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 (Terminé) Parlons Affaire [PV Sélène]

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MessageSujet: (Terminé) Parlons Affaire [PV Sélène]   (Terminé) Parlons Affaire [PV Sélène] EmptyMer 6 Mai - 10:09

Michael organisait pour la première fois une exposition. Son père l'avait déjà fait par le passé, tout comme son grand-père et les autres membres de sa famille, mais c'était la première fois que lui organisait cela. Il avait du le faire pour plusieurs raisons: La première raison était tout simplement le fait qu'au travers d'un tel exposition, vous pouviez voir arriver de nouveaux contrats, et autant dire que si la KA Corps restait l'entreprise technologique la plus puissante sur le marché, il fallait aussi qu'elle se maintienne. Et puis il y avait une autre raison, c'était que Michael devrait se présenter en personne à ses anciens, ses nouveaux et ses futurs clients. Pour l'occasion, tout avait été préparé dans le grand hall de réception de la KA Corps qui était destiné à cet usage. C'était une grande salle qui se trouvait être une sorte d'annexe au bâtiment, et qui pouvait accueillir de nombreuses personnes, et un matériel impressionnant pour fêter dignement un événement comme celui-ci. On avait tout mis en place et de multiples équipes de la KA Corps avait fait en sorte que sons et lumières soit au rendez-vous. Michael avait visité lui-même la salle. C'était une splendide salle au carrelage blanc et marron tacheté de noir et d'or. Un peu particulier, mais ça avait son charme. Au fond se trouvait une petite estrade, enfin, petite, petite d'un point de vue d'un riche, pour un homme plutôt pauvre, elle aurait parue plus grande. Au dessus, un immense toit vitré qui possédait en outre des volets de fermeture pour ne plus faire rentrer la lumière. Michael avait tenu à ce que certaines inventions soient présentés dans des vitrines qui se trouvaient tout autour de la salle. Revêtu d'un splendide costume noir qui comprenait un beau pantalon noir, une chemise blanche rayé de gris argent, et une belle veste noir ainsi que d'une cravate bleue. Tout était prêt. On avait invité à cet exposition de nombreux chefs d'entreprises, connus ou inconnus, et des gens de la haute société qui aimait ou se devait d'êtres présents à ces soirées mondaines.

Mike était encore dans son bureau quand surgit sa secrétaire, une petite brune qui avait, pour l'occasion, acheter un tailleur noir qui lui allait à merveille. Il se leva de son bureau et posa le verre de whisky qu'il avait à la main. Il se tourna vers sa secrétaire. Il était certes bel homme, mais pour l'heure, il n'était pas vraiment prêt, et il n'y avait sur son visage aucun sourire. Il regarda par la fenêtre de son bureau pour voir plusieurs voitures lâchait des passagers et des chefs d'entreprises. Michael était assez fière de voir son personnel faire rentrer tout le monde. Les gens présents avaient le droit à un petit apéritif avant que ne commence l'exposition que Michael ouvrait en personne. Il regarda sa secrétaire et finit par dire:

-C'est pas encore l'heure si?
-Monsieur Hawkins, C'est maintenant qu'il faut se jeter dans le bain. il ne vous reste que vingt minutes.
-ça va, ça va, j'ai compris. Bon, allons-y. Tout est prêt?
-Comme vous l'aviez demandé Monsieur.
-Bien, alors en avant.


Mike sortit de son bureau, prit l’ascenseur rapidement et se retrouva finalement au hall d'accueil de son entreprise. Il passa par un petit parc à l'arrière pour arriver dans la salle d'exposition par l'arrière. Il se trouvait derrière l'immense écran qui ferait défiler derrière lui toutes les technologies qu'il viendrait à décrire. Un homme avec un ordinateur gérait le contrôle de l'écran et Mike put voir qu'il avait mis le logo de ce que l'on pouvait appeler la Techno Expo, par la KA Corps. Le logo était simple, un grand T dont la barre du haut surmonté un E majuscule. Mike lissa ses vêtements, frotta un peu ses chaussures pour enlever le peu de saleté qu'elles avaient prises lors de la traversée du petit parc. Il avait le trac. La tout de suite, il avait la boule au ventre. Il savait que ça irait mieux sur scène, mais là, il avait le trac. Sa secrétaire lui fit passer un verre d'eau que Mike ne trouva pas à son goût mais il s'en contenta. Il jeta un rapide coup d’œil à l'assemblée. On discutait beaucoup tandis que des serveurs passaient avec des plateaux de friandises et des plateaux chargés de verres. Finalement, alors que la salle était bien éclairée jusque là, les lumières commencèrent à ne plus éclairer, la luminosité baissait alors qu'une musique aux tonalités joyeuses et entraînantes venait de démarrer. C'est ce moment que choisi Mike pour monter sur L'estrade par un petit escalier. Les yeux étaient tournés vers lui et il finit par déclarer après avoir pris soin de mettre son oreillette et un petit micro sur sa veste:

-Mesdames et Messieurs, je suis heureux en tant que PDG de la KA Corps, de vous accueillir à al Techno Expo!!

Les applaudissements de la foule retentirent. Chaque année, la Techno Expo présentée par la KA Corps était un véritable succès. Ou presque. Cette année, Mike avait investi pour que tout se déroule pour le mieux. Il reprit finalement d'une vois pleine d'humour:

-Je suis navré pour le tire qui en deux générations n'a toujours pas changer, mais comme on le dit souvent, on ne change pas une équipe qui gagne.

Il marqua une pause alors que les lumières l'éclairaient pour qu'il soit mis en valeur tandis qu'il s'arrêtait de se déplacer. Finalement, il déclara:

-Cette année, et comme toutes les autres, beaucoup d'entre vous ont répondu à l'invitation, et je peux voir parmi vous des PDG de grandes marques de voitures, des grandes marques de téléphonie aussi, et bien d'autres, banques, journaux. Et je crois que ce soir nous sommes là parce que nous avons besoin que le monde progresse, et le progrès passe, en partie, par la technologie. C'est pourquoi, ce soir, je vais vous présenter quelques unes des innovations et des inventions que nous proposerons à chacun. Bien sûr, vous êtes libres aussi de consulter la magazine de la KA Corps, et vous y découvrirez de multiples inventions ou améliorations. mais je vois que certains ont l'air d'être pressé de commencer, alors nous allons nous dépêcher.

Certaines personnes continuaient d'arriver, mais on n'y prenait pas garde, et face à la dernière phrase de Michael, la foule ne put qu’emmètre un petit rire. Il commença donc:

- Nous commencerons par sans doute le plus important. Les voitures!! Oui, on à pas tous le don de se téléporter, j'aurais aimer, mais mon père à pas voulu. Donc on remercie la voiture d'exister.

Rires de la foule alors que Mike enchaîne:

-Pour vous, les constructeurs automobiles, nous sommes fières de vous présenter ce qui va changer, et je le crois, l'utilisation de votre voiture. Dorénavant votre voiture vous obéit au doigt et à l’œil. Coffre électrique, portière électrique, on connait cela, mais moi je vous présente un tout nouveau système qui va vous permettre de monter un peu la classe de vos voitures, mais qui va surtout diminuer le nombre d'accidents. On à tous vu, je le pense, une blonde voulant se garer sur le parking, ou alors faire un créneau, et messieurs, je peux vous dire que lorsque c'est le cas, vous savez que votre voiture va prendre un coup pour ne pas dire plus d'un coup.

Rires de la foule une fois de plus. Michael s'arrêta un peu et continua:

-Votre voiture désormais, va se garer toute seule!! Oui, et mieux encore, elle va se garer correctement, grâce à un système de caméra de recul, mais aussi de caméra latéral ultra performant, vous ne vous prendrez plus le trottoir, et vous ne dépasserez plus un peu sur la route au risque de vous faire arracher le rétroviseur, ou l'aile de votre splendide voiture. Et vous pourrez continuer à inviter de belles blondes. Chacun ses goûts, je sais que certains aiment les rousses, mais c'est pareil. Non contente de se garer seule et correctement, elle mettra le frein à main automatiquement et s'arrêtera automatiquement, en éteignant vos phares avant l'arrêt du véhicule si ceux-ci sont allumés.

Mike était emballé alors que derrière lui l'écran montrait l'exemple. Il continua par décrire d'autres projets, certains en relation avec l'automobile, d'autres avec des instruments de la haute couture, et d'autres, plus nombreux, sur la téléphonie, le son et la lumière. La seule chose qui ne serait pas dévoilé au public serait la production d'armes, ou plutôt, l'invention de nouvelles armes, et Mike en avait fait abstraction pour éviter que si quelqu'un veuille lire dans ses pensées, il ne puisse y lire que la concentration sur la Techno Expo. Puis, il arriva sur d'autres Technologies:

-Et je terminerais par ces technologies qui peuvent à tous, nous faciliter la vie, mais surtout à ceux qui ont plusieurs entreprises à gérer. Je vous présente l'application qui va désormais vous permettre de gérer votre ou vos entreprises à distances. Vous pourrez suivre en temps réel tous les paiements que votre entreprise fera rentrer, c'est à dire vos bénéfices, et vous pourrez suivre aussi vos dépenses. Vous aurez aussi accès à des fonctionnalités qui vous permettront de savoir l'entrée et sortie de vos ouvriers. Si vous avez plusieurs entreprises et que vous souhaitez investir en temps et en heures, vous avez accès à la bourse en temps réel, mais vous pouvez rentrer aussi tous les contrats qui vous semblent nécessaires. C'est n peu complexe, je l'admets, mais avec ça, vous ne raterez plus les contrats qui peuvent vous rapporter, et ce, quelques soit le jour, l'heure et la saison. Vus voulez faire progresser vos entreprises, vous allez donc fixer des objectifs, je me trompe? non. Donc vous rentrez vos objectifs et le logiciel fera en sorte de vous dire de quelle manière il peut être atteint, si c'est possible ou non. Bien sûr, il y a d'autres fonctionnalités, mais les décrire serait trop long. C'est un tout petit aperçu de ce que nous pouvons vous proposer, c'est pourquoi, je vous invite à lire les magazines, ou tout simplement à venir me voir. Vous avez un projet? vous voulez qu'il aboutisse? Faîtes confiance à la KA Corps, et vos rêves deviendront réalités...S'ils ne sont pas trop fantaisistes.

Nouveau rires de la foule alors que l'ouverture se clôturait. Il y aurait bien sûr une dégustation, mais pour l'heure, Mike devait serrer des mains, et répondre à toutes les questions. Il rencontra divers PDG, en particulier de téléphonie, certains lui présentaient des projets qu'ils voudraient voir au jour, Mike répondait par des arguments et arguaient que la KA Corps avait les capacités, ou pas, de les mener à bien. Ceux qui étaient les plus demandeurs étaient les constructeurs automobiles qui souhaitaient disposer des technologies présentées ici, et d'autres, tel les essuies-glaces qui se mettaient en route seul à la moindre détection de pluie trop forte, ou les phares qui se réglaient selon la luminosité, mais qui gardaient le côté manuel au cas où le conducteur veuille y voir mieux ou pas. On avait aussi diverses améliorations au niveau moteur, mas il serait trop long de toutes les décrire. Finalement, après avoir serré de nombreuses mains et après avoir était sûr qu'il aurait déjà quelques contrats en poche, Mike prit un verre sur un plateau et se retira un peu pour souffler un peu
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MessageSujet: Re: (Terminé) Parlons Affaire [PV Sélène]   (Terminé) Parlons Affaire [PV Sélène] EmptyJeu 14 Mai - 15:08

La tour de la KA. Corp. se dressait devant moi. C’était une société à la pointe de la technologie informatique détenue par un certain Michael Hawkins. Aujourd’hui, il y avait une sorte d’expositions des dernières découvertes, la Techo Expo. Une conférence de presse  serait aussi donnée par son PDG. Pourquoi pas ? C’était toujours intéressant de voir de près les nouvelles découvertes qui serait autant utiles pour mon petit empire que pour le gouvernement, même si je n’avais aucun doute sur tout l’armada des scientifiques du Centre de Recherches qui  étaient tout aussi compétents que ce Monsieur Hawkins et son personnel. Quoi qu’il en soit, j’étais curieuse de découvrir les prouesses de cette société. Mon chauffeur m’aida à descendre de la voiture, l’AsaXe, l’une des marques les plus célèbres de notre cité. Une sorte de Mercédès de l’ancien temps comme me l’avait expliqué ce charmant vendeur, qui n’avait pas cessé de jouer du zèle et de tout un ensemble de tournures un peu trop mielleuses à mon gout. Chacun sa façon de bosser me direz-vous. Je pris la main de mon employé tout en redressant ma tête pour détailler la structure du bâtiment qui réunissait le moderne tout en gardant une petite touche de classique, qui trônait à mes pieds.  D’un revers de main, je lissai le tissu de ma jupe noire, très courte, qui m’arrivait à mi-cuisses. Elle était rehaussée par un chemisier rouge, une cravate noire et un gilet sans manches à boutons. J’avais relevé mes cheveux pour dégager ma nuque et mes talons aiguilles dessinaient le galbe parfait de mes jambes et la courbe de mes fesses. J’étais à la fois sexy et professionnelle.

J’étais là en tant que Présidente de True Life. Ma société me permettait d’y inclure tous les cachets faramineux que je touchais grace au divers contrat avec le gouvernement, exclusivement bien sûr. Comment aurai-je pu dévoiler autant de fortune sans créer mon propre domaine ? Il était hors de question que je mette la puce à l’oreille à quiconque. J’avais appris à devenir une femme d’affaires, à me fondre dans cette masse bourgeoise et très souvent orgueilleuse, qui ne voyait que son petit nombril et son confort. Je prenais la vie des traitres à notre race sans le moindre remord, une véritable machine à tuer sans émotions. Lorsque la Main du Diable se reposait de ses balades nocturnes, c’était Sélène Warren qui prenait sa place, femme-enfant, séductrice et prédatrice qui prenait alors sa place. J’aimais jouer la comédie, me parait d’un rôle d’enfant gâté tout en gardant la tête sur les épaules. C’était justement ce que j’avais prévu de faire aujourd’hui.

L’entrée de la KA. Corp. était ouverte seulement aux entreprises sur présentation d’un petit carton d’invitation. Trois agents de sécurité  se tenaient près de la porte vitrée coulissante et avant de pouvoir pénétrer dans l’immense hall, il fallait passer au détecteur de métaux. Je suivis la petite foule, avançant devant l’un des agents. Je levai mes bras et je tournai sur moi-même tout en réprimant un petit sourire ironique. Si je devais assassiner Michael Hawkins, je ne serai jamais passée par l’entrée principale. Le détecteur confirma que je n’étais pas une menace pour l’exposition du jour et je pus alors m’introduire à l’intérieur.  Les verrières donnaient un éclat naturel au hall. Rien ne manquait pour attirer l’œil et satisfaire les éventuels acheteurs. Il y avait plusieurs présentoirs, gardés sous haute surveillance qui dévoilaient les dernières innovations ainsi que des photos prises dans les laboratoires de la KA. Corp. pour expliquer le déroulement de ces découvertes. Tout le monde se bousculait  pour y jeter un œil et échanger les premières constatations avant l’arrivée du maitre des lieux. Un grand écran ainsi qu’un pupitre attendaient l’homme du moment qui présenterait ses recherches. Des tables avaient été dressées plus au fond du hall où des serveurs se trouvaient à la disposition de toutes ces personnes, prêts à servir des boissons et des cocktails de toutes sortes. D’autres employés passaient avec leurs plateaux parmi les invités, présentant des coupes de champagne. J’en récupérai une au même moment où des panneaux  commencèrent à glisser sur les verrières pour plonger tout le hall dans la pénombre et qu’une musique se fit entendre. Le spectacle allait pouvoir commencer.

Une silhouette se découpa sur l’estrade, derrière le pupitre et le micro et se présenta comme le PDG. Mmm, mes prunelles s’étaient focalisées sur l’homme en costume noir. Il émanait de lui une prestance unique et j’aimais ça. Si la foule se mit à applaudir, je restai dans mon coin, détaillant et admirant le PDG de la KA. Corp. Il y avait des hommes dont le naturel sauvage attisait mes sens de prédatrice. Je bus une gorgée de ma coupe de champagne tout en ne perdant pas des yeux cet homme. Il commença par les progrès faits pour les voitures. Pourquoi les hommes riaient-ils toujours lorsqu’on leur racontait des mauvaises blagues sur les blondes ? J’observais certaines femmes présentes au bras de leur cavalier ou époux. Certaines étaient mal à l’aise. L’homme sera toujours un gros macho. Heureusement que je n’étais pas blonde … l’exposition serait partie en mille éclats. Je soupirai d’ennuis. Les femmes savaient conduire, du moins, moi je savais conduire une voiture, un bolide performant, une moto puissante. Il fallait simplement vouloir apprendre pour devenir la meilleures. Tel était mon crédo ! Le PDG continua son discours sur diverses avancées et un autre projet qui concernait toutes les entreprises : une application pour gérer le tout à distance. Lorsque le discours prit fin, les applaudissements retentirent une dernière fois. Des employés en costards-cravates distribuaient des flyers qui résumaient les différentes options que Michael Hawkins venait de citer.

Au moment où il mit un pied hors de l’estrade, la foule se pressa autour de lui. Chacun voulait discuter avec le PDG de projets, de contrats, de partenariats. C’était un peu le but de cette conférence particulière. Je laissais les requins faire leur petit numéro. J’avais tout mon temps de m’approcher du PDG. Et ce temps-là fit son apparition. Au bout d’une heure et demie. Je ne l’avais pas quitté du regard, tout en restant discrète. Il attrapa un verre sur un plateau et se faufila, à la dérobée, vers un endroit tranquille du grand hall. C’était l’ouverture que j’attendais. Je fis le tour des colonnes  et de la salle pour venir m’insinuer dans son dos.

- Vous savez que certaines femmes n’aiment pas les machos ? Surtout les blondes … Les pauvres, pourquoi penser qu’une femme ne sait pas conduire ?

Il se retourna à ma voix et je lui présentai ma main. Un sourire lascif souligna mes lèvres. Mes yeux sombres le dévoraient sans aucune gêne.

- Sélène Warren, brune, PDG d’une société et qui sait conduire des bolides sur quatre roues comme sur deux. Vos projets sont intéressants, celui de l’application pour gérer à distance est une véritable révolution. Puis-je en savoir un peu plus   sur sa mise en place ? Le contrat ? Le service que vous proposez si cela devait tomber en panne. Vous savez que l’informatique est aussi lunatique qu’une femme.

Je jetai un œil sur toute la salle, le répit serait de courte durée car déjà d’autres PDS avaient remarqué la présence de Michael Hawkins en retrait.

- Vous préférez qu’on en discute dans un endroit … plus … privé ?
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MessageSujet: Re: (Terminé) Parlons Affaire [PV Sélène]   (Terminé) Parlons Affaire [PV Sélène] EmptyDim 17 Mai - 20:07

Michael profitait du bref répit qui lui était accordé alors qu'il détaillait des yeux l'assemblée présente. De vieux PDG grincheux, certains prêt à tout pour avoir tout ce qu'il leur fallait pour un rien. Michael avait traité avec certains d'eux. Il allait devoir traiter avec d'autres. Pour le moment, la KA. Corps détenait trois contrats de plus, de sûr. Il en faudrait d'autres, mais le PDG avait besoin d'un peu de repos. Juste un peu pour reprendre un bain de foule qui n'était pas toujours agréable. Il y avait tellement de type qui n'étaient présents que pour avoir un contrat des plus juteux qui leur rapporterait gros, que Mike devait parfois gérer, négocier, ou alors rester inflexible. Appréciant le délicieux liquide gazeux aux reflets d'or, Michael ne vit pas venir une silhouette derrière lui dont la voix s'éleva aussi douce que le miel, et pourtant pleine d'assurance et de taquinerie. Michael se retourna doucement, cachant sa surprise. Il devait bien l'admettre, il ne l'avait pas vu venir. Il sourit à sa remarque et lorsqu'elle lui tendit la main, au lieu de la serrer comme il avait coutume de le faire, il la lui baisa délicatement. Ce geste n'échappa pas à certains, mais Mike s'en moquait éperdument. Il finit par détailler la jeune femme. Séduisante était le premier mot qui lui venait à l'esprit. Pourtant on sentait que ce n'était pas la femme qui serait la plus accessible. Elle avait relevé des cheveux noirs, aussi noir que le jais. Le second mot qui vous venait ensuite à l'esprit, c'était professionnel. Une jupe noir lui arrivant à mi-cuisse, une chemise rouge que surmonté un gilet noir qui rendait la dame très professionnel, puis, il y avait cette cravate qui montrait un certain aspect là aussi professionnel. Elle n'était pas plus grande que lui, mais avait su se relever de quelques centimètres grâce à des chaussures à talons. Diable. Comment avait-il fait pour ne pas l'entendre avec des chaussures pareils? Il fini par lui rendre sa main et déclara:

-C'est un plaisir de vous rencontrer Mademoiselle Warren. Et c'est aussi un plaisir de savoir que vous savez conduire, autant les engins à deux roues que ceux à quatre roues. Quand aux blondes...Ne vous en faîtes pas, j'ai pour moi la majorité qui soutiennent cette idée. Vous savez, ce genre d'idée reçue, c'est ce qui permets parfois à notre société de rire, d'avancer, et surtout, de paraître. Quelqu'un qui à ce genre d'idée reçue est considéré comme quelqu'un de normal, celui qui ne sait pas utiliser ces idées est un idiot et quelqu'un qui n'ai pas considéré comme... Normal. Mais laissons là ce problème aux philosophes.

Il nota en se relevant de toute sa taille, qu'elle ne le lâchait pas des yeux. Elle le dévorait, car tel était le mot, d'une manière qui n'était, pas dérangeante, peut-être amusante, mais elle le regardait comme personne. Certains pouvaient parfois le regarder avec envie, dans le sens qu'ils auraient aimer avoir ce qu'il avait, jalousie, Certains pouvaient le regarder avec colère, déception parfois, mais elle...Elle c'tait différend, elle avait un regard qui vous scruter avec une telle force qu'elle vous donnait l'impression de vous lire, tel un livre ouvert. Mike avait rarement rencontré ce genres de personnes, et il se doutait que derrière ce genre de personnes se cachait un caractère de feu, et une envie de vaincre capable de faire des miracles. Elle avait en plus de cela, l'avantage d'être séduisante, attirante, et elle avait su s'habiller, ça il l'avait déjà noté, mais il fallait bien l'avouer, à la fois avec élégance, presque provocateur me direz-vous au yeux de certains hommes, bien que cela ne dépasse pas les règles de la bienséance, et puis il y avait ce côté assez sérieux, très strict, très...Professionnel. Il la regarda lui aussi avec intensité, cherchant à deviner une quelconque émotion. Contrairement à beaucoup, il n'avait pas peur d'affronter les regards, et il ne détournait jamais son regard, il le plongeait dans les yeux des gens, et toujours il restait fixe. Il avait toujours appris que le prédateur fixe sa proie, et la proie...Détourne le regard pour fuir. C'était ainsi. Or il était le prédateur. Pas l'inverse. Mais elle semblait aussi être un prédateur...Et quand deux prédateurs se rencontraient, ils se battaient...Où s'unissaient. Là, Mike avait beaucoup plus envie d'une alliance qui pourrait s'avérer fructueuse. Il déclara néanmoins:

-Je serais heureux de vous accorder un entretien privé...Dans un lieu où les murs n'ont pas d'oreilles. Mais je vous demande environ, il jeta un coup d’œil à sa montre, aller, laisser moi une heure, le temps de régler tout cela. En attendant, je vous propose de regarder nos dernières nouveautés, et bien sûr n'hésitez pas à grignoter un peu, je suis sûr que votre ligne n'aura pas à en souffrir. Nous nous voyons donc tout à l'heure madame Warren.

Mike les avait vu venir, ces requins, tous ces PDG, ces ministres, ces types qui voulaient obtenir gain de cause, qui voulaient paraître, qui voulaient se faire voir simplement avec l'un des plus grand PDG d'Asaria, pour d'autres c'était la possibilité d'évoluer, et il devait passer par là, par la case: KA Corps. Mike lâcha donc la jeune brune avec respect et du admettre qu'elle lui avait laissé quelque chose...Il ne parvenait pas à dire quoi, mais elle avait quelque chose qui le retenait...Une force intérieure peut-être. Le fait que cette jeune femme se dresse là parmi tant d'anciens, enfin, de gens qui étaient vétérans dans ce domaine alors qu'elle commençait en quelques sortes. Sans parvenir à l'oublier, il en tarda pas à être entouré de personnes influentes. se déplaçant avec prestance, parlant avec assurance, il ne cédait pas de terrain sauf s'il savait que cela ne le désavantagerais pas, il était à la fois diplomate et guerrier en cette soirée. Il calmait les tensions, avait des solutions, des réponses. Il profita qu'un PDG d'une industrie de téléphonie lui pose une question pour reprendre une coupe et quelque chose à grignoter. La soirée commençait bien. A présent certains employés de la KA Corps montraient comment fonctionnaient certaines machines, certaines inventions, ils répondaient aux questions. Ils étaient bien sûr assistés de trois agents de sécurité, des grands types balèzes avec des oreillettes. Mike venait parfois affermir les dires de ses employés, et les soutenir, où alors se contentait d'écouter et d'approuver.

Il n'avait jamais été l'organisateur, ni le centre d'un tel événement, mais il devait bien admettre que cela n'était pas pour lui déplaire, lui qui était d'habitude froid, distant, là, il n'hésitait pas à se mélanger aux gens, à participer, à exposer ses idées. Il plaisantait parfois, et dut s'excuser parfois auprès des dames de ses mauvaises blagues, bien sûr, c'était pour sauver la face, comme l'avait dit la très charmante Sélène, les blondes n'aimaient pas toujours être considérés comme des dames...Idiotes et complètement dénué d'intelligences. De plus, lors de ce genre de soirée, elles avaient aussi à y gagner, Mike venait par exemple de créer des composants électroniques qui allait faciliter le monde de la haute couture, il avait aussi des logiciels de design sans oublier toutes les extensions qui allaient avec, et qui coûtaient bien sûr un bras, mais pour ces gens pleins de fric, il n'y avait pas de soucis, ils étaient preneur. Pour cette exposition, Mike avait mis l'automobile en avant, il avait placé d'autres sujets plus en retrait, c'était ainsi, mais il n'avait pas oublié de toucher à tous les domaines, et le seul qu'il n'ait pas révélé ce soir, c'était celui sur l'armement, mais cela restait encore un secret bien gardé de la KA Corps qui allait s'y mettre. Comme le disait son père, pour qu'une entreprise se maintienne, il faut que son rayon d'actions soit aussi large que possible et que sa qualité de produits soit inimitables, voilà le secret. Mike riait donc de bon cœur, venait parfois ajouter des explications, et était lui-même l'animateur dans certains cas. Il fallait le dire, il avait un certain talent d'orateur. Mais ne fallait-il pas faire bonne figure hein? Il finit par jeter un coup d’œil à sa montre, et vit que l'heure touchait à sa fin. Où était-elle?

Il ne tarda pas à repérer Sélène dans la foule, elle avait été interpellé par un homme, sans doute un PDG ou quelqu'un d'autre, mais l'homme repartit bien vite comme chassé par milles démons. Michael sortit son téléphone, magnifique petit joyau, et il commença rapidement à faire une recherche sur la personne qu'il avait en face de lui. une jeune femme vivant de sa fortune personnelle, et qui administrait sa société en y injectant un peu de sa fortune. Mais comment une telle fortune était possible? Peut-être que la famille avait vraiment eu de gros comptes en banques, après tout, la famille de Michael était elle aussi plein aux as, mais derrière il y avait des rentrées d'argent, alors qu'elle, elle avait du tout créer. Bravo. Mike se glissa doucement derrière elle et vint se joindre à ses côtés, aussi silencieux qu'une ombre. Il savait le faire lui aussi. Il finit par dire alors qu'elle regardait toujours l'homme:

-Je ne sais pas ce que vous lui avez dit, mais je pense qu'il ne viendra plus vous voir ce soir.

Elle se retourna vers lui et il lui sourit. A présent, il avait du temps pour elle. Il posa avec précision et vitesse son verre sur un plateau qui passait et profita même pour prendre une petite gourmandise. C'est que ça commençait à lui donner fin tout ça. Il la regarda et finit par dire:

-Comme promis...Je suis à vous. Vous souhaitiez discuter dans un endroit privé, et si c'est toujours le cas, je vous propose de venir dans mon bureau, ce sera l'endroit le plus tranquille et le plus privé qui soit je pense. Vous avez quelqu'un avec vous?
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MessageSujet: Re: (Terminé) Parlons Affaire [PV Sélène]   (Terminé) Parlons Affaire [PV Sélène] EmptyLun 1 Juin - 19:09


Je savais être patiente, méthodique, attendre le bon moment pour intervenir. C’était tout ce qu’on m’avait enseigné au fil des années pour devenir l’assassin que j’étais aujourd’hui. Cette exposition me rappelait de lointains souvenirs où je devais accompagner mon père dans des réceptions privées où il discutait le plus souvent d’affaires et de contrats avec d’autres PDG. Combien de fois avais-je refusé de le suivre et combien de fois avais-je reçu une gifle pour me rappeler qui j’étais et quel était mon rôle. Mes derniers soubresauts de petite rebelle s’étaient envolés avec ces années et je m’étais forgée une personnalité froide, intransigeante, à la limite d’une folie qui me maintenait en vie. Telle une prédatrice, je guettais ma proie qui se nommait aujourd’hui Michael Hawkins. Je lui avais laissé le temps de serrer des mains, d’échanger des idées avec tous ses invités, peut-être même d’établir les bases de nouveaux contrats jusqu’à ce qu’il s’éloigne lui aussi de cette foule impitoyable. Il cherchait le répit, reprendre son souffle, voir même peut-être tenter d’échapper pour quelques brèves minutes à ce phénomène dont il était à l’origine. C’était à mon tour de faire mon entrée et d’obtenir de lui toute son attention. Lorsqu’il se retourna au son de ma voix, il fut très certainement surpris de n’avoir entendu aucun bruit même le plus discret. Ah mon cher Monsieur Hawkins, je suis aussi agile que l’air, aussi légère que l’ombre, mais vous ne saurez jamais tous mes secrets. Je lui présentai ma main, me présentant comme il se devait au Patron de la KA. Corp. Je plissai les yeux devant sa remarque philosophique tandis que mes lèvres formaient une petite moue espiègle.

- Méfiez-vous des idées reçues, tout de même. Imaginez que votre société soit envahie par des blondes. Il vous faudrait beaucoup de patience et d’autres arguments philosophiques, Monsieur Hawkins. Quant à savoir évoluer et avancer, c’est le meilleur atout d’une entreprise si elle ne veut pas être vouée à l’échec.

Je ne le lâchai pas des yeux et il fit de même comme si mon regard avait quelque chose de nouveau pour lui. Etant un homme d’affaire réputé et respectable, Michael Hawkins devait percevoir les réactions de ses interlocuteurs rien qu’en les observant, mais là devant moi, il paraissait presque troublé que je ne détourne pas les yeux. Les prédateurs sont ainsi : ils se font face, s’étudient, se considèrent, se surveillent.

- Oh … vous me laissez déjà toute seule et en plus je dois vous attendre une heure … Hum …

Je soupirai d’une façon théâtrale. J’aimais bien faire ressortir mon côté enfant gâtée et capricieuse. Je scrutai la salle de réception avec tous ces requins qui attendaient le moment précis pour se jeter une nouvelle fois sur le PDG.

- Très bien ! Je vais vous attendre et j’espère pour vous que vous me ferez oublier cette heure interminable à guetter votre retour. Une femme peut être si vindicative quand un homme ne vient pas à un rendez-vous donné … Allez-y, vos futurs partenaires  sont impatients de discuter avec vous.

Je levai ma coupe de champagne en sa direction alors qu’il s’éloignait de moi, ajoutant un dernier détail.

- Mademoiselle Warren … pas Madame …

De nouveau, je fis le tour de tous ces projets qui se déployaient de part et d’autre de la salle. Les employés de la KA. Corp. étaient finement rodées aux explications et aux arguments efficaces pour faire céder les PDG et leurs chèques. Par moment, mes prunelles revenaient se poser sur Michael Hawkins qui défendaient et exposaient ses idées avec la hargne d’un guerrier. Cet homme était fascinant du peu que j’avais aperçu en échangeant quelques mots et j’avais hâte que cette heure se termine pour enfin avoir un tête à tête avec lui. Je pensais que j’éviterai toute conversation ennuyeuse, mais c ‘était raté !

- Je pense que vous êtes la seule femme sans cavalier à cette exposition ! C’est impardonnable !

J’arquai un sourcil devant cet inconnu bedonnant. J’avais aussi oublié que les hommes se pensaient irremplaçables auprès des femmes, en toutes circonstances.

- Il faut que vous compreniez que les femmes n’ont pas besoin de vous comme cavalier et qu’elles préfèrent être seules ! Vous connaissez le dicton : mieux vaut être seul que mal accompagné ? Méditez sur ça  et vous aurez la réponse à ma présence ici sans … cavalier !

L’inconnu vexé, marmonna une injure et tourna les talons. Je secouai la tête devant autant de niaiseries ce qui provoqua quelques secondes d’inattention, assez pour que Michael Hawkins se glisse dans mon dos, comme je l’avais fait au tout début de notre rencontre. Je me retournai, lui adressant un beau sourire.

-  Je lui ai fait comprendre que je n’avais pas besoin de lui pour m’amuser.

Je posai moi aussi ma coupe de champagne vide sur le plateau du serveur qui passait près de nous, réfléchissant en même temps à son invitation.

- Votre bureau est un  très bon choix pour discuter et être certains de ne pas être dérangés. Je suis venue toute seule. Vous auriez référé que je sois accompagnée d’un autre homme ? Pour le moment, vous êtes le seul homme qui ait toute ma sollicitude. Je passai mon bras sous le sien. Je vous suis Monsieur Hawkins.
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MessageSujet: Re: (Terminé) Parlons Affaire [PV Sélène]   (Terminé) Parlons Affaire [PV Sélène] EmptySam 6 Juin - 21:00

Si l'on pouvait dire une chose de Sélène, pardon, de mademoiselle Warren, c'était qu'elle était bien éduquée, et qu'elle avait des connaissances, elle était loin d'être bête, et et elle était très bien capable de comprendre l'humour tout comme elle savait se servir des mots. Du Théâtre, elle savait faire, car quand Michael l'avait laissé seule, elle l'avait surpris d'une manière qu'il n'imaginait pas. Il avait sourit. Qu'aurait(il pu faire d'autre hein? Puis il était revenu vers la brune. Elle avait chassé au loin l'un de ces misérables qui ne cherchent que le profit, le confort, et surtout, pour ne pas dire par dessus tout, le plaisir. Elle avait tout d'un prédateur. Pas le même prédateur que lui pourtant. Lui, c'était le genre de prédateur qui restait mystérieux, fort et puissant, un prédateur solitaire et majestueux. Elle, c'était en fait une prédatrice que l'on voyait, que l'on voyait si bien que l'on en oubliait ses appétits. Petite de taille, grande d'esprit. Contrairement à Michael qui était toujours auréolé de mystère, elle semblait ne pas se cacher, non, elle se montrait aux yeux du monde. Ils étaient différends, mais leur but était le même. Michael regarda s'éloigner l'homme alors qu'elle lui répondait qu'elle avait tout simplement déclaré à l'impudent qu'elle était loin d'avoir besoin de lui ou de ses services pour s'amuser. Mike sourit à cette remarque. Les femmes pouvaient s'amuser toute seule, il le savait bien. mais à deux c'était toujours plus marrant, non?

Elle posa elle aussi sa coupe de champagne alors que la fête battait son plein. La Techno Expo serait, cette année encore, une splendide réussite. Michael en était d'ailleurs assez fière. Il avait en plus de cela put noué de nombreux contrats et avait obtenu des affaires et des projets alléchants. Ce n'était pas pour rien que la KA Corps se dressait au sommet des industries technologiques. En effet, son personnel était compétent, sa force résidait dans des innovations et des inventions toujours plus osées qui déstabilisaient plus d'un rival. Obligé de se mettre à la hauteur, certains avaient finis par se ruiner pour se mettre au niveau de la KA corps qui avait toujours finis par l'emporter, soit par sa qualité, soit par son imbattable inventivité, mais certainement pas par ses prix. En effet, la KA Corps avait aussi la réputation d'être chère... Mais c'était aussi parce que ce qu'elle fournissait était un matériel fiable. Très fiable. Si fiable que les gens préféraient investir gros pour être sûr d'amortir leurs pertes ensuite.

Pour elle, le bureau de Mike était un très bon choix, donc, pour lui tout était bon. Lorsqu'elle lui demanda s'il aurait préféré qu'elle soit venue accompagnée, il ne répondit rien, mijotant une petite réponse dans sa tête. Elle passa son bras sous le sien, et c'est ainsi qu'ils quittèrent l'exposition: En gentleman pour lui, en grande dame pour elle, et elle suscita des envies d'ailleurs... Tout comme lui. Mike laissa le soin à sa secrétaire de gérer les derniers détails, puis il s'éclipsa par la porte arrière avec Mademoiselle Warren. Un vigile referma la porte alors que Michael et elle traversaient le petit parc. La nuit était déjà tombée, et seul les quelques lampes présentes dans le jardin éclairaient le chemin des deux individus. C'était semblait-il, l'unique chemin, pourtant vous pouviez parfois apercevoir d'autres sentiers qui vous permettaient d'accéder à divers endroits du parc qui était un lieu de détente pour les employés de la KA Corps. Parmi les rangées de lumières blanches, alors que Mike menait la jeune femme, il ne put finalement s'empêcher de lui dire:

- Vous savez Mada..., pardon, mademoiselle, Une jeune femme comme vous est, en temps normal, souvent accompagnée. Mais que vous ne le soyez pas ne me dérange nullement... Je voulais simplement éviter de froisser un éventuel cavalier ou vous-même si j'en avais oublié un éventuel partenaire. Vous vous doutez que dans ce jeu auquel nous nous livrons, certaines erreurs qui paraissent infimes sont parfois déterminantes. L'histoire ne l'a que trop souvent démontré. Il suffit de voir comment nous avons sous-estimé les hommes, et la pluie de feu qu'ils nous ont envoyés...

Mike était devenu sombre à l'annonce de ses dernières phrases. C'était des choses dont il n'aimait pas souvent parler, mais il le faisait volontiers quand il fallait donner un exemple, et celui-là était l'un des meilleurs. Il continua sans un bruit sa marche silencieuse avec la jeune femme. Ils arrivèrent devant la grande tour de la KA Corps. Mike en ouvrit les portes qui se refermèrent automatiquement alors qu'ils se dirigeaient vers l’ascenseur en traversant le vaste Hall d'accueil. Il appuya sur le bouton et fit comprendre à la jeune femme que les escaliers... Non merci pour monter dans les derniers étages. La grosse boîte que l'on appelé communément ascenseur ne tarda pas à arriver et les portes s'ouvrirent. L'ascenseur était composé de deux miroirs de chaque côtés et d'une rambarde métallique. Un petit cuir blanc donnait un petit côté luxueux alors que les boutons, entourés d'une lumière fantomatique bleu n'était là que pour démontrer la technologie de leur créateur. Le PDG appuya sur l'étage qui lui correspondait et ils montèrent.

Les portes s'ouvrirent les laissant dans un couloir. Mike sortit, Mademoiselle toujours au bras, et il la fit pénétrer dans son bureau en passant par la grande porte de bois. Le vatse bureau du PDG était rangé, propre, et organisé, à l'image de son propriétaire. On pouvait voir de vastes vitres formant l'arrière plan et l'on pouvait voir d'ici une bonne partie d'Asaria. Sur le côté droit de la pièce, lorsque vous entriez, un petit bar. Mike aimait aussi la décontraction. Il lâcha sa partenaire qui resta là à regarder l'endroit et s'approcha d'un petit placard du bar duquel il sortit deux verres, et une bouteille de Whisky. Il finit par remplir l'un des verres, le sien bien sûr, et demanda:

-Avant que nous discutions Mademoiselle Warren, puis-je vous servir quelque chose? Du Whisky? Du Rhum peut-être? A moins que vous ne souhaitiez autre chose?

Il posa les verres sur le bureau et regarda la jeune femme un instant. Ou alors, elle ne voulait rien boire et passer tout de suite aux affaires. Mike la laissa là encore quelques secondes pour aller vers les fenêtres... Le spectacle. Asaria, tout éclairée. Immenses ruches aux alvéoles parées de rouges, de bleu et de jaunes bourdonnant d'une lourde activité la nuit comme le jour. Il laissa là le spectacle et regarda rapidement son portable. Il en avait profité pour télécharger quelques données sur la personne en face de lui. Rien de bien intéressant, mais Mike préférait savoir à qui il parlait. On la voyait là au casino, puis dans un grand restaurant, en compagnie de grands hommes, dont certains du gouvernement, comme Monsieur Huyana. Tiens, c'était plus intéressant. Il al rejoignit rapidement. Il avait donc en face de lui une femme active. Une femme puissante et qui savait se faire un nom malgré tout. il déclara donc:

-A mois que vous ne préfériez passer tout de suite aux affaires? Si vous ne voulez rien, prenez donc un siège et discutons de ce que vous aimeriez savoir. Je vous en prie.

Il resta debout attendant qu'elle s'assoie en premier ou qu'elle demande quelque chose. Peut-être n'en ferait-elle rien. Pour le moment, seul le bureau les séparait, mais au moins, on avait pas cette foule étouffante.
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MessageSujet: Re: (Terminé) Parlons Affaire [PV Sélène]   (Terminé) Parlons Affaire [PV Sélène] EmptyJeu 9 Juil - 14:08

Le PDG de la KA Corp. avait tenu sa promesse. C’était assez rare venant d’un homme, quel que soit son rang et sa nature, c’était une espèce qui savait très bien manipuler les mots et les belles phrases devant une femme, lui faisant miroiter tout et n’importe quoi. J’avais fait le tour des différents stands de la conférence et sur la fin, je commençais à m’ennuyer. Je voulais en découvrir davantage et seul Michael Hawkins pouvait me donner ce que je désirai. Mais le PDG avait ses propres obligations, ce que je pouvais parfaitement comprendre au milieu de cette foule. Et parmi les futurs gros contrats et autres curieux, un homme se crut malin de venir m’importuner. Je n’étais pourtant pas blonde ? Navrée pour ces demoiselles aux mèches claires, mais les hommes ont toujours tendances d’aller vers elles, comme des chevaliers qui doivent à tout prix délivrer la jeune princesse d’un ennui ou d’un danger et de prouver que ce sont de vrais mâles ! Cet inconnu sorti de nulle part comprit rapidement qu’il avait un très mauvais choix en me choisissant et s’en retourna non sans avoir murmuré un juron vers d’autres proies plus alléchantes pour lui.

Ce fut le moment où Michael Hawkins refit son apparition. Il avait été le spectateur de mon petit échange avec cet homme, apparemment. Il  ne m’avait donc pas totalement quitté des yeux même en pleines conversations avec de nouveaux partenaires. Je passai mon bras sous le sien à son invitation de discuter en privée, dans son bureau.  Tous les yeux se braquèrent sur nous. Tous ces regards où l’on pouvait y lire de la curiosité, de la jalousie ou encore de l’envie. Je m’amusais de cette situation parce que l’imagination pouvait sans fin si on y ajoutait nous-même quelques petits détails, qu’on y parsemait le doute et le désir. Tous ces hommes et ces femmes venus à la Techno Expo suivaient nos pas jusqu’à une porte arrière, gardée par un agent de la sécurité qui prit soin de la refermer derrière nous. On se retrouva dans les jardins privés de la société. La nuit était tombée et des lampadaires guidaient notre chemin. Je me laissai conduire vers un autre bâtiment, prenant mon temps pour profiter de la présence de cet Asarien. Sa réponse à ma petite réflexion  d’un peu plus tôt, me laissa à la fois perplexe et curieuse. Le ton de sa voix avait changé lorsqu’il avait parlé de la pluie de feu. Etrange pour un homme tel que lui et avec une aussi grande influence dans notre société. Il savait manier les mots d’une façon élégante teintée de sagesse et de dureté à la fois. Enfin, un homme plaisant, même si je ne pouvais nier que dans la vie, il y avait pas mal d’hommes qui y entraient, mais qui ne restaient pas longtemps.  Il y avait ce Gabriel, mais on passait la plus grande partie de notre temps, au pieu. Le seul moyen le plus agréable que je connaisse pour apaiser toutes sortes de tensions que l’on peut accumuler durant la journée.

- Vous avez raison : mieux vaut savoir tous les enjeux qui sont dressés avant de se lancer dans la partie. C’est pour cela que j’aime observer. Parfois les comportements des personnes, leur façon de se mouvoir, leurs gestes vous dévoilent davantage que des mots. Les gens ne sont pas conscients que leur corps parle à leur place et que ce corps peut devenir leur plus grand ennemi en dévoilant certaines choses qu’ils veulent à tout prix dissimuler. En ce qui concerne les humains, ils se sont sentis vexés, car ils ont compris qu’ils étaient devenus la race inférieure. La haine et la colère ne font pas bon ménage. Notre monde a été ravagé à cause de leur susceptibilité et aujourd’hui, ils en payent le prix.

Je pouvais être mutine, joueuse, séductrice ou bien être sérieuse et implacable comme en cet instant. Une personnalité aux multiples facettes que je distillais au fil des conversations. La tour principale s’élevait devant mes yeux et il m’y conduit à l’intérieur en direction des ascenseurs. La cage métallique nous amena au dernier étage et lorsque les portes coulissantes s’ouvrirent, je découvris un long couloir où le silence régnait. Tout le personnel de la KA Corp. devait se trouver à la petite soirée de la Techno expo. Nous marchâmes vers une immense porte en bois qu’il ouvrit pour me faire entrer à l’intérieur de son bureau. Une pièce majestueuse, rangée et élégante comme son propriétaire. La baie vitrée m’attira et de cette haute tour, je pouvais détailler une partie d’Asaria qui s’était parée de ses lumières. Je tournai mon visage vers lui à sa proposition.

- Pour changer, je prendrai un whisky avec glace, s’il vous plait.

Le whisky, l’alcool emblématique des mâles, cela me faisait toujours sourire quand je commandais cette boisson. Les serveurs avaient tendances à me dévisager. De préférence, une femme commandera un cocktail empli de couleurs ou bien une coupe de champagne. Moi j’aimais ces alcools aux gouts prononcés. Je n’étais pas naïve au point de ne pas comprendre qu’il venait de télécharger quelques données me concernant avec son téléphone. C’était un homme rigoureux autant que je pouvais l’être en affaires. Je m’installai sur le canapé en cuir, croisant mes longues jambes que ma jupe noire dévoilait sous ses yeux.

- Passons aux choses plus sérieuses Monsieur Hawkins. Votre société est à la pointe de beaucoup de technologies pour les entreprises, c’est un fait en voyant tout ce que vous avez proposé durant l’exposition. J’aimerai connaitre cette fameuse l’application pour gérer à distance mes sociétés.

Il venait de me servir mon verre que je pris dans ma main, me redressant du divan. Je fis quelques pas vers lui pour me retrouver de nouveau face à cet homme, les yeux dans les yeux.

- Chaque société comme la vôtre cache d’autres projets de plus grandes envergures, Monsieur.
Des projets qui ne doivent en aucun cas tomber entre toutes les mains ? Est-ce que je me trompe ?


J’étais directe et j’avais horreur de tourner autour du pot. Si j’avais deviné juste, Hawkins me prouverait que sa société ne fabriquait pas seulement des applications et  nous perdrions ainsi moins de temps… La balle était dans son camp.
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MessageSujet: Re: (Terminé) Parlons Affaire [PV Sélène]   (Terminé) Parlons Affaire [PV Sélène] EmptyVen 10 Juil - 14:28

Sélène Warren était l'exemple parfait d'une personne capable de tout. Elle savait jouer de ses charmes, de ses talents, et de ses atouts féminins, elle était loin d'être repoussante, pour ne pas dire qu'elle semblait attirer à elle les hommes comme un aimant. Et Michael savait que peu d'hommes avaient du mal à résister à une jolie petite brune. Comment résister vous diraient certains. C'est vrai qu'avec un beau corps comme le sien, un visage agréable pour ne pas dire presque angélique, ses tenues sexy, beaucoup d'hommes seraient tombés dans ses bras. Mais pas Mike. Mike apprenait à connaître les gens, il attendait d'en savoir un peu plus sur les personnes qu'il côtoyaient avant de ses lancer dans une aventure. Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle avait un caractère sacrément bien trempé, et elle savait caché de multiples facettes de sa personnalité. Tel un diamant, elle faisait ressortir une partie de ses atouts, mais il fallait l'approcher, à vos risques et périls, pour voir les autres facettes. Michael fut surpris lorsqu'elle lui révéla comment elle jaugé les gens, comme lui, elle observait, elle attendait, et elle se lançait une fois qu'elle était sûr. Ils avaient les même façons d'agir, en quelque sortes, et ils étaient deux véritables prédateurs. Elle était certes petites, mais qu'est-ce qu'elle cachait une intelligence redoutable...

Lorsqu'ils arrivèrent dans le bureau de Mike, et qu'il lui proposa une boisson, il fut surpris de l'entendre dire du Whisky, non pas qu'il pensait que les femmes ne pouvaient pas en boire, où que ce n'étaient pas leur tasse de thé, mais plutôt qu'elles avaient souvent tendances à éviter ce genre de boissons, ce genre d'alcools assez fort, et même s'ils étaient asariens et que leur organisme encaissait mieux l'alcool que les humains, les femmes évitaient tout de même ce genre d'alcool, mais Michael n'hésita pas et versa un verre pour la dame. Il le lui tendit après avoir mis les glaçons alors qu'elle continuait en déclarant qu'elle aimerait en savoir un peu plus sur l'application. Ah... La technologie permettait des miracles aujourd'hui, mais l'application mise au point allait changer le monde des entreprises. Et elle en avait besoin, ou du moins était-elle intéressée. Mike n'était pas un génie, enfin, il ne se considérait pas comme un génie, mais il n'ignorait pas qu'il avait des talents, et que celui d'inventer ou d'innover était l'un de ses meilleurs et l'un de ses plus grands talents. Certes la Techno Expo avait été une fois de plus réussi, mais ce qui avait frappé les invités étaient le nombre de produits ui avaient presque doublé. En effet, cette année, on n'avait pas lésiné sur les moyens de productions, et la KA Corps était ainsi devenu, dans le monde de la technologie, prédominante sur les autres entreprises, ainsi la Wright Corps devait maintenant se méfier de l'entreprise de Mike.

Mais Sélène devait avoir une autre idée en tête. Oh oui, elle avait sans doute une autre objectif... Et elle avait le mérite d'aller droit au but. Sa dernière phrase était tout simplement claire, pleine de bonne sens, mais aussi de sous-entendu, sous-entendus qui n'échappaient guère à une oreille avertie. Michael prit son verre, but quelques gorgées et finit par regarder la jeune femme qui lui faisait maintenant face. Son regard ne le lâchait plus, mais il supporta son regard... Il ne la craignait pas. Et la réciproque était vrai. Néanmoins, pourquoi était-elle venue ici? Son but était-il vraiment d'en savoir plus sur cette applications? Ou avait-elle une autre idée en tête? Pour lui, elle avait un autre but, elle voulait savoir quelque chose que les autres ne savaient pas. Mais quoi? Elle semblait malgré tout honnête, et au moins ne passait-elle ps des heures à tourner autour du pot, chose qu'il appréciait, il finit donc par s'asseoir et déclara:

- En ce qui concerne l'application mademoiselle, je peux vous en dire quelques petites choses. Vous gérez de multiples entreprises, je pense. Il vous suffit d'intégrer à votre joli portable, le serveur de pointage de vos employés, les banques seront aussi reliés à l'application et vous serez à même de gérer vos dépenses, de fixer des seuils, et j'en passe. Vous aurez ainsi la main mise sur vos employés, chose très pratique, et si le problème de développement de vos entreprises vient de vos employés qui pointent en retard ou qui partent en avance, l'appli vous avertira de ce problème. Elle vous permettra aussi de développer vos différends secteurs en fonction de vos fonds, de vos rentrées et de vos sorties d'argent. Par exemple, si le secteur de recherche et développement n'est pas assez évolué, elle vous dira de le faire évoluer. Si tous vos secteurs sont bien évolués et que leur travail est bon, vos entreprises devraient progresser. En fait, tout le travail de votre entreprise est enregistrée sur une base de données, parfois plusieurs bases de données, l'application analysera cette base, chaque jour, à chaque instant et verra là où est le problème.

Il s'arrêta, conscient que c'était beaucoup d'informations et finit par boire à nouveau. Puis, il reprit finalement, sur un ton un peu moins enjoué:

- Vous m'avez l'air d'être quelqu'un de direct mademoiselle Warren. Dîtes-moi plutôt ce que vous voulez savoir. Vous voulez gagner du temps? ça tombe bien alors parce que moi aussi. Dîtes-moi vos attentes, et nous verrons si je peux les satisfaire... Ou pas.

Il s'arrêta là, il n'allait pas non pus essayer de deviner ce qu'elle voulait lui demander, bien qu'il en ait compris une parti. Elle avait mis la balle dans son camp, il la saisissait, mais la lui renvoyait, autant avoir une discussion directe.
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MessageSujet: Re: (Terminé) Parlons Affaire [PV Sélène]   (Terminé) Parlons Affaire [PV Sélène] EmptyMer 29 Juil - 20:08

J’aimais les hommes qui me regardaient droit dans les yeux, ceux qui affirmaient leu volonté, leur combat, leur cause, leur détermination. Pas ces petits toutous qui baissaient la queue – ce n’est pas un jeu de mots, voyons, quelle idée- dès l’instant où une femme osait plonger ses prunelles dans celui de son interlocuteur.  Michael Hawkins était l’un de ces hommes-là. Au moins, aucun de nous deux ne perdrait du temps inutilement. Et j’avais horreur d’en perdre, que ce soit dans le domaine des affaires, ou au lit avec un amant. Bien entendu, j’avais commencé par reprendre le thème premier de notre conversation une fois que nous étions arrivés à son bureau.  Je l’avais rejoint devant la grande baie vitrée qui donnait sur l’extérieur, mon verre d’alcool à la main pour en savoir davantage sur cette fameuse application qui pouvait me permettre de gérer mes sociétés et de les surveiller directement via mon IPhone. Hawkins en excellent PDG et créateur u développement de ce petit bijou, m’expliqua en détails tout ce que je pourrai faire une fois que j’aurai téléchargé l’application. Au moment où j’allais lui demander d’autres informations, il fut plus rapide que moi amenant notre tête à tête dans une autre direction, celle-là même que j’avais lancé dans un sous-entendu qu’il avait parfaitement bien capté.

Mes yeux d’ébène le fixaient sans aucune hésitation tout en portant à mes lèvres le gout subtile et raffiné du whisky qu’il venait de me servir. Un sourie de prédatrice matinée d’un zeste de séduction ourla mes lèvres rosées à l’écoute de sa dernière phrase qui pouvait elle aussi prendre plusieurs sens. Comme c’était très intéressant …

- Je n’ai aucun doute sur le fait qu’un homme comme vous puisse satisfaire toutes mes envies.

La lueur malicieuse et envoutante illumina mes prunelles, tandis que j’étudiais son comportement, sa réaction à mes mots. Il y a plusieurs types d’hommes : ceux qui vont se sentir déstabilisés, préférant alors changer de conversation et il y a ceux qui foncent sans hésiter et qui jouent au petit jeu ambigu qui s’installe. Je me demandais dans quel camp j’allais y mettre l’Asarien.

- Votre application est à télécharger sur le site même de votre société ainsi que son contrat en bonne et due forme s’il y avait un désagrément ou un bug, n’est-ce pas ?  Je me pencherai sur celle-ci plus tard.

Il me laissait le champ libre d’exposer l’idée que j’avais sans se mettre en porte à faux avec ses valeurs, voir même avec les lois de notre chère cité. C’était habile de sa part, car il pourrait nier à tout moment d’avoir entrepris lui-même une conversation qui ne serait pas en adéquation avec les attentes de sa sociétés. Je  commençai par tourner lentement autour de lui, telle la Chasseresse que j’étais. J’évaluais l’homme et je m’arrêtais sur ses fesses moulées par un pantalon noir très classe. Michael Hawkins avait cette allure des hommes qui me plaisaient : cynique et charmeur. Professionnel et sexy à souhait.

-  Votre société est à la pointe de la technologie dans tous les domaines. Vous les avez cités lors de la conférence. Malheureusement, il en reste un qui semble toujours un peu tabou pour tout le monde, comme si les gens savaient qu’il existait, mais préféraient se voiler les yeux, ou bien détourner la tête. Je parle des armes Monsieur Hawkins. Les progrès de votre société sont magistraux. Oui, j’aime bien m’informer avant de prendre contact pour un éventuel contrat. De nos jours la haute technologie sert à tout : de la télévision dans un salon, à l’IPhone, à la tondeuse du jardin, en passant par les gadgets dans les douches et les baignoires, les voitures. Il reste tout de même un énorme domaine qui touche aussi cette technologie : la sécurité, un terme qui englobe les agents de la sécurité des bâtiments, restaurants, Casinos, salle de concerts et bien sûrs la sécurité du gouvernement, de nos têtes dirigeantes, des PDG,  des  lieux publiques, etc. …
Un homme comme vous, n’est pas passé à côté de cela. Quel est votre degré d’implication dans la création d’arme ? Que propose votre société ?


Je me positionnai de nouveau face à lui et j’attrapai de ma main droite sa jolie cravate bleue nuit pour l’attirer à moi. Mes lèvres effleurèrent alors les siennes, provocatrices et gourmandes.

- Alors ? Comment pouvez-vous me satisfaire Monsieur Hawkins ? Je suis toute ouïe …
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MessageSujet: Re: (Terminé) Parlons Affaire [PV Sélène]   (Terminé) Parlons Affaire [PV Sélène] EmptyMer 5 Aoû - 19:14

Une femme dangereuse. Voilà ce qui venait à l'esprit de Mike lorsqu'il apercevait cette jolie petite brune dans sa tenue professionnelle et sexy. C'était l'image de la femme capable de manipuler pour parvenir à ses fins et peu importaient les moyens du moment que l'objectif était atteint. Elle était certes agréable à voir, plaisante à regarder et elle faisait tout pour que cela arrive. Bien sûr, Mike n'était pas assez idiot pour ne pas voir qu'elle voulait lui substituer pas mal d'informations. Elle venait de le rejoindre devant l'immense baie-vitrée du bureau du grand PDG et maintenant, ils étaient là, tel deux sentinelles, en haut de cette immense tour, à contempler Asaria, en parlant d'affaires qui demain pourraient changer le monde. Il posa son verre sur le bureau après avoir bu plusieurs gorgées qui le laissèrent à moitié vide. La jeune femme ne doutait pas qu'il puisse satisfaire ses attentes, en fait, elle ne doutait pas qu'il pouvait parvenir à satisfaire toutes les envies de la jeune femme. Le sourire, la séduction qui va avec cette phrase, elle mettait en fait le PDG dans une position assez inconfortable... Du moins aux yeux de certains, car lui, il ne doutait pas de sa propre personne, c'était un lion, que ce soit en affaire ou ailleurs, il se battait jusqu'à son dernier souffle. Il sourit à l'écoute de cette phrase alors qu'elle continuait, tambour battant, à mener l'assaut. Elle revint sur son application... Elle était maligne, en effet, pas de secret, l'application était téléchargeable, à cndition bien sûr d'avoir viré quelques dollars sur le compte de l'entreprise. Finalement, il écouta ce qu'elle avait à dire. Elle allait entrer dans le vif du sujet juste après, il le sentait.

Ce fut alors qu'elle changea de stratégie, ou plutôt, qu'elle poussa encore plus loin que ce qu'il l'aurait cru lui-même. Elle tourna autour de lui, le détaillant, tel un prédateur tourne autour de sa proie comme pour la jauger, comme pour déterminer son point faible. Elle avait bien l'allure, et la prestance, d'une prédatrice, mais que ferait-elle face à un autre prédateur aussi gros qu'elle? C'était là une question essentielle. Si elle se battait, cela pouvait devenir intéressant, mais si elle choisissait de se replier, le triomphe, la victoire, ne serait que peu agréable. Mais la lueur qui brillait dans les yeux de la jeune femme lui fit comprendre qu'elle ne reculerait pas, elle non plus. Parfait. C'était une lutte à mort donc. Le premier qui céderait. Bien sûr, ils ne se battaient pas, mais Michael aimait à comparer que, en affaires, tout était lutte pour la meilleure offre. C'était la règle de l'offre et de la demande, et cette lutte n'était rien d'autre que la négoce. Elle aborda alors un sujet auquel, il est vrai, il ne s'attendait pas. Il l'écouta jusqu'au bout, ses arguments, ses questions, et son ton, direct, assuré, une voie qui ordonnait, qui voulait une réponse, et qui n'attendait rien d'autres... Quoique...

Elle agrippa sa cravate et le tira vers elle. Elle s'éleva alors pour effleurer ses lèvres des siennes laissant un doux parfum et une délicieuse odeur de provocation. Elle était téméraire, rien à redire sur cela, et elle ne craignait rien ni personne. On pouvait le voir à sa démarche, on pouvait le sentir à sa voie assurée, on pouvait le comprendre grâce à la lueur farouche qui brillait dans ses yeux. Il finit alors par se détacher d'elle. Il s'écarta d'un pas, il ne la repoussait pas, non, il voulait juste avoir une meilleure vue pour observer cette femme qui n'avait de cesse de l'intriguer. Il la détailla, pris un temps qui pouvait sembler assez long, mais quand on chasse, on ne compte pas le temps perdu à jauger l'adversaire ou la proie. Il finit alors par déclarer:

- Mademoiselle Warren, je dois admettre que vous êtes une femme épatante. A première vue, je n'aurais jamais cru à ce genre de questions, mais puisqu'elles sont là, il me semble que je dois y répondre? Non? Et bien, pour une fois, je vais peut-être changer un peu vos règles.

L'improvisation, le changement de stratégie, l'observation de la réaction de celui ou de celle que vous aviez en face, votre réplique courte et rapide, votre manière de procéder qui n'était jamais la même, tous ses éléments réunis pour déstabiliser, pour faire chuter, et frapper. Elle était plus importante, plus intéressée, et dans tous les sens du terme, que ce qu'elle voulait bien laisser croire. Il finit par répliquer:

- En ce qui concerne les armes... Nous ne sommes guère impliqués dans ce genre de trafics.

Mensonge, car Mike avait lancé une petite production d'unité solitaire qui allait être testé. Mais si elle était maligne, elle verrait que le mot guère ne voulait pas dire "pas du tout". Ainsi, la KA Corps réservait de nombreuses surprises à ses rivaux. Il reprit pourtant en s'approchant d'elle, lentement, sûrement, tel un tigre prêt à bondir. Il déclara finalement alors qu'elle n'était plus qu'à un souffle:

- Mais il y a une chose que j'aimerais savoir... Pourquoi les armes vous intéressent-elles? Votre société n'est pas vraiment une société qui a besoin d'agent de sécurité, et il me semble qu'en ce qui concerne le gouvernement... Ils ont leur propre protections, qui ne regardent ni vous ni moi... Sauf si vous êtes impliqués un peu plus dans la politique, et que vous avez un rôle bien particulier. N'est-ce pas?

Il se mit alors, comme elle toute à l'heure, a tourner, à jauger, à s'échauffer... L'attaque était lancé, il fallait maintenant changer. Mike continua donc sans une hésitation, d'une voie sûre et grâve:

- Vous êtes quelqu'un de dangereux, et je serais bien idiot de ne pas le remarquer, vos pouvoirs de séduction sont redoutables Mademoiselle Warren, et je dois admettre que peu d'entre eux doivent échapper à vos filets, mais mieux encore, vous avez autre chose: Vous n'avez pas vraiment l'allure de ces femmes d'affaires, vous semblez être une véritable sportive, taillé pour l'effort. Alors dîtes-moi, ses armes... En quoi pourraient-elles vous intéresser?

Il se rapprocha d'elle une fois de plus et plaça sa main sous le menton de cette dernière qu'il releva. Elle ne fit aucun geste pour lui faire retirer sa main, même s'il se doutait que si elle le voulait, elle enlèverait la main de cette homme peut-être un peu trop curieux qui finit par se baisser un peu et l'embrassa tendrement. Il la regarda et déclara:

- On m'a toujours appris a terminer le travail mademoiselle Warren, j'aurais pensé que ce soit votre cas.

Il la regarda. C'était son cas. Elle terminait le travail. Il le savait au fond de lui-même. Mais en fait, c'est qu'elle commençait doucement, elle voulait se faire désirer, c'était ainsi les femmes. Mike finit par reprendre:

- Il me semble donc que je peux vous satisfaire, mais vous pourriez faire de même... Nous avons tous les deux beaucoup a gagner d'une petite alliance... Et vous ne me sembler pas être une femme laissant filer une aubaine... Sauf si je n'en suis pas une... Ce qui m'étonnerait tout de même...
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MessageSujet: Re: (Terminé) Parlons Affaire [PV Sélène]   (Terminé) Parlons Affaire [PV Sélène] EmptyVen 14 Aoû - 16:15


La guerre des prédateurs venaient de commencer : deux félins face à face qui connaissaient tous les stratagèmes pour manipuler l’autre, pour l’amadouer. Chacun possédait ses propres armes, les miennes étaient bien différents de ceux de Monsieur Hawkins. Perdre mon temps inutilement n’était pas mon adage. Depuis mes seize ans, j’avais appris à me battre. Des entrainements dans les sous-sols de la tour gouvernemental ou bien dans ceux des locaux de la Milice dans le plus grand secret. J’ai jeté aux oubliettes ma vie de jeune adolescente, des balades romantiques, des coups de foudres, des premiers baisers, des premiers chagrins d’amour, et beaucoup d’autres. J’ai mis quatre ans pour effacer totalement cela de moi, en moi pour devenir la machine à tuer que je suis aujourd’hui. J’ai trente ans et cela fait dix ans que je suis l’assassin du gouvernement. Mon premier gros contrat : deux balles, une qui a effleuré sa cible, la seconde en plein dans le mille. Lorsque j’ai voulu me rendre compte de l’état de ma proie, il possédait encore une énergie incroyable pour m’arracher mon masque. Mais il n'était plus une menace pour qui que ce soit. Il allait crever. Mon boulot était donc achevé. C'était ma première grande satisfaction.

Je me suis perfectionnée. Je me suis blindée et j’ai appris à tuer de sang-froid. De cette frustration de n’avoir jamais vécu une vie comme toutes les Asariennes de mon âge, j’ai libéré ma rage dans mes contrats, dans ces meurtres, m’abreuvant de leur agonie et de leurs cris. Je n’ai pas ou plus de cœur et je m’en accommode parfaitement bien. Une carapace blindée sans aucune faille et ne laissant aucune chance au moindre sentiment, à la moindre émotion humaine. Pourquoi devoir aimer ? Cette émotion est tellement ingrate : elle nous fait sourire, elle nous comble de bonheur et nous fait tout autant pleurer. Je laisse cela aux plus faibles. Je tue, je torture, je menace, je manipule, je séduits. Voici mes armes. Pourquoi ne me suis-je jamais rebellée contre le système ? Contre ma condition ? Parce que ma fidélité au gouvernement c’est aussi la garantie de garder mes parents en vie.

********

La Chasseresse se mit en action et j’attrapai d’un geste habile la cravate du PDG pour l’attirer vers moi. Jouons cartes sur table et cessons toutes ces illusions. Mes mots étaient ambigus et mon jeu l’était tout autant. Provoquer, charmer et pousser l’autre à se dévoiler. Il se détacha  de moi d’un pas pour m’admirer et me détailler comme je l’avais fait il y a tout juste un instant. Mon sourire narquois naquit sur mes lippes et je vis l’éclat de ses yeux se transformer subitement.

- Changer mes règles, voyez-vous cela ? Et que comptez-vous faire ?

Sa phrase qui soulignait le fait que sa société n’était impliquée dans aucune fabrication d’armes me mit la puce à l’oreille. J’avais touché au but. Croyait-il vraiment me faire croire que j’allais gober une telle ineptie ? Il avait un talent pour l’éloquence, il savait très bien choisir ses mots, mais c’était cette façon de vouloir rehausser les règles du jeu qui le démasquèrent trop vite.  Je gardai mon sérieux devant son mensonge, faisant mine d’être terriblement déçue par sa réponse. J’étais une comédienne, une excellente même.  C’était l’un de mes atouts dans lequel j’excellais.

Michael Hawkins se faufilait sur un terrain dangereux  avec ses questions concernant une éventuelle participation de ma part dans la politique de notre cité. Je restai neutre, sans rien lui dévoiler, juste une moue accablée de petite fille. Il me contourna comme je l’avais fait auparavant avec lui, tournant autour de moi pour me détailler. Je croisai les bras non sans en perdre de ma superbe.

- Moi ? Dans la politique ? J’ai horreur de cela, c’est tellement ennuyeux et je laisse ça à nos ministres. Mais je vous l’ai dit Monsieur Hawkins, je m’intéresse aux armes pour armer mes agents de la sécurité. Tout bâtiment aujourd’hui, qu’il soit public, d’art, politique, et autres sont protégés. Et ces hommes ont besoin d’armes légères qui n’ont rien avoir avec les armes de notre chère Milice. Vous allez dans un restaurant, à un night-club, à un concert, à la banque et vous voyez autour de vous des agents de la sécurité. Votre société est à la pointe de la plus haute technologie, rivalisant bientôt avec celle de la Wright Corp. Un homme comme vous a dû penser à ses arrières et à l’évolution de son entreprise.

Tel un félin, je le vis s’avancer vers moi et glisser ses doigts sous mon menton pour me faire relever mon visage vers lui. Petite marionnette entre ses mains. Voilà ce que les hommes aimaient pour affirmer leur virilité. Il m’embrassa et j’aurai cru qu’un homme tel que lui me donnerait un baiser à couper le souffle. Non, c’était juste tiède, juste léger. Serait-il pudique ?

- Je n’appelle pas cela un travail, Monsieur Hawkins, juste une petite ébauche sans rien de bien concret.

Ho oui ! c’était bas, très bas de ma part de lui faire savoir que son baiser n’avait rien provoqué en moi, pas même un petit frisson. Je penchai délicatement ma tête sur le côté tout en me mordillant les lèvres.

- Proposez les bases de cette alliance et je jugerai ce qui est bon pour moi.

Je posai mes mains sur ses bras et je le fis pivoter dos à son bureau. Ma paume placée sur son torse, je le fis reculer pas après pas jusqu’à ce qu’il touche le meuble élégant.

- Avez-vous de l’imagination ?

Je le poussai fortement pour le faire asseoir au rebord, j’attrapai sa nuque et ses cheveux bruns entre mes doigts pour le faire plier davantage et je lui donnai un véritable baiser. Ma bouche se plaqua contre la sienne, entre violence et sensualité. Ma langue s’immisça entre ses lèvres à la rencontre de la sienne et une danse langoureuse s’instaura entre nous. Je m’arrachai à lui avant qu’il ne puisse prendre le contrôle sur moi, le laissant frustré ou perplexe, peut-être les deux à la fois.


Dernière édition par Sélène Warren le Mer 7 Oct - 22:42, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (Terminé) Parlons Affaire [PV Sélène]   (Terminé) Parlons Affaire [PV Sélène] EmptyLun 24 Aoû - 11:33

Mike était un homme puissant, quelqu'un qui avait l'avantage de la richesse, de la position avantageuse que lui offrait son statut et tout simplement, aussi, par son physique. En effet, Mike était un homme sportif, qui tenait à garder une condition physique impeccable. Récemment, c'était le maniement des armes qu'il avait appris à gérer au mieux. Il était en effet, en l'espace de quelques semaines, devenus un véritable tireur, capable et précis. Il fallait dire que les innovations de sa société lui avait permis de pouvoir manier des armes d'un tout nouveau genre. Mais il avait en face de lui une femme qui soudain, bien qu'elle soit sous le feu des projecteurs, était bien mystérieuse pourtant. Elle avait la silhouette de ces femmes que l'on aime observer pour leur beau physique et pourtant, elle gardait une certaine liberté sauvage. Un œil avertit aurait tout de suite remarqué ses muscles tallés pour la course, taillés pour pouvoir se défendre... Ou attaquer. Non pas qu'elle soit musclé au point de battre de véritable champion de boxe, ou bien d'avoir une carrure d'un homme qui faisait de la musculation tous les jours, mais plutôt une femme qui s'était entraînée pour cacher ses muscles, sans les négliger. Bravo. Chose admirable et fortement réussi. c'était gagné pour elle. Le problème, c'est que Mike commençait à le comprendre, cette femme était à la fois éblouissante, elle semblait tout vous révéler au premier coup d’œil, mais en fait, bon nombre de choses étaient cachés en elle. Et il y avait quelque chose qu'elle cachait. Mais quoi? ça, il faudrait le découvrir plus tard. Pour l'heure, il fallait encore trouver des failles qu'elle ne laissait pas paraître. Et en plus, elle jouait bien la comédie...

En effet, elle niait bien son implication avec le gouvernement, et Mike la croyait. Pourtant, cette mise en scène, cette moue presque dégoûtée, tout cela avait quelque chose d'assez... Étrange, surtout lorsque vous saviez qu'elle avait rencontrée certains ministres. Non, Mike était d'une nature trop prudente, trop méfiante pour se fier à ses paroles qui ne correspondaient pas aux actes de la jeune femme. Peut-être disait-elle la vérité, il était vrai qu'elle pouvait toujours rencontrer les ministres pour quelques affaires qui n'avaient rien à voir avec le gouvernement, mais tout de même. Elle continua sur le fait que les armes, légères, étaient utiles pour des agents de sécurité qui, aujourd'hui, étaient présents un peu partout, c'était vrai. Sur ce, elle marquait un point, mais le fit qu'elle n'ait que cette argument était un peu... Lassant. Quelqu'un qui serait responsable, comme le minsitre Van brënner de l'armement de la milice... Oui, on pouvait comprendre qu'il recherche des armes, mais elle... Il y avait quelque chose qui sonnait faux, quelque chose qui criait à Michael de se méfier et de chercher. mais chercher quoi? L'introuvable justement. Il fallait chercher quelque chose dont on ignorait tout mais qui pouvait pourtant être trouvé. Finalement, lorsque Mike l'eut embrassé, assez légèrement, car il n'y avait pas vraiment de sentiment dans cet acte, et qu'elle déclara que ce n'était pour elle qu'une ébauche, elle ne pouvait pas imaginer à quel point elle avait raison.

Oui, c'était exactement cela, une ébauche, quelque chose qui n'avait rien de vraiment terminé, mais qui donnait une illusion d’achèvement. Elle ne semblait pas déstabilisé de ce qu'il venait de faire, bien au contraire. Il comprit alors, peut-être un peu trop tard, qu'il jouait sur son terrain à elle. Si il connaissait ce genre de terrain, elle le connaissait encore mieux que lui. Elle était capable, tout autant que lui, de mentir, laisser croire, et faire semblant. En fait, il en venait même à se demander si cette Sélène Warren avait dit la vérité du début à la fin. Elle pencha alors sa tête et déclara que c'était à lui de proposer les bases de cette alliance qu'il avait proposé, et elle jugerait. Très bon retournement de situation, non? Mike avait en face de lui quelqu'un d'admirablement doué autant dans ses paroles que ses actes. mais il était loin d'être le genre d'hommes à se laisser faire. Il fallait qu'il continue pourtant sur le terrain de la jeune femme qu'il ne connaissait pas. Mais c'était ainsi, celui qui n'était pas capable de s'adapter aux différents environnements, celui qui était incapable d'évoluer était condamné, au contraire, celui qui évoluait, qui essayait, survivait, progressait, et il devenait capable à son tour d'en imposer aux plus grands de ce même terrain.

Finalement, elle commença à s'avancer vers lui, le pris par les bras et le poussa délicatement, une paume de sa main sur le PDG de la KA Corps et l'autre main sur son bras, vers son bureau. Un instant, il voulut résister, mais il se laissa faire, c'était maintenant au jamais qu'il devait saisir la chance de voir en elle. Elle posa une ultime question avant de le faire asseoir, et elle le prit par la nuque d'une main avant de l'embrasser avec violence et fougue. Lui, de l'imagination, il en avait, mais elle, on ne pouvait pas dire qu'elle n'en avait pas. Pourtant, dans ce baiser, il ne sentit pas vraiment d'émotion. Il faut dire qu'il n'eut pas trop le temps de tout comprendre étant donné qu'elle se dégagea assez vite. Il la regarda, perplexe, curieux. Alors quoi? C'était tout? pas assez pour qu'il soupçonne quelque chose, assez pour qu'il comprenne certaines choses. Il déclara immédiatement après ses réflexions:

- Dîtes-moi une chose Mademoiselle. Avez-vous utilisé les même procédés avec Monsieur Wright? Ou peut-être avec l'un de ses assistants.

Mike changeait de sujet. Et pas pour rien. Cette femme utilisait stratégie sur stratégie pour arriver à ses fins, et il s'apercevait qu'elle tirait nombres de ses startégies, de ses coups, par son corps. Par son physique, par sa langue et son charme. Admirable, mais pas au point de faire tomber Michael dans le panneau. Il continua donc:

- Ou peut-être avec notre charmant ministre Brennan? Vous m'avez demandé si j'avais de l'imagination, hein? Et je crois que... Non, malheureusement, je ne suis guère inventif dans ce genre de choses. Vous m'en voyez désolé.

Il s'arrêta là, comme si tout devait se terminer ici, à ce point de chut précis. Il finit pourtant par relever la tête et déclara en se relevant:

- Mais voyez-vous, il me semble que j'ai moi-même quelques questions à vous poser. Par exemple, sur votre visite chez Monsieur Wright? Ne niez pas, votre voiture a été aperçu devant sa compagnie, et vous même avez été vu. Alors?

Elle hésitait. Ou elle réfléchissait. Peut-être les deux. Il refit sa cravate correctement, remit sa chemise en bon état, lissa sa belle veste et continua:

-Je vais vous dire ce que vous êtes allé faire las-bas... Vous avez tenu à Monsieur Wright, le même discours qu'à moi. Tout le monde sait que son entreprise est l'une des meilleurs et des mieux placés dans la production d'armes, alors il y a une chose qui m'étonne... Comment a-t-il fait pour ne pas vous combler, lui, le meilleur dans ce domaine?

Il s'arrêta là. Il venait de poser les bases d'un dilemme énorme, et ce qu'il voulait, pour une fois, c'était la vérité. Alors, n'avait-elle pas été comblé face à la vitrine, aussi large qu'imposante, aussi performante que puissante, de la gamme d'armement du ministre? Finalement, il reprit:

- Voyez-vous, je suis curieux qu'il n'ait pu répondre à vos attentes... et je suis tout aussi curieux de votre réponse.
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MessageSujet: Re: (Terminé) Parlons Affaire [PV Sélène]   (Terminé) Parlons Affaire [PV Sélène] EmptySam 3 Oct - 18:58

Changer de sujet de conversation pour pouvoir mieux reculer, pour pouvoir faire oublier à l’autre les points principaux qui étaient abordés. Voilà ce qu’était en train de faire Michael Hawkins face à moi. Il se défilait, glissait entre mes mots comme un serpent pour éviter de se faire prendre et à chaque fois il détournait la discussion à mon sujet. Pour un homme d’affaires, un PDG d’une des sociétés les plus fleurissantes d’Asaria c’était un procédé très étrange qui n’allait absolument pas avec l’Asarien et son statut. Ce qui me surprit et qui relégua mes soupçons à de la certitude à présent, ce fut sa façon de me questionner sur ma vie privée et mes liens avec les deux ministres qu’il venait de citer comme s’il s’était retrouvé dans la peau de Persée triomphant de la Méduse.  Ses questions pouvaient ressembler à des armes avec lesquelles il s’obstinait à vouloir me faire mordre la poussière. A vouloir jouer dans la cour des grands, il faut avant tout protéger ses arrières, chose que Monsieur Hawkins avait totalement oublié dans notre petit jeu du jeu et de la souris. Je restai neutre encore une fois devant ses propos. Il attendait quoi de moi ? Que je baisse les yeux sur ma faute ? Que je rougisse ? Que je fasse celle qui s’excuse et qui confesse toute la vérité ? Allons ! Sérieusement ? J’espère que ce n’était pas à cela qu’il pensait.  Je m’étais éloignée de lui pour me resservir un verre de whisky. J’attendais qu’il déverse tout son fiel que j’écoutais d’une oreille attentive sans prendre aucun ombrage. Cette méthode, on me l’avait déjà sortie je ne savais plus combien de fois durant ces dix dernières années. Le silence revint et je me tournai enfin vers lui. Je pris une bonne gorgée de cet alcool que j’adorai avant de prendre la parole et de répondre.

- Puisque vous savez tout Monsieur, vous savez donc que mon père travaille depuis de nombreuses années à la tour gouvernementale. Il est attaché comme assistant à la Grande Conseillère et auprès des ministres. Vous qui faites espionner votre prochain … Je crois que vous avez dû déjà vérifier cette information de la plus haute importance, non ? Qu’il a lié des liens avec certains Anciens. Monsieur le ministre Wright est un grand ami de la famille. J’aime beaucoup ses créations et son esprit. Ses laboratoires sont toujours en pleine effervescence et son personnel travaille jour et nuit à la réalisation de nouveaux concepts. Mais voyez-vous je n’aime pas partager les affaires et l’amitié, cela finit toujours pas mal tourner même si parfois je dois être très diplomate et faire en sorte de ne pas froisser Monsieur Wright. Je suis une femme qui m’intéresse à presque tout, sauf à la politique comme je vous l’ai déjà précisé. La Wright Corp. possède de petits bijoux comme la Ka Corp. J’investis là où cela me parait le mieux et le plus rentable, ministre ou pas. C’est ainsi que je fonctionne.

Je ne dérogeais jamais à cette règle. Ce n’était pas parce que je côtoyais des ministres que je devais leur dire « oui » à tout. Quand cela ne me plaisait pas, je le faisais savoir tout en me parant de toute la souplesse et l’habilité dont j’étais dotée. En ce qui concernait le ministre Brennan, je ne voyais pas quoi dire dessus.  Ma relation avec cet homme était très différente. Je savourai une autre gorgée de mon verre tout en cherchant ce que je pourrais bien dire à ce PDG fort curieux de ma vie privée.

- Monsieur Brennan fait plus partie de ma sphère personnelle plus que professionnelle.  Mais ceci ne vous regarde pas. Je ne suis pas là pour vous parler de mon dernier amant que j’ai mis dans mon lit ou de votre dernière conquête que vous avez fait jouir sur votre bureau. Ne mélangeons pas tout s’il vous plait. Je suis là pour trouver des contrats pour ma société. Vous me faites poireauter depuis le début. Dois-je comprendre que votre société n’est pas à la hauteur de votre discours que vous prononciez tout à l’heure dans le hall d’entrée ? C’est un peu l’image que vous me donnez en cet instant. Vous préférez discuter de ma vie privée au lieu de me parler des compétences adjacentes de la KA. Corp.

Je voulais savoir jusqu’où il irait et surtout s’il était assez fou de continuer sur cette pente, car s’il souhaitait me piéger, il se piégeait lui aussi ans cette manière de me questionner. Comportement qu’il n’aurait pas eu avec une autre personne.

- Je commence à penser que vous n’êtes pas seulement un PDG d’une grande firme. Vous vous comportez comme une personne très paranoïaque. Ô je sais bien que les détenteurs de grandes sociétés font tout pour protéger  leurs contrats et leurs inventions pour éviter toutes fuites et tous sabotages de la part d’un concurrent. Mais moi je ne suis pas une concurrente, je suis là pour devenir partenaire. Votre comportement m’intrigue de plus en plus, je dois bien l’avouer.

Je posai mon verre vide sur le petit bar et je revins vers lui.

- Dites-moi, faites-vous cela avec tous vos futurs partenaires ? Connaissez-vous leurs vies privées ? Ce qu’ils font une fois qu’ils sont chez eux ? Leurs petites habitudes ? Cela fait très voyeur tout cela pour un homme tel que vous … Dois-je aussi vous dire quel genre de sous-vêtements je porte aujourd’hui ? Ah non ! Vous devez le savoir déjà. Peut-on passer à des choses plus sérieuses maintenant ?


Dernière édition par Sélène Warren le Dim 18 Oct - 16:33, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (Terminé) Parlons Affaire [PV Sélène]   (Terminé) Parlons Affaire [PV Sélène] EmptyVen 9 Oct - 15:12

Mike avait adopté une stratégie qui n'en était pas vraiment une. Il se défilait toujours, comme s'il chercheait le point faible. on lui avait toujours dit une chose, c'était de connaître son ennemi avant de frapper. Il n'abordait pas le sujet personnel de Mademoiselle Warren parce que cela lui plaisait ou parce qu'il était interesser, non, il abordait ce sujet parce qu'il voulait toucher à tous les points, des points qui pouvaient être sensibles ou pas. Il devait savoir sur quelle front mener la bataille, et il ne pouvait pas mener une bataille s'il ignorait le trois quart des choses sur cette femme, charmante certes, mais très manipulatrice. Mike était de nature froide, méfiante, aussi n'attaquait-il que lorsqu'il était sûr de vaincre. Ce qu'il avait fait pour le moment, c'était des approches, plus ou moins poussés, quand à la personnalité de la jeune femme, et à son jeu. Mais elle était redoutable, savait jouer de ses charmes tout autant que de sa langue. Pourtant, elle avait des points faibles, on en avait tous. Le premier... Elle allait trop vite en besogne. Si elle avait été plus maligne, elle aurait peut-être attendu avant d'embrasser le PDG. Attendu quoi? Et bien qu'il soit vraiment attiré par la jeune personne. Il n'était pas insensible, ce serait mentir, mais il n'en arrivait pas non plus au point de tomber sous ses charmes. Elle répondit bien vite en parlant de son père... Ah, c'était une fille à papa, qui jouait des relations, mais cela signifiait donc que Mike devait faire attention. Par un moyen détourné, elle l'avertissait qu'elle était très bien positionné, et qu'elle pouvait très bien lutter, elle avait des cartes en main, et des bonnes. Michael ne s'en montra pas effrayé, plutôt... Décu. Les gens avaient toujours besoins de leurs proches, dés que les choses tournaient mal... Hop!! Le contact et le piston qui va avec et tout rentre dans l'ordre... Cela avait toujours été, mais il était sûr que dés à présent, elle saurait jouer des ses relations. Par la suite, elle lui expliqua pourquoi elle affectionnait la Wright Corp. Ces arguments tenaient la route, et elle était là pour voir ce que la concurrence proposait. Il ne répondit rien, se contentant de la laisser continuer.

Elle lui déclara alors qu'elle n'était pas là pour parler de sa vie privée. Elle commençait d'ailleurs à douter des compétences de la KA Corps. Bah, elle le pouvait, elle en avait le droit, Mike savait et connaissait les capacités de sa firme, inutile de dire qu'il envahissait la vie quotidienne des asariens avec de petits objets pratiques et merveilleux, des gadgets à la hauteur des attentes du public qui donnaient pleine satisfaction à tout le monde. Elle était là pour un contrat, et c'était son unique but. Apparemment. Il décida tout de même de la laisser continuer... Elle n'avait pas fini. La laisser poireauté? Un peu. Juste un peu. Mais comme on le disait... "Patience et longueur de temps font plus que force et rage". Elle voulait allait trop vite, elle voulait tout, tout de suite, maintenant, devant ses yeux, comme un enfant capricieux qui veut un jouet et qui chiale à son père de le lui acheter.

Elle se posait des questions, elle avait raison. Il le savait, il avait mis le pied dans un terrain dangereux. Très dangereux. Mais c'était amusant. En effet, il aimait ce contraste de personnages entre elle et lui. Elle, fougueuse, peu encline à la patience, lui, calme, posé, et attentif. Il étudiait, elle frappait. Il observait, elle agissait. Toutes sortes d'actions en parfait décalage, totalement opposé, mas pourtant très bien réunis. Elle posa son verre et s'avança avant de se mettre elle aussi à poser plusieurs questions. Elle se posait pas mal de question... Trop de question, et dans un tel désordre. Il s'écarta légèrement avant de sourire lorsqu'elle lui demanda s'il devait savoir quelle genre de sous-vêtements elle portait. Elle finissait sur une note sérieuse, mais lui était à deux doigt d'être pris d'un fou rire. Il finit par la regarder, le sourire aux lèvres et déclara:

- Je n'irais pas jusqu'à demander ce que vous portez aujourd'hui ou ce que vous porterez demain, mais néanmoins... Certains pourraient être intéresser.

Il la planta là et revint vers son bureau. Il tira tranquillement sa chaise, prit un air plus sérieux et s'assit dans le confortable fauteuil. Ferma les yeux tout en se massant les tempes et finit par les rouvrir sur une air plus dur et plus sérieux:

- Voyez-vous Mademoiselle Warren, il y a une chose qui nous différencie fortement. Vous êtes prêtes à signer des contrats lorsque ce qui vous est proposé vous convient. Chose que beaucoup de personnes font, mais permettez-moi de vous dire que connaître son client est la meilleur chose à faire avant de signer un contrat.

Il s'arrêta, posant brusquement son poing sur le bureau avant de reprendre:

- C'est pourquoi notre société est pleine de journalistes, parce que l'information est devenu essentielle. Si vous ne connaissez pas les gens que vous côtoyez, avec qui vous travaillez, un jour mademoiselle Warren, vous vous retrouverez avec un couteau planté dans le dos. Ne prenez pas ça comme une menace, c'est un image pour vous dire combien les clients peuvent nous arnaquer à nous aussi, les grandes firmes d'Asaria. Il est vrai que votre vie personnelle est à vous, et je n'ai, en théorie, aucun droit de la connaître. Pourtant, en pratique, je le permets de le faire, parce que vous êtes en relation avec des personnes qui sont des rivaux. Vous connaissez la libre-concurrence? Et bien sachez que je dois chaque jour, comme Monsieur Wright, contrer cette concurrence, et notamment à cause de clients infidèles qui n'hésitent pas à me trahir. Par chance, cela m'arrive très peu de fois... Parce que je connais mes partenaires.

Tout ce qu'il faisait, c'était une justification de sa stratégie un peu minable à première vue, mais qui avait réussi pour un oeil expert. Il ne voulait pas la braquer, non, il voulait simplement lui faire comprendre comment il procédait lui aussi et dans quel but. Il finit par allumer son ordinateur, cliqua sur un bouton de l'écran tactile du bureau, et un écran bleu s'afficha au milieu du vaste bureau, territoire de Michael. Il regarda Sélène et finit par dire:

- Vous avez à la fois raisons, et tort. Contrairement à Monsieur Wright qui est un spécialiste de l’armement, je n'ai pas un choix aussi vaste. Donc, pas autant de modèles d'armes que lui. Mais j'en ai quelques unes... Il fit apparaître une petite arme de poing à l'écran, qui reprenait la forme d'un pistolet basique, mais en une version un peu miniaturisé. il continua. Voici une arme qui pour un agent de sécurité peut s'avérer essentiel, ce petit pistolet ne contient pas des balles comme un asarien lambda pourrait s'en douter, mais une sorte de petite aiguille, une petite punaise. Au bout de la pointe se trouve une broche qui lâche immédiatement une décharge électrique assez désagréable. Votre victime, que ce soit un homme ou une femme, sera couché par la décharge et sera dans l'incapacité de bouger pendant vingt bonne minute. Le petit avantage de cette arme est sa précision redoutable. Le viseur, quoique basique, est assez précis pour tout bon tireur. Une cible à vingt mètres? Vous pourrez l'avoir sans trop de difficultés. Un autre petit avantage, c'est le fait que cette aiguille dispose d'un émetteur, ce qui vous permet, si jamais l'individu est protégé, de le suivre à la trace.

Il s'arrêta là alors qu'elle contemplait les images et le fonctionnement qui était montré grâce à une vidéo en bas à droite de l'écran. il finit par déclarer:

- C'est un avant-goût de ce que je peux vous proposer, en sachant que d'autres projets sont en train d'être menés et expérimentés. Mais vous avez peut-être une idée particulière en tête?

Il laissait maintenant champ libre à la jeune femme. Elle était là pour un contrat, et à première vu, elle ne comptait pas vraiment le planter, du moins pour le moment.

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MessageSujet: Re: (Terminé) Parlons Affaire [PV Sélène]   (Terminé) Parlons Affaire [PV Sélène] EmptyDim 18 Oct - 16:34


Patiente, je ne l’avais jamais été seulement sur le plan professionnel. Pas celui-ci, pas celle de la jeune Mademoiselle Warren qui cherche de futurs contrats, non, mais celle de l’assassin du gouvernement. C’était les seules situations dans lesquelles je prenais le temps d’observer et d’étudier ma proie. Tandis que là, avec un homme quel que soit son statut, j’aimais ne pas perdre de temps. J’avais eu envie de l’embrasser ? Je l’avais fait. Je prenais ce que je désirai et il n’y avait pas d’autres questions à se poser sur ma petite personne. Les hommes étaient tous les mêmes, du moins, tous ceux que j’avais croisés dans ma vie. Dès qu’une femme leur sautait au cou, elle devait indéniablement tomber sous leur charme. Non, ce n’était pas mon cas. C’était plus de la curiosité. Un peu comme un enfant devant un nouveau jouet. Il veut l’essayer pour en connaitre toutes les options et si cela peut lui plaire. C’était ce que j’avais fait avec Michael Hawkins. Mon baiser était là pour le tester. Il n’y avait mis aucune passion, aucun instinct primitif ne s’en dégageait. Je préférai les hommes fougueux, libre de leurs émotions, animal face à une femme. Le PDG de la KA Corp. avait certes un beau profil, il était mignon, mais il n’avait pas su éveiller en moi la chaleur eu creux de mon ventre.

J’avais dû donner mon curriculum vitae à cet homme qui me faisait suivre. Depuis longtemps, je ressentais parfois la présence d’une ombre dans mon dos, dans tous mes déplacements, mais je ne pouvais penser que tout ceci résultait des instructions de ce PDG. Après mettre fait passer pour une fille à papa, ce qui était encore mieux, car plus je m’éloignais de ma vraie nature, au plus je l’éloignais de la véritable Sélène. Les hommes avaient tendance de vite faire des connexions entre des informations qu’on leur donnait et la personne qui leur faisait face. Je lui aurai parlé que l’un de mes passe-temps était de nager dans l’une des grandes piscines du complexe sportif, il en aurait déduit que j’étais experte dans les jeux de jambes.

J’étais capricieuse et j’en jouais ouvertement. Je savais ce que je voulais et je ne tournais pas des heures autour du pot. Si je désirai quelque chose, je le faisais savoir. On acceptait ou pas, mais au moins les deux parties ne perdait pas de temps dans toutes ces conversations fastidieuses et mielleuses. Je ponctuai ma dernière phrase d’une ironie bien placée. Michael Hawkins semblait être se plaire dans le rôle du voyeur. Ce qui était très douteux. Faisait-il cela avec tout le monde ? Je veux bien être d’accord que nous avons tous des hobbys différents, mais là c’était de l’indiscrétion qui virait à une obsession malsaine. Et ma question sur mes sous-vêtement que je portais, soulignait son comportement inconvenant. Cela le fit sourire. Etre prise pour une gamine, voire même pour une écervelée, c’était les signes qui m’indiquaient que j’étais une excellente comédienne. La réaction du PDG me le confirma. Je suivis son déplacement jusqu’à son fauteuil. Il paraissait épuisé par ce tête à tête psychologique. On avait perdu trop de temps et je commençais à regretter de l’avoir suivi jusqu’à son bureau.

- Je n’ai pas cette manie de vouloir connaitre à tout prix mon futur partenaire. La société est déjà le premier reflet de ce partenaire, les bénéfices qu’elle fait, sa renommée. Vous savez comme moi que dans le monde des affaires, les langues se délient très vite quand il s’agit de glorifier ou de descendre un PDG. Je n’ai pas besoin de faire suivre qui que ce soit … Nous avons chacun sa manière de procéder.

Il redevint enfin sérieux, peut-être que j’aurai une conversation plus intéressante que ce manège qu’il m’avait offert depuis mon arrivée.

- On peut vous planter un couteau dans le dos à n’importe quel moment et pas seulement dans le monde des affaires. Un amant jaloux à qui vous avez dérobé sa maitresse  peut vous planter un couteau dans le dos comme un membre de votre entourage qui veut profiter de votre héritage. Vous voyez, l’arnaque et la méfiance sont à tous les coins de rues. Mais je comprends votre raisonnement.

Je faillis pouffer de rire en l’entendant me parler de la libre concurrence, mais je réussis à garder mon sérieux.

- La libre concurrence est un droit aussi Monsieur Hawkins. Demain, un partenaire signe avec vous pour un projet. Celui-ci ne connait aucune évolution dans les années à venir, je peux comprendre que ce partenaire puise se tourner vers un concurrent qui lui présentera un objet plus évolué et plus adapté.  C’est aussi à votre société de rester maitresse  de ses produits qu’elle fabrique et qu’elle vend.

La stratégie était au centre des affaires, mais il y avait aussi la productivité, la nouveauté, la technologie et bien sûr écouter la demande des partenaires, des besoins de la société actuelle. Sans cela même le plus actif des PDG serait obligé, à un moment donné, de fermer sa firme. Il ouvrit son ordinateur et pianota quelque chose sur son clavier. J’avais donc raison, la KA Corp se destinait aussi à une petite fabrication d’armes.

- Je sais bien que chez vous, les hommes, ce qui est le plus important c’est la taille … de vos armes. Les petites peuvent dépasser les plus grandes. C’est ce que les femmes vous disent très souvent, mais vous n’écoutez jamais.

Ma phrase était très ambiguë et c’était l’effet que j’avais voulu lui donner. Un écran bleu s'afficha au milieu de la pièce et je pouvais contempler la première arme de poing qu’il me montrait. J’écoutai ses explications avec beaucoup d’attention ainsi que la vidéo de démonstration.

- La personne ne peut tirer qu’une seule aiguille à chaque fois ? Y-a-t-il un sorte de chargeur ? Et si oui, combien compte-t-il d’aiguilles en tout ? Votre arme est intéressante. Elle ne tue pas sa cible, elle la met KO. Tuer un individu sans pouvoir lui arracher des informations, c’est fort déplaisant. En ce qui concerne mes idées, je n’en ai pas de précises. Je veux uniquement des petites armes comme celles-ci, facile à dissimuler, facile à utiliser. Les aiguilles à décharges électriques me séduisent. Avez-vous d’autres petits bijoux comme celui-ci à me montrer ?
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MessageSujet: Re: (Terminé) Parlons Affaire [PV Sélène]   (Terminé) Parlons Affaire [PV Sélène] EmptyDim 1 Nov - 19:18

Elle avait du répondant, elle savait donner des réponses pertinentes, mais visiblement, elle était aussi fatiguée. Mike avait parlé de choses très peu intéressantes, des choses dont elle se fichait parce qu'elle, elle ne voulait pas ces choses, elle avait un but, un objectif, peu importait le reste. C'était à la fois très pratique, mais dangereux, parce que de ce fait, n ne savait pas comment elle pouvair réagir. Lorsque vous connaissiez une personne, vous saviez comment la manier, comment répondre à ses besoins, elle... On ne la connaissait pas, pas assez du moins. Mais elle semblait intéresser par ce sujet d'armes, et elle était là pour faire jouer cette libre concurrence. L'image qu'elle lui avait donné quand à un amant enragé à l'idée qu'on lui ait piqué sa femme fit sourire Michael qui se demanda si ce n'était pas un avertissement. A première vu non, mais la prudence était nécessaire, car il jouait sur un terrain dangereux avec une personne redoutable, il le savait. Le petit brin d'humour qu'elle avait ajoutée quand à la taille des armes des hommes avait fait sourire Mike qui avait préférer continuer. Elle avait une demande, il devait proposer une offre. Et c'est ce qu'il avait fait, proposant l'un de ses projets, enfin, de ses produits, car ces petites armes étaient déjà prête. Il n'en avait pas dit plus, inutile de le dire, et il éloigna bien vite cette pensée avant qu'elle lui demande si il avait autre chose à proposer. Il sourit et déclara:

- Des armes pour tuer, et d'autres pour immobiliser, des armes discrètes, qui vous suivent partout, oui, j'en ai d'autres. Pour répondre à vos questions, ce pistolet ne tire qu'une aiguille à la fois oui, mais il possède bien un chargeur de douze aiguilles.

Il appuya sur une touche de son écran tactile, et le pistolet à aiguilles disparut pour céder la place à une arme plus sophistiqués, un pistolet plus "ruguex", qui lui était fait pour tuer. L'aspect extérieur, quoique rudimentaire, était néanmoins élaboré. Michael finit par déclarer devant cette nouvelle arme aux couleurs marrons et noirs:

- Je vous présente le RS 2. C'est une arme à tir rapide. Celle-là tire des balles et non pas des aiguilles. Elle équivaut aux armes de sécurité utilisés par la milice, mais son poids et sa taille sont diminués. la puissance de feu reste la même et la cadence augmente. Son chargeur a la même capacité par contre. L'avantage réside dans la rapidité des tirs, là où un flingue normal tire une balle, il en tire trois. Un autre avantage, ce sont ses balles. Il appuya sur une touche, et un écran annexe apparut pour montrer la balle de plus prés avec diverses indications que lui seul comprenait. Il continua. La matière de ses balles est différente, elles ont été étudiés pour percer des armures comme celles des miliciens et des brigades d'élites. C'est une arme qui vous permettra de tirer et de briser des armures à une distance d'une dizaine, d'une quinzaine de mètres minimum, au delà, vous risquez d'avoir du mal à percer des armures, mais la précision ne varie pas en revanche.

Il lui laissa contempler l'arme avant d'enchaîner sur un autre arme. Il continua à parler de cette arme, qui celle là était encore en expérimentation et que mike n'avait pas encore sorti bien qu'il en ait déjà vu certaines capacités avec quelques uns de ses meilleurs ingénieurs qui était sur le projet. A première vu, c'était une sorte d'escargot noir, ou de serpent enroulé, Mike cliqua sur un bouton, et l'arme se déroula. Il déclara:

- Il fait un à deux mètres, tout dépend de la demande, et des préférences de l'utilisateurs. C'est un fouet, oui, mais pas un fouet normal. C'est un fouet électrique. Au moment où je vous parle, cette arme est encore au stade de prototype, mais elle devrait bientôt sortir de nos usines et être enfin prête. Ce fouet transmet une lourde décharge à la victime qui bien sûr, va lui faire plutôt mal, et si il s'enroule et qu'il ne s'enlève pas... Vous pouvez bien tuer la victime. Une arme comme celle-ci présente deux avantages: Le premier étant qu'elle se range facilement à une ceinture, qu'elle prend donc peu de place, et ensuite, c'est une arme qui est rapide et qui, bien utilisée, peut faire des dégâts très lourds sur un corps, même en armure. Pour la sécurité de l'utilisateur, un petit système permet d'absorber l'électricité au cas où il attrape une borne électrique ou un truc du genre, bien sûr, ce petit système se détruit après une trop forte exposition à l'énergie et face à une charge trop élevé, mais d'ici là, l'utilisateur aura lâcher l'arme.

Michael se tut et la laissa contempler l'arme. Il finit par dire:

- J'ai des armes de plus gros calibres ensuite, d'autres armes de poings qui n'en sont qu'au stade du développement, mais si vous en voulez plus... je peux toujours vous montrer quelques uns de nos projets qui vont suivre.

Il regarda l'image du fouet déployé, véritable arme de guerre qui bien utiliser faisait f'énormes dégâts. mike travaillait sur d'autres projets, plus secrets encore, mais il devait admettre que le fouet restait une arme de corps à corps très utile, et très pratique, bien sûr, il fallait encore faire deux trois modifications, mais ce n'était qu'une question de temps pour la KA Corps, qui pour l'heure, menait à bien des projets de plus en plus osés. Il laissa sélène contempler ce genre d'armes... Elle était absorbée, ou complètement déçu peut-être, bien que Mike en doutait fort, mais il n'était pas dans sa tête. Pas encore.
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MessageSujet: Re: (Terminé) Parlons Affaire [PV Sélène]   (Terminé) Parlons Affaire [PV Sélène] EmptyLun 16 Nov - 21:22


Les choses commençaient à devenir très intéressantes. Si Michael Hawkins semblait être un homme introverti et peu enclin à s’amuser, je saluais au moins ses compétences dans le monde des affaires. Le pistolet à aiguilles était discret et j’aimais cela. Rien de mieux que ces petites armes à dissimuler sur soi. Il venait de répondre à mes questions et si le pistolet tirait une aiguille à la fois, il possédait un chargeur. C’était un homme très rusé et très intelligent. Il ne m’avait montré qu’un produit, peut-être le plus banal pour lui. Un PDG de son envergure gardait toujours ses précieuses cartes dans sa manche et il ne les sortirait qu’au fur et à mesure, comme une partie de poker. Il pianota de nouveau sur son clavier et l’image, sur l’écran bleu central, disparut pour laisser place à une autre arme. Je la détaillai tout en écoutant les explications de l’Asarien. C’était un RS 2, une arme à tir rapide. Tous les renseignements qu’il me donnait sur sa fonctionnalité et sa capacité m’attiraient énormément. Je connaissais fort bien les armes des Miliciens. Je ne les avais jamais appréciées et c’était pourquoi le ministre Wright avait conçu pour moi des armes bien précises. Mais aujourd’hui, je voulais voir ce que d’autres cerveaux pouvaient créer dans ce domaine et le PDG de la KA. CORP dévoilait enfin ses compétences.

- A ce rythme-là, vous devriez penser à proposer un marché au ministre de la Sécurité. Si vos armes sont plus légères, plus maniables et possèdent l’atout de tirer trois balles en même temps, vous pourriez avoir là, un contrat fabuleux avec la Milice.

Je me tournai vers lui pour tenter d’analyser sa réaction. Qu’attendez donc un homme de sa trempe avec une telle société qui était renommée pour récupérer un marché que beaucoup pourraient envier ? Il appuya de nouveau sur une des touches de son clavier et le dessin de la fameuse balle apparut sur l’écran que je fixais de nouveau. Je restais ébahie par ce qu’il m’expliquait.

-Vous vous rendez compte qu’à tout moment quelqu’un pourrait vous volez votre création ? Vous donnez aux ennemis de la cité les armes et les munitions pour surpasser les soldats ? La population pourrait ne plus être en sureté. Qu’en pense le gouvernement de vos petits jouets ? Hum, j’aime le danger et les défis, et je serai prête à passer une future commande pour vos armes. Peu importe si le gouvernement se réveille et demande l’annulation de vos projets et le retour des armes achetées.

C’était une sanction qui pouvait pendre au nez du PDG. La Milice était le corps armé le mieux équipé. Des ministres comme Wright faisaient en sorte de toujours pousser les limites de la création et de la technologie. Van Brënner se targuait d’avoir les meilleurs armes pour ses effectifs. Or, aujourd’hui, tout était bien différent. J’étais en train d’imaginer le ministre de la Sécurité et sa réaction si une de ces armes lui tombait entre les mains. Hawkins enchaina avec une autre arme assez étrange dans son désign, mais j’adorai  tout ce qui pouvait sortir de la routine. Ma vie m’avait blasé des choses et des situations banales. J’avais conscience que rien ne pouvait m’émouvoir comme avant, ni toucher la femme que j’étais devenue, si loin, si différente de l’adolescente à qui on lui avait arraché son enfance pour devenir une arme redoutable. Je fis quelques pas devant cet écran bleuté qui montrait en image 3D ce fouet électrique. Une lueur sombre passa dans mes prunelles teintées d’ébène.  Cette arme était faite pour moi et sa couleur se marierait avec ma combinaison et ma moto. Je générais moi-même déjà de l’électrokinésie et ce fouet pourrait devenir une sorte de prolongement de mon énergie.

- C’est une idée qui me séduit beaucoup Monsieur Hawkins. Puis-je vous précommander une quinzaine pour mes agents de la sécurité dès que ces merveilles seront mises sur le marché ?

Je réfléchissais à la suite de ma commande. Il me parla d’autres armes de gros calibres, mais je n’étais pas intéressée par cela. Les armes de poings n’étaient pas non plus ce que je recherchais puisque les hommes qui assuraient la sécurité de mes sociétés étaient déjà dotés d’armes de ce genre. Je fis une moue de petite fille et je pivotai alors vers lui.

- Votre pistolet à aiguilles et celui avec l’atout de tirer trois balles à la fois ainsi que votre nouvelle création sur le point d’être mise sur pied, le fouet électrique seront mes achats. Les armes lourdes ne sont pas ma tasse de thé. Pour les armes de poings, mes agents en sont déjà pourvus. Je veux des armes innovantes comment celles que vous venez de me montrer.

Maintenant, j’allais savoir comment ce cher Monsieur Hawkins conduisait et concluait ses nouveaux contrats. Je m’avançais vers son bureau et je m’assis au rebord, croisant mes longues jambes sous le regard attentif du PG. Comme à mon habitude, je serais là aussi directe.

- Bien, passons aux choses sérieuses : la commande, la livraison et le paiement. Je veux une quinzaine de reproduction pour chacune des armes, à savoir le pistolet à aiguille et quatre-cent chargeurs. Le RS 2, quinze aussi et autant de chargeur avec ces balles miracles. Quant au fouet électrique, vous le savez déjà, j’en veux là aussi une quinzaine dès que sa production sera active. Comment voulez-vous que l’on procède Monsieur Hawkins. Je vous écoute …
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MessageSujet: Re: (Terminé) Parlons Affaire [PV Sélène]   (Terminé) Parlons Affaire [PV Sélène] EmptyVen 20 Nov - 16:40

La jeune femme qu'il avait en face de lui était une acheteuse, mais aussi une connaisseuse. Inutile de dire qu'elle semblait à l'aise avec ce genre de sujets. Les armes devaient être un domaine qu'elle avait appris à connaître, c'était fort probable, d'autant qu'aujourd'hui, avec les multiples dangers que connaissaient la société asarienne, le marché des armes étaient devenus un marché qui rapportait beaucoup. La KA Corps était restée, sous les ordres du père Hawkins, dans des domaines qui touchaient la technologie en générale, que ce soit dans les transports, la haute couture, ou encore d'autres domaines, la KA Corps excellait. Elle faisait partie des plus grandes sociétés industrielle de technologie de pointe. Mais il y avait un domaine qu'elle n'avait pas touchée, jamais avant aujourd'hui, c'était le domaine de l'armement... Et elle s'était révélée, contre toute attente, à la hauteur. Michael avait lancée une cellule spéciale pour créer un armement offensif de qualité, et cette cellule avait rapidement donnée des résultats. La plupart des idées venaient de lui, bien que ses ingénieurs en aient proposées quelques unes. Pour l'heure, certaines armes étaient au stade du développement, d'autres en étaient à l'expérimentation, mais certaines n'attendait plus que d'êtres lancées sur le marché. Mike attendait encore un peu. L'administratif était encore un problème qu'il devait résoudre, mais dans quelques jours, les jouets de la KA Corps inonderait le marché asarien. Bien sûr, Mike visait plus haut. Ses armes, il devait les vendre aux seuls qui en aient besoin en masse: La milice. Mike n'avait pas de contacts à proprement parlé avec le gouvernement, mais il avait trouvé quelqu'un qui en avait: Sélène Warren. Le jeune PDG savait qu'il jouait avec le feu, et qu'il jouait à un jeu dangereux. Tout pouvait s'arrêter d'un moment à l'autre, mais peu lui importait. L'innovation et la création dont avait fait preuve la société prouverait qu'elle pouvait s’adapter à tous les marchés. Lorsqu'elle lui déclara qu'il devrait proposer cela au ministre de la sécurité, il répondit:

- Ce serait avec grand plaisir Mademoiselle Warren... Mais je n'ai aucun contact dans la place, et vous savez que la sécurité n'achète que chez Wright. Tout le matériel vient, sans exception aucune, de Wright entreprise. Je dois bien admettre qu'ils fournissent un matériel de qualité, et avant de proposer à Monsieur Van Brënner mes armes, il va falloir attendre un peu... A moins que vos contacts vous permettent de lui en toucher un mot.

Il s'arrêta là. Il était vrai que la société du ministre Wright produisait des armes de qualité, et ce n'était pas pour rien qu'il était en quelques sortes le "fournisseur officiel" de la milice et de la plupart des forces de sécurité sur Asaria. En fait, la plupart des entreprises avaient leurs domaines privilégiés. Mike, tout comme son père avant lui, se centrait sur l'automobile et les transports ainsi que la téléphonie. Les armes allaient devenir un nouveau point, certes, mais Mike n'allait pas encore leur accorder autant d'importances que ces deux domaines privilégiés tant qu'il ne serait pas en mesure de vendre des armes au gouvernement. Michael n'était peut-être pas le plus grand génie, mais il restait un homme intelligent, et il aimait se considérer comme un inventeur doué et riche. La jeune femme comprit aussi le risque, pour les asariens et le milice, si de telles armes venaient à tomber entre de mauvaises mains. La sécurité de la KA Corps était néanmoins très élevé, certes pas infaillible, mais il était déjà difficile de pénétrer dans les systèmes de la KA Corps. Par la suite, Mike avait une sale habitude, du point de vue de ces employés, c'était de tout contrôler et surtout de ne laisser aucun projet sur le site de la KA Corps. En effet, il ramenait tous les projets chez lui, sur une ou plusieurs clés sécurisés. De même, aucun téléchargement de fichiers n'était possible ici. Cela évitait plusieurs problèmes d'ordres techniques. Cela avait été difficile à mettre en place, mais au moins, le type qui voudrait voler des informations se ferait immédiatement repéré en brisant les systèmes de sécurité mis en place. Mike finit par écouter la jeune demoiselle qui voulait déjà des armes. Elle était intéressée.

Mike et Sélène avait un point en commun, ils aimaient les défis. Elle était prête à courir le risque et à aller contre les lois pour se procurer ce qu'elle voulait. Cela correspondait très bien à sa personne. Il sourit alors qu'elle croisait es jambes délicatement. C'était décidément une belle femme qui savait donner le meilleur d'elle même et qui n'hésitait pas à se mettre en valeur. Mike était un peu plus vieux jeu, oui, c'est vrai, mais il devait admettre qu'il n'était pas insensible. Pourtant... Il savait que cette femme était pire qu'un serpent. Il pouvait vous sembler la tenir, l'instant d'après, elle vous échapper. Oui, elle était réellement habile et indomptable. Elle n'appartiendrait à personne, ça il s'en doutait, et elle se voulait libre. Elle l'était en fait. Pas totalement, mais en grande partie. Elle était prête à tout pour avoir ce qu'elle voulait, et il fallait bien avouer qu'elle n’hésiterait pas à signer un gros contrat avec un gros chèque ou encore à coucher avec un homme pour avoir ce qu'elle désirait. Elle était talentueuse. Voilà, c'était le mot qui manquait. Talentueuse et dangereuse. Il l'écouta attentivement, la regardant droit dans les yeux, ne la lâchant pas, tel un fauve qui ne lâche pas sa proie du regard et qui n'attend qu'un instant pour la dévorer. Mike finit par déclarer calmement:

- Comme vous le savez, certaines de ses armes ne sont pas encore sortis. En particulier le fouet. Il faudra donc attendre un peu et je n'ai malheureusement pas de précision sur les délais bien que je ferais tout mon possible pour que cela se termine au plus vite. Comment procède-t-on? C'est là ma foi une admirable question. Je m'engage à vous faire parvenir une première livraison de vos armes. Cette première livraison sera composée du pistolet à aiguilles, de ses chargeurs, et de la moitié des RS 2 avec leurs chargeurs et les balles demandées. C'est moi qui vous livre, là où vous le désirer. Vous disposerez de la facture lors de la remise du matériel, et vous pourrez payer dans un délai de quinze jours ouvrables après avoir reçu le premier convoi. La seconde livraison sera composée du reste de votre commande. Elle arrivera un peu plus tard. En ce qui concerne le paiement, je n'ai pas de préférences, à vous de voir ce qui vous arrange. Bien sûr, je vous proposerais au plus vite un contrat qui récapituleras tout ce que nous venons de dire là. Le mieux serait qu'il soit signé en toute tranquillité sans une foules de journalistes autour de nous, et pour deux raisons: La première pour éviter que la moitié des opposants à notre gouvernement soient au courant de tout cela, la seconde pour que ses armes ne soient pas connus immédiatement de tous.

Mike s'arrêta là. La plupart des choses essentielles avaient été dit. Mike ferait bien sûr placé le convoi sous bonne escorte histoire qu'il n'y ait aucun problème. Mais dans l'ensemble, cela ne devrait pas être problématique. Bien sûr, Si mike refusait les journalistes dans ce contrat, c'était qu'il voulait éviter que tout le monde soit au courant pour le moment. Pourquoi? parce que la KA Corps ne faisait que commencer, et si elle avait des demandes autres que celles de Mademoiselle Warren, Mike voulait pouvoir y répondre dans les délais les plus rapides. Or, dans l'actualité de la chose, c'était tout sauf possible. Il regarda Sélène et finit par reprendre:

- Quand aux risques de vols de ces plans ou de ses armes... Celui qui voudrait faire cela aurait beaucoup de mal, et il serait rapidement trouvé si il y parvenait. Comme vous le savez de toute manière Mademoiselle Warren, pour une raison qui nous échappe encore, nos opposants arrivent toujours à se fournir des armes, des armes qui aujourd'hui sont capable de tenir tête, voir de vaincre la milice. Vous comprendrez que créer des armes bien plus puissantes risque de clouer le bec à nos adversaires pendant un temps.

Oui, pendant un temps, car comme toujours, ils parviendraient à trouver des solutions contre la milice et le gouvernement. Ils parviendraient à vaincre. La jeune femme était objective. Il l'était aussi. Ces armes étaient faites pour prendre la vie, pas pour la donner. Mais il y avait d'autres projets que Michael avait en tête. Chaque arme avait un point faible, autant dire que pour les siennes, certains en trouveraient. Il finit par déclarer:

- Le seul service que je vous demande mademoiselle, c'est d'en toucher un mot, directement ou indirectement, je m'en fiche, au ministre de la sécurité. S'il est intéressé, nul doute qu'il devrait venir me voir. Vous aimez les défis, moi aussi. Et celui que je me suis fixé est assez ambitieux. Mais je suppose que vous savez ce qu'est l'ambition et que ce mot est loin de vous être inconnu.

Il se leva, et finit par éteindre ses écrans, n'oubliant pas de retirer la clé qu'il jeta avec ses clés de voitures. Les deux individus étaient presque dans l'obscurité,le bureau semblait s'éteindre après cela et Mike n'avait pas vraiment mis la lumière, seul quelques petits spots permettaient de voir autour de soit. Il regarda la jeune femme et demanda:

- Vous avez d'autres questions? Je serais ravi d'y répondre si tel est le cas, sinon... A notre contrat, déclara-t-il en lui tendant la main.


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MessageSujet: Re: (Terminé) Parlons Affaire [PV Sélène]   (Terminé) Parlons Affaire [PV Sélène] EmptyDim 20 Déc - 15:53



Le PDG de la KA CORP était décidément un homme qui me plaisait : il ne perdait pas son temps en détails inutiles et il allait droit aux renseignements importants. Tous les hommes devraient être ainsi. Ils seraient certains de faire jouir une femme dans tous les sens du terme. Je m’étais installée au bord de son bureau, en croisant mes longues jambes et je l’écoutais me parler de ses projets mis sur pied dans les laboratoires de sa société. Un homme passionné était toujours d’une manière ou d’une autre très séduisant à écouter  et à observer tant dans sa manière de chercher les bons mots pour décrire une idée ou sa manière de faire des gestes avec ses mains, les petites mimiques de ses lèvres. Ma vie aussi jeune qu’elle pouvait le paraitre, j’avais l’impression d’en avoir vécu plusieurs, d’avoir le triple de l’âge qui était le mien. J’avais embrassé les Ténèbres et elles me rongeaient depuis plus de dix ans. Un prix a payé que je ne regrettais pas, car je l’avais fait pour ELLE. Le pacte avec le Diable devait être le mien et pas celui d’une jeune adolescente encore innocente. Ho je l’étais à cette époque-là, moi aussi, mais j’avais fait ce choix pour la protéger. Je savais dès lors que j’avais franchi les sous-sols secrets de la tour gouvernementale, je ne pourrai plus jamais reculer. La gangrène finirait tôt ou tard par m’achever. Une maladie incurable. Un destin funeste qui était le mien. Qui aurai-je été si je n’étais pas devenue une Tueuse ? Un Assassin pour le gouvernement ? Aurai-je été une jolie petite princesse ? Qu’aurai-je fait de ma vie ? Quelle voie aurai-je suivi dans les études et dans mes passions ? Je n’aurai jamais les réponses à mes questions, peut-être est-ce mieux ainsi. J’étais presque blasée par cette vie sombre. Rien ne pouvait éclairer la flamme dans mes yeux. Je l’avais étouffée depuis trop longtemps et elle était morte en même temps que la jeune fille de seize ans qui était entrée au service des plus Puissants de ce monde. J’étais vite ennuyée par ce qui m’entourait, comme si la vie m’avait tout pris, en quelque sorte cela l’était. Mais ce soir, dans ce bureau, l’impression était très différente. Michael Hawkins piquait ma curiosité comme mon attention.

Toutes ces armes et les futurs projets. J’avais le temps tout comme je n’avais pas l’intention de laisser passer un tel marché. Il ne pouvait concevoir fournir la Milice. Le marché était trop gros et Wright’s industry une énorme machine bien huilée. Je devais bien avouer qu’il avait raison. Le ministre avait su porter sa société au plus haut niveau et  elle était toujours à la pointe de la haute technologie. Je penchai ma tête sur le côté avec ce petit air séducteur.

- On n’a rien sans rien Monsieur Hawkins. Vous êtes un homme de tête et qui ne semble pas avoir peur de foncer lorsqu’un projet vous tient à cœur. Tentez votre chance auprès du ministre Van Brënner. Allez au culot, démontrez-lui que même en n’étant pas ministre vous avez su développer des armes qui pourraient l’intéresser. Mais ce n’est qu’un conseil …

Il expliqua point par point toute la marche à suivre pour la livraison de la commande, en deux parties et par le procédé de paiement.  Je hochai la tête, tout cela se révélait astucieux pour ma part.

- Cela me convient ! Vous n’aurez pas à attendre quinze jours de délais pour le paiement. Je paye toujours mes dettes rapidement. Je ne m’en encombre jamais. Dès la première livraison, vous aurez un virement automatique et direct sur le compte de votre société.

Je pris une feuille blanche qui traînait sur son bureau et je notais avec un stylo l’adresse de ma société, mon adresse mail et mon numéro de téléphone. Je fis ensuite glisser la feuille devant ses yeux.

- Vous m’adresserez par pli personnel le contrat à cette adresse pour finaliser notre marché. C’est celle de ma société. De cette manière, il n’y aura aucune foule … La livraison se fera aussi là-bas. La True Life se trouve à quelques tours de votre bâtiment.

Le PDG se redressa non sans rajouter des réflexions bien étranges pour un homme d’affaires. Je plissai les yeux et je laissai ma télépathie plonger dans son esprit. Il n’était pas télépathe, il ne possédait aucun pouvoir de ce genre pour bloquer le mien. Je n’avais pas le temps de m’étendre sur la vie secrète de cet homme, mais des images sombres et cruelles se dessinaient en surface comme l’image d’un oiseau de feu. Qui était-il ? Hawkins se rapprocha de moi et je me laissai retomber sur mes pieds pour être à son niveau, redressant mon menton pour plonger mes yeux dans les siens.

- On se demande comment nos opposants arrivent toujours à trouver de quoi affronter la Milice ? La conversation serait très intéressante à ce sujet et je suis persuadée qu’on aurait diverses idées à partager Monsieur Hawkins.

Je baissai mes prunelles et je pris sa main qu’il me tendit pour conclure notre partenariat. Un sourire dangereux et  gourmand à la fois se dessina sur mes lèvres rosées.

- L’Ambition nait avec le besoin de se battre et d’accomplir. Certains d’entre-nous l’ont moins ancrée que d’autres. Cela doit dépendre de notre éducation. Comme je vous l’ai dit, le culot est ce qu’il y a de mieux avec l’ambition. L’un ne va pas sans l’autre. Je n’ai aucun moyen d’atteindre le ministre de la sécurité. Je ne suis que la fille d’un homme qui travaille comme assistant à la tour gouvernementale. Je n’ai aucunement mes entrées. Mais avec un peu de bagou, tout le monde arrive à se frayer un chemin, vous aussi.

Je lâchai sa main et mes doigts caressèrent très lentement son bras. Un effleurement léger, sensuel tandis que je le contournai et que je me plaquai indécemment contre son dos. Mes lèvres près de son oreille chuchotèrent ses derniers mots.

- Non aucune question. Tout est très clair. Et vous ? Besoin d’autre chose ?
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MessageSujet: Re: (Terminé) Parlons Affaire [PV Sélène]   (Terminé) Parlons Affaire [PV Sélène] EmptySam 9 Jan - 13:36

Il avait tout expliqué, et clairement bien définis ce que souhaitait savoir la jeune femme. Les livraisons, le mode de paiement, tout était clair, du moins pour lui, et il écouta attentivement la réponse de la belle brune. Elle lui donna un conseil: Aller voir lui même Van Brenner et lui proposer son marché. Le culot, voilà ce qu'elle prônait, et il se pourrait bien qu'il applique ce conseil. Oui... Décidément cette femme savait parler aux hommes. Il ne répondit rien préférant laisser planer le silence, comme s'il réfléchissait, comme s'il méditait ces paroles qu'elle venait de prononcer. Par la suite, elle annonçait que la livraison et le mode de paiement lui conviendrait. Il en fût satisfait, c'était déjà un problème de moins. pour le paiement, la jeune femme ayant sans doute horreur des dettes annonça qu'il serait payé automatiquement après la livraison, et il en fût encore plus satisfait. Traiter avec de telles personnes, c'était plaisant. Une femme qui ne rechignait pas à payer, qui payait ses dettes sans mot dire et qui ne discuterait pas du prix, voilà qui était plus que surprenant quoique pour une jeune femme riche, le prix n'était peut-être rien, mais Mike se souvenait d'autres négociations avec des grands PDG dont les sociétés étaient loin d'être pauvres et qui discutaient toujours ce foutu prix, parfois, le PDG de la KA Corps acceptait de revoir ces prix mais incluait d'autres modalités dans le contrat et s'assurait de ne jamais perdre l'avantage. Là, pour une fois, le prix n'avait pas dû être négocier, ni les délais, ni même la question de la livraison. Elle voulait les armes qu'il lui proposait, il le sentait, il pouvait le voir dans ses yeux, et elle ne lâcherait pas l'affaire. pour lui,, tout était bon, et du moment qu'il était payé et qu'elle était satisfaite. Mais elle n'avait pas finie.

Elle pris une feuille blanche, un stylo et griffonna rapidement d'une écriture féminine son adresse, enfin, l'adresse de sa société plutôt, ainsi que son adresse mail, et son numéro de téléphone. Il eut le temps de prendre connaissance des informations et elle ajouta qu'il lui adresserait par pli personnel le contrat ce qui éviterait les foules, les journalistes et même les fuites. Il apprécia fortement l'idée alors qu'elle continuait et déclarait que la True Life se trouvait à quelques tours de la KA. Corps. Il sourit et hocha la tête pour faire signe qu'il avait bien compris. Cela était simple, clair, concis, rien à redire sur la méthode à la fois rapide et efficace. Ses réflexions à lui eurent l'air de toucher la jeune femme qui préféra pourtant remettre le débat à un autre jour. Elle finit par lui serrer la main avec un regard qui le fit frissonner et un sourire gourmand. Cette femme décidément avait quelque chose qui l'attirait mais aussi... Qui l'incitait à se méfier. Ce regard et ce sourire, tout ce qui pouvait plaire à un homme... Mais pouvait l'inciter à se méfier alors qu'elle lui éraflait le bras rapidement et sensuellement, le geste ne lui échappa pas quoiqu'il n'y accorda pas trop d'importance. Soudain elle se contourna et se plaqua contre son dos. La présence de la jeune femme était notable alors qu'elle se hissait à son oreille et lui soufflait à l'oreille s'il n'avait besoin de rien d'autres, lui. A première vu non.

Il se retourna lentement et la regarda profondément avec un petit sourire taquin. Aguicheuse, oui, elle l'était. Mike s'approcha d'elle et finit par se retrouver à un souffle de son visage, ses mains se posant délicatement mais fermement sur les hanches de la jeune femme. Belle, oui, et depuis tout à l'heure elle ne cessait de le provoquer. Un coup elle croisait ses jambes de manière bien visibles, une autre fois, elle se collait délicatement à vous, et encore une autre fois, elle vous faisait respirer son parfum. Elle avait tout pour plaire, certes et le PDG avait toute la nuit devant lui... Il finit par déclarer:

- Vous êtes très désirable mademoiselle Warren... Je suppose que vous avez la soirée devant vous...

Il la fit reculer vers son bureau, doucement avant que le rebord ne l'arrête et que son regard se fixe dans le sien. Son regard avait quelque chose de féroce, d'intense, et il devait bien admettre que s'il supportait le regard de la jeune femme, son intensité restait si forte que même lui avait envie de détourner les yeux. Alors qu'il faisait remonter ses mains vers le haut du corps de la jeune femme, il sentit quelque chose se remuer en lui. Le félin caché en son corps se réveillait. Raisonna alors dans sa tête un puissant rugissement. Un rugissement d'avertissement un rugissement de méfiance. Il comprit que ce félin qu'il avait en lui, allié toujours présent avait ressenti un danger. Le feulement qu'il entendait dans son crâne ne voulant pas passer, Mike retira alors ses main et leva un doigt alors qu'il avait son visage toujours à quelques centimètres du sien.

- oui, vous devez avoir toute la soirée, mais malheureusement... Je n'ai pas la mienne.

Et il se retira, la libérant de ses mains et de son regard. Il remit sa cravate en ordre, épousseta son costume et la regarda et finit par déclarer en s'approchant de la porte:

- Mademoiselle, je n'ai besoin de rien de plus... et j'ai une exposition à clôturer... Peut-être une autre fois.


Le beau brun ouvrit la porte, l'invitant à sortir la première comme un homme un tant soit peu galant se le devait. Il glissa une main dans sa poche et attendit que la délicieuse jeune femme veuille bien sortir. Mais peut-être n'en avait-elle pas envie... Il fallait bien avouer que l'on était bien dans ce bureau...
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MessageSujet: Re: (Terminé) Parlons Affaire [PV Sélène]   (Terminé) Parlons Affaire [PV Sélène] EmptyJeu 21 Jan - 21:33

Quelque chose venait de se passer au moment où le PG de la KA.Corp me plaqua contre le rebord de son bureau. Ses yeux exprimaient une émotion étrange et puissante que je ne savais décrire. Si ses mains viriles dessinaient mes hanches et elles remontaient, indécentes, vers les courbes voluptueuses de mes seins. Mais son petit jeu brûlant s’arrêta rapidement et une moue boudeuse se dessina sur mes lèvres. Il avait commencé à incendier mon corps de femme et voilà qu’il y mettait fin sans argument. Il recula et il endossa un comportement plus professionnel envers moi. Cet homme aurait pu me culbuter sur son bureau il y avait à peine quelques secondes et maintenant il revêtait le masque de l’homme d’affaires.  J’arquai un sourcil, mi- amusée mi- déçue en attendant son argument pathétique sur la suite de sa soirée plus que chargée. Je me redressai  pour mieux le jauger. Michael Hawkins se tenait près de la porte de son bureau qu’il venait d’ouvrir et attendait avec une certaine nervosité mon départ de son bureau. Seul un pouvoir pouvait jouer sur le comportement d’un Asarien. Je n’avais pas senti la présence de télépathie en lui.  C’était une sensation bien particulière quand deux télépathes se rencontraient ou bien se retrouvaient dans une même pièce. Les esprits se reconnaissaient et s’évaluaient. Il ne possédait pas ce don, mais une autre de ses capacités avaient pu l’aiguiller sur ma personne plus que je ne l’aurai souhaité.

S’il me montrait le masque d’un homme impatient qui n’avait qu’une idée en tête, retourner auprès de ses invités et futurs partenaires, l’Asarien avait beaucoup de mal à cacher son trouble. Quel que soit le pouvoir qui l’avait mis en garde contre ma nature sombre, j’étais avant tout une femme qui savait utiliser ses charmes. Je pourrai relever le défi, mais il était encore trop tôt pour cela. Nous allions devoir nous revoir pour finaliser le contrat et toutes mes commandes. Je m’avançai vers lui et je m’arrêtai pour me trouver face à face avec le PDG.

- Qu’il est bien dommage pour un homme aussi réputé que vous de ne pas déroger à ses obligation et avoir quelques heures pour profiter d’une soirée grisante.

Ma main glissa lentement tel un serpent contre sa nuque et je l’attirai à moi pour l’embrasser. Non pas pour lui donner un petit baiser, mais bien pour dévorer ses lèvres et goûter à sa langue nerveuse contre la mienne. Je lovai mon corps et mes courbes contre son torse et son bassin avant de lui rendre sa liberté. Coquine et provocante, je passai délicatement ma langue sur ma lèvre inférieure avant de la mordre doucement. Mes prunelles le contemplèrent avec avidité.

- Je vous souhaite une très bonne soirée pour la suite de votre exposition.

Je me reculai de lui et ma main coula de son torse à son ventre, frôlant du bout de mes doigts sa chemise et sa veste. Ma caresse descendit lentement vers sa virilité et je me détournai de lui en lui lançant un dernier clin d’œil.

- On se retrouvera très bientôt Monsieur Hawkins. N’oubliez pas de me tenir au courant pour la première livraison.

HRP : merci pour ce RP fort intéressant Wink
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MessageSujet: Re: (Terminé) Parlons Affaire [PV Sélène]   (Terminé) Parlons Affaire [PV Sélène] EmptyJeu 28 Jan - 11:24

Les sens en alerte, Mike n'avait jamais ressenti ce qu'il se passait actuellement, dans cette soirée et dans son bureau. C'était la première fois que le félin tapis en lui se réveillait de la sorte. Le lien entre Mike et le félin n'était pas aussi évolué que chez d'autres personnes, parfois, le PDG ignorait le félin, d'autres fois il ne l'écoutait pas, mais il n'avait jamais encore vécu ce moment où la méfiance et peut-être même la peur du félin s'était imposé à lui comme une évidence. Pour la première fois, sans poser de question, Michael avait décidé de se fier à l'animal. La porte ouverte que désignait Mike à la jeune femme était une invitation à finir cette soirée. S'il ne l'avait pas entendu comme cela, il aurait bien terminé la soirée d'une autre manière, il devait bien admettre qu'il se laissait aller à une certaine émotion. Le tigre tapis en lui avait ressenti quelque chose qui devait être dangereux et sombre pour éloigner son maître, pourtant pas des plus lumineux, d'une personne aussi délicieuse que mademoiselle. La belle brune offrit une mine déçue, qui lui correspondait bien, puisqu'elle ne savait faire que du théâtre, ça avait déjà commencé dans le hall d'exposition tout à l'heure. Pourtant, il devait admettre qu'elle était, tout comme lui, un être plein de mystère. Plein de noirceur peut-être... Toujours était-il que le PDG avait freiné sa lancé, comprenant l'avertissement. Elle... Toujours aussi séduisante, attirante, semblait ne pas vraiment vouloir partir et aspirait peut-être à passer la soirée ici... Une bonne soirée pour elle, et pour lui sans doute, mais malheureusement, ou heureusement, seul l'avenir le dirait, quelque chose avait freiné tout cela. Mike avait un contrat, que voulait-il de plus? Peut-être la délicieuse brune qui se prélassait dans son bureau...

Elle déclara alors sur un ton théâtral qu'il était bien dommage pour lui de ne pas pouvoir se soustraire à ses obligations. L'invitation était claire, n'importe qui l'aurait compris. Mike avait apporté une bien piètre excuse bien qu'il se félicitait de l'avoir eu dans son sac. Une excuse pareille était valable en de tels circonstances, peut-être pas la prochaine fois. Lorsqu'il la vit avancer vers lui, il crut d'abord qu'elle allait le saluer avant de finalement sortir, mais il n'en fût rien. Délicieuse et provocante, comme toujours, elle glissa sa main derrière sa nuque avant de l'attirer à elle tandis qu'elle lovait ses formes contre les siennes et qu'elle embrassait ses lèvres d'un baiser ardent et sauvage. Elle goûtait à sa langue, et malgré le feulement dans sa tête, il se surprit à y répondre, quoiqu'il le faisait avec moins de passion qu'elle. Elle finit par se détacher de lui après cela et le fixa avec avidité. Clairement, elle l'aurait bien voulu pour ce soir, et la réciproque était peut-être vraie... Il fallait voir. Elle passa sa langue sur ses lèvres avant de se les mordre, petit signe coquin et d'une provocation sans limite à laquelle le PDG ne répondit pourtant pas.

Elle se détacha finalement complètement de lui, non sans laisser sa main se balader de son torse jusqu'à sa virilité qu'elle frôla, une fois de plus provocante. Elle lui souhaita une bonne soirée et, après un dernier clin d'oeil et un petit rappel quand à la livraison auquel il répondit qu'il ne manquerait pas de la tenir au courant, puis, elle finit par s'éclipser. Elle connaissait la sortie de toute manière. Mike finit par la regarder partir, une démarche féminine aguicheuse et très sexy, des courbes parfaites, cette femme était magnifique et dangereuse. Une véritable rose... Noire. Mike se retourna, ferma la porte de son bureau rapidement non sans souffler:

- Quelle soirée...

Puis, se dépêchant un peu, il réussit à raccompagner la jeune femme, prenant avec elle l'ascensseur. Il la laissa ensuite partir alors que lui retournait à l'exposition. Quelques personnes étaient partis, mais il restait encore un peu de temps avant la fin de la Techno Expo et nul doute que Mike allait devoir affronter d'autres requins, mais il espérait qu'il ne trouverait pas d'autres femmes comme elle... Sinon, la soirée risquait fort d'être assez... Torride. Peut-être. Il fallait dire que cette femme avait éveillé tous ses sens, mais aussi... Sa curiosité. Il allait devoir se méfier, et faire quelques recherches...


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