franchir la porte et déplacer ses couverts sans un mot pour moi. Quand il ouvrit la bouche, ce n'était pas pour s'adresser à moi mais pour que George me déplace. C'est idiot mais j'ai l'impression de me retrouver des années en arrière, alors que je bossais à la Licorne d'Or. Docilement, je fais ce qu'on me demande même si j'aurais préféré quelque chose d'un peu plus... enfin d'un peu moins formel.
Enfin il s'adresse à moi, s'excusant de l'attente et de tout le blabla qui accompagne ce genre de discours. C'est sur, il a oublié avoir en face de lui une simple assistante personnelle, accessoirement sa petite-amie, et non une personne de haut rang qu'il faut impressionner.

- Pour ce qui est d'être un mauvaise hôte, je ne peux te contredire mais toi, une piètre amant ? Permet-moi d'en douter. Il me semble, à moins que ma mémoire me fasse défaut, que j'ai eu l'occasion de me faire une idée et tu es loin d'être un piètre amant. Très loin même, si je puis dire. Je lui souris en lui faisant un clin d'oeil avant de répondre à sa véritable question. Un thé glacé ça ira et peut-être que tu pourrais laissez tomber tout ce... Enfin tu vois ce que je veux dire. Ce n'est que moi, ton assistante, pas la Grande Conseillère que tu dois impressionner.

Invité

Au moins Georges avait-il bien réceptionné le message rapide de Michael de préparer un repas pour deux. C'était déjà ça. Alors qu'il s'était installé à table, sans trop de mots pour éviter de s'enfoncer un peu plus dans une situation encore plus... Gênante dirons-nous, il voyait bien que Lydia semblait tendue. Mouais, il était clair que Mike n'était pas un professionnel des relations amoureuses, ça c'était clair, mais d'un autre côté, il savait qu'il pouvait être capable de miracle juste pour la garder auprès de lui. Il se souvenait du jour où l'un de ses employés avait sifflé en voyant passer Lydia dans le couloir. Le PDG l'avait regardé avec un tel regard noir que l'employé avait vite compris l'avertissement du brun qui ne comptait plus le nombre de fois où il avait bien fait comprendre que cette assistante était la sienne et pas celle d'un autre. Il était un véritable lion parfois, défendant son trophée jusqu'au bout, et contre tous. Alors que la soirée commençait, elle ne le contredit pas sur le fait d'être un mauvais hôte mais se permit de lui dire qu'elle ne pensait pas la même chose quand l'amant qu'il était. Le petit clin d’œil qu'elle lui adressa le fit sourire et il ne pût s'empêcher de voir à son regard pétillant qu'elle commençait à s'amuser un peu. Elle se jouait de lui!! Ah la garce... Il l'aimait comme ça, joueuse et taquine qu'elle était. Elle finit par demandé un thé glacé et finit par lui demander de laisser tomber tout son... Ses bonnes manières? Oui en quelques sortes. Lorsqu'elle lui déclara qu'il n'était qu'avec son assistante et pas avec la grande conseillère, il ne put s'empêcher d'éclater de rire. Bon sang, elle possédait un formidable humour. Il s’agrippa à la table et rigola.

- Aha, on me l'avait jamais faite... Mais tu as raison je suppose... Georges, apporte le Thé glacé à Lydia s'il te plait... Oh, et puis, non, laisse, je vais m'en charger.Il se tourna vers Lydia et déclara avec un clin d’œil, je vais chercher ton thé glacé et ma boisson et je reviens.

Mike s’éclipsa suivit de Georges qui semblait étonné que son maître se serve seul. La cuisine était composé d'un vaste bar, d'un frigo plutôt imposant qui faisait aussi office de réfrigérateur, d'un four dernière génération, d'un plaque à induction moderne, et d'ustensiles en tout genre. Des couteaux aux multiples robots qui s'entassaient dans la cuisine et qui servaient à la réalisation des différents plats par Georges qui était un cuisinier remarquable. Des meubles étaient accrochés sur le mur en hauteur, au dessus de l'évier et du micro-ondes. D'autres meubles à même le sol qui contenaient de la vaisselle, des casseroles et d'autre plats et plateaux diverses. La cuisine respirait l'intimité que ne brisait que rarement Mike. Le PDG ouvrit le frigo et finit par trouver le thé glacé, il sortit un grand verre qu'il remplit, puis finit par demander en voyant Georges planté là comme un piquet:

- Quoi Georges? Vous avez perdu quelque choses?
- C'est que... Je devais vous servir alors que vous restiez avec mademoiselle.
- Oui, bon, je t'ai déjà dit que tu n'es pas chez le roi d'Angleterre ici, donc, inutile d'inquiéter, je peux me débrouiller seul.
- Bien, je vais préparer le reste.
- Non, non, non, le retint mike. Ce soir, tu vas prendre ta soirée.
- Vous êtes sûrs?
- Absolument, je veux... Je veux passer une soirée seule avec elle.
- Bien. Alors, bonne soirée.
- Merci Georges.

Alors que s'éclipsait le Majordome, Mike sortait de la cuisine et arrivait droit dans la salle à manger, un plateau contenant le verre que lui avait demandé la jeune femme, son verre à lui, qui, pour une fois n'était pas un verre de Whisky, mais un Kir composé de rosé et d'un fond de crème de framboise, et il y avait en plus quelques amuses-gueules. Puis, il déposa le verre devant elle et posa le plateau sur la table alors qu'elle le regardait. Il finit par déclarer:

- Attends, t'as un truc là en dessous du nez... Il fronça les sourcils comme pour mieux voir et s'approcha alors qu'elle semblait s'affoler un peu, sans doute complexée à l'idée de ne pas paraître parfaite, puis, il reprit, attends, laisse-moi voir ça, ne bouge pas... Il tendit sa main comme s'il allait lui enlever une poussière ou un corps étranger du visage, mais au lieu de cela, il posa la main sur la joue de la jeune femme et l'embrassa. Le baiser fût long, il prit plaisir à respirer le parfum qu'elle avait mit, celui qu'il préférait, et elle le savait. Il finit par relâcher son étreinte et reprit, il y a un truc avec lequel je suis pas d'accord. Tu n'es pas mon assistante... Tu es ma petite amie. Alors, d'accord, j'oublie tout le spectacle, tu n'es pas la grande conseillère, mais tu n'es pas seulement mon assistante... Si tu dis juste assistante, il manque quelque chose. Il cligna à son tour de l’œil devant son petit humour alors qu'il se détendait enfin.

Il finit par regagner sa place, s'assit confortablement avant de lever son verre à cette soirée. Il le fit tinter contre celui de Lydia, souriante enfin. La soirée était officiellement commencée. Il but quelques gorgées de son verre avant de se servir quelques amuses-gueules, de servir aussi sa petite-amie qui regarda les petites friandises tombés dans son assiettes. Chips, quelques morceaux de saucissons, de jambons, accompagnés de quelques cacahuète, et d'autres friandises salés pour bien ouvrir l'appétit. Mike reposa le plateau et finit par faire celui qui comptait dans son assiette. Il prit sa fourchette et son couteau et se remit à compter sous le regard de Lydia avant de piquer soudainement, espiègle, un morceau de jambon dans l'assiette de Lydia. Les hostilités étaient ouvertes. Il la regarda, haussant rapidement les sourcils comme s'il était imbattable. Il finit par se justifier en déclarant qu'elle avait eu plus de jambon que lui. Jeu profondément enfantin, comportement qui semblait ne pas lui correspondre, et pourtant c'était bien lui. Il sourit à Lydia, fier de sa bêtise. Bon sang, il se régalait déjà. Alors que leurs petites espiègleries continuaient, il finit par déclare au bout d'un petit moment:

- Tu sais Lydia, je sais que j'ai l'air d'un homme qui n'accorde de temps qu'au travail, et... J'en suis désolé. Il bût une gorgée avant de s'essuyer la bouche et continua, toute ma vie, on m'a éduqué dans cette notion de travail, pas seulement pour gagner plus, mais aussi pour être les meilleurs en tout. Mon père m'a toujours répété que le temps que nous passons pour le bien de l'entreprise, c'est un temps précieux qui le permettra d'atteindre les sommets. Aujourd'hui, la K.A. Corps. est au sommet. Nous sommes en concurrence directe avec la Wright Corps. ou encore avec Stark Enterprises. Et je dois bien admettre que je n'ai jamais accordé vraiment de temps à une femme... Si je travaille tant, c'est pour maintenir mon entreprise au sommet.

Bon, il fallait quand même ajouter que s'il lui était arrivé de mettre quelques belles asariennes dans son lit, elles n'avaient été là que pour assouvir ses désirs, or, pour Lydia, il y avait ce quelque chose qui faisait la différence et qui avait éclipsé bon nombre de femmes à ces yeux. La belle blonde s'était emparée de son cœur, et il n'avait pu l'empêcher de le faire. Aujourd'hui, même s'il ne le montrait pas toujours, il courrait toujours après elle.Il s'arrêta là, mais avant qu'elle ait pu reprendre, il fit un geste de la main, la stoppant dans son élan et reprit:

- Tout à l'heure tu m'as dit que tu savais ce que cela signifiait les remerciements que ce représentant m'adressait à propose des, il sourit, Machins-truc? Je sais que tu comprends cela. Nos produits, quoique très fiable, rencontrent néanmoins certains problèmes, tel nos débiteurs ou les débitmètres qui sont composés d'un informatique de pointe. Mais je ne suis pas là pour parler de ces choses. Non, ce que je veux, c'est que tu saches que ce soir, je veux que cette soirée soit à nous. Alors, ne parlons plus, à partir de maintenant, de boulot, de débitmètre ou de je ne sais quoi et passons une bonne soirée. Qu'en dis-tu?

Il leva son verre attendant qu'elle fasse de même. Il voulait lui prouver qu'il était capable, pour elle, d'oublier un tant soit peu le boulot et de s’occuper de sa vie sentimentale et d'elle. Cette beauté là, celle qu'il avait en face de lui, perle de nacre qui valait plus que toutes les autres, il ne voulait surtout pas la perdre. Il voulait la garder. Il voulait qu'elle soit à lui. Il ne la voulait pas pour un autre homme, mais rien qu'à lui comme l'égoïste qu'il était, ce soir, et pour le restant de ces jours, il ne voulait la voir et l'avoir qu'à lui. Il le savait au fond de lui, il ne supporterait pas de la perdre ni de la voir à un autre homme.[/color]

Invité

Je ne m'habituerais jamais à tout ce luxe et même si je sais que Michael veut bien faire, je me sens mal à l'aise. Je suis une fille simple, je n'ai jamais eu de personne, mis à part mes parents quand je vivais encore chez eux et que j'étais petite, pour me faire à manger, me servir ou autre, mais je sais que ce n'est pas le cas de Michael. Il a toujours fait parti d'une famille puissante et je comprends que pour lui ça soit normal mais moi, j'ai dû mal.
Enfin je ne comptais pas laisser ces détails gâcher notre tête à tête même si je lui avais fait comprendre que je préférais que ça soit moins guindé entre nous. Son rire à ma remarque est communicatif et j'éclate de rire également. C'est dommage qu'il soit si sérieux en tant normal, j'adore l'entendre rire mais en même temps je me dis que je suis un peu privilégiée d'avoir le droit de l'entendre rire et j'aime avoir ce privilège tout comme j'aime savoir qu'il est capable de s'arrêter de travailler pour me faire plaisir.
Il arrive même à me surprendre quand il annonce que c'est lui qui va nous servir à boire. Je suis tellement surprise que je ne peux que hocher la tête et le regarder partir suivi de Georges. Pour ma part, je reste assise, attendant leur retour mais je trouve qu'ils mettent quand même beaucoup de temps et je m'apprête à me lever pour aller voir ce qu'il se passe quand Mike revient avec un plateau à la main.

- On dirait que tu as fais ça toute ta vie. Si jamais il manque un serveur un jour lors de l'un de tes galas, tu pourras le remplacer aisément. Je lui souris avant qu'il me dise que j'ai quelque chose sous le nez. Honteuse, je commence à rougir et à me saisir de la serviette pour m'essuyer discrètement mais Michael m'en empêche. J'ai envie de me terrer sous terre jusqu'à ce que ses lèvres se joignent aux miennes. Évidemment, je réponds à son baiser. Mon dieu que ça m'avait manqué. J'ai l'impression de retrouver mon oxygène. Quand nos lèvres se séparent, je n'ai qu'une envie, recommencer mais l'homme ayant fait prisonnier mon cœur préfère parler et remettre les choses au point. Loin de me vexer, son discours m'amuse et au moins, même s'il aura mis un peu de temps, il aura compris où je voulais en venir.

- Alléluia, il a compris. Je me retiens de rire préférant continuer de le taquiner. Je sais que je suis ta petite-amie, sinon je ne serais pas là mais comme tu avais légèrement oublié ce coté de notre relation, je me suis demandé si tu allais le retrouvé tout seul et tu l'as fait. On va dire que puisque tu travaillais quand je suis arrivé, je te laissais le temps de laisser ton costume de PDG et bourreau de travail de coté. Ça te va ? Je lève mon verre à sa suite avant de boire une gorgée et de me faire servir par mon beau brun. J'attrape une chips que je mets délicatement dans ma bouche tout en observant le petit jeu de Michael.
Quand il me pique un morceau de jambon, je fais comme si j'étais outrée par son audace et à mon tour, je lui pique un morceau dans son assiette pendant qu'il m'explique que c'était parce que j'en avais plus que lui.
- Ho, je pensais que c'était parce que c'était meilleur dans mon assiette mais puisque c'était parce que j'en avais trop... Cette fois, je fais semblant d'être vexée mais je sais que mon regard me trahit. J'ai de la chance quand même d'être l'une des rares personnes à connaître les deux cotés de Michael. D'un coté, ce PDG, toujours sur de lui, toujours sérieux et de l'autre, l'homme plus espiègle, plus joueur et donc plus détendu.
Malgré tout, il retrouve assez vite son sérieux pour m'expliquer ce que je sais déjà mais j'ai l'impression que c'est plus pour lui qu'il le fait. Comme s'il a besoin de se justifier alors qu'au fond, je ne lui ai jamais rien demandé. Je vais pour le rassurer quand il me stoppe d'un geste de la main. De nouveau, je l'écoute avant d'éclater de rire devant sa proposition.

- Je ne t'ai jamais reproché de tant travailler Mike, je sais pourquoi tu le fais et je sais aussi que ce n'est pas seulement pour maintenir la KA. Corp. au sommet. Je ne t'ai jamais reproché de ne pas m'accorder du temps non plus. En fait, la seule chose que je te reproche, c'est de ne pas t'accorder du temps pour toi mais je sais aussi que quand tu inventes, ou démontes une voiture, c'est un moyen de te détendre. Je porte mon frère à ma bouche pour boire une gorgée avant de continuer et rebondir sur sa demande. En ce qui concerne ta demande de ne plus parler boulot, je n'ai qu'une chose à dire, c'est toi qui vient d'en parler mon cher, non moi. Je sais aussi que cette soirée est la notre puisque tu as laissé ta pauvre voiture démontée pour être avec moi et tu peux me croire, j'en suis ravie mais ce que je voulais dire un peu plus tôt, quand j'ai parlé des Machins-trucs, c'est que je peux comprendre que c'est peut-être quelque chose d'urgent et que tu préfères t'en occuper au plus vite.
Je fini par me lever et faire le tour de la table pour aller enlacer Mike et poser ma tête sur son épaule pour lui déposer un baiser sur la joue. De cette manière, j'espère qu'il comprendra que je sais et que j'ai compris bien plus de choses sur lui qu'il l'imagine, même si j'ai bien l'intention de le lui dire de vive voix.

- Depuis le temps que je vous connais Monsieur Hawkins, j'ai eu le temps de vous comprendre, peut-être mieux que vous vous comprenez. Je ris légèrement avant de l'embrasser délicatement.Je ne te demanderais jamais de changer Michael, je t'aime comme tu es et j'ai toujours su dans quoi je m'embarquais avec toi. Je ne te demande pas de moins travailler ou de passer plus de temps avec moi, je te demande juste de rester l'homme fabuleux dont je suis tombée éperdument amoureuse. Celui qui m'a sauvé plus d'une fois.

Invité

Mike était un homme qui ne révélait pas tout au grand jour. Mystérieux, froid parfois, il avait tout du félin qui dormait en lui. Mais à l'image du félin, il ne révélait pas toujours sa vrai nature, quitte à s'en attribuer une autre. Cette autre nature était parfois faîte de colère, de scepticisme et quelques fois même d'orgueil. La vrai nature de Michael était complexe en fait. Froid, violent, et pourtant doux et aimant à la fois, c'était un homme aux multiples facettes, un homme à deux visages. Il savait qu'au fond de lui, mû par des années d'éducation impartiale de la part de son géniteur se cachait une bête qui pouvait être cruelle et qui était capable des pires violences. Une fois, il avait laissé cette bête prendre possession de lui. Il avait tué. Un assassin? Un meurtrier? Au yeux de son père, ceci était loin d'être le cas. Pour son père, qui aime bien châtie bien. C'est ce que Mike avait fait d'après lui. Il l'avait aimé cette esclave. Mais au final, ce que son père en pensait importait peu, non, ce qui importait, c'était ce que lui avait ressenti. Il s'était senti coupable, tuer quelqu'un? Il l'avait fait, juste pour prouver qu'il était digne d'être un Hawkins, digne du sang asarien qui coulait dans ses veines. Ce n'était pas une fierté pour lui. Personne, pas même Lydia ne connaissait cette partie obscure de sa vie. Il avait en lui quelque chose d’extrêmement puissant et d'énormément violent. Un félin qui n'était empli que de hargne et de férocité. Pourtant, il avait appris à le dompter. Même si parfois il devait faire face à cet ancien démon surgi tout droit de son passé. Et puis il y avait l'autre facette que peu de gens connaissait, un homme joyeux, ivre de bêtise parfois, rempli d'un certain humour lorsqu'il le voulait. Cette facette était connue de très peu de personne, et Lydia était bien sûr l'une des rares à voir Mike dans cet état là... Faisant office de serveur, piquant dans l'assiette de sa petite-amie, cela, il ne le faisait pas devant tout le monde. Cette femme avait quelque chose qui en soit l'apaisait, le rendait heureux, il n'aurait sut dire si c'était son sourire ou alors son regard. Quoiqu'il en soit, il prenait plaisir à être avec elle. Toujours.

Taquine, elle continue sa "scène" devant lui. Il sourit en la voyant lancer un alléluia de victoire. D'après elle, il avait compris. Oh, elle le taquinait, jouait un peu avec lui, c'était un jeu qu'elle maniait fort bien. Mais d'un autre côté, il y avait aussi une part de vérité. Comme toujours, elle ne l'avait pas pressé, l'avait laissé faire lui. Elle se pliait, elle, plutôt que de le voir plier lui. Une femme formidable, voilà ce que c'était. Jamais Mike n'avait vu une femme pareille, prête à le laisser vivre comme il l'entendait, et simplement à ses côtés pour l'homme qu'il était. Non pas pour ce qu'il avait en tant que bien matériel, ou pour ce qu'il représentait, c'est à dire l'élite asarienne et le pouvoir, un PDG d'une immense entreprise, mais bien pour ce qu'il était en tant qu'homme. Son caractère, ses défauts, elle les acceptait. Tout ce qu'elle voulait, c'était lui. En y repensant, il était ironique de voir cette jeune femme, de milieu modeste, sortir avec lui sans arrière-pensée. Comme quoi, il existait encore des femmes qui savaient aimer non pas pour l'argent ou le pouvoir, mais pour l'être. Elle lui fit alors savoir qu'elle ne lui avait jamais reproché de trop travailler, et il haussa un sourcil, assez surpris, il devait l'admettre. La seule chose qu'elle lui reprochait était qu'il ne puisse pas prendre de temps pour lui. Tout ce qu'elle voulait était son bien-être. Elle comprenait que lorsqu'il était devant ses ordinateurs à concevoir des projets plus ou moins fous, ou que lorsqu'il était sous sa voiture à toucher la mécanique, il soit bien, mais comme elle le sous-entendait, il fallait qu'il sache prendre du temps pour lui et pour se reposer, il le savait.

Elle leva son verre avec lui et ils burent à cette soirée. Elle se leva alors, puis contourna l'espace qui les séparait. Il en profita pour admirer ses formes et le déhanché qu'elle offrait. La robe était décidément bien choisie pour cette soirée, et elle vint finalement lui déposer un baiser sur la joue. Elle posa sa tête sur son épaule et lui déclara qu'elle l'avait compris mieux que lui. Il sourit à cette phrase. Elle ne lui demandait pas de changer, et elle savait, comme elle le disait elle-même, dans quoi elle s'était embarqué avec lui. Il tourna sa tête vers elle, leurs deux nez se touchant, puis, de son regard que certains qualifiaient de dure, d'autre de mystérieux et d'autre encore de magnifique, il fixa les prunelles de Lydia avant qu'un immense sourire apparaisse sur ses lèvres pour le voir déclarer juste après:

- Aha, oui, je sais dans quoi on est embarqué... La folie pure! Ahahah! Il s'arrête de rire avant de murmurer, Merci Lydia. Merci.

Parfois, il avait l'impression d'être mauvais, d'autrefois trop décontracté, mais avec elle, il se sentait différend. Il avait cette impression d'invincibilité qui vous noue le cœur et les tripes si fort qu'il vous semble possible de défier le monde entier et de le vaincre. Si Michael avait l'âme d'un guerrier dans certains cas, là, il était un peu perdu pour dire s'il tirait du guerrier ou d'autre chose. Il ne pouvait que remercier cette femme qui, il le savait, été là pour lui. Il devait bien avouer que son rôle de PDG entraînait des responsabilités, et que son rôle comme Co-Leader chez les pacificateurs en entraînaient encore plus, et de ce fait... Il n'avait pas toujours du temps pour lui, ou pour les autres. Finalement, il se leva doucement, son regard toujours plongé dans celui de la jeune femme puis il prit son visage entre ces mains, s'approcha doucement de ses lèvres, hésita au dernier moment, mais finalement, il se décida à l'embrasser une fois de plus. Il resta là, ses bras enlaçant Lydia et ses lèvres posées contre les sienne, leurs langues se mélangeant telles deux êtres à la recherche d'un peu d'attention, alors que tout son corps était pris d'une soudaine chaleur comme s'il se trouvait près d'une source de chaleur. Il aimait cette femme, non, il en était fou amoureux, c'était pire, et tellement beau. Il finit par s'en détacher, contempla son visage et écarta une mèche rebelle de son visage. Finalement, il sourit, une fois de plus, et déclara:

- Je crois que si je reste là à te regarder, nous ne serons jamais servi. J'ai renvoyé Georges pour la soirée, alors autant dire que... Nous ne pourrons compter que sur nous-mêmes.

Il se détacha finalement d'elle, chargea les assiettes sur le plateau, reprenant pour l'occasion un morceau de jambon, et prit aussi les deux assiettes qu'il allait devoir remplir. Il la laissa là avant de retourner dans le cuisine pour tout poser. Il ouvrit le four pour sortir un plateau de pommes dauphines alors que, dans une marmite toute proche, baignaient des morceaux de bœufs dans une sauce au poivre. Le fumet alléchant se déversa dans les narines de Michael qui se demanda une fois de plus comment Georges pouvait cuisiner aussi bien. Il ne tarda pas à remplir les deux assiettes, à les poser sur le plateau et à repartir. Lorsqu'il fût dans salle à manger, il alla déposer l'assiette de la jeune femme tout droit devant elle avant de prendre la sienne et de poser le plateau un peu plus loin sur la table. Il s'assit, respira le fumet que dégageait la viande avant de déclarer:

- Alors, je te présente de la viande de bœuf accompagnée de son lit de pommes dauphines et agrémentée d'une légère mais délicieuse sauce au poivre. Tout cela n'étant bien sûr pas de moi, mais de Georges. Bon appétit.

Michael prit ses couverts et commença à déguster sans plus attendre la délicieuse viande, tendre, bien cuite, et goûta bien sûr aux pommes dauphines avant de finalement s'apercevoir qu'il manquait quelques choses. Il se leva promptement de table, fila une nouvelle fois dans la cuisine, et ne tarda guère à revenir avec un pichet d'eau et une bouteille de vin rouge. Il s'assit une nouvelle fois, satisfait, et demanda:

- Tu veux un peu de rouge? Sinon il y a de l'eau, ou du thé glacé... Dit-il en ouvrant la bouteille de rouge de laquelle il enleva le bouchon de liège en quelques secondes, ce dernier alla alors taper le plafond avant de retomber dans son assiette sous son regard étonné. J'le crois paaaaaaaas... Juste ce soir...

Il retira le bouchon qu'il posa sur la table un peu plus loin de lui, considérant ce bouchon d'un regard mauvais. Il regarda Lydia qui elle, était à deux doigt de l'explosion de rire et se contenait difficilement. Il sourit avant de prendre un air plus ronchon en demandant:

- Quoi?

La simple question la fit rigoler de la situation ridicule dans laquelle il venait de se mettre. Il finit par rire un peu à son tour, décidément, on avait droit à quelques surprises. Il s'empara finalement de la bouteille d'un geste sûr avant de l'amener près de lui. Il se servit un fond de verre, fit tournoyer le liquide aux couleurs de sang et de rubis à la fois dans son verre, sentit le vin dont les arômes parfumé montèrent jusqu'à lui. Il leva un doigt et goûta une gorgée du délicieux liquide avant de déclarer:

- Il est délicieux, léger, moelleux, c'est parfait pour accompagner le bœuf. Tu es sûr que tu n'en veux pas, ça t'aidera à mieux rigoler, déclara-t-il sur un ton plein d'humour.

Le repas était servi, c'était une bonne chose. le vin aussi. La soirée avait tout pour être bonne, même le rire était de la partie.

Invité

Ayant grandit à l'ombre des projecteurs, loin des puissants, je peux bien avouer que l'attention que me portait Michael dès le début me mettait mal à l'aise. Je n'ai d'ailleurs jamais compris pourquoi il tenait tant à me raccompagner chaque soir, pourquoi il était toujours présent à la fin de mon service mais ce n'était pas pour me déplaire. À ses cotés, j'ai évolué, j'ai gagné un peu en confiance et j'ai l'impression – même si jamais je ne le lui demanderais confirmation – qu'il y gagne aussi, même si je ne saurais dire en quoi.
Plus je connaissais cet homme et plus je l'aimais mais plus je craignais cet amour aussi. Pour moi, il était impossible qu'un homme aussi puissant puisse vouloir d'une fille comme moi. Une fille insignifiante qui n'a rien à lui apporter et pourtant... Malgré tout, j'étais terrifiée. On m'a toujours appris à être utile, à ne pas être dans la lumière et en acceptant de sortir avec lui, je sais que je risque d'être exposée. Pour le moment, ce n'est pas arrivé, même si parfois ça me fait mal qu'on pense qu'il soit encore célibataire lais lui et moi connaissons la vérité, à savoir qu'il est à moi et que je suis à lui, bien que pour ce dernier point, il est tranquille, je n'intéresse que peu de monde.
En soit, notre relation n'était pas cachée, on évitait juste de nous montrer en publique ou d'être trop intime en présence de personnes qui ne sont pas nos amis, mais les sentiments sont là, non feint et visible pour qui veut bien voir. Bien sur, il n'y a que chez lui ou chez moi qu'on se montre vraiment intime, vraiment amoureux et ça me convient parfaitement. Même mes parents, qui savent que je fréquente quelqu'un, ne savent pas que je suis avec mon patron. Je pourrais le leur dire, certes, mais j'aime garder cette bulle de joie rien que pour moi.
Enfin, pour revenir à notre soirée, je suis ravie qu'il ait assez vite compris que j'avais l'impression d'être son assistante et non plus sa petite-amie. J'aurais pus le lui rappeler, lui dire qu'il était distant, du moins, c'était comme ça que je le ressentais, mais je préférais qu'il s'en rende compte par lui même. Après tout, quand je suis arrivée, il travaillait et même si ses paroles dans le garage montrait bien qu'il était en présence de sa petite-amie et non de son assistante, son attitude était toute autre. En plus, ça me permettait de le taquiner et ça, ce n'est pas négligeable.
J'aime le voir aussi décontracté, aussi libre de se montrer parfois idiot, tout comme il le fait en se justifiant. Possible que beaucoup de monde trouverait à redire sur sa vie et la manière qu'il la mène mais moi non. J'ai eu la chance de vivre dans un milieu loin des pressions et je sais que ce n'est pas son cas. Je suis loin d'être idiote, j'ai vite compris, grâce à mes parents, que la vie des personnalités publiques n'est pas aussi glamour qu'on peut le voir. À présent, je le vois de mes propres yeux.
Michael est quelqu'un d’extrêmement sollicité, ma tâche en tant qu'assistante personnelle consiste d'ailleurs à tout faire pour que ces sollicitations s'intègrent dans son planning plus que chargé, à ce que tout soit préparer en avance pour lui mâcher le travail en quelque sorte, lui facilité la vie. En tant que petite-amie, je me dois de le soutenir, d'être là quand il en a besoin et ça me convient. Et puis, ça n'empêche pas les moments de tendresses, d'intimités, comme maintenant, alors que je l'enlace tendrement pour lui dire que je ne lui demande rien et que je sais dans quoi je me suis embarquée.
Comme précédemment, j'éclate de rire quand la folie douce s'empare de lui mais je m'arrête bien vite quand je le vois redevenir sérieux et me remercier en murmurant. Je secoue légèrement la tête en rougissant avant de poster mes lèvres sur les siennes.

- De rien Michael. Je suis là pour ça aussi. Je serais toujours là pour ça. Je lui souris en lui caressant la joue avant qu'il ne se lève pour m'embrasser après une légère hésitation. Je me questionne sur cette hésitation mais son baiser, rempli de douceur, les fait s'envoler. J'ai besoin de lui dans ma vie mais il a encore plus besoin de moi et c'est ce que je ressens à travers ce baiser.
Quand enfin nos lèvres se détachent, il change de sujet mais je ne m'en formalise pas. Je comprends qu'il ait envie que cette soirée soit parfaite, même s'il ne comprend pas que le simple fait d'être ensemble rends déjà cette soirée parfaite. Je ris légèrement quand il m'informe qu'il a renvoyé Georges pour la soirée et que donc nous ne pourrons compter que sur nous.

- Je pense avoir une longueur d'avance sur ce point mon cher. Je le taquine de nouveau pendant qu'il débarrasse et va chercher le reste. Pour ma part, je retourne à ma place et je le suis des yeux quand il revient. L'assiette qu'il place devant moi me donne l'eau à la bouche et j'écoute attentivement ce que c'est avant de rire légèrement de sa précision sur le fait que ce soit Georges qui ait cuisiné et non lui.
Je n'ai pas le temps de lui souhaiter un bon appétit qu'il s'attaque déjà à son assiette. Amusée, je commence à mon tour à déguster le plat avant de le voir se lever comme une furie sous mon regard inquiet. J'éclate de rire quand je le vois revenir avec les boissons. Se lever si vite pour ça, je crois qu'il n'y a que Michael pour le faire.

- Je prendrais bien un... Je n'ai pas le temps de finir ma phrase que je dois réprimer un nouveau fou rire en voyant le bouchon finir dans son assiette. Malgré son sourire, sa question me fait l'effet d'une gifle mais je chasse vite cette impression en le voyant rire à son tour. Malgré tout, je n'avais jamais vu de saute d'humeur chez Michael et cela m'intrigue et m'inquiète en même temps. Il est redevenu joyeux mais, je ne sais pas.
Enfin, je laisse aussi cet incident de coté, après tout, la journée à dû être difficile pour lui. Étant redevenu d'humeur badine, je décide de pousser un peu plus loin la taquinerie.

- Pas besoin de vin pour rire puisque je t'ai toi et tes maladresses pour cela. Je lui décoche un clin d'oeil avant de lui avancer mon verre. Ceci dit, un verre ne peut me faire de mal, sauf si tu as dans l'idée de me faire boire pour mieux profiter de mon corps un peu plus tard. Je lui fais un nouveau clin d'oeil tout en riant légèrement. Je sais très bien que ce n'est pas le genre de Michael et il sait très bien aussi qu'il n'a pas besoin de me faire boire pour m'avoir rien qu'à lui mais l'humeur étant de nouveau à la rigolade, autant continuer tout en dégustant le plat merveilleux préparé par son majordome.

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Il savait depuis qu'il connaissait Lydia qu'elle était fidèle et qu'elle ne le lâcherait pas, ce n'était pas dans son caractère, et il la soupçonnait d'être tout de même trop attachée à lui pour partir comme ça. Lorsqu'elle lui avait déclaré cela, il n'avait pas remis en cause cette déclaration qu'il savait profondément vraie et juste. Il savait qu'il pouvait compter sur elle quoiqu'il arrive, et qu'elle serait toujours là, à toutes heures du jour et de la nuit pour lui, et rien que de le savoir, il en ressentait un immense plaisir. Par la suite, quand à ce qui était de se débrouiller seul, elle argua qu'elle avait une longueur d'avance. S'il ne répondit pas à la taquinerie, il devait bien admettre qu'elle avait raison. Elle devait vivre en petit appartement, contrairement à lui qui vivait dans une immense villa, elle n'avait pas d'aide pour lui faire la cuisine, ni la vaisselle ou même le linge, lui, il avait Georges qui répondait à toutes les tâches ménagères de la maison, il faisait la cuisine, le ménage, et le linge. Elle vivait avec des moyens modestes, il vivait dans le luxe, avec tout ce qu'il avait envie d'avoir, il n'avait qu'à claquer des doigts pour les obtenir. Elle avait été éduquée dans la simplicité, et on lui avait appris à se rendre utile partout où elle allait, et lui, il avait été éduqué à être le meilleur, mais aussi à se comporter en véritable despote. Ils venaient clairement de deux milieux qui, s'ils n'étaient pas très éloignés, n'étaient pourtant pas semblables. Elle était, évidemment, bien plus capable de se débrouiller seul dans son quotidien que lui, c'était sûr. Il ne pouvait qu'admettre qu'il avait parfois besoin d’assistance même s'il savait se débrouiller dans certains domaines tels que la cuisine quoique lorsque Georges n'était pas là, il commandait des pizzas... Si encore il pensait à manger.

Elle accepta finalement un verre du délicieux rouge qu'il venait d'ouvrir. Il prit son verre, et le remplit alors avant de le lui tendre et de répondre immédiatement après ce qu'elle lui avait dit:

- Oulah, te faire boire pour ton corps... Ma foi, voilà une idée à laquelle je n'avais pas pensé. Il se pencha, charmeur, mais ça peut s'arranger... Mais j'ai encore toute la soirée si je veux te faire boire. Ahahah!!

Il posa la bouteille avant de se replonger dans son plat. Décidément, elle avait un sens de l'humour qu'il appréciait, et il n'y était pas insensible, ça non. Il devait là aussi avouer qu'elle était sans doute la seule à le voir aussi charmeur, avec ses petites mimiques parfois comique qui prouvait qu'il était capable de se détendre et de rire. Au fond, Mike était un être capable d'être plein de joie et d'humour, mais il avait appris à le cacher sous un regard froid et un visage implacable. Avec elle, il perdait cet air sérieux pour se livrer à toute sorte de bêtises et d'autres choses qu'il ne ferait pas en temps normal. Mais toutes les excuses étaient bonnes pour se livrer à toutes sortes de jeu plus ou moins futiles que se livraient les deux amoureux. Finissant son plat, Mike se cala au fond de sa chaise, l'estomac déjà bien rempli par ce qu'il venait de manger. il décida alors de prendre sa cuillère qu'il tritura un instant, admirant le reflet de sa figure dans l'arrondi de la cuillère qui reflétait son visage à l'envers. Stupéfiant hein? Il prit alors un bout de pain, découpa un petit bout, nonchalant, sous le regard attentif de la jeune femme. Puis, soudain, il posa le bout de pain sur la cuillère, tira le bout avec le pouce, puis lâcha ce même bout qui fit un véritable système de catapulte et qui projeta le morceau de pain vers la jeune femme surprise qui cria de surprise. Il sourit et recommença. Décidément, il avait oublié combien s'amuser pouvait être si... Bon. Mais elle riposta bien vite se saisissant elle aussi de la cuillère finement ouvragé et elle comprit rapidement le système pour tirer sur lui. Et ils continuèrent leurs jeux inoffensifs jusqu'à ce que Mike qui commençait à perdre pied face à Lydia, décidé à lui rendre la monnaie de sa pièce. Il déclara finalement, les mains lui couvrant le visage, quoiqu'il n'ait pas lâché sa cuillère:

-Ça va, ça va, je me rends! Ahahahah!! Tu as gagné, ça va!! J'me rends j'te dis, j'me rends!! Ahahahah!

Depuis combien de temps n'avait-il pas ri comme ça. Il se releva finalement alors qu'elle le détaillait, sa cuillère toujours à la main. Il leva les bras en signe de paix, et déposa lentement sa cuillère, preuve qu'il s'arrêtait. Il sourit à Lydia qui n'avait pas lâché sa cuillère. Bon sang, cette femme avait du potentiel. Il finit par déclarer tranquillement:

- Bon, je te propose de passer directement au dessert, après ce que j'ai mangé, je suis pas sûr de pouvoir avaler autre chose, mais si tu veux, Georges a fait un peu de salade, et il y a du fromage. C'est comme tu veux. Dit-il en terminant le fond de son verre de vin

Il se leva pour débarrasser, une fois de plus il chargea les couverts et les assiettes sur son plateau. Il regarda la table couvertes de miettes en tous sens, preuve des jeux stupides, mais tellement amusants auxquels ils s'étaient livrés. D'un geste large, il désigna la table et déclara:

- Bon sang, il suffit que tu sois là pour que ma table devienne un véritable terrain de jeu, dit-il en souriant.

Oui, d'autant que c'est lui qui avait commencé. Il le savait très bien, mais puisqu'elle prenait un malin plaisir à le taquiner, et croyez-moi, elle adorait cela, il allait faire de même. Il adorait ça lui aussi. Cela faisait longtemps qu'il ne s'était pas autant amusé, en si peu de temps pourtant. Heureusement qu'il n'avait pas joué avec l'eau, sinon il donnait pas cher de leurs habits et de la fin... Heureusement que ce n'était que du pain. N'empêche qu'elle avait gagné cette manche... 1 - 0. Bon sang, il perdait. Bah, il ne se faisait pas de soucis, ça ne durerait pas longtemps... Il était tenace quand il le voulait, il avait simplement un peu sous-estimé la capacité de la jeune femme à riposter et à BIEN riposter même. Elle avait dû faire ça toute sa vie, c'était pas possible autrement. Ou alors elle s'entraînait au bureau... Il allait devoir la surveiller. Une autre excuse valable pour pouvoir la voir un peu plus, assurément. Il finit par attendre sa réponse donc quand au dessert ou au fromage. Avec tout ça... Il fallait dire que l'on s'y perdait vite.

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J'ai toujours fait preuve d'une grande adaptabilité et ça a toujours été une qualité dans mon travail. Il faut dire que lorsqu'on travaille au contact des personnes, c'est un exercice qu'il faut maîtriser. Cependant, je ne me suis jamais attendu à devoir m'adapter autant à une seule personne comme je le fais avec Michael. Dans la journée, nos rapports sont strictement professionnels même s'il peut y avoir des regards trahissant notre amour, on est au travail donc la vie privée reste à la porte de l'entreprise. Les fois où l'ont se voit en dehors du boulot, c'est plus détendu, Michael se montre enfantin et je trouve que ça lui va bien. Malgré tout, je saurais aussi passer d'un ''mode'' à l'autre en un clin d'oeil en cas d'urgence au travail, Michael tenant à rester célibataire vis-à-vis des médias.
En même temps, je le comprends. Moi, l'Asarienne insignifiante, je sais que je passerais pour une personne vénale, une fille qui n'est avec Michael que pour son argent alors que je m'en fiche complètement. Il sait que c'est lui que j'aime et pas son image et pour moi, c'est le plus important.
D'ailleurs, c'est bien pour ça que je lui ai demandé, un peu plus tôt, de faire plus simple pour notre soirée. Au fond, je le regrettais pas. Aurait-il été si taquin et joueur avec Georges posté derrière lui ? Je ne sais pas mais j'aime le voir me servir, me taquiner comme avec ce verre de vin que j'ai accepté.

- Ho vraiment ? Tu n'y avais pas pensé ? Zut alors, moi qui pensait que tu voulais m'attirer dans ton lit... J'imite une moue boudeuse tout en lui faisant un clin d'oeil. Je sais que ce n'est pas son genre, il n'a pas besoin de ça pour attirer une fille dans son lit. Il lui suffit de parler, de séduire la femme et hop, elle fini dans son lit.
Je goûte le vin et cache une légère grimace pendant que je regarde Michael dévorer son assiette. Pour ma part, je préfère prendre mon temps et savourer ce plat délicieux. D'ailleurs, je note dans un coin de ma tête de demander à la recette à Georges la prochaine fois que je le verrais. En sortant de mes pensées concernant le plat, je vois Mike prendre un petit bout de pain. Je fronce les sourcils, cherchant à savoir ce qu'il mijote quand ce petit bout de pain vient me heurtée. Piquée au vif, je l'imite après avoir criée d'indignation. Je n'ai jamais fais de chose pareille avant mais j'apprends vite et j'observe donc la technique de Michael et je la copie. Rapidement, je le vois capituler pendant que je jubile comme une écolière.

- L'élève a dépassé le maître on dirait. Lui dis-je tout en continuant pour être sûre que ça ne soit pas une ruse de sa part. Quand il se lève, je garde ma cuiller prête à l'emploi mais je la repose vite sur la table quand il se met à parler de la suite du repas. Intéressant, il parle de dessert et juste après il dit ne pas être sûr de pouvoir avaler autre chose. Je hausse un sourcil interrogateur avant de lui répondre. Ça

- Ça ira et en ce qui concerne le dessert, je pourrais savoir de quel dessert tu parles ? D'après tes dires, tu ne peux plus rien avaler et malgré tout, tu parles de dessert. Je le regarde en m'humectant les lèvres avant de me caler au fond de ma chaise pour lui laisser accès à mon assiette. Je ne le quitte pas du regard tant je suis encore subjuguée par le fait qu'il soit mien et aussi parce que je le trouve sexy. Sa voix me ramène malgré tout au présent et j'éclate de rire suite à sa déclaration.
Je sais bien qu'il me taquine, son sourire le trahit et aussi la douceur de sa voix. Je vous l'ai dit, je le connais, je sais quand il est sérieux, quand il l'est pas. Je pourrais de nouveau faire semblant de bouder mais je décide de faire autrement.
- Que veux-tu, ce n'est pas de ma faute si tu ne sais pas manger correctement.Je lui fais un nouveau clin d'oeil avant de continuer le plus naturellement du monde. Demain je chercherais quelqu'un pour t'apprendre à manger, ne t'en fais pas. Je pose mon menton sur ma main, comme si je partais dans mes réflexions avant de continuer, comme si je réfléchissais tout haut. Comment je pourrais tourner ça ? Recherche jeune femme, entre 25 et 35 ans, pour apprendre à manger à un bel homme séduisant. Ça devrait le faire, je fixerais un rendez-vous aux candidates et il faudra aussi que je fasse attention à ce qu'elle plaise à Michael, enfin de ce coté là, je ne pense pas qu'il y aura de soucis.

Malicieusement, je relève la tête et croise le regard de Michael, un sourire aux lèvres. Satisfaite de ma bêtise, je le vois bouder. Enfin, je le soupçonne de faire semblant mais je m'en fiche. Amusée, je me lève et je me dirige vers lui d'un pas nonchalant.
- Boude pas Mike, je n'ai jamais dit que je n'allais pas postuler pour ce job de rêve. Je lui fais un énième clin d'oeil avant d'éclater de rire et d'aller lui voler un chaste baiser.

Invité

Michael s'était amusé comme un petit fou, il l'admettait sans mal. Une soirée comme celle-ci, il devait en vivre une fois tous les... Aller, tous les huit mois? Mike était en effet un homme qui ne s'amusait jamais vraiment comme ça. Bien sûr, il arrivait qu'il se détende, qu'il prenne du bon temps, mais jamais trop de cette manière. Il fallait dire que derrière lui se massait toute l'éducation issu du côté paternel et qui criait à Mike de stopper ces enfantillages, mais comme un gamin heureux de brisé les règles imposées, il jouait. Et il aimait cela. Mike avait ce côté joueur, qui bien qu'il ne soit pas des plus importants, pouvait prendre le dessus sur son côté très sérieux et très professionnel. Et puis, une fois de temps en temps, cela ne pouvait pas faire de mal. Pourtant, il y avait, dans cette pièce, quelqu'un d'encore plus joueur que lui: Lydia. La jeune blonde n'avait pas lâché l'affaire et il devait admettre qu'elle était encore plus têtu que lui parfois, pour ne pas dire plus. Alors qu'il avait déposé les armes, elle avait gardé la sienne, avant d'arguer avec un sourire en coin que "l’élève avait dépassé le maître". il ne put que sourire face à cette réplique. Oui, bon, il n'était pas vraiment un maître dans cet art, bien que ses notions de physique et son esprit créatif l'ait aidé sans mal pour rapidement comprendre ce petit système simple. Elle avait eu pour elle le talent de l'improvisation et de la persévérance face à lui, et visiblement, elle l'avait emportée. Mike la voyait sourire, et pour lui, il n'y avait rien de mieux. Lydia était pour lui un bijou, la perle rare qu'il voulait protéger à tout et pour laquelle il était prêt à tout. Le fait de la voir sourire, ce simple fait de savoir qu'elle pouvait être heureuse en sa compagnie le réconfortait. Son père lui avait toujours dit: "Si une femme n'est pas heureuse dans tes bras, ne t'en fais pas, elle ira voir ailleurs..." Oh, c'était sûr, les femmes pouvaient aller voir ailleurs, mais lui? Irait-il voir ailleurs? Là était le cœur du problème. Finalement, taquine, comme toujours, elle finit par lui demander de quel dessert il parle.

Il ne peut que sourire face à la jeune femme. Elle le sait autant que lui, en cette soirée, elle est plus que désirable, et elle sait que le dessert pourrait prendre rapidement une autre forme que de la nourriture. Mais elle ne tarde pas à répondre à sa taquinerie à lui. Il faut dire qu'il n'est pas toujours en retard quand ça concerne quelques blagues. Lorsqu'elle fait mine de chercher un titre pour une annonce qu'elle mettrait pour lui, il boude. Bon sang, cette femme à le don de le rendre fou de jalousie et d'amour qu'il se demande si ça n'est pas dangereux. Non, assurément non, mais le simple fait de la voir se triturer les méninges pour le taquiner... Quel talent. Il faut le dire, quel talent. Elle sait le faire bouillir intérieurement, sait comment le rendre jaloux et le mettre dans tous ses états. Lorsqu'elle disait qu'elle le connaissait bien tout à l'heure, il n'avait rien redit, mais il était clair qu'elle le connaissait très bien, pour ne pas dire trop bien. S'il joue son jeu en exagérant une mine boudeuse, il ne peut admettre qu'en fait, oui, il boude un peu. Susceptible? Oui... Un peu. Avec elle, c'est toujours avec elle, avec les autres ça ne prend pas. Mais elle savait comme le rendre plus joyeux, et alors qu'il tenait toujours le plateau dans une main elle le regarda de son air si malicieux et se dirige vers lui d'un pas nonchalant. Elle annonce alors qu'elle n'a pas dit qu'elle ne postulerais pas pour ce "job de rêve" comme elle le dit si bien et lui dépose un baiser sur les lèvres, fière d'elle et de ses bêtises, il le voit à son regard brillant de malice, à son sourire, à es gestes taquin, à ses clins d'oeil. Il lui sourit et finit par dire:

- Alors c'est bon, tu es engagé à partir de... Ce soir, maintenant, là tout de suite. Mais je devrais peut-être t'apprendre un peu les bonnes manières histoire que tu ne recommences pas ce genre de mauvaises blagues, annonce-t-il en s'approchant plus près d'elle encore, souriant car il a bien aimé sa blague au final. Mais... Il se souvient alors qu'il a un plateau dans la main droite et recule un peu, mais je vais déposer ce plateau avant de tout faire tomber par terre.

Il la dévore du regard avant de se retourner pour aller dans la cuisine. Il pose toute la vaisselle dans l'évier. Georges mettra au lave-vaisselle au pire, lui, il n'a pas envie de se prendre la tête ce soir avec de la vaisselle. Finalement, il ouvre le frigo pour prendre le dessert que Georges leur à confectionné spécialement pour eux. Une mousse au chocolat. Décidément, il gâte Mike et Lydia ce cher absent. Mike se promets de le remercier dés qu'il le verra et rempli deux ramequins de la délicieuse mousse. Il ne peut s'empêcher de lécher un peu la cuillère... Finalement, il a encore un peu de place. Lorsqu'il revient, Lydia est toujours debout. Elle l'attend, plus séduisante que jamais. Il s'arrêta devant l'entrée de la salle à manger pour la contempler. Décidémment, ce soir elle lui plait vraiment. En temps normal elle lui plai déjà, mais là...Là c'est abusé comme dirait certains. Il esquisse un sourire et finit par dire:

- Eh... Mais si tu ne veux pas de dessert, j'ai toujours d'autres choses à proposer. Dit-il en posant le plateau.

Il s'approche alors d'elle, laisse sa main caresser l'une des épaules de sa partenaire avant de la serrer contre lui et de laisser ses mains fouiller son dos alors que son visage fouille le cou de Lydia, pur, parfait. Bientôt, ses narines sont remplies du délicieux parfum qu'elle s'est mis. Il ne la lâche plus. Elle voulait un dessert, après tout... Elle n'a jamais précisé lequel. Il finit par chuchoter à son oreille alors que sa main gauche plaque Lydia contre son torse et que sa main gauche descend vers sa cuisse:

- Après, si tu n'as pas envie de dessert tout de suite... On peu le remettre à plus tard... Ce n'est pas vraiment un souci pour moi.

Il lui dépose alors quelques baiser dans son cou parfumé dont les senteurs embaument ses narines, et qui sait... Peut-être aussi son âme. Sa main gauche ne tarde pas à caresser la cuisse de Lydia avant de remonter lentement vers sa fesse alors qu'il murmure une dernière fois:

- J'ai dit que je ne pouvais plus rien avaler... Mais je crois avoir faim... Faim de toi.

Il reste là à la caresser, alors qu'elle ne semble pas contre, après tout, depuis tout à l'heure qu'elle le taquine, cela devait bien arriver. Mike n'avait pas d'objectifs particuliers, alors que ce soit maintenant, après, plus tard, les trois à la fois, peu lui importait, il profitait d'elle et il espérait que la réciproque soit vrai.

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J'aime le Michael que j'ai en face de moi. Celui qui est si taquin, si enfantin, qui laisse son image de PDG derrière lui, ce lui que peu de monde connaît. C'est idiot mais cet homme à le don de toujours me surprendre. Certes, parfois c'est de manière agréable et parfois de manière moins agréable mais il n'y a jamais de routine avec un homme tel que Michael Hawkins. Qui aurait pus imaginer qu'il puisse se mettre à jeter des bouts de pain sur une personne pendant un repas ? Qui aurait pu imaginer qu'il puisse un jour capituler face à quelqu'un ? S'il y a bien une chose que je sais, c'est qu'il ne capitule jamais, il trouve des compromis pour que les deux sortent gagnant mais là, non, il a capitulé face à moi. Certes, ce n'est que pour une bataille puérile mais il n'empêche que j'ai gagné et que je souris comme une idiote face à cette victoire qui demeurera secrète.

Après ce petit intermède récréatif, j'ai pus finir de manger mon plat avant qu'il ne me propose le dessert. Ne sachant pas vraiment s'il parlait d'un sous entendu – après tout, il n'arrête pas de me surprendre ce soir alors bon – ou s'il parlait vraiment du dessert, je lui ai posé la question non sans un brin de malice. De la même manière, je décide de tirer avantage de sa petite vanne concernant le fait que sa table est en désordre. Je m'attendais à ce qu'il essaie de tirer partie de la petite annonce, une manière de me rendre jalouse mais non, c'est lui qui boude. Je sais, l'éternel célibataire aux yeux des médias, celui qui peut se montrer avec une femme différente lors de chacune de ses sorties boude.
En même temps, je suis ravie qu'il ne veuille pas d'une autre. Pourtant, je sais que ce ne sont pas les occasions ou les prétendantes qui manquent. Heureusement, j'arrive à le faire sourire presque tout de suite après avant d'éclater de rire quand il dit que je suis engagée.

- Et que faites-vous des autres candidates monsieur Hawkins ? Elles vont être si tristes quand je leur dirais qu'elles n'ont pas la place. Je souris une nouvelle fois. Et oui, Michael a ce pouvoir sur moi de me rendre heureuse rien que par sa présence. Et de quelle mauvaise blague tu parles ? De l'annonce que je voulais faire paraître pour te trouver une séduisante jeune femme qui aurait la chance de t'apprendre à manger ? Je suis également ton assistante, c'est mon métier de te faciliter la vie et d'anticiper tes besoins. Je sens mon cœur tambouriner contre ma poitrine devant son approche avant qu'il ne se souvienne qu'il a les mains prises. J'avais moi-même oublié ce détail et je me sens légèrement frustrée de le voir quitter la pièce, même si je n'en rate pas une miette de sa démarche féline.

Soupirant, je rassemble les dégâts sur un coin de la table avant de contempler de nouveau la pièce dans laquelle je me trouve. Tout ici est un concentré de Mike. Les meubles, la décoration, rien de fantaisiste, tout est sérieux et c'est quelque part réconfortant de voir que sa maison lui ressemble. C'est idiot sûrement, mais si son intérieure avait été plus coloré ou fantaisiste, je sais qu'il n'aurait pas semblé à sa place dans cet endroit.
Je sursaute quand je l'entends parler. Mince alors, je ne l'ai pas du tout entendu revenir. Je me retourne, la main sur le cœur pour tenter de le calmer suite à sa mini crise cardiaque. Je souris à Michael en secouant la tête le temps de reprendre mes esprits.

- Et que pourrais-tu me proposer ? Je le regarde s'approcher de moi et je me sens défaillir quand il me serre contre lui. Je respire son odeur à plein poumon avant de me mordre la lèvre quand son souffle dans mon cou me chatouille.
Je crois que j'ai la réponse à ma question et je dois dire que j'adore, surtout plaquée ainsi contre lui, son cœur battant contre le mien. Enivrée par ses caresses et son parfum, je ne peux lui répondre mais un gémissement faible se fait entendre quand il commence à m'embrasser le cou. Je mets je ne sais combien de temps à rassembler mes esprits pour lui rendre la pareille.
Timidement, je passe ma main sous sa veste pour sentir les muscles de son dos contre ma main, imaginer leur douceur sous mes doigts alors que le fin tissus de sa chemise m'en prive. Oui, je crois que le dessert préparé par Georges devra attendre, un autre dessert semble nous attendre.

- Tu crois seulement ? Je déglutis difficilement tant ses caresses ont le don de me faire fondre. Moi je crois surtout qu'on est un peu trop habillé pour ce que l'on va faire. Tu ne trouves pas ? Mes lèvres trouvent celles de Mike pour un baiser à la fois sensuel et sauvage pendant que mes mains décident de lui ôter sa veste et de retirer la chemise de son pantalon pour aller explorer son dos, descendant même jusqu'à la ceinture de son pantalon.
Le baiser s'interrompt, me laissant le souffle court et le corps brûlant de désir pour cet homme si mystérieux qui a su habilement m'attraper dans ses filets.
Jamais un homme ne m'a fait autant d'effet que lui et je compte bien le lui démontrer en embrasant chaque parcelle de son corps comme lui embrase le mien rien que part sa proximité.

Invité

Mike sentait le corps chaud de sa partenaire contre le sien, il sentait le parfum de la jeune femme qui montait jusqu'à ses narines et dont l'odeur entêtante semblait l'attirer toujours plus vers elle. Alors qu'elle lui laissé dévorer son coup délicat, il ne peut s'empêcher de penser qu'il n'aurait pu rêver meilleur soirée. La jeune femme gémit alors que Mike continue à lui démontrer le plaisir qu'il est capable de lui offrir. Ce que mike peut proposer à Lydia, c'est une très bonne soirée... Qui vient juste de commencer. Alors qu'il laisse ses mains se balader sur le corps de sa partenaire, elle ne tarde pas à lui rendre la pareil, plongeant elle aussi ses mains sous le veste de mike pour pouvoir sentir son dos. Le PDG sent les doigts de sa petite ami lui parcourir le dos alors que sa chemise empêche toujours un contact plus intime. Alors qu'il sort la tête de son cou, il fait revenir ses mains vers les hanches de sa partenaire tandis qu'elle lui caresse toujours le dos comme si elle cherchait un endroit où le chemise ne soit pas, comme si ses mains, ses doigts, cherchaient à toucher ne serait-ce qu'une parcelle de la peau du millionnaire. Ce-dernier garde la jeune femme plaquée contre lui, sent son souffle sur son visage, il peut même sentir le coeur de Lydia battre, comme si elle ne s'était as attendue à ce moment. Alors qu'il replonge dans son cou, sentant par là-même, l'odeur délicieuse dégagée par ses cheveux, il ne peut s'empêcher de dire à propos de la remarque de son assistante:

- Les autres s'en remettront ne t'en fait pas... Et puis je m'en fiche... Du momeny que je t'ai toi, je crois que je me foutrais même de la fin du monde si elle arrivait... Pourvue que tu sois avec moi.

Et c'était vrai. Avec elle, il oubliait. Tout ce qui pouvait se passer autour de lui n'avait plus d'importance, tout devenait flou comme lorsque vous étiez un peu sonner, et l'important se trouvait là, devant vous, à quelques centimètres de vous. Vous pouviez sentir, toucher, cette chose si importante à vos yeux, cette femme qui faisait battre votre cœur, vous pouviez la voir et vous saviez, à cet instant précis, qu'elle était votre et que la réciproque était vrai. Il n'y avait plus de voitures, plus d'entreprises, plus de technologies. Il n'y avait plus qu'eux, leurs corps, qui commençaient à s'emmêler. plus rien ne semblait exister, et même le temps semblait s'arrêter pour que ce moment puisse demeurer inoubliable et unique. Ce genre d'instants, Michael voulait en profiter pleinement. Il n'en avait droit qu'à très peu de moment, et Lydia avait bien fait de réserver cette horaire. Demain, c'était le week-end, ce qui signifiait qu'il ne travaillait pas demain, elle non plus. Et puis quand bien même ils travailleraient... La nuit était eux. Elle était leur et ils comptaient bien la prendre. A peine avait-il fini de prononcer le fond de sa pensée, qu'elle ne tarda pas à le reprendre. Il croyait seulement avoir faim d'elle? Sous-entendu, n'en était-il pas sûr? Bien sûr que si... Mais elle ne s'arrêta pas et argua qu'elle les trouvaient un peu trop habillé pour ce qu'ils allaient faire. Ce n'était pas faux, Mike commençait déjà à avoir chaud sous sa veste et s'il ne transpirait pas encore, il savait que ce serait bientôt le cas. Il répondit alors taquin:

- Et qu'est-ce qu'on...

Il n'eut pas le temps de terminer que déjà elle lui arrachait un baiser sauvage, plein de fouge auquel il répondit sans mal, n'hésitant pas à faire rencontrer leurs deux langues. Pendant qu'elle l'embrassait, elle ne tarda pas à lui retirer sa veste, l'obligeant à enlever sa veste alors qu'il accompagnait le mouvement, comme pour enlever quelque chose qui le retenait. La veste eut tôt fait de tomber par terre alors que Lydia ne tarda pas à déboutonner avec précision sa chemise qui eut droit au même sort que la chemise laissant Mike torse nu devant la jeune femme dont les mains s’arrêtèrent à la ceinture de son pantalon avant que ses doigts fins ne vienne toucher son torse. Il finit par lentement l'entraîner vers le salon, où ils seraient plus à l'aise. Il la regarda avant de s'arrêter juste devant le canapé alors que ses doigts à lui remontaient lentement la robe de la jeune femme. Le tissu noir ne tarda guère à être remonté, révélant la cuisse de la jeune femme, d'une blancheur immaculé. Mike caressa la peau lisse de la jeune femme, profitant de cet instant comme jamais alors que les doigts effilés de la blonde caressait ses muscles dorsaux. Finalement, la mettant dos au canapé, il la poussa délicatement pour qu'elle s'allonge sur le confortable canapé. Puis, il suivit le mouvement avant de s'arrêter au-dessus d'elle, se maintenant grâce à ses mains posées de chaque côté du visage de la jeune femme qui était auréolé de la crinière blonde de ses cheveux. Il finit par déclarer, joueur:

- Moi, j'ai moins chaud maintenant... Mais je pense que toi... Tu meurs de chaud.

Tout en disant cela, il laissa sa main remonter le mollet de la jeune femme jusqu'à son genou qui se posa contre le corps de Mike alors que sa main continuait son chemin, caressant lentement la cuisse de Lydia jusqu'à remonter sur la courbe de ses fesses avant de remonter vers ses hanches. D'un geste délicat, Mike la releva un peu pour lui retirer le tissu noir qui lui bloquait toujours l’accès à son corps. Avec des gestes précis, sensuel, Mike retira finalement la robe de sa partenaire lui laissant seulement sa lingerie, noire elle aussi et qui tranchait avec la blancheur de son corps. La robe tomba au pied du canapé alors que Mike retirait, grâce à un jeu de pied habile, ses chaussures noires à lui qui tombèrent sr le sol avec un petit bruit avant de s'allonger un peu plus sur la jeune femme, profitant de caresser ses courbes. Elle se pliait sous ses caresses, souriait, le regard pétillant. Elle était encore plus belle ainsi, et Mike n'avait que plus envie de la dévorer. Sa main droite ne tarda pas à caresser les seins de la jeune femme alors que sa main gauche caressait ses hanches et faisait l'aller retour de la cuisse de la jeune femme à ses hanches. Délicate, Lydia semblait bien frêle sous lui, mais il s'en accommodait bien lui. Il termina le baiser afin de déclarer:

- J'ose espérer que ce dessert-là est aussi... Délicieux? demanda-t-il sans cesser de la caresser.

D'une beauté féline, Lydia avait des yeux magnifiques que rehaussait très bien son maquillage, et Michael tenait son visage très près de celui de la jeune femme, lui laissant une très faible liberté de mouvement. Il ne pût s'empêcher de l'embrasser encore... Comme s'il connaissait déjà la réponse et qu'il n'avait pas besoin de l'entendre de la bouche de Lydia. Oui, la réponse, il pensait la connaitre...

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Quand je suis dans les bras de Michael, je suis enivrée par sa présence, son odeur, ses baisers. Alors quand il me dis qu'il se fiche du reste tant que je suis là, je le crois. Oui je le crois parce qu'il me l'a démontré en me disant de rester alors qu'il travaillait encore. Il me l'a démontré en donnant sa soirée à Georges pour que l'on ne soit que tous les deux. Il me l'a démontré en se montrant si enfantin. Oui, pour moi ses taquineries m'ont démontrés que je suis importante pour lui et cela me comble de joie.
Malgré tout, je rougis à cause de sa déclaration car pour moi, je ne mérite pas qu'un homme comme lui s'intéresse à une fille comme moi. Il a tout et je n'ai rien. Je sais, tout comme lui, que beaucoup se poserait des questions sur mon amour pour lui si notre couple venait qu'à être dévoilé. Heureusement que la plus emmerdeuse des journalistes est de notre coté.
- Je serais toujours à tes cotés Mike. Même si tu perdais tout, je serais là. Je sais que je n'avais pas besoin de le lui dire, il le sait très bien que je me fiche de son argent, du pouvoir. Je l'aime pour ce qu'il est, pas pour ce qu'il représente. Je l'aime parce qu'il m'a sauvée quand j'ai été agressée. Je l'aime parce qu'il m'a protégée encore après. Au fond, j'ai eu la chance de voir qui il est réellement avant de vraiment le connaître.

C'est aussi pour cette raison que je nous avais réservé un moment à nous, parce que je sais que Mike n'y aurait jamais songé mais je m'en fiche, ça fait partie des raisons pour laquelle je l'aime. Pendant quelques heures, nous n'allons être que lui et moi et c'est ce qui importe vraiment. Ces moments sont certes rares mais ils sont d'autant plus précieux. D'autant plus magique.
Plus entreprenante, je commence à le défaire de ses vêtements qui m'empêchent de le savourer pleinement. Je ne veux plus juste l'imaginer, je veux le voir. Je veux voir ses muscles frémir sous mes caresses. Je veux profiter de chaque instant avec lui tout simplement.

Le baiser que je lui donne est torride et retranscrit parfaitement ce dont j'ai, pardon, ce dont nous avons envie tous les deux. Une fois débarrassé de sa veste et de sa chemise, mes mains peuvent enfin l'explorer à leur guise. Enfin je sens ce doux frémissement que j'adore. Je le laisse nous conduire là où il le désire.
Mon regard se fait fiévreux dans le sien, ma peau se fait brûlante après son passage. Je crie légèrement quand il me pousse sur le canapé mais je souris quand je le vois se joindre à moi. Mon regard rivé dans le sien, je ris doucement à ses paroles. Si seulement il savait ce que je ressens, il ne ferait pas que le penser.

- J'ai toujours chaud quand je suis avec toi Michael. Je lui souris avant de frissonner quand sa main remonte ma jambe jusqu'à mes hanches en passant par ma cuisse, mes fesses. Je me languis du reste mais en même temps, j'ai envie que ce moment dure encore. Je veux que le temps s'arrête.
Je l'aide à retirer ma robe et je le remercie silencieusement de ne pas l'avoir détruite. En voyant le corps de l'homme face à moi, je me mords la lèvre, pressée d'être sienne à nouveau. Pendant que ses mains m'explorent, les miennes en font autant, dessinant les muscles de son dos du bout des doigts, glissant ceux-ci sous la ceinture du pantalon qui nous gène encore. Continuant de me mordre la lèvre, je déboutonne délicatement son pantalon, prenant tout mon temps dans l'espoir de l'embêter un peu et de le frustrer.

- Ce dessert est tout simplement divin et je sais que ça sera encore meilleur après. Lui dis-je après un autre baiser de sa part. N'ayant plus la possibilité d'agir selon mes désirs, je laisse à Michael le soin de rendre ce dessert encore plus magique qu'il ne l'est déjà.
Aucun de nous n'a le pouvoir d'arrêter le temps et pourtant, en ce moment, c'est comme si le temps c'était arrêter. Il n'y a plus que nous et notre désir. Rien d'autre ne compte à part ce que nous vivons en ce moment.

- Je devrais m'incruster sur ton planning plus souvent juste pour avoir le plaisir de goûter encore à ce fabuleux dessert. Je lui souris avant d'encadrer son visage avec mes mains et de l'embrasser une nouvelle fois, rattrapant ainsi toutes les soirées que nous avons passé l'un sans l'autre. En somme, cette soirée dépasse de loin tout ce que j'avais espéré et rattrape largement la déception de voir qu'il nous avait oublié en début de soirée.

Invité

La vie que menait Mike lui donnait rarement l'occasion de se faire plaisir ou de prendre du plaisir avec une autre personne. Certes, c'était un homme qui avait la richesse et le nom pour faire sa place dans la société et creuser son trou tranquillement et sans trop de problème. En effet, le nom de Hawkins était connu déjà avant Asaria où sa famille occupait déjà une place importante dans des entreprises à la pointe de la technologie, et lorsque Asaria avait été créer, les Hawkins s'était avidement emparé d'un secteur qu'il contrôlait parfaitement: La technologie de pointe et l'informatique. Si quelques entreprises se levaient par ci ou par là, elle ne pouvait pas se mesurer en terme d'informatique ou de technologie de pointe à la K.A. Corps. qui les surpassait toutes. Depuis que Mike avait repris l'entreprise familiale, il fallait bien le dire, la K.A. touchait même à des marchés qui autrefois lui auraient parus totalement inaccessible. Que ce soit dans les armes, ou encore l'automobile, la K.A. Corps. avait su, sans trop de problème s'intégrer au processus et faisait maintenant figure d'une machine aux rouages parfaits, solidement huilé qui ne reculerait pas devant les défis quel qu'ils soient. Mais pour parvenir à tout cela, il avait bien fallu sacrifier quelque chose, et ce quelque chose, c'était le temps de Mike. S'il ne passait pas son temps à l'entrepris, il passait le reste de son temps à travailler chez lui sur des engins ultra-performants dans le but de satisfaire ses clients et leurs désirs. Aussi, Mike savourait très peu de moment comme celui-ci, comme en cet instant où il prenait du temps avec Lydia et... Du plaisir.

Et puis il y avait une autre raison à ce manque de temps... Les pacificateurs. Être le co-leader d'un groupe comme les pacificateurs impliquait de lourdes responsabilités, et en plus d'être à l'écoute de ses clients, il devait aussi être à l'écoute du groupe. Par chance, Mara assumait une grande part du travail en temps normal, et il savait qu'en cas de problème, il pouvait compter sur Amaria. Mara était celle qui unissait le groupe, qui le menait, lui, il se chargeait de doté le groupe d'un bon matériel, des informations nécessaires pour son maintien dans Asaria et aussi de rester dans l'ombre de Mara et de l'assisster dans ses tâches. Autant dire que c'était plusieurs choses assez... Prenantes parfois, mais Michael ne l'avait jamais regretté. Le PDG préféra d'ailleurs laisser ses soucis de côté, tout comme ses pensées quand au groupe et préféra se concentrer sur autre chose: Cette magnifique soirée et Lydia elle-même.

Les caresses qu'ils s'échangeaient rendaient leurs corps brûlants, et c'est avec passion que Michael laissait ses mains traînaient sur le corps de la jeune femme. Il la voulait tout à lui, il voulait chaque parcelle de son corps, chaque partie de son être, il la voulait à lui, rien qu'à lui. Oui, ça pouvait être de l'égoïsme, mais Mike était connu pour cela dans le milieu des affaires: Il ne partageait pas, ou très peu. Inutile de dire que Lydia, il ne la partageait pas, et il serait hors-de-question qu'il le fasse. La délicieuse jeune femme lui appartenait, et s'il aurait pu, il l'aurait gardée auprès de lui chaque seconde qui passait. Bien sûr, ce qui rendait leur relation aussi intime et passionnée, c'était le fait qu'ils ne se voyaient que très peu dans des moments comme celui-ci. Lui, il travaillait, elle... Elle travaillait aussi avant de rentrer chez elle en sachant pertinemment où Mike se trouvait: Au boulot. Elle s'était retrouvé seul bien des soirs, mais ce soir-là... Il voulait la combler. Les mains de la jeune femme se glissèrent sous son pantalon, avant de finalement venir déboutonner le beau pantalon noir qui empêchait Lydia d'explorer tout le corps de l'homme qui lui faisait face. Pour sa part, Mike était libre de disposer du corps de sa partenaire, et il se livrait à cet exercice volontiers. La délicate dentelle des sous-vêtements noirs de Lydia empêchait Mike d’accéder lui aussi à certaines parties du corps de la belle blonde qui s'arrêta de retirer le pantalon de Mike, sans doute gênée par lui. Un peu frustrée qu'elle s'arrête là, il prit la main de Lydia dans la sienne et, aidant un peu en soulevant son corps, aida la jeune femme à terminer. Apparemment, le dessert lui plaisait, et il ne put s'empêcher, une fois son pantalon retiré, de coller tout son corps contre le sien, comme un animal cherchant un peu de chaleur. Il répondit alors:

- Je dois admettre que le dessert me convient très bien aussi... quand à ce qui va suivre... Attendons voir ce que ça donnera.

En vérité, il savait ce que ça allait donner, mais il aimait jouer ainsi, à celui qui ne connaissait pas trop la suite, qui ne savait pas quel était le résultat... Oui, il voulait vivre l'instant présent à fond, et se laissait aller au plaisir. La jeune femme ne tarda pas à rajouter, alors que Mike la caressa toujours profitant de chaque centimètre carré de son corps, qu'elle devrait s'incruster plus souvent sur son planning, juste pour le dessert... Il était vrai que le dessert etait délicieux. Exquis même. Il était vrai que ce genre de dessert... Mike les appréciait longuement. Tout son corps brûlait de toucher celui de Lydia, et l'inverse était sans doute vrai. Une main dans son dos, il lui fit relever juste le creux du dos, alors que son autre main caressait le ventre de Lydia avant de s'enfuir vers la poitrine de sa partenaire qui se levait vers lui. Il plongea sa tête au milieu de sa poitrine au même moment où il dégrafait son soutien-gorge. Le sous-vêtement ne tarda pas à rejoindre la robe et le pantalon à terre alors que Mike posait ses mains sur les seins de Lydia avant de finalement lui retirer toute la dentelle qui couvrait son corps dont celle qui lui bloquait encore l’accès à se féminité. Elle était désormais nue, un peu comme lui et pourtant, il avait chaud, très chaud même. C'était une chaleur enivrante qui vous prenait comme si un feu ardent vous brûlait de l'intérieur. elle lui retira à son tour tout ce qui l'empêchait elle de l'avoir lui, c'était une sorte de jeu où vous preniez, ça Mike savait faire, et où vous deviez offrir... Avec elle, il n'y avait aucun souci, il savait faire. Il la laissa faire avant de finalement déclarer:

- Oui, je pense que tu devrais t'incruster plus souvent... Je dois bien admettre que je n'ai pas le droit tous les soirs à ce genre de dessert...

Sans plus attendre, il l'embrassa au creux du cou avant de finalement la prendre pour lui. Impatient devant elle, il ne résista pas à ses pulsions et entra délicatement en elle pour l'avoir, cette fois-ci, toute à lui. Le souffle rauque, il lui écarta les cuisses qu'il ne se lassait pas de caresser, trop heureux de profiter d'elle, de pouvoir sentir son corps sous ses mains et ses lèvres sur les siennes. Michael pouvait être quelqu'un de délicat, et dans le cas présent, tous ces gestes étaient lents, mais précis, chaque caresse, chaque mouvement de sa part se faisait doux, aimant. Il contractait chacun de ses muscles sous l'effort alors que son visage plongeait dans le cou de sa partenaire avant de remonter lentement, sans briser le contact de sa peau sur celle de la belle femme, vers son menton, puis ses lèvres qu'il aimait dévorer. Ses mains n'étaient plus celles de l'inventeur, rapide et précis, direct, mais celles de l'amant, qui fouillaient, qui caressaient, qui, lentement, venaient donner du plaisir à sa compagne. Une soirée comme celle-ci, Mike voulait en profiter, et il était loin de lâcher Lydia maintenant qu'il la posséder, ça non, il ne la lâcherait pas... Et une petite voix lui soufflait que la réciproque était vraie... Il finit alors par déclarer, toujours lancé dans son effort:

- Je crois que... Lorsque je t'ai vu... Dés le premier coup d’œil... J'ai su que tu aurais une importance toute particulière... Pour moi.

Il s'arrêta lentement pour fixer les beaux yeux de la jeune femme avant de plonger lentement son visage vers elle, de passer juste à coté de son visage, au même moment où il la serrait contre lui, puis, amenant ses lèvres à l'oreille de Lydia, il déclara alors qu'il reprenait lentement ses mouvements:

- Je t'aime Lydia...

Invité

Contrairement à beaucoup de personnes, je n'ai jamais rêver d'une vie de luxe et de pouvoir. Tout ce que je voulais, c'était être utile aux autres, continuer de vivre simplement . En l'occurrence, je suis utile seulement à mon patron, en organisant ses rendez-vous, en accueillant et faisant patienter ses clients et je suis aussi là pour lui organiser ce genre de divertissement même s'il a tendance à les oublier. En fait non, même si je ne vois pas encore comment, je sais que je peux aussi être utile aux pacificateurs.
Quoi qu'il en soit, en cet instant, mon rôle était juste de passer du temps avec un homme merveilleux qui fait battre mon cœur. Un peu réducteur comme rôle ? Pas tant que ça quand on sait que rare sont les moments où cet homme s'accorde un peu de temps pour lui. En toute modestie, la vantardise n'ayant jamais fait partie de moi, je pense arriver assez bien à ce que je souhaitais. Certes, il y a eu un couac en début de soirée mais à présent, je sais que Michael est tout à moi et rien qu'à moi.
Ses caresses rendent ma peau brûlante de désir et mon souffle court. Je suis avide de ses mains parcourant mon corps, de ses lèvres contre les miennes, de nos peaux se touchant, inexorablement attiré l'un par l'autre tel deux aimants. J'ai envie de sentir sa chaleur contre mon corps et pour ça, je dois finir de le déshabiller mais mes mouvements sont limités alors je m'interromps, peut-être aussi par malice. En tout cas, mon vœu est exaucé quand le tissu noir qui lui sert de pantalon rejoint le sol.

Je lâche un soupir de contentement quand je sens la chaleur de son corps sur le mien. Je ne sais plus à quand remonte la dernière fois que je me suis retrouvée seule avec lui mais je sais qu'à présent, je profite de ce moment et je le mémorise pour m'en souvenir lors de mes soirées en solitaire.
Je hausse un sourcil quand il prétend ne pas savoir ce que donnera la suite mais je décide de ne pas relever. Il n'attend que ça, je le sais. Je fini par le connaître par cœur depuis le temps, même s'il arrive à me surprendre de temps en temps.

Malgré tout, depuis le temps que nous sommes ensemble, je garde une certaine timidité à me retrouver nue devant lui. Le rouge qui me monte aux joues n'a rien à voir avec le désir que je ressens pour lui mais juste à ma timidité. Pourtant, ce n'est pas la première fois qu'il me voit nue, ni la première qu'il explore mon corps mais à chaque fois, je ressens ce sentiment. Sûrement le fait de savoir que c'est l'homme le plus sexy qui observe mon corps d'albâtre. Ceci dit, cette timidité ne me bloque pas, dénudant Mike entièrement à mon tour.

- Tu te lasserais vite si tu avais un tel dessert chaque soir. Lui répondis-je entre deux gémissements. Il n'y a pas à dire, Michael sait parfaitement comment me donner du plaisir et je n'ai aucun doute sur le fait qu'il en prenne également.

Le temps suspend son vol, ne laissant que lui, moi et nos deux corps n'en faisant plus qu'un. En écho à ses caresses, mes doigts effleurent délicatement son dos, ses hanches. Le rythme de mes hanches s'accorde parfaitement à ses mouvements, intensifiant notre plaisir commun. Je suis sur un petit nuage que mon amant alimente en me disant qu'il savait dès le départ que j'aurais une place à part dans sa vie. De nouveau, je rougis devant une telle déclaration. Je plonge mon regard dans le sien, savourant ce que j'y vois.

- Je pense que je m'en étais aperçu grâce à ton attitude. À part chez les pacificateurs, je ne t'ai jamais vu protéger quelqu'un comme tu m'as protéger.

Je veux terminer ma phrase par un baiser mais Michael en décide autrement en prononçant une phrase courte qui fait bondir mon cœur dans ma poitrine. Des larmes d'émotion me montent aux yeux. Je n'ai jamais douté de ses sentiments mais qu'il me le dise c'est autre chose. Je serre Mike dans mes bras pour mieux savourez sa chaleur mais aussi qu'il comprenne que sa déclaration, ces quelques mots m'ont touchés.

- Je t'aime aussi Michael.

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