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 (Terminé) Et Maintenant ?

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MessageSujet: (Terminé) Et Maintenant ?    (Terminé) Et Maintenant ?  EmptySam 25 Jan - 20:31

Les jours se suivaient sans pour autant se ressembler dans ce monde qu'était Asaria. Tout y était paisible, trop paisible. Le calme apparent qui planait au dessus de la cité depuis maintenant des mois commençait sérieusement à me taper sur le système. Il fallait mettre un sérieux coup de pied dans la fourmilière et faire bouger les choses. C'était comme si le décès d'Espéranza Alvarez avait jeté un froid dans le monde des Longues-Vies. Absurde, ce n'est pas parce l'une d'entre nous se fait bouffer par les vers depuis quelques mois maintenant qu'il faut disparaître de la circulation. Certes l'exécution de ce rebelle avait égayé ma vie l'espace d'un instant mais c'était comme retirer une sucrerie au regard d'un bébé, plus frustrant qu'autre chose. Et maintenant, le calme plat. Un silence insupportable. Kylian, Alexander,Leroy et j'en passe étaient inscrits aux abonnés absent. Le Lion de feu, le grand Tomas lui même semblait s'être terré dans sa grotte car nulle mot, nulle initiative de sa milice n'avait été prise pour nous faire, que dis je me faire entendre ces délicieux cris de terreurs qu'offrait si facilement la populace à peine quelques coups de feu tirés en l'air.
Seul Oliver Van Harper restait sur les devants de la scène, exhibant son écœurant amour envers celle qui travaillait avec lui, Héléna Carter. S'en était désolant, Les Longues-Vies, si puissants, si charismatiques pour la plupart, relégué aux pages people.

Mon crayon coincé entre mon nez et ma lèvre supérieure, je m'étais littéralement affalé sur mon bureau, lâchant ça et là des soupirs de lassitude. A ma montre, 13h15. A peine le début de l'après-midi. Que cette journée allait me paraître longue, autant que celle d'hier et surement comme celle de demain. Il fallait faire quelque chose. Il me fallait de l'action, il me fallait de l'aventure et surtout de la distraction. Je ne pouvais attendre que la nuit tombe sur la ville. Pourquoi? Patience!

Mes pensées se tournèrent alors vers la Grande Conseillère et aussitôt une lueur se mit à briller dans mon regard. Alianka de Nephtys, la panthère des glaces. Cette femme tenait Asaria d'une main de maître et m'avait toujours fasciné. Notre lien existait bien avant Asaria, quand le monde n'avait pas encore sombré dans la folie. Elle seule pourrait me sortir de mon ennuis du moment. Elle n'était pas femme à n'avoir un ou deux projets en tête auquel je pourrai participer pour me changer les idées. Les humains, pacificateurs et autres rebelles avaient goûté depuis bien trop longtemps à une tranquillité illusoire. Il était temps d'y mettre un terme et de se rappeler à leur bon souvenir.

Satisfait et impatient, je m'étais redressé d'un seul coup, manquant au passage de faire tomber ma chaise. Mais qu'importe. Aussitôt sur mes deux jambes, je m'étais dirigé en direction de la porte. La poignet en main, j'allais la faire pivoter lorsque tout à coup de me figeait sur place. Immobile pendant quelques secondes, je relâchais mon étreinte sur la poignet avant de laisser un sourire se dessiner sur mon visage. Hochant la tête avec lenteur je fis demi-tour, me dirigeant vers le fond des archives. Là, allez savoir pourquoi se trouvait un imposant miroir dans lequel mon reflet ne tarda pas à apparaître. Devant moi, de l'autre côté du miroir je pouvais admirer mon apparence physique, celle d'un adolescent de 13 ans.

Pendant des années, voir des siècles j'avais maudit cette enveloppe de chair dans laquelle j'étais emprisonné. Combien de miroir avaient connu une fin tragique ne laissant derrière eux que des éclats qu'il fallait ramasser. Moi, un Ancien, figé éternellement dans le corps d'un enfant. Cette apparence me faisait horreur. Heureusement mes dons d'Asarien semblèrent répondre à ma détresse me permettant de simuler mon vieillissement. Une apparence adulte imaginée de toute pièce. Aurait elle dû être ma véritable apparence? Je n'en ai aucune idée. Cependant pour me fondre dans cette société un masque m'était nécessaire. Le nombre de personnes connaissant ma véritable apparence se comptaient sur les doigts d'une seule main, l'une d'entre elle étant Alianka.

Pourtant, ce que je considérais comme un handicap ne tarda pas à se transformer en force. Ce corps était devenu un moyen d'expression libre. « Peter Pan » était né. Enfin tel était le surnom dont les journaux m'avaient affublé suite à des descriptions évasives données par des habitants qui m'auraient vue. Celle d'un adolescent flottant la nuit dans le ciel d'Asaria, laissant derrière lui le son d'un flûte de pan. Si au départ j'étais passé pour un excentrique, je ne tardais pas à engendrer la peur dans les esprits. Car lorsque l'on entendait les notes sortir de mon instrument, à coup sur une personne avait perdu la vie durant la nuit.
Que ma victime soit humaine ou asarienne, peu m'importait tant que je pouvais faire naître la peur dans les esprits. A travers mes actions je faisais gonfler les tensions entre les races, ne cessant d'accroître cette haine entre elles pour arriver un jour à un magnifique chaos que je pourrais contempler avec délice. Ainsi le jour je me présentais sous les traits d'Edouard Ravenwood, l'archiviste de la cité, tantôt la nuit sous mes véritables traits je m'amusais à semer la mort et la souffrance. Après tout, chacun de nous trouve sa façon de combler l'ennui...


*Vivement ce soir*

Tout en pensant ceci, j'avais posé mon front contre la paroi glacée du miroir. Bientôt, très bientôt je pourrai de nouveau m'amuser. Mais pour l'heure, il me fallait me rendre auprès de la Grande Conseillère. Aussi il me fallait porter mon costume. Un simple claquement de doigt eut suffit à lancer le processus de transformation. De toutes mes techniques je dois dire que c'était l'une de mes préférées. Aussitôt je me mis à grandir, mon visage alors enfantin commença à se durcir, mes jours se creusèrent tandis que mes cheveux s'assombrirent. Sans attendre la fin du changement, je m'étais de nouveau diriger vers la sortie de la salle. Sur mon corps mes vêtements se mirent à leur tour à changer pour devenir un costume de marque que seul une élite pouvait s'offrir. Cette fois ci plus d'hésitation lorsque j'empoignais la porte. Lorsque je l'ouvris pour me dévoiler aux personnes dans le couloir, personne n'aurait pu imaginer qu'il y avait à peine quelque secondes c'était un enfant qui se trouvait là.

Ajustant ma veste, je m'engouffrai dans le dédale sans nom de couloirs qui formait la Tour Gouvernementale. Le secteur des Archives se trouvaient à l'écart pour des raisons de sécurité. Au service technologique, j'avais apporté ma touche personnelle pour protéger mon sanctuaire. Quelle touche? Un jour peut être vous le saurez.

Je ne tardais pas à pénétrer dans le couloir menant au bureau d'Alianka bien qu'il me fasse d'abord passer par son assistante pour me faire annoncer. Naturellement je m'étais approché, m'appuyant sur le bureau de cette dernière avant de commencer.


- Bonjour! La Grande Conseillère est elle là et si oui, pouvez vous lui dire qu'Edouard Ravenwood aimerait s'entretenir avec elle.

- Bien monsieur!

Qu'il était bon que le service soit rapide et sans chichi. J'aurais certes pu ne pas m'arrêter et continuer d'avancer jusqu'aux portes de la panthère de glace, cependant je ne suis pas sûr qu'elle aurait aimé une intrusion aussi familière et nul doute que je me serais fais envoyer balader. Protocole quand tu nous tiens...
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Alianka De Nephthys
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MessageSujet: Re: (Terminé) Et Maintenant ?    (Terminé) Et Maintenant ?  EmptyJeu 30 Jan - 11:21

- Je ne doute pas de vos compétences Capitaine mais j’estime qu’avec le rapport du ministre Van Brënner, les informations ne peuvent être que justes ! Vos hommes manquent soit de motivation ou d’obéissance. Je vous laisse le choix de cette réponse et surtout d’y réfléchir ! Je vais être directe : La Milice commence à s’effriter. Si vous devez faire un tri parmi vos soldats, je vous conseille de le faire rapidement, ou je devrai le faire moi-même en commençant par vous !!

Je ne lui laissais pas le temps de me répondre, éteignant l’écran qui me servait de visio- conférence. S’il fallait faire une purge dans notre Milice, je ferai en sorte de la rendre utile et rapide. Il était hors de question que ces humains et tous ces traitres arrivent à se faufiler entre les mailles du filet du gouvernement et de la sécurité. Je rayais sans états d’âme les incompétents qui pensaient être assurés de leur position dans la société. D’un simple claquement de doigts, je pouvais briser leur charmant et confortable quotidien. Que personnes n’oublient cela et ceux qui croient en être dispensés, ils se trompent lourdement … Mes yeux de glace se reposèrent sur la petite luciole rouge qui clignota sur mon interphone. La voix de mon assistante se manifesta aussitôt. Edouard Ravenwood souhaitait me rencontrer. Nous n’avions pas de rendez-vous défini mais je ne pouvais pas refuser un entretient avec un ami de très longue date. Edouard était l’archiviste du gouvernement. Rien ne lui échappait de l’histoire d’Asaria, son passé, son présent et son futur. Tout comme moi, il était un Ancien et il avait traversé les âges et ses bouleversements. Il portait un regard sur notre monde. Des sentiments et des interrogations que nous partagions. Il retraçait tout comme il gardait précieusement les archives de cette cité de verre.

Je fis pivoter mon fauteuil du bout de mon pied, me redressant de mon siège. D’un revers de main, je lissais ma jupe rouge et mon chemisier blanc nacré qui faisait ressortir l’éclat bleuté de mes yeux et ma longue chevelure noisette. Le bruit de mes talons claqua sur le carrelage brillant accompagnant le chaloupé félin de mes hanches. Je m’approchais de la porte de mon bureau pour accueillir mon ami qui s’ouvra sous le geste de mon assistante qui le guidait jusqu’à moi

- Edouard, quel plaisir de vous voir, mon ami. Entrez, je vous en prie.
Marissa, veuillez à ce que l’on ne me dérange pas sauf si urgence de l’un des ministres.


- Bien Madame La Grande Conseillère.

Elle referma aussitôt la porte, et j’invitais l’archiviste à s’avancer un peu plus dans l’antre de la panthère, lui indiquant non pas mon bureau mais le divan qui se trouvait à l’opposé. Cette pièce était divisée en deux partie : d’un côté, le coin professionnel, de l’autre un coin plus intimiste.

- Voulez quelque chose à boire ? Un café ? Un rafraichissement ? Un alcool ?

Je me servais une tasse de café. Bien que nous pouvions user de l’alcool à volonté car notre organisme modifié n’en ressentait aucun des effets néfastes par rapport à celui des humains, ce n’était pas pour cela que je me jetais sur des nectars brulants à toute heure de la journée

- En quoi me vaut cette visite, Edouard ? Vous connaissant, vous ne vous déplacer jamais sans une idée bien précise. Ou alors, il y a un souci dont vous voudriez me parler ?

Je m’installais dans le canapé, lui apportant ce qu’il avait désiré et moi, ma tasse de café, que je déposais sur la table basse face à lui. D’un mouvement fluide, je croisais mes longues jambes, portant à mes lèvres mon café.
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MessageSujet: Re: (Terminé) Et Maintenant ?    (Terminé) Et Maintenant ?  EmptyDim 2 Fév - 2:07

L'attente ne fût pas interminable comme elle aurait pu l'être avec quelqu'un d'autre. Seulement voilà: je n'étais pas quelqu'un d'autre. Décontracté, toujours adossé à la table de l'assistante de ma future interlocutrice j'avais jeté mon dévolu sur le plafond de la pièce, mon regard se perdant dans la blancheur de sa surface. L'interphone avait été déclenché pour prévenir de ma présence et tout de suite après la jeune femme s'était levé, me demandant de la suivre. Je terminais donc ma contemplation plafonnière pour suivre ma guide temporaire. Oh Alianka me connaissant, j'aurais très bien pu faire irruption dans son bureau en feignant de ne pas avoir entendu les interpellations de l'assistante m'interdisant l'accès du bureau. Oui j'admets que j'aurais très bien pu m'amuser à ce petit jeu. Seulement voilà, le revers de la médaille aurait été un regard glaciale jeté par la Grande Conseillère dans le moins douloureux des cas. Aussi ne fallait il pas tenter le diable et rester sage. Du moins pour le moment.

La silhouette qui se dessina devant moi lorsqu'on m'ouvrit la porte me fît l'effet d'une apparition. Une créature toute puissance d'un autre temps et d'une autre époque. Elle était toujours aussi belle, sa chevelure lui tombant gracieusement sur les épaules pendant que son regard d'un bleu de givre vous transperçait de part en part sans que vous ne puissiez rien y faire. A cette vue, on comprenait aisément pourquoi bon nombres d'hommes s'étaient retrouvés piégés dans la toile de cette sulfureuse créature. Physiquement ou mentalement les faibles d'esprits s'étaient rendus esclaves de celle qui se dressait de sa toute puissante devant moi. Un tel spectacle de puissance et de charisme me fît décrocher un sourire amusé. Mais trêve d'éloge, j'entrais dans la pièce qui m'était désormais ouverte une fois seulement que la panthère de glace mit autorisa. Soyons bien élevé jusqu'au bout. Au passage j'avais adressé un signe de la tête en guise de remerciement à celle qui avait pris la peine de m'introduire auprès d'Alianka.

Cependant je n'avais dit mots, ce n'est qu'une fois la porte s'étant refermée sur nous deux que j'avais saisis la main de porcelaine de la Grande Conseillère avant de m'incliner devant.

- C'est toujours un plaisir de vous voir ma chère Alianka. Vous êtes toujours aussi belle que depuis notre première rencontre. Le temps semble n'avoir aucune prise sur vous.

Non ce n'était pas une tentative mielleuse de s'attirer les bonnes grâces de la tête d'Asaria. Ce n'était pas non plus un compliment intéressé et dirigé. Mais une profonde sincérité et un respect sans faille pour celle qui m'avait accompagné et soutenu jadis. Feu son mari et elle m'avait connu avant, pendant et bien après mon injection du SEER.
Sa main était d'une incroyable douceur, mais le baise-main terminé il fallait la lui rendre pour que nous puissions poursuivre. La libérant de mon emprise je m'étais tout aussi naturellement redressé. Nos pas nous menèrent non pas vers son bureau mais vers le canapé qu'Alianka avait installé il y a de cela quelques années.
Comme de coutume, elle me proposa d'étancher ma soif avec un liquide quelconque, le choix était le mien.

- Je ne dirais pas non à un bon whisky !

Et oui, ce n'est pas parce que je suis un archiviste et donc je passe pour un rat de bibliothèque que je ne suis pas amateur de bonnes choses. N'en déplaise à certains.

M'installant sur le canapé, j'observais mon interlocutrice me servant elle même ma boisson. Pour une personne extérieure cela aurait pu passer pour un geste banal que tout le monde peut faire. Mais pour ceux qui connaissent Alianka, s'était un geste rare qu'elle ne réalisait que pour certaines personnes. Une démonstration supplémentaire du lien qui nous unit depuis bien longtemps.

Saisissant le verre qu'elle me tendit peu après tout en la remerciant, j'en bu une gorgée, écoutant en parallèle les propos qu'elle tenait. Le vouvoiement qu'elle m'adressait me décrocha un nouveau sourire. Depuis tout ce temps c'était un détail qui m'avait toujours amusé venant d'elle.

Avant toute chose il serait peut être temps d'user du tutoiement entre nous vous ne croyez pas? Voilà bien des décennies que nous nous connaissons. J'admets que s'en serait presque vexant. Mais si vous le souhaitez nous pouvons user du vouvoiement en public et du tutoiement en privé.

Une nouvelle fois je bus une gorgée du breuvage qui n'avait de cesse de me brûler délicieusement la gorge. Cette sensation était divine et fort agréable. Mon coude adossé sur l'accoudoir, je me mis à faire tournoyer lentement ce qui restait dans mon verre, mon regard plongé sur ce tourbillon alcoolisé. Puis s'en crié gare je repris.

- Pour le reste ma chère Alianka, vous avez vu juste. Comment aurait il pu en être autrement d'ailleurs. Je me suis permet de venir vous interrompre dans vos travaux pour vous poser une question: Quels sont vos projets pour Asaria?

Nul détour, nulle tournure de phrase ridicule pour présenter les choses, j'étais rentré directement dans le vif du sujet. En tant qu'Archiviste, mon regard n'avait eu de cesse de scruter la vie de cette cité. Jour après jour, années après années, j'avais inscrits  retranscrit l'histoire de notre monde. J'ai vu ses hauts comme ses bas, ses heureux évènements et ses tragédies. Mais maintenant, depuis presque un an, c'était le calme plat. Aucune vague, une paix nauséabonde s'était installée sur la cité. Ce n'était pas normal et ça devait cacher quelque chose. Le calme avant la tempête si vous préférez.

- Asaria semble s'être éteinte. Les Pacificateurs et rebelles en tous genre commencent à redonner de l'espoir à cette misérable populace humaine. Chacun d'entre nous agissons pour que la suprématie de la race Asarienne ne cesse de croître. Vous en tant que leader et incarnation de la cité, Tomas dont sa milice, sans vouloir l'offenser, est supposer faire régner l'ordre dans Asaria, ou encore moi même qui n'a de cesse de cultiver la haine entre humain et Asarien lors de mes divertissements nocturnes. Mais cela semble ne pas être suffisant...

Faisant silence, je fermais les yeux avant de prendre une grande respiration comme si les mots que j'allais tenir me faisaient déjà horreur.

- Les Pacificateurs gagner en popularité tandis que nous, Anciens, sommes cantonnés à faire la une des torchons people qui se disent revues d'informations. Comme avec Oliver Van Harper qui fait étalage de ses sentiments...

La pression que j'exerçais sur mon verre s'être accru alors que mon whisky commençait à dégager des vapeurs d'alcool. Asaria, notre magnifique citée se trouvait la proie de parasites, qu'il soit humains comme Asariens. C'était intolérable, il fallait faire quelque chose... Esquissent un sourire aux aspects sadiques, je tournais alors mon regard directement vers mon interlocutrice.

- Je me suis alors dit, que vous aviez peut être une idée, un projet pour mettre un terme à cette paix et cet espoir infernaux. Par ailleurs, une zone d'ombre existe dans mes archives et je ne doute pas que vous saurez probablement me répondre: Comment la monstruosité a réussi à s'échapper si facilement ?

Ma dernière question traitait vraiment d'un sujet épineux. Cependant vous comprenez, pour le bien de mes archives qui faut que je les mettes à jour.. C'est normal non?
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Alianka De Nephthys
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MessageSujet: Re: (Terminé) Et Maintenant ?    (Terminé) Et Maintenant ?  EmptyLun 10 Fév - 11:12

Edouard Ravenwood était un ami de très longue date et le voir ainsi demander une entrevue de dernière minute avec moi était un signe que quelque chose le tracasser. Lorsqu’il entra dans mon bureau, j’ordonnais à mon assistante de nous laisser tranquille sauf en cas d’urgences. C’est-à-dire, si un ministre voulait me voir en cas de problème important lié directement à la cité. Je me servis une tasse de café, écoutant son envie de prendre un verre de whisky même à cette heure aussi matinale de la journée. L’alcool n’avait aucun effet sur notre organisme modifié sauf si bien sûr nous en buvions en grande quantité, et quand je dis grande quantité, j’entends par là de nombreuses bouteilles. Mais, j’avais mes règles auxquelles je ne dérogeais jamais. Je lui présentais son verre, m’installant dans le fauteuil face au canapé. Je croisais mes longues jambes, tournoyant lentement la petite cuillère pour mélanger le nectar chaud au sucre que je venais d’y ajouter. Il ne perdait pas son temps en détails inutiles et trop pompant, et je l’en remerciais d’un signe de tête.  Ainsi, j’avais mis en suspend mes travaux pour répondre à quelques-unes de ses questions. Je ne l’interrompis pas car je savais qu’il ne s’arrêterait pas en si bon chemin. J’écoutais jusqu’au bout son laïus, ses interrogations et sur cette histoire malencontreuse que nous avions rencontré lorsque l’hydride nous avait échappé. Mes prunelles s’intensifièrent, devant deux pupilles froides et glaciales, lorsque je vis les émanations de whisky qu’il tenait entre ses doigts. Aucun pouvoir ne me faisait trembler ni pliait. J’étais moi aussi pourvue de dons tout aussi puissant. Je portais silencieusement ma tasse à mes lèvres pour en gouter une gorgée avant de la reposer sur la table basse.

- L’orphelinat a été détruit, complètement rasé sous les tirs et les explosions de nos Miliciens. Enfants et instructeurs sont morts quand nous avions la preuve que cet établissement était protégé par les Pacificateurs. Nous avons porté un coup mémorable aux humains et à leurs espoirs de pacotilles. Oh bien sûr ! Il y en aura toujours pour se dresser contre nous, pour jouer aux héros. Mais nous leur avons démontrés que nous savions répliquer avec précision.

Si les Pacificateurs avaient cru que la présence d’enfants arrêteraient le massacre, ils avaient été anéantis de voir que la vieille bâtisse s’était effondrée, et de nombreux corps retrouvés ensevelis sous les gravats.

- Grand bien fasse au ministre des médias d’étaler ses sentiments dans la presse. Chacun de mes ministres agis à sa façon par rapport à son image publique et Van Harper encore plus puisqu’il dirige ce domaine mieux que quiconque. Tant que cela ne nuit pas au gouvernement, je ne m’y opposerai pas. J’ai autre chose à faire de plus important, Edouard que de connaitre les histoires de cœur des uns et des autres.

Je gardais le meilleur pour la fin, au sujet de l’évasion de la fille de Mara Jade. Je n’avais pas tout exposé durant le conseil des ministres car une enquête avait été lancée à ma demande et que je n’avais pas eu à cette époque toutes les informations en mains. A présent avec les mois passés, je pouvais apporter une réponse à tout cela.

- Une taupe Edouard ! Il y a une taupe au centre de recherches ! Tout avait été calculé pour arriver au risque zéro. Tout avait été inspecté de manière méthodique. Le personnel avait été choisi pour être le plus fidèle au gouvernement mais quelqu’un s’est joué très subtilement de nous.  A l’heure d’aujourd’hui, la seule chose dont je suis certaine et qui repose sur une preuve concrète, c’est que les Pacificateurs possédaient les codes d’ouverture des portes. Codes qui, comme vous le savez, changés toutes les 48 heures. La fuite vient donc de l’intérieur.  
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MessageSujet: Re: (Terminé) Et Maintenant ?    (Terminé) Et Maintenant ?  EmptyMar 25 Fév - 23:36

A l'annonciation du mot "orphelinat", je ne pu refréner un soupir chargé de nostalgie. Toute cette histoire me faisait encore chaud au coeur tant elle avait fait couler de l'encre dans les journaux de la cité. Cet édifice pleins d'espoir regorgeait d'enfants qui avaient péris dans les flammes. Je ne pouvait que m'imaginer leurs regard incrédules face à ce qui se passait. La peur qui s'étaient inscrite dans leurs regards en prenant conscience qu'ils ne pourraient échapper à l'inévitable. J'aurais aimé être là pour entendre leurs cris déchirer le ciel alors que dans les rues, les adultes regardaient ce magnifique brasier sans la moindre chance de pouvoir agir. Ce sentir faible comme les insectes qu'ils étaient, qu'ils sont et qu'ils seront toujours. Je me rappel qu'à la lecture de cette "catastrophe" comme la nommaient certains j'avais posé le journal avant d'applaudir lentement pour profiter du bruit de chacun de mes applaudissement. Alianka avait, il est vrai, joué d'une main de maître pour répondre à la mort de l'une d'entre nous. Elle avait rendu au centuple ce qui nous était arrivé. Ne serait ce pas une démonstration d'un justice parfaitement équitable?

- Il est vrai que ce jour là, la milice avait effectué un travail de toute beauté. Comment rester insensible devant un aussi beau spectacle.

Enfin toujours est il que ces si bons moments, ils n'y en avaient pas assez depuis quelques temps. Certes cet acte avait entaillé profondément la chair de nos adversaires. Mais il était fort à parier que cela les avait rendu plus fort et donc plus dangereux. A la bonne heure, il y aura peut être à nouveau un peu d'action.

Nos points de vues divergèrent au sujet de l'étalage émotionnel dont faisait preuve l'un d'entre nous. Il est vrai que pour une femme telle que la grande Conseillère,ce genre de broutilles n'avait aucun intérêt et ne représentait aucune menace de quelques sortes que ce soit. Je partageais d'une certaine façon sa vision des choses. Tant que tout ceci ne mettait pas en péril le gouvernement, rien n'empêchait Oliver Van Harper de faire la démonstration publique de son amour... Cependant pour une personne créatrice de chaos et de discorde, voir un déballage sentimental sur la place publique ne me donnait qu'une seule envie: réduire à néant ce bonheur éphémère dans un bain de sang. Juste pour le plaisir, et surtout pour savourer la démonstration du visage du conjoint privé de l'être aimé. Comment résister à l'appel du chagrin et aux caresses glacées de la douleur. Peut être serait il intéressant de planifier quelques embûches dans ce couple naissant...

Et enfin, la cerise sur le gâteau, le dévoilement de cette question longtemps restée sans réponse: Comment la petite monstruosité avait réussi a être libérée par les pacificateurs. Et quelle cerise mes amis lorsque les mots d'Alianka vinrent se loger dans mon oreille. Aussitôt une lueur démoniaque se mit à briller au fond de mes yeux. Un tel scénario était trop beau pour êtr vrai. Une taupe, une adorable petite taupe vivait au sein du centre de recherches. Je trépignait d'impatience de pouvoir jouer avec cette dernière. Pourtant si mon esprit s'imaginait déjà quelques distractions avec la ou le traître, j'avais gardé mon calme. Me délectant avec d'avantages de plaisir du nectar alcoolisé qu'on m'avait servis. Ma colère avait cessé de ce manifester à la surface de mon verre, mais le peu d'alcool qui restait à l'intérieur n'en était que meilleur. Posant mon verre sur la table devant nous, je tournais alors ma tête vers celle qui m'avait offert du rêve en si peu de temps.


- Voilà qui me semble fort intéressant, tu ne crois pas? Une taupe dans nos rangs et qui se joue de nous depuis longtemps je présume. Je ne te cache pas que je vais prendre un réel plaisir à compléter les archives avec une telle nouvelle.

Comment rester de glace devant une telle annonce de toute façon.

- Je présume également que depuis cette découverte tu as déjà exigé la liste des personnes ayant connaissance des codes le jour où tout ceci est arrivé? Et donc, aurais tu déjà des noms, des hypothèses ou des suppositions à me faire partager?

Mon regard était désormais suspendu aux lèvres de mon interlocutrice. Je boirai ses paroles et en savourerai chaque syllabes, chaque intonations de voix...

- D'une certaine façon, l'on peut dire que c'est un mal pour un bien que cette chose ait pu être secourue. Désormais le traître se retrouve coincé. La précipitation et l'amour filial sont vraiment des faiblesses qui font faire les erreurs les plus décevantes...
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Alianka De Nephthys
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MessageSujet: Re: (Terminé) Et Maintenant ?    (Terminé) Et Maintenant ?  EmptyVen 7 Mar - 19:30

Jamais je ne courberai l’échine devant qui que ce soit et encore moins devant des traitres. L’orphelinat avait été depuis plusieurs années dans ma ligne de mire sans pour autant avoir des preuves concrètes sur mes doutes. J’aurai pu anéantir cette bâtisse et l’espoir de ces humains depuis fort longtemps sans me soucier de quoi que ce soit. Après tout, j’étais la Dirigeante de cette cité et j’en possédais tous les pouvoirs… Mais j’avais aussi ma propre ligne de conduite : je n’écrasais les insectes ou mes ennemis une fois que j’avais rassemblé les informations nécessaires en ma possession.

- Si ces renégats ont pu croire un seul instant qu’ils s’en sortiraient aussi facilement face à Nous, face à moi, je  leur ai montré qu’ils nous seront toujours inférieurs quoi qu’ils puissent faire. Leur petite victoire en récupérant l’hybride s’est transformée en enfer pour leurs alliés. Tomas a effectué un commandement dès plus pointilleux et dès plus puissant durant cette attaque splendide.

Entendre crier des hommes, des femmes et mêmes des enfants. Cela ne me touchait guère surtout quand je savais que derrière ce grand et vieux bâtiment, les Pacificateurs avaient cru trouver une cachette pour pouvoir nous berner ! La discussion dévia un bref instant sur l’histoire personnelle et privée du ministre Van harper et de son récent mariage avec la journaliste du Times. Comme je l’avais souligné à Edouard, je ne me mêlais jamais à la vie privée de mes ministres tant que cela n’entachait pas l’image du gouvernement et de chaque secteur auquel ils étaient attachés, cela ne me regardait en aucun cas. J’avais déjà un quotidien  assez chargé par mes obligations professionnelles pour devoir m’occuper encore de la vie des autres. Mais, je gardais le meilleur pour la fin, et je lui expliquais en détail pourquoi ce monstre nous avait échappé. Le Centre de recherche fonctionnait comme une énorme forteresse avec la meilleure sécurité que l’on pouvait mettre sur pied. Les scientifiques et les chercheurs avaient eu pour ordre formel ne de pas rejoindre leur domicile tant que les tests sur l’hybride ne seraient pas terminés. Il n’y aurait dû y avoir aucune fuite car aucun échange avec l’extérieur. Malgré cela … quelqu’un avait été plus malin que nous tous.

- Une taupe dans le Centre de recherche plus précisément. Il faut se concentrer dans la sphère des chercheurs, des scientifiques et de tout le personnel qui étaient présents dans les locaux. L’ordre était que personne ne sorte du bâtiment tant que les tests et les analysent n’étaient pas terminés même si cela devait prendre un mois entier. Or une personne s’est jouée de nous fort habilement.

C’était pour le moment la seule conclusion que je possédais de sûre parmi toutes les informations et les données que l’on m’avait transmisses depuis le début de l’ouverture de l’enquête que j’avais demandé quelques heures après que l’alerte avait été donnée au Centre concernant la fuite de l’hybride.

- J’ai cette fameuse liste. Comme tu le sais le Centre de recherche est immense et le personnel présent entre ses murs lors de la présence de l’hybride ce comptait par centaine.

Je me redressais de mon fauteuil revenant vers mon bureau. J’en ouvris le premier tiroir pour prendre un dossier cartonné où l’on pouvait voir le tampon « haute sécurité » et « dossier prioritaire » sur le dessus. Je revins près de mon ami présentant le document. A l’intérieur, il y découvrirait la très longue liste de tous les noms et les différents grades des personnes. Cela allait du simple personnel d’entretien ou scientifiques et chercheurs.

- Non aucune hypothèse à ce jour. Le Centre emploie des humains pour certaines basses besognes. Nous avons de grands chercheurs aussi. Cela peut être n’importe qui. C’est comme chercher une aiguille dans une botte de foin.

Je croisais mes jambes réfléchissant à la dernière réflexion de l’Ancien. Il ne fallait en rien juger tout cela en notre faveur. Bien au contraire.

- Les Pacificateurs ne font rien dans la précipitation. Ils savent aussi tout le sacrifice que cela peut engendrer d’avoir été mis en avant dans une telle situation. Nous n’avons pas assez d’enquêteurs ou de soldats pour aller fouiller chaque individus, les questionner, perquisitionner leurs domiciles. Il nous faut une autre façon de procéder.
Est-ce qu’il y a des noms qui t’interpellent dans cette liste ?
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MessageSujet: Re: (Terminé) Et Maintenant ?    (Terminé) Et Maintenant ?  EmptyJeu 20 Mar - 0:17

Ainsi donc, nous conversions d'un sujet qui avait facilement attiré mon attention. Une taupe, magnifique présent s'il en est pour ma personne. Imaginer que dans nos rangs, un être avait réussit à se jouer des systèmes de sécurités du Gouvernement pour que les Pacificateurs puissent venir en aide à la fille de la bête noire de la grande Conseillère. Qu'on le veuille ou non, un tel acte était digne de respect. Selon mon point de vue, bien évidemment. Car je doute que d'autres partagent avec moi la subtilité d'un tel événement. Nous avions été coiffé au poteau, on s'était joué de nous sous notre nez. Imaginer l'état d'esprit d'Alianka lorsqu'elle avait appris la nouvelle me traversa l'esprit pendant une fraction de seconde et un sourire vint se dessiner au coin de mes lèvres. Terminant mon verre d'une traite, je m'en délestait en le posant sur la table devant nous. Silencieux mais attentif, j'écoutais les propos que mon interlocutrice m'adressait quant à cette liste qu'elle avait à sa disposition.

Ma charmante hôtesse n'avait pas mentit lorsqu'elle m'avait que les personnes présentent durant cet événement se comptaient par centaines. Et elle avait raison, c'était comme cherché une aiguille dans une meule de foin. Devant le notre de pages présentent je ne pu m'empêcher d'émettre un sifflement de constatation. Les Pacificateurs avaient joué d'une main de maître dans cette histoire; Ca on ne pouvait leur retirer. Car cela prendrait des mois pour réussir à trouver la taupe. Cependant cette idée loin de m'effrayait me donnait d'avantage envie de découvrir celui ou celle qui avait été responsable de cette situation. D'abord je la féliciterai, ensuit je jouerai avec elle avant de la tuer ou de la livrer à Alianka. Nous verrons ce que l'avenir nous réserve. Inconsciemment, me m'étais mis à me frotter le menton comme à la recherche d'une éventuelle solution. La panthère des glaces me demanda si des noms ne m'interpellait pas sur son morceau de papier.

Mon regard fixé sur la feuille, je me permis de la prendre en main pour rentrer directement en contact avec le papier. Et tandis que d'une main je tenais le précieux document, de l'autre je me mis à tracer des signes dans le vide. Non je n'étais pas devenu fou, bien au contraire car ce n'était pas les gestes d'un dément que j'effectuais mais le dessin de lettre qui progressivement se mirent à apparaître devant nous. Flottant dans l'espace, on pouvait lire " archive" en lettres dorées. Mais elles ne restèrent pas longtemps inanimée puisque rapidement ces dernières glissèrent jusqu'au plat de ma main. Tatoué sur ma chair, elles se mirent à briller avec nettement plus d'éclat. Ceci fait, les instruments en main, sans mauvais jeu de mots, je me mis à effectuer de lent passant sur la surface de la feuille. Tel un scanner, ma main analysait chaque noms, chaque prénoms présent. Une fois le nom scanné, j'avais mentalement directement accès à mes archives et les dossiers personnelles que j'avais dressé tout au long de mon existence. Ces derniers allaient du plus bas des humains jusqu'à je dois bien l'avouer notre chère Grande Conseillère.

Il était donc évident que connaissais le nom et les antécédents de leurs propriétaires sur le morceau de papier, cependant aucun ne sortis du lot pour ma plus grande frustration.
Aussi, après quelques instants de silence et d'investigations, les mots sur ma main disparurent signe que mon analyse venait de se terminer. Soucieux, mon regard s'était plus grave qu'au début de notre rencontre.


- Il n'y a dans cette liste que de petits délits sans grands intérêts. Corruptions, chantages et tromperies. Si tu me demandes si un nom m'interpelle, oui car je les connais tous. Cependant j'ai beau être l'archiviste de la cité, je ne peux connaître quelque chose de ces gens qui n'apparaît pas dans mes archives.

Et oui, je ne pouvais retirer de l'ombre des informations que je n'avais au préalable déjà mise dans mes dossiers. Me redressant lentement, je fis quelques pas pour me dégourdir les jambes. Mes mains dans le dos, je m'étais avancé près de la fenêtre du bureau d'Alianka. J'étais calme, en extérieur tout du moins car en mon fort intérieur mon cerveau était en ébullition. Je tentais de faire le trie dans mes informations essayant de dresser un portrait de l'éventuelle traître ou traîtresse à notre sang. Cette personne faisait partie du groupe des Pacificateurs s'était indéniable. Cependant elle ne pouvait être n'importe qui. Elle se devait d'avoir un sens du sacrifice exacerbé mais canalisé par un calme et un sang-froig professionnel. Ajouter à cela qu'elle devait avoir une intelligence plus développé que la moyenne et mon choix personnel se tournait vers les chercheurs en priorités. Certes comme l'a si bien fait remarqué Alianka, le Centre emplois bon nombres d'humains pour les tâches ingrates. Toutefois je m'imaginais mal qu'on laisse aller ça et là les humains dans le bâtiment, il y avait des secteurs qui devait pourtant leurs être fermé. Comme celui où était effectué les tests sur l'hybride. Enfin ce n'était qu'une supposition personnelle...

Sans me retourné, je pris une nouvelle fois là parole.

- Et pourrais tu me dire ce qu'en pense ce cher Ministre de la Défense? Quel est son point de vue sur cette événement?

Tomas Van Brenner n'était assurément pas un "homme" à se laisser humilier par un groupe de dingue qui prônait le soulèvement et l'égalité pour tous. Connaître son avis sur la question était en soit une information importante. Je ne doutais pas qu'Alianka et lui avait dû parler de cette affaire avant de s'envoyer en l'air, sur le bureaux tiens pourquoi pas...C'est alors qu'il me vint une idée. Non bande de vicieux pas ce genre d'idées... Tournant légèrement la tête en direction de la grande Conseillère, un de mes célèbres sourires sur le visage, j'avais une requête à lui formuler.

- Dis moi Alianka, j'aimerai jeter un coup d'oeil sur les vidéos des caméras ayant enregistrés jours après jours les tests effectués par nos chercheurs. Et si possible, bien que je me doute qu'ils aient piraté les caméras de surveillance, celle de l'évasion de cette chère enfant?...

Bien que particulière, cette demande avait un but bien précis, car une idée venait de germé dans mon esprit, une idée qui pourrais nous mener à un Pacificateur lui même...
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Alianka De Nephthys
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MessageSujet: Re: (Terminé) Et Maintenant ?    (Terminé) Et Maintenant ?  EmptyJeu 27 Mar - 11:14

Cela faisait des mois que l’hybride nous avait été enlevée sous nous propres yeux et à ce jour je n’avais aucune piste concrète à part la liste de tout le personnel, du plus petit grade jusqu’au chercheurs et scientifiques, qui étaient présents dans les locaux du Centre durant la détention de la petit fille. Éplucher chaque nom reviendrait à chercher une aiguille dans une botte de foin. Et lorsqu’Edouard m’annonça à la lecture de ce document que je venais de lui présenter, je demeurai perplexe à sa réaction.

- Des petits délits ? J’espère que tu plaisantes car tout le personnel est soigneusement sélectionné pour travailler au Centre même les humains qui s’occupent de l’entretient, qui distribuent le courrier et autres activités. Encore plus quand il s’agit de nos très chers scientifiques et chercheurs. Le ministre de la Santé et de la Recherche, Grégory Nicholson est très pointilleux à ce sujet-là. Il n’aurait en aucun cas employé des personnes qui lui sembleraient trop suspectes à ses yeux.

Mais en attendant, la piste de la taupe devenait de plus en plus complexe. Mon regard suivit le déplacement de mon ami qui se redressa du divan jusqu’à la baie vitrée qui longeait tout un pan du mur, juste derrière mon bureau. Ce calme signifiait l’apparition de la tempête. Je connaissais trop bien Édouard pour savoir que son esprit n’était jamais au repos et que des idées devaient tourbillonner dans sa tête au sujet de cette histoire. Il brisa le silence lorsqu’il me demanda ce qu’en pensait Tomas.

- La même chose que nous. Il a mis tous les moyens et ces hommes pour enquêter. Plusieurs pistes sont déjà supervisées sous l’œil avisée du ministre. Mais comme tu le sais, tant que je n’ai aucune preuve, je n’attaque pas, et j’essaye de temporiser les actions de Tomas sur ce sujet-là. La précipitation ne nous amènera à rien. La sagesse est mère de sureté. Il faut être discret même si les soldats ont commencé à envahir certains laboratoires et contraint le personnel à rester chez eux. Des ordinateurs ont même été perquisitionnés.

Cela ne faisait que quelques jours et je savais que le travail serait de longue haleine. La patience n’avait jamais été le point fort de Tomas et je compensais ce manque chez mon ministre de la sécurité. Parfois, malgré tout, j’avais moi aussi du mal à canaliser le caractère fougueux du Lion. Pourtant à travers mon échange avec Édouard, des pensées trop personnelles  effleurèrent mon esprit mettant ma télépathie aux aguets. Mon sourire vipérin s’esquissa sur mes lèvres lorsque les images de Tomas et de moi sur mon bureau m’apurent soudainement. Je laisserai à Édouard ses fantasmes et sa curiosité sans autres indices. Il tourna son visage énigmatique vers moi, me demandant une faveur alors que je restais confortablement assise dans le fauteuil.

- Je te ferai transmettre toutes les vidéos concernant les tests qui ont été passés sur l’hybride. Pour ce qui est des séquences lors de son enlèvement … les caméras ont été brouillées. La dernière vidéo s’arrête sur l’ouverture de la grille magnétique de la cellule où était détenue l’hybride. Nous ne voyions rien d ‘autre et l’image disparait. Mais je te transmettrai celle-ci aussi, si tu veux la visionner.

Cette fois-ci, ce fut à mon tour de me relever et de m’approcher d’Édouard, contemplant à mon tour l’immensité de notre cité qui se déployait en dessous de nous.

- Je vais lancer un flash infos sur toutes les chaines et les radios d’Asaria. Des questions commencent à enfler vu la proportion que l’enquête commence à prendre au Centre de recherches. Mais en aucune manière, il ne sera question de l’hybride. Ce monstre doit pour le moment rester secret. Cela ne pourrait pas nous profiter mais se retourner contre nous si certains savent que l’accouplement d’un Asarien et d’une humaine peut donner des descendances vivantes. Depuis la pluie de feu et ses radiations, les femmes Asariennes ont beaucoup de mal à tomber enceinte. Cela peut prendre des décennies avant d’enfanter. Alors imagine ce qui pourrait passer dans l’esprit de certaines femmes de vouloir un enfant ou bien un homme de vouloir une descendance. Nous n’aurions que des bâtards !   Nous devons conserver l’hégémonie de notre race  et son origine !

Je me tournais vers lui et mes prunelles prirent l’aura glacée de la neige souveraine que l’on pouvait encore apercevoir sur les hauts monts qui  se dressaient dans les terres sauvages.

- Comprends-tu Édouard  que nous devons protéger notre sang et notre descendance ?
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MessageSujet: Re: (Terminé) Et Maintenant ?    (Terminé) Et Maintenant ?  EmptyMer 2 Avr - 22:37

Le terme " petit" délit que j'avais précédemment employé lors de la lecture de la liste avait fait réagir la Grande Conseillère. Oh pas une grande réaction digne des planches du théâtre, mais une réaction pleine de perplexité qui suffisait à en dire long sur la surprise de ma déclaration. Sa réponse me surpris à mon tour. Alianka me développa la démarche lors de l'engagement d'une tierce personne pour travailler dans le Centre. Son dossier minutieusement épluchée avant, pendant et bien après l'emplois de la dite personne. Pourtant si malgré une sélection particulièrement pointue, une taupe avait réussi à se glisser dans nos rangs, comment pouvait elle être surprise sur ma déclaration des délits mineures dont certains membres du Centre s'étaient rendu coupable? Tout n'est que manipulation et tromperies dans ce monde.
Cependant je ne fît aucune remarque supplémentaire sur ce qui pour moi ne représentait d'une détail sans importance. Ceci ne faisant que démontrer une nouvelle faille dans notre système de recrutements du personnels. Qui plus est, n'ayant pas accès aux archives privées, il était normal que ce genre de surprise existe. N'en déplaise à nos chers ministres, Grégory Nicholson n'étant qu'un parmi tant d'autres.

Silencieux, j'écoutais le point de vue de ce cher Tomas aux travers des propos d'Alianka. Malgré la forme de sa réponse, je comprenais que ce dernier était toujours aussi impétueux. Il ne déméritait pas de son animal totem. Mais chacun à notre façon nous déplacions nos pions dans un seul et même but. Certains étaient emportés, d'autres plus calmes et réfléchis. La dernière catégorie correspondait parfaitement à la Grande Conseillère. J'en appris un peu plus sur les avancées dans cette histoire. Dans l'ombre les soldats étaient donc passé à une offensive "douce" afin de rassembler toutes informations qui pourrait nous être utile. Sage décision que j'avais applaudit intérieurement. Il était rassurant que dans notre monde pantouflard, il y avait encore des gens capables d'actions et surtout de réactions.

Lorsque j'eu un moment de faiblesse et que mes pensées s'étaient posées sur la bureau de la panthère des glaces, cette dernière m'adressa l'un de ces sourires malicieux qui affirmait mais ne confirmait pas pour autant l'idée que j'avais eu en tête pendant quelques secondes. J'avais pu en rentrant dans le bureau d'Alianka fermé mon esprit contre toutes échappées de pensée, cela aurait été des plus facile. Pourtant je n'en avais rien fais car il n'y avait là rien mentalement à conserver en privé.

Ma requête trouva grâce auprès de mon amie. J'aurais donc accès aux vidéos concernant les tests effectués sur l'hybride. Comme je l'avais supposé, celle concernant son évasion étaient inexistante et c'était prévisible. Il aurait été difficile d'imaginer un groupe quel qu'il soit, arriver toute caméra fonctionnant à plein régime s'en avoir pris l'initiative des les brouiller auparavant. Mais qu'à cela ne tienne, rien qu'avec ce qui serait bientôt en ma possession, j'aurais assez de renseignements pour mettre à exécution l'une des idées qui commençait à se préciser.


- Je te remercie pour ton aide. Il me faudrait également les rapports concernant les études effectuées sur la créature. Car là encore je ne doute pas que nous avons également découvert les dons qu'elle possédait et qui pourraient se révéler très utile pour la suite des événements.

J'eu tôt fait de terminer ma phrase que je vis Alianka arriver à mon niveau. Elle s'était levée du canapé et m'avait rejoint pour contempler le monde vu du ciel. L'idée d'un flash d'information était tout à fait compréhensible, histoire de donner un os à ronger auprès de ces vautours de l'information. Se muer dans le silence nous aurait desservit plus qu'autre chose. Mais distiller les informations permettait de satisfaire ne serait ce qu'un temps la populace et sa soif insatiable de cancans et autres rumeurs. C'était un coup de maître mais rien de bien surprenant de la part de la Grande Conseillère. Dans les propos qui suivirent, je pu aisément ressentir le dégoût et l'aversion qu'un futur pleins de petits hybrides gambadant dans Asaria représentait pour elle. Mais comment aurait il pu en être autrement pour celle qui tentait depuis des décennies de faire en sorte qu'un semblant d'équilibre ne règne dans la cité.

Si la rumeur qu'un accouplement Asarien et humain pouvait effectivement donner naissance à un hybride, cela ne ferait qu'accélérer le déclin de notre cité au fondation déjà branlante. Un nouveau coup de pied dans notre gigantesque fourmilière. Pourtant, cette éventualité qui aurait scandalisé bon nombres d'entre nous me laissait totalement de glace. Pire encore elle m'amusait tant cela pourrait créer un chaos dont je pourrai savourer chaque instant. Je comprenais le point de vue de mon interlocutrice, mais je ne le partageais pas pour autant moi même possédant ma propre vision de l'avenir. Et ça Alianka le savait parfaitement.

Peut être est ce pour cela que je sentis l'air se rafraîchir lorsque cette dernière tourna son regard dans ma direction. Sa dernière phrase sonnait comme un glas. Une fatalité dont je devais prendre conscience et ainsi me rallier à cette grande famille qu'était les Anciens afin d'éradiquer le mal qui les rongeait.

Je n'avais pas répondu directement à son appel visuel, mais lentement j'avais finis par tourner mon visage dans sa direction. Le spectacle qui s'offrit devant moi fût digne de celle qui nous gouvernait. Son regard impérial et glacé m'avait transpercé. C'était ce regard qui m'avait toujours fasciné chez elle. Peut être était ce la faute de mon imagination trop fertile mais j'eu la sensation que ses propos sonnèrent d'avantage comme une menace à mes douces oreilles. Comme un tintement annonçant un avenir conflictuel entre nous.

Amusé, j'en fermais les yeux avant de replonger mon regard sur la cité.


- Il serait difficile de ne pas comprendre ma chère Alianka. Tu l'expliques avec une telle passion que tu serais capable de convaincre n'importe qui.... A part moi! Notre vision de l'avenir diffère, mais ça tu le sais depuis longtemps déjà. Nous recherchons des futurs totalement différents. Pourtant cela n'empêche pas nos route de se croiser ça et là pour nous permettre d'éliminer des obstacles que nous avons en commun...

Posant naturellement ma main sur la paroi fraîche de la baie vitrée.

- Cependant ne me demande pas de protéger cette descendance grasse et feignante qui pullule dans la cité. Rares sont les jeunes Asariens qui agissent. Les autres se complaisent dans leur petit confort que leur rang leur offre. Ils ne font que vivre au crochet du gouvernement comme des sangsues. Ils n'apportent rien, ne produisent rien. Ils ne valent pas mieux que les êtres humains qu'ils dénigrent. Pour eux, je refuse de lever le petit doigt et je me ferai un plaisir de les vider de ce sang qu'ils ne méritent pas...

La perceptive de mettre à mort mes futures victimes ne faisait qu'accroître mon excitation intérieure, et avec elle cette haine farouche qui bouillonnait en moi depuis tant d'années.

Lentement je tournais à mon tour mes prunelles vers cette reine des glaces. Si celle de mon interlocutrice dégageait la morsure du froid, les miennes reflétaient les parfaites ténèbres. Elles étaient vides de toutes émotions, happant toutes vies qui auraient le malheur de les fixer trop longtemps.


- Mais pour toi, j'accepte de mettre pour quelques temps seulement mes projets en suspens. Il ne serait pas drôle de voir ce monde sombrer trop rapidement dans le chaos. Je n'y trouverai aucun plaisir, ni aucune satisfaction.

Une collaboration venait de se mettre en marche. Toutefois il paraissait évident que lui servir sur un plateau toutes les informations que je serais en mesure de collecter n'était pas dans ma nature. Chaque choses auraient sont pris, et la distillation des renseignements seraient bien plus drôle, pour moi. Bien que je n'ignore pas que la patience d'Alianka avait elle aussi ses limites...

- Et ce que cela te convient?
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MessageSujet: Re: (Terminé) Et Maintenant ?    (Terminé) Et Maintenant ?  EmptyDim 6 Avr - 18:28

La race suprême, c’était nous. Nous les premiers à avoir obtenu l’injection du SEER, à avoir créé ce monde de nos mains pour nous protéger mais aussi pour donner à na nouvelle génération de quoi vivre et se parait de ses nouvelles obligations quand arrivera son tour. J’observais silencieusement et avec une grande passion notre cité qui se dressait devant mes yeux. Si j’étais réfléchie et posée face à n’importe qu’elle situation, j’étais toute aussi dangereuse et beaucoup l’oublié comme mon cher ami à côté de moi. J’écoutais ses paroles qui auraient pu recevoir le courroux ou la vengeance d’un autre Ancien plus arrogant et impulsif mais je n’étais pas ainsi. Laissez parler son adversaire et vous y trouverez des failles. J’étais toujours fonctionnée ainsi et c’est une méthode qui ne m’a jamais déçue. Les remarques et les menaces d’Édouard sous couvert d’une certaine forme de bienséance étaient tout à son honneur mais qu’il ne se leurre pas. Il était très difficile de me piéger aussi facilement. Sans aucun détour, il m’expliqua que jamais il ne défendrait la nouvelle génération et qu’il viderait de leur sang ces jeunes inconscients et impolis. Je sentis son regard pesé sur moi lorsqu’il tourna son visage.  Impassible, je détaillais toujours le monde que nous avions érigé.

- Non … cela ne me convient absolument pas. Crois-tu que je te laisserai tuer toute cette nouvelle génération juste par ce que tu n’as sentiment vis-à-vis de qui que ce soit ?

A cet instant mes prunelles prirent la couleur la plus blanche et la plus étincelante qui faisait écho à celle de la neige. Tout autour de nous, la température avait baissé de plusieurs degrés, manifestation de mon pouvoir.

- Ne t’entête pas à te dresser sur mon chemin Édouard. Tu peux être très puissant, je le suis tout autant que toi. Ami ou pas, je n’hésiterai pas. L’hésitation et la culpabilité, je laisse cela aux plus faibles. Décime la nouvelle génération, détruit Asaria, et tu payeras le prix fort … Je levais délicatement ma main pour l’empêcher de me répondre. Je n’avais pas terminé. Ho ! Ne va pas croire que je te menace. Voyons ! C’est seulement un conseil que je te donne et une sorte de prévention pour le futur.

Ma voix était neutre, aucunement voilée par une haine ou une aversion palpable. Je savais parfaitement maitriser mes émotions devant mes interlocuteurs ou devant une situation donnée. Je me détournais de lui m’approchant du mini bar pour me servir une nouvelle tasse de café que je portais doucement à mes lèvres.

- Tout chaos a son revers. Tu devrais le savoir mieux que quiconque. Je ne compte pas revivre les années qui ont suivies la pluie de feu, et je ne tiens pas à voir la cité sombrer dans ta folie. Quoi que tu fasses, je serai là Édouard. Réfléchis à tes actions car tu seras seul maitre des conséquences qui arriveront. Si tu n’as aucune pitié pour ce monde qui nous a ouvert les bras. Je serai sans pitié pour ceux qui auront l’audace de l’annihiler. Que tu ne veuilles pas lever le petit doigt pour eux comme tu le soulignes si bien, cela reste ton choix mais n’impose pas tes sanctions.

Je posais ma tasse réfléchissant à la suite de cet échange. Il était bien évident que je n’étais pas aussi docile qu’il pouvait le croire.

- Et si tu comptes dissimuler les informations que tu trouveras ou bien t’en servir sans aucun ordre de ma part, soit certain là aussi, que je n’aurai pas la moindre incertitude sur l’attitude à tenir face à toi. Alors, ne me devance pas mon cher ami. Je veux un rapport sur tes conclusions dans une semaine. Ma patience aussi grande soit elle a des limites qu’il ne vaut mieux pas connaitre.

Je revins près de mon bureau, appuyant sur le bouton de l’intercom qui me reliait à ma secrétaire.

- Marissa, voulez-vous préparer les dossiers vidéos archivés sous le numéro H2113V, s’il vous plait et les faire porter au plus vite chez Monsieur Ravenwood. Lorsqu’il sortira de mon bureau, il vous donnera les indications à suivre.

Pensez-vous sincèrement que je sois aussi docile et que je n’ai pas assuré mes arrières ? Enfin … voyons … vous me connaissez très mal si c’est ce le cas. Je ne laisse jamais rien au hasard et les prochaines semaines me diront  quelle voie choisir et quelles actions entreprendre. La balle est désormais dans le camp d’Edouard.
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MessageSujet: Re: (Terminé) Et Maintenant ?    (Terminé) Et Maintenant ?  EmptyLun 7 Avr - 1:23

Là voilà! Cette femme de pouvoir que j'aimais avoir en face de moi. Ses propos étaient limpides et ses indications claires. Elle n'allait pas par quatre chemins pour m'exprimer ce qu'elle ressentait vis à vis de ma vision du monde à venir. Elle ne voulait pas revivre le temps de l'après pluie de feu car il est vrai que la recherche d'un nouvel habitat avait été long et fastidieux, tout autant que la création d'Asaria. J'y avais participé à l'époque. J'avais soutenu la construction de la cité et y avait apporté ma contribution. En ce temps là, j'avais encore de l'estime pour le concept de la vie. Mais ce temps était depuis très longtemps révolu. Désormais mon coeur c'était détourné de tous sentiments superflus vis à vis de cette race de faignant. La nouvelle génération méritait elle autant d'attention pour le peu qu'elle offrait ? Alianka semblait le penser. Mais peut être est ce aussi également par ce que cette jeunesse doré pourrait servir dans l'avenir et qu'elle permettait d'équilibrer les forces contre les humains qui se cessaient d'accroître en nombre. Un peu comme des nuisibles qui ne cessent de se développer et dont on n'arrive pas à ce débarrasser malgré nos efforts.

La température s'était clairement rafraîchit au fur et et mesure qu'elle s'adressait à moi, prolongement du mécontentement que j'avais exercé à son égard au travers de mes propos. Pourtant depuis le temps, elle savait que j'étais entier dans ma façon d'être et que je ne cachais pas mon aversion contre les êtres humains. Alors pourquoi ne réagir que maintenant ? Etait ce la goutte d'eau qui faisait déborder le vase? Enfin bref, désormais Alianka avait une dent contre moi à présent et me le faisait savoir avec toute la diplomatie de ses fonctions. Mais je ne disais toujours rien, ne cherchant même pas à me justifier ou me défendre. Je me contentais de sourire du coin des lèvres. Elle aura beau me dire tout ce qu'elle veut, je ne changerai pas d'avis tout comme elle même resterait sur ses positions. Aucun de nous deux ne céderait face à l'autre. Cela n'en serait que plus divertissant. Intérieurement je m'en réjouissait à l'avance.

Ne me prenant pas en traître, elle m'avait clairement annoncé la couleur de mon avenir si j'osais me dresser contre elle. Mais ce n'était nullement mon attention, du moins pas tout de suite. Faire régner le chaos entre les différentes races étaient d'avantages amusant que de vouloir bêtement s'en prendre aux hautes sphères. Mon chaos comme d'autres choses n'avait eu de cesse que d'accroître cette haine entre humains et Asariens. Un mort dans un camp, un mort dans l'autre, etc, etc, etc... Toujours frapper le premier pour que jamais cette tension de décroît et que des idées nouvelles comme une paix totalement stupide ne naisse dans leur esprit. Certes certains avaient échappés à ma vigilance et des groupes s'étaient formés. Mais au lieux de les éradiquer immédiatement, ils s'étaient montré très utile puisqu'augmantant les tensions et me permettant d'en créer de nouvelles. Tout cela était tellement passionnant que je ne pouvais détester ce que je faisais. Certes mes actions causèrent, cause et causeront la mort d'humains et d'Asariens mais c'était en soit un faible prix à payer pour que les peuples de la cité continuent à se détester et n'ai pas l'idée de faire bloque pour se dresser contre le Gouvernement. Chacun y trouvait son compte au final. Enfin presque tout le monde.

Quelques points de son discours me firent sourire d'avantages lorsqu'elle me les adressa. Elle ne voulait pas revivre les années qui avaient suivies la pluie de feu. Pourtant il ne fallait pas se voiler la face. Cette histoire était destinée à se répéter à l'avenir puisqu'au final rien n'avait changé dans les mentalités. Mais je comprenais son point de vue et ne m'en formalisait pas plus que ça. Je pris comme un compliment le fait qu'elle me voit comme une personne sans pitié, mais je tiquais lorsqu'elle pensa que ce monde m'importait peu. Certes l'être humain dans sa globalité me dégoûtait par son existence, mais il n'en était pas de même pour le reste des choses vivant sur cette planète. Les termes sanctions furent un autre point que m'amusèrent d'avantages que les précédents car en les entendant, un prénom me revenait en tête: Gabriel. Enfant victime de sa propre mère pour n'avoir pas voulu suivre la même voie que cette dernière. Il était le parfait exemple de ce qu'il ne fallait pas faire si l'on ne voulait pas manger les pissenlits par la racine. Il était le symbole que toute traîtrise même venant de sa propre famille ne serait pas pardonnée par la panthère de glace. Ne jamais prendre pour acquis lorsqu'on côtoie cette dame.

Progressivement, mon interlocutrice c'était éloignée de la bais vitrée. Le tintement d'une tasse puis de bruit d'un fluide coulant à l'intérieur me firent comprendre que cette dernière s'était resservie un café. Le fumet de tarda pas d'ailleurs à venir me chatouiller les narines. La suite cependant ne m'amusa pas vraiment. Je n'étais pas un des ses ministres où autres employés qui lui baisaient les pieds sans le moindre caractère. Je n'étais ni une marionnette, ni un pion que l'on pouvait déplacer à sa guise et ça elle le savait parfaitement.
Certes Alianka me fascinait mais il ne fallait pas non plus pousser. Elle était également la Grande Conseillère mais cela n'avait aucune valeur à mes yeux. Je l'avais connu bien avant qu'elle n'obtienne ce titre et depuis lors je n'avais jamais changé ma façon d'être face à cela. J'était un esprit libre, sans entrave. La discussion entre amis était terminé, place au travail et au professionnalisme.
Aussi lorsqu'elle m'intima l'ordre de lui faire un rapport à rendre dans une semaine, je pris naturellement sur moi. Je lui avais donné précédemment ma parole que je lui viendrai en aide et je n'étais pas homme à revenir sur une promesse. J'étais peut être un esprit libre mais j'avais des principes.

Me détournant à mon tour du point de vue, je m'étais rapproché de son bureau.


-Je tiendrai ma parole et je t'aiderai à protéger l'avenir de ce monde. Nous ne sommes peut être pas d'accord sur l'avenir, nous serons à ne pas douter amener à nous heurter, mais je reste avant tout un homme de parole et je tiendrai mon engagement vis à vis de toi.

Oui je ferai ce qu'il faut pour satisfaire sa soif de connaissance. J'avais déjà bon nombres d'idées pour obtenir des informations. Je ne dis pas que trouver la taupe serait chose aisé, mais quitte à trouver des informations susceptibles de contenter Alianka il fallait essayer. Je ne vous cache pas que j'aimais à titiller notre Grande Conseillère même si je savais que ce petit jeu pouvait se retourner contre moi. Sous ses airs impassibles et impériaux se dissimulait une femme passionnée. Mais d'autres que moi pourraient en parler plus en détail surtout dans l'obscurité de la nuit.
Sentant que notre conversation touchait à sa fin, je pris lentement la main de ma douce ami avant de la saluer d'un baise-main. Mon regard croisa une dernière fois celui de celle capable de faire baisser la température par le moindre changement émotionnel.


-Au plaisir de te revoir ma chère Alianka. Je te laisse à tes travaux et je me met en chance.

Souriant, je lui lâchai la main, me dirigeant vers la porte qui au début de notre rencontre avait été ouverte que la dame elle même. J'allais partir lorsque tout à coup, je me mis à claquer mes doigts comme si je venais de me rappeler de quelque chose d'important.

-Oh, encore un minuscule détail!

Je lui fis volte-face en même temps que je m'étais exprimé. Sur mon visage aucune émotion, si ce n'est cet éternel sourire.

-Ne me donne plus jamais d'ordres! Te rendre service et te venir en aide sera toujours un plaisir. Mais je ne suis ni ton chien, ni un pion, ni quoi que ce soit que tu puisses diriger et manipuler à ta guise.

Mes propos n'avaient rien d'une menace et mon timbre de voix était d'un calme exemplaire. Seulement je détestais que l'on me dise c que j'avais à faire, quand moi même je le savais. J'admets que par le passé, Alianka avait dû me recadrer et contenir mon franc parlé vis à vis des choses qui m'entouraient. Elle avait fait en quelque sorte mon éducation là où mes propres parents m'avaient abandonné suite à mon handicap. Cependant j'avais toujours eu du mal avec l'autorité et malgré tout ce qu'elle avait pu faire, elle n'était jamais arrivée complètement à dompter cette part de ma personnalité.

La saluant une dernière fois d'un mouvement de la tête, ma voix se répandit une dernière fois entre les murs de son bureau.

-Je te dis donc à dans une semaine!

Mon regard fixait celle avec qui je venais de converser tandis que je marchais à reculons. Trop proche des portes, je fis leur fit pourtant face au risque de les percuter avec ma tête. Mais il n'y eut aucun bruit, aucun son qui ne se fît entendre dans cette situation qui aurait pu être comique. Mon corps s'était simplement contenté de passer au travers de la matière comme si l'obstacle qui se dressait devant moi n'avais jamais existé. Passe muraille je n'étais déjà plus dans la pièce, mes pas me dirigeant vers le bureau de l'assistante de la Grande Conseillère pour lui donner mes instructions quant à l'envoi des documents dont j'avais besoin pour le bon déroulement de mes plans.
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