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 (Terminé) Les femmes et le travail ne font pas bon ménage...[Raven]

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Steve Roswell*
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(Terminé) Les femmes et le travail ne font pas bon ménage...[Raven] Empty
MessageSujet: (Terminé) Les femmes et le travail ne font pas bon ménage...[Raven]   (Terminé) Les femmes et le travail ne font pas bon ménage...[Raven] EmptyMer 11 Fév - 19:28

Steve avait enfin eu une mission. Cela faisait plusieurs jours qu'il attendait cela. La mission était un peu particulière pour le coup. Le but était en soit assez simple: Tuer un humain soupçonné de travailler pour les Asariens. Enfin, soupçonné...Plus que soupçonné. Mais bon, pour Steve le but ne changeait pas. Il avait laissé à son père le soin de s'occuper du bar et avait trouvé rapidement la cible. Il s'était arrangé pour la suivre, voir ces allées et venu, ses itinéraires fréquents, enfin bref, tout ce qui pourrait permettre une bonne embuscade, claire, précise, et rapide. Steve avait suivi sa cible pendant cinq jours, et lorsqu'il fut sûr qu'elle passait toujours par une rue, il ne se fit pas prier pour commencer à mettre en oeuvre son plan. Il rentra chez lui après être passé au bar où bossait son père et lui-même, puis, il avait pris les dernières nouvelles. Non, parce que bon, si on avait repéré du mouvement de la part des miliciens il n'agirait pas, inutile de se faire coincer là. Mais rien de spéciale semblait être en cours, et aucune activité anormale avait été détectée, ce qui était plutôt bon signe pour agir. Steve était donc rapidement reparti du bar et était allé se changer chez lui. Pantalon noir, Fusil Sniper, gilet noir, et tout le matériel nécessaire à la bonne conduite des opérations. Il ne tarda guère à descendre de chez lui, enfourcha sa moto, et finit par démarrer pour filer au lieu qu'il avait choisi.

Une fois arrivé, il gara sa moto, la cacha derrière une palette un peu pourrie, et mit une bâche par dessus, ensuite, il grimpa sur le toit grâce à plusieurs prises: Des pierres qui dépassaient, des bouts de planches, et un mur rugueux, parfait quoi. Steve se plaça sur le toit, retira son sniper qui était dans son dos et régla chaque détail. Il s'allongea, plaça son arme qui ne dépassait mêle pas du toit. Steve était quasiment invisible, et il s'assura d'un regard que aucun milicien ne traînait dans le coin, il ne manquait plus que ces idiots se mêlent à la fête. L'arme chargée, le viser pointé correctement, le doigt sur la détente, la respiration calme, Steve était paré. La porte de la bâtisse d'en face s'ouvrit alors laissant sortir l'homme. Il y avait peu de monde dans les rues, mais au moindre coup de feu, ils rentreraient tous chez eux, et ils penseraient à un coup de la milice. Petit, costaud, et brun, l'homme avançait décidé dans la rue. Steve se cala, étudia sa cible comme un félin guette sa proie...On ne l'appelait pas la panthère pour rien. Il allait appuyer sur la détente lorsqu'une blonde bouscula l'homme. ça s'affola un peu en bas. Steve tenta de récupérer l'homme dans son viseur, mais l'homme profita du remue ménage provoquer par la blonde pour s'enfuir dans une ruelle annexe. Steve lâcha son arme et s'en éloigna afin d'éviter de commettre une bêtise.

Impossible. Il avait loupé sa cible. Tout ça à cause de, d'une blonde!! Steve repointa son viseur. La jeune femme s'éloignait innocemment, enfin...Sa démarche montrait bien qu'elle n'était pas une simple femme. Une belle musculature, une attention particulière, elle avait tout d'un agent vu de dos. Mais que foutait-elle là au bon dieu? Steve rangea son arme dans son dos et frappa d'un grand coup de poing sur le toit alors qu'il descendait. Lui, il était l'un des plus grand veinard de cette terre, il en était sûr. Il finit par retrouver sa moto. Il cacha le sniper dans un bidon et mit le bidon sous la bâche. Personne ne viendrait fouiller là. Et puis bon, par précaution, Steve y colla sa moto dessus avant d'armer son colt et de se lancer à la poursuite de la jeune femme. Il plaça un bandeau devant sa bouche et le bas de son visage. Ce bandeau noir lui remontait jusqu'au nez, et cela étoufferait le son de sa voix. Silencieux et discret, il ne tarda pas à remonter sur les toits et réussit à retrouver le jeune femme. Elle marchait toujours. Décontractée, mais le pas sûr, elle semblait vraiment prendre l'air et elle semblait plonger en pleine balade matinale. Steve se faufilait de toit en toit, retombant toujours en silence sur ses pieds. Il faisait attention à ne pas se faire remarquer et lorsque la rue sembla ne plus contenir personne que la jeune femme et deux ou trois autres, il repéra une petite ruelle adjacente à cette rue-là.  Steve descendit de son toit, et en silence se faufila jusqu'à la rue. Traquer quelqu'un avait quelque chose d’excitant, et il aimait cela mine de rien.

Finalement, elle passa. Steve s'engagea derrière elle, silencieux comme une ombre, ne détachant pas son regard de la jeune femme. Il continuait, silencieusement avant de voir une autre ruelle. Il se rapprocha d'elle doucement, puis, au dernier moment et après s'être assuré que personne ne les voyait, il se saisit d'elle brusquement par la taille et l'entraîna rapidement dans la ruelle avec lui. Il ne lui fallut que quelques secondes pour la plaquer contre un mur alors qu'elle tentait de se remettre de sa surprise. Il braqua son flingue sur la tempe de la jeune profitant de cet instant pour la regarder un peu plus attentivement. Plutôt grande, blonde, le corps agréable à regarder, les formes aux bons endroits si l'on pouvait dire, et un visage angélique. Steve ne se laissa pas perturber une seconde malgré tout et il rapprocha son visage de la jeune femme avant de déclarer d'un ton menaçant:

-Un cri, un seul, et je vous abats sur le champ.

Pourquoi pas maintenant? Après tout elle lui avait fait rater son coup, il pouvait bien se venger, non? Un type à tuer perdu pour un au autre qui ne le méritait que pour avoir tout fait valser en l'air. Steve tentait de garder son calme. Tuer une jeune femme, il ne l'avait jamais fait, enfin, il ne l'avait jamais vu d'aussi prés. Or, elle, il la voyait bien, à la fois apeuré et peut-être prête à riposter une réplique cinglante. Steve fit attention que personne ne passait, et il entraîna la jeune femme qui suivit le mouvement docilement. Bon, un flingue braqué sur vous, la plupart du temps, vous suiviez et vous évitiez de prendre une balle stupidement. Le jeune homme sentait la colère lui montait. Il avait laissé sa moto et son sniper, il avait loupé sa cible,e t il allait peut-être devoir la buter simplement pour qu'elle ne révèle rien, ou qu'elle ne se souvienne de rien. La journée semblait pourtant bien partie, mais non, il avait fallu qu'ELLE vienne tout compliquer. Ah les femmes... Steve finit tout de même par la plaquer à nouveau contre un mur à l'abri des regards, puis il demanda d'un ton calme et dur:

-Qu'est-ce que vous foutiez tout à l'heure à renverser l'autre abruti? Vous êtes une agente Asarienne? A la solde du gouvernement?
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Raven Hunt
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MessageSujet: Re: (Terminé) Les femmes et le travail ne font pas bon ménage...[Raven]   (Terminé) Les femmes et le travail ne font pas bon ménage...[Raven] EmptyLun 16 Fév - 19:19

Les bidonvilles … je les connais comme ma poche pour y être née et avoir vécu ici jusqu’à mes vingt-six ans. Donc un sacré bout de temps à me familiariser avec ces quartiers particuliers et miséreux qui sont les décors quotidiens des humains. Aujourd’hui, j’ai trois ans de plus. Trois années à vivre dans les galeries souterraines, dans les abysses, sous cette immense cité de verre, parmi une communauté très spéciale, complètement en marge des lois : Les Insoumis. Ce clan réunit des Humains et des Asariens dont la plupart leurs têtes a été mise mise à prix, d’autres recherchés par la Milice et d’autres comme moi qui ont été sauvés du marché aux esclaves et à qui on a donné une deuxième chance. J’ai longtemps mis du temps à trouver ma place. Il est très difficile de se trouver utile au milieu de toutes ces personnes qui trafiquent et revendent de tout pour survivre. Un monde que j’ai appris à connaitre grace à l’homme qui m’avait sauvée d’une rafle des Miliciens. Il a été mon mentor chez les Insoumis jusqu’à ce qu’il soit atteint d’une grave maladie pulmonaire et que la mort l’emporte en me laissant toute seule. Ça ne se voit pas comme ça, mais je suis une personne qui a peu confiance en elle malgré le fait que Logan et Adam m’ont donné la responsabilité de mettre en place une sécurité informatisée dans les entrailles d’Asaria. Le marché noir est très fructueux et je sais bidouiller n’importe quoi surtout quand cela possède des câbles, des mémoires, des processeurs et des disques durs. Une fois sortie de mon monde, je tente d’être sociable comme je peux même si cela m’est difficile. L’assurance me manque et je noie cette faiblesse dans l’image que je donne : celle d’une grande gueule au caractère merdique. Ça marche plutôt bien.

Le couvre-feu ne s’était pas encore installé et pour une fois j’allais retourner dans les tunnels souterrains sans soucis. Alexandra commençait à me connaitre : dès que j’étais hors des Abysses, je revenais toujours la voir dans son petit abri qu’elle avait monté pour abriter une infirmerie de  premières urgences. Avec moi, elle était servie ! L’hiver était toujours aussi froid. Le ministre de l’environnement et qui jouait avec les générateurs de climats placés sous chaque dôme, avait arrêté de nous envoyer de la neige et de la pluie C’était une bonne chose, mais les températures se faisaient toujours aussi glaciales quand venait le soir. Je suivis le même itinéraire pour rentrer chez moi : une vieille bouche d’égout dans un coin sombre d’une ruelle sans issue et je me faufilerai à l’intérieur comme une petite souris.

Alors que je tournais au coin d’une petite ruelle, perdue dans mes pensées, je ne vis pas l’homme qui arrivait vers moi. Je le bousculai sans le faire exprès, mais assez vivement pour qu’on perde tous les deux un peu l’équilibre. J’étais surprise et lui, il semblait méfiant. Je ne voyais pas pourquoi ? Je faisais si peur que ça ?  J’allais m’excuser pour ma maladresse, mais il ne m’en laissa pas le temps. Il prit ses jambes à son cou comme si un monstre sorti tout droit de ses cauchemars le poursuivait avec acharnement. Bon d’accord, il y a toujours des gens bizarres dans les bidonvilles. Rien ne change de ce côté-là, mais là c’était tout de même étrange… Je suivis sa silhouette disparaitre au loin grace à la lumière des vieux lampadaires avant de se vaporiser pour de bon. Je haussai les épaules et je me remis en chemin.

C’était vite dit ! Je n’avais pas fait quatre pas que je sentis brusquement un bras musclé enlacer ma taille et me tirer vers lui. Je tentai de me débattre malheureusement je n’avais pas assez de force pour lutter. En quelques secondes, je fus plaquée contre le mur et le canon d’un flingue pointé sur ma tempe. Je n’étais pas une super héroïne, je pouvais être une emmerdeuse certes, mais cela ne suffirait pas à me défaire de cet inconnu. La peur me noua littéralement le ventre, figée contre la cloison. Des scènes me passèrent alors soudainement devant mes yeux : je serai jetée en cellule, revendue sur le marché aux esclaves et achetée par un Asarien de la haute société. Les nausées me prirent à la gorge quand je compris que je ne pourrai pas s’en sortir aussi facilement cette fois-ci. Crier, alerter les autres ne suffirait pas à me sauver, il aurait déjà appuyé sur la gâchette. Je fis un hochement de tête lorsqu’il m’ordonna de ne pas parler et me tira par le bras pour m’emmener ailleurs. Sans rien pouvoir faire d’autre que de le suivre, j’essayai tant bien que mal à chasser ma peur et à trouver une solution pour m’échapper. A nouveau à l’abri des regards, je fus plaquée contre un autre mur et la question qu’il me posa me fit prendre connaissance que cet homme pouvait être un mercenaire.

- Un agent du gouvernement ? Moi ?

J’avais encore du mal à croire ce qu’il venait de me dire. Me prendre pour un agent et une Asarienne… alors là ! On ne m’avait jamais fait le coup avant ce soir. Il avait baissé son arme et cela me donna un moyen de reprendre mes esprits.

- Ça va pas, non ? ! Vous vous jetez toujours sur les femmes de cette manière-là ?  Je ne suis pas une Asarienne et encore moins un agent du gouvernement. J’ai pas vu ce type qui a déboulé au même moment où je tournais dans la ruelle. J’ai voulu m’excuser, mais apparemment il se sentait traquer… par vous si je comprends bien. Donc, votre boulot, vous vous l’êtes gentiment bousillé tout seul !

Je suis blonde … mais pas naïve à ce point.
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Steve Roswell*
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MessageSujet: Re: (Terminé) Les femmes et le travail ne font pas bon ménage...[Raven]   (Terminé) Les femmes et le travail ne font pas bon ménage...[Raven] EmptyMer 18 Fév - 19:10

En fait, elle ne sembla pas apprécier que Steve la qualifie d'agent du gouvernement, ce qui d'un côté le rassura, mais d'un autre lui montrait qu'il venait de se tromper. On pouvait dire ce que l'on voulait, mais elle semblait vraiment innocente. Steve la regarda attentivement. Bon, d'accord, elle n'avait pas vraiment la gueule de celle qui avait voulu tout faire foirer, mais d'un côté...Elle avait tout fait foiré. Steve était bien tenté de lui coller une balle, juste pour ce ton insolent qui disait une chose: Il avait foiré tout seul. C'était trop pour lui. Elle faisait tout tomber à l'eau, elle envoyait tout valser en l'air, mais le pire, c'est qu'elle osait dire que c'était la faute de Steve, que c'était sa faute à lui. Et qui l'avait bousculé ce charmant monsieur je vous prie? Pas un homme, pas un brun vêtu de noir, non, une blonde, et elle se trouvait justement devant lui. Déjà que la cible semblait inquiète, elle avait fini de la traumatiser. Steve tentait d'aligner des arguments, mais our le coup, il n'en avait pas. La faute à qui? Ben pour le coup, il fallait dire qu'il ne trouvait rien à répondre, ce qui était rare en temps normal. Steve finit par laisser aller son bras qui tenait son flingue et s'éloigna un peu d'elle la laissant respirer un peu. Il était clair qu'elle n'avait rien à voir dans cette histoire, et de toute évidence, elle était arrivée là sans trop savoir comment, ni pourquoi. Enfin, maintenant, elle savait pourquoi, et elle savait aussi qu'elle venait de ne pas aider Steve dans sa mission. Tout d'abord il avait été pris d'envie de lui flanquer une balle entre les deux yeux, mais maintenant...Non, il n'en avait plus vraiment envie, d'une part ce serait gâcher une charmante personne des joies de la vie, d'autre part, elle état innocente malgré tout ce qu'il pourrait aligner. Il finit tout de même par répondre d'un ton moins dur:

-Et qui c'est qui à bousculé notre bon ami? Hein?!! C'est pas moi, et cela j'en suis sûr, moi je n'étais pas en face de lui. C'est vous qui l'avez bousculé!! Osez dire le contraire. Il est vrai que c'est en partie ma faute, j'aurais du tenir compte de facteurs extérieures comme vous, mais d'un autre côté, c'est vous qui êtes intervenu. Vous ne pouviez pas l'esquiver, ou éviter ce type, non? C'était trop compliqué?

Ben oui quoi? Pourquoi elle l'avait pas esquivé? Après tout, Steve l'avait raté, c'était sa faute, d'accord, mais elle, elle l'avait bousculé, et c'était pas la faute de Steve. Puis, le type s'était tiré sans un mot, et mieux encore, il s'était fait la malle rapidement. Steve devrait le chercher sans doute pendant un bon moment encore, et s'il réussissait à le trouver, nul doute qu'il faudrait qu'il le tue, et cette fois-ci, il ne faudrait pas qu'il le loupe. Le jeune homme ne savait plus comment faire là. Pour une fois, il devait admettre que la situation lui échappait un peu, bon, certes ce n'était pas la première fois, certes ce n'était pas nouveau, mais là, il ne l'avait carrément pas prévue. Il finit par sourire à la pensée de ce qu'elle lui avait dit...Non, il ne se jetait pas ainsi sur toute les femmes qu'il croisait, et heureusement. Heureusement pour qui? Ben pour les femmes...Sinon, elles seraient traumatisées à vie. Sûr. Bon, toujours était-il qu'il fallait que cette histoire soit réglée, mais bon, elle avait un peu provoquée Steve, et il ne pouvait pas laisser cela ainsi, il fallait laver l'affront, non? Il finit donc par répondre:

-Et non, je ne me jette pas sur toute les femmes comme ça. Vous êtes la première à vrai dire...Bon, en même temps, les autres n'ont jamais eu l'idée de se mettre en travers de mon chemin.

Steve finit par remonter son flingue à sa hauteur. Il finit par le ranger. Il n'allait pas s'en servir ce soir. Pas encore du moins, et pas contre elle. Il finit par baisser son foulard noir qui lui cachait la moitié de son visage. C'était bien plus agréable comme ça, et il respira l'air frais avec plus de contentement. Il n'avait rien à craindre d'elle, du moins, elle n'était pas Asarienne et semblait aussi humaine que lui, ce qui n'était pas plus mal. La nuit était tombée, et l'heure du couvre-feu n'allait pas tarder. Il ne fallait pas traîner trop tard la nuit tombée dans ces ruelles, vous pouviez vous faire surprendre par la milice. Steve n'avait plus rien à faire ici, il allait pouvoir évacuer les lieux. Il bougea un peu ces bras pour y réactiver la circulation du sang, se déplaça un peu sans la lâcher des yeux et fut heureux de constater que sa mobilité n'était pas mauvaise avec le gilet pare-balle qu'il avait enfilé. Il fallait l'avouer, c'était un avantage qui pouvait être plus qu'utile et sauver la vie plus d'une fois, ce dont Steve savait profiter parfaitement. Bon, et maintenant? La laisser filer? L'abattre étant maintenant exclu, Steve ne voyait pas d'avantage à al retenir, ni d’inconvénients certes, mais elle voudrait sans doute se tirer en évitant le plus de problème, et elle en avait sans doute eu sa dose aujourd'hui. Steve devait d'ailleurs aller récupérer son arme, sa bécane, bien sûr, et il rentrerait chez lui, ou il irait au bar. tout dépendrait de son humeur après cette journée assez ratée. Le rebelle regarda la jeune femme et finit par déclarer:

-Bon, ça va, je me suis trompée sur vous...Je suppose que vous n'avez guère envie de rester là plus longtemps, alors...Vous pouvez filer. Faîtes attention à la milice tout de même, l'heure du couvre-feu approche.

Pourquoi lui dire ça? Après tout elle pouvait bien se débrouiller toute seule, comme un grande non? Steve n'avait pas à lui donner des conseils? Non, alors qu'est-ce qui le poussait à lui dire cela? Peut-être parce qu'il avait envie qu'il n'arrive rien à la jeune femme. Certes, elle avait eu une sacré peur, à laquelle il n'était pas vraiment étranger bien sûr. Bon, il l'avait effrayé c'était sûr, mais bon, maintenant, c'était passé non? Il ne quitta pourtant pas la rue voulant s'assurer qu'elle parte bien la première. Et elle semblait si têtu qu'elle était bien capable de rester là à lui reprocher d'autres choses encore. En fait, elle devait préparer une réplique ou deux dans l'intention de bien punir le rebelle, ou alors elle n'avait plus rien à dire ce qui ne serait peut-être pas plus mal. Mais elle serait bientôt oubliée, ce serait de l'histoire ancienne, une petite accroche de rien du tout. Steve le lui ferait comprendre de toute manière: Elle n'avait rien vu, rien entendu. Certes, ce n'était pas le cas pour ceux qui jouaient sur les mots, mais pour lui c'était le cas. Il ne faudrait pas qu'elle raconte tout cela à des amis, où que ça atteigne de mauvaises oreilles, sinon... Il devrait attendre avant d'opérer dans le secteur à nouveau, et il n'attendait que des missions pour se dégourdir. Si elle parlait, il le saurait bien...Tôt ou tard. Mais elle semblait capable de tenir un secret, enfin, il fallait l’espérer, sinon, il était vraiment mal. Souvent, c'est sous les plus jolis visages que se cachaient les plus rusées des vipères. Était-ce son cas à elle aussi? Il fallait espérer que non. Steve attendait donc qu'elle s'en aille, ou ajoute quelque chose. Après tout, elle avait le droit à quelques explications non? Bon, ou alors elle pouvait partir sans demander son reste ce qui n'étonnerait guère Steve qui penchait tout de même pour cette possibilité plus que les autres, et c'était largement compréhensible. Il finit par se caler contre un mur en face d'elle et attendit. De toute façon, cela il savait faire. Il était un prédateur. Il devait savoir faire. Et pour une seule raison: La victoire.
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Raven Hunt
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MessageSujet: Re: (Terminé) Les femmes et le travail ne font pas bon ménage...[Raven]   (Terminé) Les femmes et le travail ne font pas bon ménage...[Raven] EmptyLun 23 Fév - 21:44

J’avais face à moi un humain, je n’avais aucun doute la dessus. Hé ouais ! , parce que si mon interlocuteur était un Etre génétiquement modifié, j’aurai eu droit à une démonstration de ses pouvoirs. Mon esprit tournait à vive allure. Ce n’était pas un Insoumis. Pas que je connaissais tous les noms des Insoumis comme ma poche, mais nous étions un clan, une communauté et on connaissait les visages de chacun sans devoir s’immiscer dans leur vie privée. J’avais plusieurs options qui s’offraient à moi : un pacificateur ? Ça ne tenait pas trop la route de zigouiller un type comme ça tel un gibier. Je n’avais aucun utopiste dans mes relations, mais on connaissait leurs idéaux et leurs combats. Ça pouvait être un mercenaire bossant pour un gros poisson ou alors un Rebelle. C’était dans leurs cordes ce genre de mission, du moins, c’était ce que j’en déduisais. Une fois mes explications étalaient, il s’éloigna de moi, baissant son flingue. Je pus alors me détendre, lâchant un gros soupire. J’avais horreur des armes. Je crois que je ne m’y habituerai jamais. Bon, apparemment, le type n’avait pas fini son petit discours. J’étais responsable de l’échec de sa mission parce que j’avais bousculé sa proie. J’écartai alors les bras d’une façon très théâtrale. J’étais une très bonne comédienne.

- Trop compliqué ?! Ouais, et le Soleil se lève à l'est et se couche à l'ouest, c’est de ma faute aussi ? J’ai pas dit le contraire concernant ce type. Mais rectification, on s’est rentré dedans. C’est pas votre job de vous assurer que les alentours soient dégagées ? Et on ne vous apprend pas non plus à faire face à un imprévu ?  Vous êtes qui ? Le trublion des bidonvilles ? Tssss

J’avais un caractère de merde qui pouvait m’apporter de nombreux ennuis. Je le savais très bien, mais je n’y tenais jamais compte. Un jour ou l’autre on retrouverait mon corps dans le caniveau à cause de ma langue trop pendue et ce côté exaspérant de ma personnalité. Et puis j’avais une fâcheuse manie de répondre encore plus, de provoquer l’autre quand on me parlait de cette façon-là. Je procédais de la même manière qu’avec Adam quand une mouche le piquait et qu’il s’en prenait à moi pour un oui ou pour un non. Je lui avais même demandé s’il se jetait ainsi sur toutes les femmes. Sa réponse me fit sourire.

- On dit qu’il y a toujours un début à tout ! Par contre, vous vous y prenez mal ! Un conseil, faut être plus courtois avec les femmes. Elles n’aiment pas les grosse brutes épaisses!

Je jetai un œil angoissé dans la ruelle. Le couvre-feu approchait et rester ici à se prendre la tête, ce n’était pas le bon endroit, mais le bon moyen de se faire attraper par les Miliciens. Il me surprit en se calant contre le mur, nonchalant.

- Vous allez rester ici sagement jusqu’à ce qu’un soldat vous remarque ? Vous êtes encore plus atteint que je ne le croyais. Votre type est parti. Il ne montrera plus le bout de son nez cette nuit. Et vous, vous préférez vous reposer contre le mur ? Vous ne serez pas un peu maso sur les bords ?

Des bruits de pas nerveux et des voix de plus en plus vives s’avancèrent dans notre direction. Nous étions dans un recoin sombre, aucun lampadaire n’éclairait nos silhouettes. Pourtant, le danger pointait le bout de son nez. Ce n’était pas des soldats. Aucun uniforme à l’horizon.

- Il devait être sur un de ces toits. J’ai bousculé une nana qui sortait de nulle part. Cela m’a donné l’occasion de m’enfuir. Lance les chiens, ils vont renifler les alentours. Ils tomberont peut-être sur un indice intéressant.

- Si on a mis un contrat sur ta tête, Ça peut être n’importe qui !

- D’une manière ou d’une autre, je retrouverai ce fils de pute et je le ferai cracher le morceau!

Trois chiens furent lâchés dans notre direction, tirant le blouson de l’inconnu à qui j’avais fait capoter sa mission.

- Grouillez-vous si vous ne voulez pas finir en pâté pour chiens ! Je connais un moyen de les semer. Il faut faire vite ! Suivez-moi.

Je me mis à courir dans la direction opposée où étaient les chiens et les deux hommes. Le bruit de mes pas alerta les canidés et leurs maitres. Je tournai sur ma gauche fonçant le plus vite possible, puis une nouvelle fois sur ma gauche. Je savais très exactement où j’allais. Néanmoins, je n’étais pas certaine d’arriver en un seul morceau avec des chiens à nos trousses. L’inconnu paraissait m’avoir suivi.

- Là tout au bout de cette impasse, il y a une bouche d’égout. Il faudra m’aider à redresser la grille.

Les chiens aboyaient et marchaient sur nos pas, se rapprochant de plus en plus de notre position. Je stoppai net ma course, le cœur battant à tout rompre. Nous étions parvenus là où je désirai. Je m’accroupis, tournant le vieux mécanisme rouillé qui libéra une grille assez lourde, la soulevant difficilement.

- Il y a une échelle sur le côté, elle nous permettra d’atteindre les galeries souterraines. Soit, vous voulez jouer les héros et vous affrontez ces deux tarés. Soit vous me suivez ? Alors ? Vous en dites quoi ?
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Steve Roswell*
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MessageSujet: Re: (Terminé) Les femmes et le travail ne font pas bon ménage...[Raven]   (Terminé) Les femmes et le travail ne font pas bon ménage...[Raven] EmptyJeu 26 Fév - 11:36

Quelle caractère cette femme!! Et tout cela dans une attitude magnifiquement théâtral, digne des plus grands comédien de cette terre. En fait, c'était assez simple...Soit elle cherchait les ennuis, ce qui devait être vraiment son cas, soit elle voulait clairement montré une chose: Tout était la faute de Steve. Il avait tout prévu mais pas ça. Il avait fallu que cette blonde surgisse de nulle part pour tout chambouler, et maintenant, elle prétextait qu'elle n'y était pour rien. Une minute, elle devait bien admettre qu'elle avait eu un rôle non? Elle avait fait manquer sa cible à Steve, et maintenant...Maintenant il devait se défaire de cette femme et retrouver cette cible au plus vite. Le problème...C'est qu'elle semblait ne pas vouloir lâcher prise, elle lui tenait tête la bougresse!! Steve devait bien admettre que des femmes qui tenaient tête face à un inconnu, armer qui plus est, il n'en avait rencontré que très peu, et autant dire que d'un certain côté...Elle lui rappeler sa propre personne quand il faisait chier certains hauts-gradés rebelles, ou d'autres humains dans les bidonvilles. Ils n'étaient pas si différent si ce n'est qu'ils n'étaient pas du même côté. Elle ne faisait ni parti de la milice, ni du gouvernement Asarien, ni même des rebelles, il en était sûr. Une pacifiste? Elle n'avait pas vraiment le profil, et vu qu'elle semblait être plus une emmerdeuse qu'autre chose, il en doutait fort. Il ne restait plus que deux choix, une simple humaine qui vivait sa vie comme elle le pouvait, ou une insoumise qui n'accepterait ni loi ni maître. Steve penchait plus pour la deuxième solution, mais il n'en aurait pas juré.

Comme si elle devait continuer à faire suer le rebelle, elle lui donna à nouveau conseil sur ses méthodes avec les femmes. Non mais, pour qui se prenait-elle? Et elle hein? Ces méthodes avec les hommes étaient meilleures peut-être? Non, non, attendez, elle, elle se mettaient les hommes à dos avec le caractère qu'elle avait. Pourtant, elle n'était pas déplaisante à regarder, mais voilà, il y avait ce satané caractère. Le premier abruti qui déclare que c'est un peu pareil pour Steve finira avec une balle dans la gueule. Oui, parce que Steve n'aime pas toujours admettre ces torts alors au moins, vous êtes prévenu. Bon, et puis, il ne voulait pas que l'on dise qu'il avait le même caractère un peu chiant, un peu fouille-merde que cette fille. Pourtant c'était le cas, mais il refusait de l'entendre. Finalement, il allait répliquer quand elle reprit d'une voix acerbe en le voyant planter là à ne rien faire d'autre qu'attendre.

Et alors, s'il voulait rester, il le pouvait non? Depuis quand s'inquiétait-elle de ce qui allait lui arriver hein? Oui, merci, on avait compris qu'il ne refaisait pas surface le type. La plupart du temps, quand les gens savaient qu'ils étaient pris pour cible, ils ne pointaient pas le bout de leur nez avant plusieurs semaines voir plusieurs mois, inutile de le dire à Steve il était au courant. Mais c'est qu'elle continuait en plus...Atteint? Oui, mais plus par le caractère de cette femme qui commençait sérieusement à lui casser les noises avec ses remarques, un peu comme un gamin qui veut tout savoir. Et pourquoi tu fais ci? Et pourquoi t'à pas fait comme ci? Et quand-est-ce que tu comptes faire ça? Et...Oh et puis zut!! Ça va, Steve était assez grand pour se débrouiller non? Apparemment, il avait encore besoin de l'aide de cette charmante personne. Lorsqu'elle eut finit, il n'eut pas le temps de répliquer que des voix lui parvinrent. Il resta de marbre et écouta. Ah...On le cherchait. Des chiens? Là, il allait falloir filer vite, ces bêtes à quatre pattes étaient certes un peu idiotes, mais elles pouvaient se révéler être très utiles quand elles étaient bien utilisées. Ah oui, c'est sûr, ça peut-être n'importe qui qui veut la peau d'un traître, ça c'est clair. Steve un fils de pute? Alors ça c'est ce qu'on allait voir. Steve sortit son arme et en voyant les chiens arrivaient, il ne put que suivre le conseil de la jeune femme: Courir.

Il se mit à courir derrière la jeune femme. Du statut de chasseur, il était passé à celui de la vulgaire proie. Il se vengerait, c'était sûr, mais pour l'heure, il avait fort à faire, et c'était semer les chiens qui était devenu l'objectif premier de Steve. La jeune femme courait plutôt bien...Pour une femme bien sûr. Et si elle connaissait un moyen de semer rapidement les klébs, il acceptait volontiers de la suivre. Non, pas pour son joli minois, mais plutôt parce qu'elle pouvait lui sauver la vie...D'accord, c'était plus agréable de suivre une belle femme qu'une femme laide, mais pour l'heure, Steve n'en aurait rien au à foutre puisque son but premier était de survivre...Et quand vous deviez survivre, toute l'aide possible était la bienvenue. Elle lui expliqua comment fuir rapidement, et elle allait avoir besoin de son aide. pour soulever la grille. Il n'y avait aucun souci, il la soulèverait la grille, même dix grilles si elle voulait, du moment qu'il échappait aux chiens et aux traîtres...

Elle tourna dans une ruelle, puis tourna à nouveau, et Steve suivait comme un navire suit la lumière d'un phare. Elle s'arrêta soudain et Steve fut contraint de faire de même. elle actionna un mécanisme et commença à soulever la grille. Il ne perdit pas une seconde et l'aida immédiatement. Son aide fut la bienvenue et la grille se déplace plus rapidement. Jouer les héros? Il n'était pas comme ça...Enfin ça dépendait des fois, mais pas pour l'heure. Ce qu'il en pensait? Une aubaine, c'était une aubaine. Les chiens se rapprochaient et d'où il était, Steve vit clairement les crocs couverts de bave de la bête. Okay, inutile de s'attarder là. Il  la suivit, agrippa l’échelle, remit la grille en place et commença à descendre derrière la jeune femme alors que les chiens arrivaient tout juste, couinant de mécontentement et aboyant avec rage parce qu'ils ne pouvaient pas suivre. Steve les nargua et finit par s'enfoncer dans les profondeurs abyssales des caniveaux. Lorsqu'il arriva en bas, il faillit glisser premièrement. Deuxièmement, il faillit perdre son arme et décida dans un instant d'intelligence de la ranger. Troisièmement...Il s'assit et souffla un bon coup. Le plus dur était passé. Finalement, il déclara:

-Je vous remercie de votre aide mademoiselle. Sans vous...Je serais devenu de la pâtée pour chien.

C'était le cas de le dire et cette idée était loin de lui plaire. Il était nécessaire qu'il la remercie, et autant dire qu'il n'avait pas l'habitude d'être impoli, même avec de tels personnes au caractère aussi chiant. Mais comme Steve avait aussi un caractère de merde, il fallut bien sûr qu'il relance le sujet à dispute, ben oui, pare que tant qu'à faire, autant régler le problème une bonne fois pour toutes non?

-Et vous hein? Je devrais être plus courtois avec les femmes? Je le suis en temps normal, parce qu'elles ne viennent pas me déranger dans mon travail!! Mais si on parlez de vous, vous pourriez être plus conciliante avec les hommes qui travaillent dur pour avoir une vie meilleure hein?

Et voilà, c'était reparti. Et nulle doute qu'elle allait répondre...Ce genre de filles étaient vraiment des têtes à claques, et elles ne perdaient pas une occasion non plus de vous tenir tête, alors oui, elle allait répliquer, mais avant qu'elle ouvre son clapet, Steve reprit immédiatement la parole. Si les égouts l'avaient sauvé, il n'était pas vraiment à l'aise dans ce genre d'endroits, même en bonne compagnie. Il reprit donc:

-ça va, ça va, on va faire un truc. Vous ne me critiquez plus, et je ne vous critique plus. Plus un mot sur ce qu'il s'est passé, d'accord? Bon, maintenant, on fait quoi?

Pour la première fois il laissait la jeune femme aux commandes. En même temps, c'est elle qui l'avait entraîné là, et c'est elle qui devrait l'en faire sortir, ou alors, il se débrouillerait. Il n'allait pas remonter bien sûr, il se doutait qu'en haut l'attendaient trois molosses aux crocs aiguisés et deux hommes qui ne voulaient qu'une chose: Sa peau. Donc, c'était à elle de prendre la suite des opérations. Et il lui laissait champ libre.
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Raven Hunt
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MessageSujet: Re: (Terminé) Les femmes et le travail ne font pas bon ménage...[Raven]   (Terminé) Les femmes et le travail ne font pas bon ménage...[Raven] EmptyDim 8 Mar - 18:15

Il avait accepté de me suivre. Sans blague ! Ce type me prenait pour une menteuse au point de dire que j’avais fait foirer sa « mission » ou que j’étais un agent du gouvernement et en plus, il était sur le point d’attendre gentiment contre le mur que l’heure passe. Je savais que nous, Insoumis, on se payait toutes et tous une sacrée couche, mais alors lui ! C’était la cerise sur le gâteau ! Le gros pompon  qu’on tire au sort ! Malgré tout cela, j’aurai pu le laisser se démerder tout seul. C’était un grand garçon après tout et qui savait se servir d’une arme. Les Insoumis avaient une seule et unique loi : celle du clan. Se Sauver et protéger avant tout un autre membre des Abysses et les autres … et bien ce n’était pas notre priorité ni encore moins nos problèmes. Nous étions totalement en marge de la société. Beaucoup avaient leurs têtes mises à prix, d’autres comme moi, avions été sauvés un marché aux esclaves ou de la mort. Alors, mon premier choix aurait été de regagner les souterrains sans me poser des questions à son sujet. Certains Insoumis auraient agi ainsi, sans un regard, une aide, mais je n’étais pas ainsi, pas totalement. D’après ce que j’avais cru comprendre, il n’aimait guère les Asariens, ce qui faisait de lui soit un mec en freelance qui bossait pour le plus offrant soit un Rebelle. Moi non plus je n’aimais pas ces Etres génétiquement modifiés. Pourtant, j’avais dû apprendre à faire confiance à ceux de mon groupe en ne les voyant plus comme une menace surtout quand l’un des leaders est aussi un Asarien.

Les voix s’étaient rapprochées et à l’écoute des aboiements des chiens, je savais qu’il était temps de bouger de notre position. Je connaissais les ruelles des bidonvilles pour y avoir grandi. Le plan se dessinait dans ma tête avec toutes les intersections et les raccourcis jusqu’aux différents points d’accès qui menaient dans les galeries, sous la cité. Mon terrain. Mon domaine. Les chiens nous avaient flairés et ils nous suivaient  dans ce labyrinthe sombre. Nous devions être plus rapides qu’eux si nous voulions atteindre cette plaque d’égouts.  Je tournais dans une petite allée qui n’était éclairée par aucun lampadaire, mais je savais très exactement où se trouvait la grille. Elle était lourde et ancienne. L’inconnu m’aida à la soulever et je passai la première descendant deux à deux les marches de la vieille échelle toute rouillée. Il referma l’entrée au-dessus de nos têtes et se laissa glisser contre la paroi humide pour reprendre son souffle. Moi, je guettais la grille et les bruits tout là-haut.

- Il ne faut pas rester là ! Ils peuvent avoir l’envie de nous suivre et de descendre dans la galerie, sans les chiens certes. Mais c’est une option a envisagé. On doit prendre encore de l’avance sur eux au cas où ils décideraient de nous poursuivre. Les tunnels sont nombreux et dangereux pour ceux qui ne savent pas s’y retrouver ! Ils rebrousseront vite chemin quand ils s’apercevront qu’ils risquent de ne plus pouvoir retourner à la surface.

Les mecs ! Tous les mêmes … ou presque ! On avait un danger au-dessus de la tête et voilà qu’il préférait mettre tout à plat et revenir sur notre « accrochage » de tout à l’heure. Je croisai les bras contre ma poitrine, attendant qu’il veuille bien finir tout en l’écoutant parce que je savais que j’allais devoir lui répondre.

- Je pensais que les femmes étaient l’espèce la plus têtue au monde. Vous venez de me prouver le contraire ! Comment je dois vous le dire ? En quelle langue que je ne SUIS PAS responsable de votre merdier ? Je ne possède rien dans ce monde, seulement ma parole et je ne suis pas une menteuse !

Cet échange devenait décevant. Je préférai mille fois me prendre la tête avec Adam parce que cela n’avait rien  avoir avec ma parole ou ma loyauté, c’était un sujet de mésentente qui me dépassait, certes, mais qui ne portait pas atteinte à ce que j’étais.

- Les hommes qui travaillent dur pour avoir une vie meilleure ? Vous croyez être le seul dans cette situation ? Sérieux ! Ouvrez les yeux au lieu de regarder votre nombril !

J’arquai un sourcil à sa demande celle de mettre un terme à ces chamailleries et d’enterrer la hache de guerre. Typiquement masculin quand la situation échappe : on change de sujet.  Quoi qu’il en soit, l’urgence était de bouger nos fesses de là. Les aboiements des chiens me firent sursauter et on distinguait quelques  mots de la conversation au-dessus. Un des deux types voulait descendre dans la galerie.

- On va prendre ce tunnel et le suivre un petit peu. Cela nous mènera à l’autre bout des bidonvilles. Vous pourrez ainsi ressortir par-là sans trop de problèmes.

La grille au-dessus de nos têtes commença à bouger.

- Allez go ! On y va !

Je me lançai dans le tunnel peu éclairé. Il y avait encore quelques néons par ci, par là grâce aux Insoumis. Nous avions besoin de cette lumière pour nous guider. Je n’entendais pas le type derrière nous, mais je préférai ne pas prendre de risque.

- Il y a un petit passage, étroit sur notre droite. Il est situé à même la paroi.

Je tâtonnai le mur froid comme une aveugle me rappelant que je devais faire dix pas dans cette direction pour trouver le passage. Je le trouvai à ce moment-là et cette fois-ci je chuchotai.

- On va se glisser entre les parois. On ne peut y arriver quand se plaquant contre l’une d’elle et marcher lentement. Au bout de ce passage, on tombera sur un autre tunnel. Ainsi on perdra le type. Cette ouverture, si on ne connait pas son emplacement, devient introuvable.

Je m’engouffrai la première, collant mon dos contre le mur rêche et suintant. Je plissai mes yeux pour tenter de percevoir un brin de lumière, ce qui nous indiquerait ce second tunnel. Deux minutes après, je sortais de cette fissure qui nous menait à un autre tunnel.

- Là au moins, nous sommes tranquilles. On va pouvoir continuer tranquillement jusqu’à la prochaine grille. Ça va ?
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Steve Roswell*
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MessageSujet: Re: (Terminé) Les femmes et le travail ne font pas bon ménage...[Raven]   (Terminé) Les femmes et le travail ne font pas bon ménage...[Raven] EmptyMar 10 Mar - 20:07

Steve, qui pensait que tout était fini, qu'il avait terminé de courir fut assez surpris lorsqu'elle déclara qu'ils allaient devoir continuer encore un peu. Quoi? Comment cela? Il ne tenait pas à se pommer lui. Oui, il le savait bien que les tunnels avaient engloutis bons nombres de personnes qui ne s'y étaient pas retrouvés, et autant dire que Steve tenait largement à ne pas faire parti du lot, alors pourquoi continuer? Parce que ceux qui voulaient sa peau aller...Non, elle pensait qu'ils allaient vraiment descendre? Elle était folle oui, ils ne prendraient jamais le risque de les rejoindre. Finalement, à ses répliques, elle ne put s'empêcher de riposter. Forcément, et il l'avait su d'ailleurs, mais pourquoi avait-il continuer? Mystère...En tout cas, si on lui aurait parier un billet de cinquante dollars pour qu'il prédise l'avenir en cet instant, c'était sûr, il aurait gagner. Mais voilà, il n'y avait ni billet, ne quelqu'un prêt à parier, ni même un bon endroit où se réchauffer. Non, il n'y avait que ces impitoyables galeries et cette femme. Bon, au moins était-il en charmante compagnie...Charmante compagnie qui avait du répondant et plus qu'il n'en aurait cru. Quand elle lui jeta qu'il fallait qu'il arrête de regarder son nombril, il faillit répliquer à son tour mais se ravisa vite. C'était vrai. Jamais personne ne lui avait parlé sur ce ton et d'une manière aussi brutale, mais elle, elle avait osé. Bravo. Il ne s'inclina pas mais dut bien admettre qu'elle venait de le surprendre. Ce bout en train de fille était en train de lui faire remarquer qu'il n'avait pas toujours raison, c'était vrai, mais là, elle lui avait donné une sacrée tarte dans la gueule si l'on pouvait dire. Finalement, elle lui expliqua comment ils allaient procéder pour leur échapper. Pourquoi...

Il entendit soudain la grille se déplacer. Nom de non, ils étaient en train de vouloir descendre. Elle finit par se faufiler dans le tunnel à la lumière des quelques néons et il se leva pour la suivre. Sa silhouette svelte et agile se glissait rapidement dans le tunnel et Steve n'aurait peut-être pas trouvé meilleur guide dans ces conditions. Finalement elle s'arrêta à nouveau lui expliquant deux trois choses quand à l’accès à un tunnel adjacent à celui-ci. Mine de rien, elle lui partageait son savoir, sans pour autant s'ouvrir complètement à lui, elle partageait un peu de ce qu'elle savait avec lui, dans le but premiers d'échapper à leurs poursuivants, et dans le second, d'aider Steve. Qui sait? Peut-être un jour devrait-il refaire de même, et seul cette fois. Lui qui préférait les toits devait bien admettre une chose, les galeries avaient leurs avantages, et elle pouvait permettre de se déplacer discrètement. Une utilisation appliquée de la part des rebelles pouvaient les aider à mettre à exécutions certains plans, et certaines actions pouvaient être entreprises rapidement et discrètement grâce à ses accès. Finalement, il hocha la tête pour montrer qu'il avait bien compris et se glissa juste derrière elle. La belle blonde se déplaçait plutôt avec aisance, alors que Steve peinait un peu plus, trébuchait par endroits. Le dos collé contre l'une des parois, il lui arrivait de se prendre quelques coups à cause de pierres, de bouts de tiges d'aciers, rien de bien méchants mais qui le ralentissait tout de même.

La lumière qui s'offrit à lui fut une véritable aubaine lorsqu'il l’aperçut, elle signifiait qu'ils arrivaient à l'autre tunnel, et mieux encore, qu'il allait pouvoir se tirer. Il aurait pu attendre l'autre imbécile et lui tirer une balle, mais comme il n'était pas sûr de s'en tirer à si bon compte, il préférait suivre la blonde. Lorsqu'il sortit finalement de la fissure, il faillit se casser la figure une fois de plus, maudissant les sous-terrains, et montrant bien qu'il préférait les toits, le grand air, à ces tunnels peu éclairés. Steve releva doucement la tête et regarda autour de lui...Il n'y avait personnes à part eux deux, pas âme qui vive ici, du moins pas pour le moment. Le tunnel, malgré un aspect décharné gardait comme une certaine force et l'on en distinguait pas le bout. Où était la prochaine grille? Il ne le savait guère et c'est elle qui allait le mener. Il finit par répondre à sa question:

-ça va, ça va... Je n'aurais jamais pensé me rendre ici un jour. Mais bon, puisque j'y suis...Autant continuer. Je vous suis.

Elle reprit la marche et il se plaça à sa hauteur de sa démarche à la fois silencieuse et souple. Si elle avait du répondant, elle était aussi bien capable de ne pas parler, ce qui ne déplaisait pas plus à Steve. Elle allait le ramener, ils allaient sortir, enfin lui c'était sûr, elle un peu moins. Pourtant, le silence qui s'installa entre eux le mit mal à l'aise. Elle avait daigné l'aider, et lui sauver la vie, alors pourquoi ne pas engager un peu la conversation, et puis, Steve n'était pas du genre à rester silencieux lui, ce qui déplaisait fort à ces camarades certaines fois, mais dans le silences des sous-terrains, il avait vraiment l'impression d'être ridicule, et il ne tenait pas à se sentir encore un seul instant de plus aussi petit que cela. Mais par quoi, par où commencer? Si elle lui avait sauvé la vie, il devait admettre qu'il l'avait un peu saoulé tout à l'heure. Il le savait, il l'avait gonflé un peu mine de rien, et malgré qu'il ne la connaisse que très peu, il s'en apercevait maintenant. Peut-être parce qu'il n'avait pas été insensible lui non plus à certaines de ses remarques. Finalement, il ne put s'empêcher de déclarer alors qu'ils marchaient:

-Comment vous êtes-vous retrouvés là? Non, je voulais pas dire dans mon viseur...Mais plutôt, là, ici, à connaître ces galeries et à en savoir les moindres caches, les moindres recoins?

Il était vrai que Steve avait toujours eu un intérêt particulier quand à l'histoire des gens? Pourquoi? Parce que certaines étaient toutes simples mais avaient autant le droit que les autres d'êtres contées, et certaines étaient l'histoire de héros, de gens qui s'étaient dressés qui avait fait de grande chose et s'étaient retrouvés à un endroit précis. Pour elle, elle s'était un peu retrouvée ici, car elle aurait beau le nier, Steve en était sûr, les galeries étaient son domaine, mais comment y avaient-elle atterrit? D'ailleurs...Cela lui fit penser qu'elle devait avoir un nom. Il avait bien le droit de connaître le nom de celle qui l'avait aidé, non? Et puis bon, si un jour il se retrouvait en face d'elle à nouveau il pourrait l’appeler par son nom plutôt que par un truc du genre: " La femme qui m'à aidée à échapper à deux types détraqués", ou "la fille que j'ai menacée", bon d'accord le premier passait un peu mieux. Il demanda donc:

-Et pourrais-je savoir le nom de celle qui m'à aidée?

Oui, ça pouvait être utile. Steve attendit les réponses alors qu'il marchait encore. Il espérait tout de même ne plus être très loin de la sortie, un peu quand comme vous vous retrouvez dans ces bâtiments et que le "sortie de secours" est bien éclairé...Mais là, il y avait pas de panneau bien éclairé, déjà que le tunnel avait du mal à l'être lui-même alors...Il ne fallait pas parler d'un éventuel panneau. Steve continua donc en silence, la laissant libre de répondre sans l'interrompre, parce que s'il l'interrompait...Inutile de dire qu'elle risquait de se fâcher ou de lui balancer un autre truc à la figure, alors autant qu'il la ferme quand elle parlait sinon...Sinon on s'en sortait plus. En temps normal on s'en sortait pas, avec une femme c'était dix fois pires. Et avec quelqu'un comme lui cent fois pires, d'accord, d'accord, mais il existait encore pire!! C'était déjà ça, Steve n'était pas le pire, et elle non plus...
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Raven Hunt
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MessageSujet: Re: (Terminé) Les femmes et le travail ne font pas bon ménage...[Raven]   (Terminé) Les femmes et le travail ne font pas bon ménage...[Raven] EmptyVen 20 Mar - 19:00

Nous étions sains et saufs et c’était le principal. Nous avions réussi à semer ces hommes qui semblaient en vouloir à cet inconnu qui après m’avoir sérieusement pris la tête et après réflexion faite, je ne pouvais pas laisser ainsi. Oh, je n’avais aucun doute sur ses capacités. Il aurait très bien pu s’en sortir tout seul, mais les chiens étaient aussi sur mes traces. J’avais donc trouvé plus logique de semer ces fouteurs de trouble dans les galeries, là où je serai en sécurité et là où je serai à même de me guider même les yeux fermés. Après avoir traversé la petite fissure qui reliait deux tunnels, je savais précisément, à ce moment-là, que plus personne ne pourrait nous retrouver. L’inconnu paraissait avoir du mal à se mouvoir dans les tunnels. Ce n’était jamais facile de trouver ses repères par ici quand on était habitué à vivre au-dessus. La lumière était faible et chaque recoin pouvait dissimuler des dangers si on ne faisait pas attention. J’avais moi-même mis beaucoup de temps à m’accoutumer avec l’environnement humide, les odeurs des égouts et cette impression de manquer d’air. C’était cela ou finir comme esclave d’un Asarien. J’avais opté pour le premier choix et j’avais dû endurer toutes mes angoisses, me battre contre elle pour devenir l’Insoumise que j’étais aujourd’hui. On n’a rien sans rien. Il accepta de continuer le chemin et on se remit en route, cette fois-ci plus tranquillement. A part croiser d’autres personnes de mon clan, il n’y avait pas une âme qui vive par ici.  

Nos premiers échanges avaient été assez explosifs pour garder  par la suite, une certaine retenue. Adam n’en reviendrait pas de me voir silencieuse. J’en étais capable, mais je préférai tout autant discuter. Le plus bizarre c’est que je tombais toujours sur des farfelus qui voulaient toujours avoir le dernier mot sur moi, tout simplement parce que j’étais une nana et blonde ! Beaucoup voyaient en moi la petite naïve, paumée au milieu de tout ça. Sauf que j’avais démontré pendant plusieurs années maintenant que j’étais la plus douée pour hacker un ordinateur et passer tous les pares feux de la cité même ceux du gouvernement sans me faire repérer. Qui a dit que les blondes ne pouvaient pas être intelligentes ?!! Il brisa le petit malaise qui s’était subitement instauré entre nous deux pour me poser quelques questions, qui étaient tout à fait légitime. Nous avions toutes et tous les mêmes consignes : ne jamais révéler notre appartenance au groupe des Insoumis. Logan et Adam étaient les seuls à pouvoir communiquer ce genre d’informations sauf si nous étions certains de la fiabilité de l’individu. A partir de là, c’était trop parole qui était en jeu. Notre communauté souterraine se formait autour de la loyauté. Un Insoumis ne trahirait jamais un autre Insoumis auquel cas, il se verrait traquer et tuer. Une fois qu’on a mis un pied dans le clan, on ne peut plus en sortir. C’est ainsi, pour la protection de tous.

- Je suis née dans les bidonvilles et puis du jour au lendemain, toute ma vie a basculé. J’ai dû apprendre à me débrouiller et à vivre au milieu de tous ces tunnels. Je connais chaque galerie sur le bout des doigts, même les plus improbables. Chacun a ses méthodes pour survivre et échapper aux Miliciens ou aux détraqués.

En dire le moins possible c’était la directive même si cela ne l’empêcherait pas de se poser d’autres questions ou bien de tenter d’en savoir davantage sur moi. Il pourrait aussi deviner d’après ma facilité de me diriger dans la pénombre et dans ces tunnels. Les Insoumis étaient connus de la cité et du gouvernement, mais personne n’avait jamais vu leurs vrais visages. C’était ça aussi notre force.

- Il y en a qui connaissent les moindres recoins des bidonvilles, d’autres chaque parcelle des terres sauvages. Moi c’est ce labyrinthe qui s’étend à perte de vue. Ne vous inquiétez pas, on est presque arrivé. La prochaine grille vous permettra d’atterrir au niveau de la frontière du dôme.

Puis, il me questionna au sujet de mon identité.  Je pourrai lui donner n’importe quel prénom, mais à quoi bon ? Je n’étais pas recherchée comme beaucoup des Miens. J’étais une âme perdue au milieu de toute la misère.

- Je me nomme Raven. Et vous ? A part être le type qui avait une mission bien spéciale ce soir. Vous m’avez prise pour un agent du gouvernement et j’ai vu que vous ne les portiez pas dans votre cœur. Vous vivez de ça ? De ce job ? On vous demande à chaque fois d’abattre une cible ?

Je me doutais qu’il ne me répondrait pas directement, qu’il ferait comme moi, qu’il éviterait les détails pour se protéger. Après tout c’était ce que nous faisons tous, les Humains, nous protéger des autres, de ceux que nous ne connaissions pas pour éviter les problèmes. Je levai mon bras et je pointai du doigt des tiges de fer qui avaient été scellées dans la pierre pour former une sorte d’échelle. Au-dessus, il y avait la grille.
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Steve Roswell*
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MessageSujet: Re: (Terminé) Les femmes et le travail ne font pas bon ménage...[Raven]   (Terminé) Les femmes et le travail ne font pas bon ménage...[Raven] EmptyLun 23 Mar - 19:57

Si les premiers échanges n'avaient pas été des plus aimable entre Steve et la jeune femme, il n'en demeurait pas moins qu'ils venaient de traverser un problème ensemble, et qu'elle l'avait aidé. Si il devait avouer qu'il était un peu perdu dans ces labyrinthes, il n'osa pas le dire à la jeune femme, mais elle devait fort s'en douter vu comme il était méfiant, tendu, et qu'il n'attendait que de pouvoir sortir. Pour sa part, il pensait qu'elle était plus qu'une simple humaine obligée de se débrouiller seule dans ce monde de misère, et il avait des doutes, mais il pensait qu'elle faisait parti de ceux que l'on appelait insoumis, et il y avait de fortes chances, vu comme elle connaissait les tunnels et tout le dédale qui s'étendait dans les sous-terrains, il y avait de fortes chances. Même s'il gardait ses conclusions pour lui, il écouta ce qu'elle avait à dire, après tout, elle avait peut-être quelque chose d'intéressant qui pourrait faire dire à Steve s'il se trompait. la réponse qu'elle ne tarda pas à lui fournir alors qu'ils marchaient le conforta dans certaines de ses opinions, mais il y avait toujours une vague d'incertitude qui pesait sur sa conscience, comme si elle pouvait être quelqu'un d'autre qu'une insoumise. Certes ce n'est pas parce que vous faisiez parti d'un groupe que vous aviez tous le même caractère, le même comportement, les mêmes méthodes, mais il y avait certaines choses qui caractérisaient ces groupes, et pour les insoumis, c'était leur étonnante connaissance des sous-terrains.

Le problème aussi qu'on avait avec les insoumis, c'était que ceux qui avaient vu leurs visages étaient rares, et que, même si l'on connaissait leur existence, on n'en savait que très peu sur eux, tout comme l'on ignorait pas mal de chose sur les rebelles qui s'était implanté dans la population des bidonvilles en grande partie. Elle continua en déclarant que si certains savaient se repérer dans divers endroits sans soucis, elle, c'était les abysses. Elle avait l'air effectivement de s'y connaître et Steve n'aurait pu tomber sur meilleur guide, c'était sûr, mais encore fallait-il qu'il sorte. Ce qui le rassura c'est qu'elle ne tarda pas à lui annoncer qu'ils approchaient de la sortie. Oh joie!! enfin une bonne nouvelle de la part de Raven, puisqu'elle s’appelait comme ça, et il ne doutait pas qu'elle lui ait dit la vérité, puisqu'elle n'avait aucun intérêt à lui mentir, ou alors il se trompait carrément. Il faillit arguer qu'elle était capable d'annoncer des bonnes nouvelles mais il se retint craignant d'aborder un nouveau sujet de discorde, et il n'avait pas envie e se disputer, il avait eu sa dose pour ce soir, là, il était lasse, et il tenait à sortir de ce merdier. Finalement, elle reprit en posant à son tour des questions. Elle avait le droit elle aussi non? Peut-être...Et peut-être pas, tout dépendrait des questions, ben oui, on pouvait pas répondre à tout, c'était prendre trop de risques dans certains cas.

Les questions étaient admirablement bien posé, il fallait bien avouer qu'on ne pouvait pas faire plus claire. Certes elle avait aussi une manière de parler qui était un peu provocante, du genre "le type à la mission spéciale", ou " le type qui ne porte pas le gouvernement dans son cœur", enfin bref, autant dire qu'il aimait ça, puisqu'il parlait ainsi certaines fois. A vrai dire, il aimait un peu son caractère, mais il dut réfléchir tout de même avant de répondre. Oui, on l'avait bien compris, il ne portait pas vraiment le gouvernement et les asariens en général, son boulot en revanche n'était pas toujours de descendre des cibles, non, il lui arrivait de devoir sauver des vies, il lui arriver de devoir aider, et il devait admettre qu'il éprouvait une certaine fierté lorsque ses missions de sauvetages se terminaient bien. Finalement, il répondit d'un ton neutre:

-Mon nom est Steve. Et non, je ne porte pas vraiment le gouvernement dans mon cœur, pour la simple et bonne raison qu'il est corrompu, injuste, et qu'il ne se préoccupe même pas des hommes. Mais je peux vous rassurer, mon job ne se résume pas qu'à tirer sur des cibles. Non, il m'arrive aussi de venir en aide aux autres par divers moyens, mais j'ai plusieurs jobs en quelques sortes. Un coup je tue, un coup je sauve, et un coup j'offre. On prends ça comme on veut.

Elle finit par lui désigner la grille en haut, accessible grâce à un escalier de fortune, enfin une échelle plutôt. Steve pouvait sentir l'air frais de la surface, il pouvait sentir l'appel de l'air. Il avait toujours été comme ça, libre comme l'air et avec ce besoin de toujours devoir respirer un bon coup, de toujours devoir bondir et courir, rouler même, peu importait, il fallait qu'il soit en mouvement. Alors leurs chemins se séparaient ici. Il en venait presque à le regretter. A vrai dire...Oui, elle l'avait aidé, et il ne pouvait rien lui offrir en échange, c'est un peu ce qui le chagrinait. Bon, après tout, il pouvait la laisser derrière et reprendre sa vie comme avant, aller, en avant!! Il empoigna un barreau, mais sa main droite ne put empoigner l'autre barreau. Aller bon sang, un petit effort!! Mais non, il ne pouvait pas partir comme ça. Il finit par se retourner et déclara:

- Je vous remercie pour votre aide Mademoiselle Raven. Sans vous j'aurais sans doute eu quelques morsures et pas mal d'emmerdes. Je ne sais pas vraiment ce que je pourrais faire en échange... A part vous présenter mes excuses pour tout l'heure et mes remerciements pour maintenant. Si je peux faire quelque chose pour vous, n'hésitez pas. Vous me trouverez dans les bidonvilles si nécessaire.

Il commençait à grimper de sa démarche souple et leste, tel un félin se hissant vers la surface, avec grâce et force. Puis, il se retourna et nota qu'elle était toujours là. Il était à mi-chemin et finit par lancer:

-Vous allez rester là dans les profondeurs de ces abysses ou vous montez? Si vous montez, je vous raccompagne...Si vous voulez.

C'était bien la moindre des choses, et puis, le danger était passé. Même s'il al soupçonnait de vouloir rester là, il tentait sa chance. La raccompagner serait une marque de respect et un certain remerciement, bien qu'il lui doive un peu plus, il le savait. Il avait une dette envers elle au final, même si elle avait un peu tout fait foiré, elle s'était rattrapée. Ce qui réduisait un peu la dette de Steve, mais ne l’effaçait pas. Et son père lui avait toujours appris à payer ses dettes, et c'est ce qu'il ferait. il n'y manquerait pas. Ce soir ou plus tard, mais il le ferait.
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Raven Hunt
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MessageSujet: Re: (Terminé) Les femmes et le travail ne font pas bon ménage...[Raven]   (Terminé) Les femmes et le travail ne font pas bon ménage...[Raven] EmptyJeu 2 Avr - 18:17

L’adrénaline était retombée ainsi que l’ambiance électrique des joutes verbales du début de la rencontre. Nous avions eu un même objectif : éviter les deux tarés avec leurs chiens même si moi je n’étais pas concernée directement par tout cela. Ils auraient flairé mon odeur alors il avait été préférable que je me mette à l’abri, là où presque personne ne songerait à chercher : à dix pieds sous terre. L’inconnu semblait ne pas apprécier d’être « enfermé » de cette manière-là, de devoir traverser de longs tunnels interminables et dans la pénombre. Je connaissais cette sensation d’oppression la première fois que j’avais mis les pieds dans ces galeries tout en comprenant aussi que ça serait ma maison, l’unique endroit où je serai dorénavant en sécurité auprès d’une communauté qui vivait avec ses lois. Après de longues minutes à s’éloigner de notre point de départ et en passant par divers endroits qui n’étaient visibles que pour ceux qui vivaient par ici, la sortie se dessinait au bout de notre chemin. Je lui avais promis qu’il ressortirait du souterrain et qu’il pourrait retourner dans les bidonvilles, mais à l’opposé de là où nous venions pour ne pas croiser ceux qui en avaient après lui, après nous.

Certains vieux néons clignotaient par intermittence et par moment cela nous plongeait entièrement dans la nuit. On pouvait alors entendre le bruit des gouttes d’eau de ces tuyaux qui longeaient eux aussi certains tunnels, tomber lentement sur le bitume humide et la respiration de l’homme qui m’accompagnait. Lorsque je compris que nous étions arrivés au bout de la balade nocturne, je lui fis signe de mon index, désignant les petites barres en métal rouillés qui avaient été placées là pour servir d’échelle et pouvoir ainsi remonter à la surface. Les questions de l’un comme de l’autre brisèrent le silence qui s’était installé entre nous deux. Je pus enfin connaitre le prénom  de cet homme et apprendre quelques informations le concernant. Il était méfiant tout comme moi. C’était ainsi que ce monde nous avait tous formé : se protéger et en dire le moins possible. Cependant, je ne voyais pas en lui un ennemi surtout avec la façon dont il avait réagi en me nommant comme un agent du gouvernement lorsque je m’étais retrouvée au milieu de sa mission.

J’écoutai avec attention tout ce qu’il me disait. Ce n’était pas le discours d’un Pacificateur même si je n’en connaissais aucun dans mon entourage. Ils se targuaient d’employer le moins possible les méthodes directes et lui, ce Steve, c’était tout le contraire. Un mercenaire même en freelance ne « viendrait pas en aide aux autres par divers moyens »  comme il venait de le souligner. Alors, une seule conclusion s’imposa à moi : c’était un Rebelle. Je ferai en sorte de respecter cela, de ne pas lui parler de son groupe ou bien de ma réflexion qui avait heurtés mon esprit. Nous avions toutes et tous nos petits secrets pour survivre et évoluer dans ce monde.

- Je ne tue pas. J’ai horreur des armes à vrai dire. J’apprends à me défendre grâce à un ami, mais ça ne fait pas toujours toute la différence surtout face à des Asariens.  Si je me trouve avec une personne en danger, je suis capable de l’aider.  Je ne suis pas encore devenue totalement égoïste pour ne penser qu’à moi-même si je suis quand même plus à l’aise avec des ordinateurs.

Je lui fis un petit clin d’œil espiègle qui voulait dire beaucoup plus que mes mots au sujet de ma passion en informatique. On s’arrêta devant l’échelle. C’était la fin du voyage. Il commença  à s’agripper à l’un des barreaux et un instant, je crus voir qu’il hésitait à me dire quelque chose. Steve finit par se retourner comme s’il allait regretter de ne pas ajouter une dernière parole. Pour la première fois depuis notre rencontre tumultueuse, je lui souris sincèrement, touchée par ses mots et ses remerciements.

- Je n’attends rien en échange. Il fallait trouver le moyen le plus rapide pour éviter de finir en pâté pour chiens. J’ai trouvé que nous cacher sous terre serait un moyen de les semer rapidement. Peut-être qu’un jour je pourrai avoir besoin d’un guide ou d’une personne qui en sache beaucoup sur les bidonvilles et tout ce que s’y trame. Comment puis-je vous joindre ? Un endroit ?

Steve attrapa enfin le second barreau et  se mit à grimper. Cette nuit était encore le reflet de ce que nous vivions. A mi-chemin, il pencha sa tête sur le côté, surpris de me voir encore à côté de l’échelle. Je lui fis signe négativement avec la tête.

- Non, je ne monte pas. Merci pour votre invitation. Mon monde, mon chez-moi  sont ici… Les Abysses. Je suis une des leurs depuis de nombreuses années.
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Steve Roswell*
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MessageSujet: Re: (Terminé) Les femmes et le travail ne font pas bon ménage...[Raven]   (Terminé) Les femmes et le travail ne font pas bon ménage...[Raven] EmptyVen 3 Avr - 19:25

Steve et Raven avait mine de rien fait un petit bout de chemin ensemble, et si elle semblait à l'aise ici, lui il ne l'était pas, tout ce à quoi il aspirait c'était regagner la surface et respirer l'air frais. Et lorsqu'il étaient enfin arrivés, il n'avait pas pu s'empêcher d'être un peu pressé de rentrer, mais surtout de remonter. Elle lui déclara tout de même qu'elle n'aimait pas les armes et n'étaient pas égoïstes, et elle l'avait bien montrée en lui sauvant la vie, mais son allusion aux ordinateurs la montra à Steve sous un autre angle. A présent, il n'en doutait plus vraiment, quelqu'un capable de survivre dans les abysses, et qui était tout aussi capable de se débrouiller avec les ordinateurs n'était pas n'importe qui. Certes il y avait des particuliers qui allaient les deux atouts, mais Steve doutait qu'elle soit seule, non, elle faisait parti d'un groupe, c'était sûr, et son groupe était celui des insoumis. Il le savait, pour survivre et se déplacer ainsi dans le noir, il n'y avait qu'eux pour agir de la sorte et connaître les moindre recoins de ces sous-terrains. Il l'avait dévisagé un instant avant de prendre son envol. Il n'avait rien répondu à ce qu'elle lui avait dit gardant au fond de lui ses doutes et ses pensées, ainsi que son opinion.

Lorsqu'il il lui avait demandé ce qu'il pouvait faire en échange, elle lui avait répondu q'elle n'attendait rien, ce qui embêtait un peu plus Steve. Mais lel argua sans le nommer qu'elle pourrait un jour avoir besoin de lui, de son aide et de ses connaissances, et il réfléchit une seconde quand elle demanda où elle pourrait le joindre. Déclarer où il habitait était un peu risqué, mais là où il travaillait, la moitié des bidonvilles le savait, alors pourquoi pas? La taverne de l'enfer était en plus un très bon endroit pour qui souhaitait rencontrer un rebelle, mais surtout pour qui voulait voir Steve. Le jeune homme s'arrêta et réfléchit sur les barreaux qui formées l’échelle. Il jeta un coup d’œil vers l'extérieur qu'il pouvait voir à travers le grille puis reporta son attention sur la jeune femme qui n'avait pas bougée et qui ne comptait pas bouger. Elle restait ici, c'était chez elle. C'était certes un endroit sans grands atouts à première vue, mais il était vrai que malgré le noir, l'air étouffant, il y avait cet avantage que la milice n'était pas encore présente ici, pas encore, c'était un refuge sûr, et pour une femme comme elle encore plus. Chez elle. Chez lui, ce n'était pas ici, il le savait. Non, ils avaient des lieux, des habitats différends, mais il était sûr qu'ils avaient aussi des points communs, surtout dans le caractère, malgré qu'elle semblait plus têtue. Finalement, avant de reprendre son ascension il déclara:

- Vous pourrez me trouvez facilement à la Taverne de l'enfer, l'un des seuls bars humains des bidonvilles. Si je ne suis pas là, dîtes que vous êtes venu me voir à l'un des employés, et ne vous inquiétez pas, ils ne sont pas du côté de la milice donc n'ayez crainte, ils ne diront qu'à moi ce que vous leur direz de dire, mais restez tout de même prudente, on ne sait jamais.

Steve finit par reprendre son ascension en se disant qu'effectivement, la taverne de l'enfer était le meilleur lieu pour le joindre. Pourtant, il gardait un goût amer dans la bouche comme si ne pas rembourser sa dette lui faisait plus mal que cela. Il fallait qu'il fasse quelque chose. Qu'il dise quelque chose. Mais aucune idée, aucun argument ne venait alors qu'elle le regardait monter. Il le savait, elle l'observait. Elle le regarderait jusqu'à ce qu'il arrive en haut et s'en aille, comme si elle voulait être sûr qu'il sortirait de la gueule béante des Sous-terrains. Qu'elle ne s'en fasse pas pour cela, il s'en sortirait. Finalement, il réfléchit quand à lui révéler quelque chose qui était plutôt important et qui pourrait l'aider. Qui sait, elle pourrait même l'aider à éclaircir certaines chose s'il lui disait. Finalement il s'arrêta alors qu'il était presque arrivé. Il finit par lui déclarer:

-Puisque je ne peux rien faire pour vous, je peux toujours vous transmettre une information plus qu'utile. Dans les bidonvilles, au niveau de la déchetterie, je vous déconseille d'aller traîner par là-bas. Pourquoi? Parce qu'il y à une brèche dans le dôme. Alors écoutez-moi bien, cette information ne doit être transmise qu'à des gens de confiances pour ne pas semer la panique partout. Je vous le dit parce que vous m'avez aidé et aussi pour une autre raison: Vous savez vous servir d'ordinateurs je suppose? Alors allez chercher un peu des informations sur cette histoire, mais allez au gouvernement pirater quelques uns de leurs postes, cela vous permettra  d'en apprendre plus je pense. Et si vous veniez à avoir une info capitale...Venez me voir Raven. Mais je ne vous ai rien dit, et vous n'avez rien vu, rien entendu.

Il lui fit un petit clin d’œil et enleva la grille, se hissa dehors avec agilité et force et finit par remettre la grille en place alors qu'elle était toujours là à le regarder penaude. Oui, c'était un peu dur à croire mais c'était la vérité. Il finit par dire en la regardant droit dans ses yeux de glace:

-Bonne chance Raven, et à bientôt. Merci encore.

Puis il se leva, comme à regret et après un dernier regard, il s'en alla avant que quelqu'un n'arrive. Il finit par trouver un endroit où grimper après avoir esquivé une patrouille de miliciens, et il grimpa sur les toits. Puis, il prit la direction de sa maison pour rentrer chez lui, sautant de toits en toits. Il n'avait rien vu, rien entendu, enfin, presque rien, parce que le visage de la jeune femme était encore dans son esprit, et sa voix encore dans sa tête. Il s'arrêta un instant regardant la grille qu'il avait remise en place. Qui aurait soupçonné que là dessous se trouvait un blonde. Une amie. Une amie oui, il n'avait pas peur de le dire. Si certains ne l'auraient pas considéré comme tel, lui oui. Elle l'avait aidé, et ils seraient amenés à se revoir tous les deux, qu'elle ne croient pas s'être débarrassés de Steve. Il reprit sa course dans la nuit, dans l'air frais, dans son habitat favoris, tel un félin qui retrouvait son territoires, ses marques, sa vie. Il courrait ainsi, bondissant et sautant de toits en toits, silhouette noir dans la nuit qui ne tarda pas à disparaître tel l'ombre disparaissant dans l'ombre, mais il était là quelques parts, et c'était son domaine. On n'entendit alors plus rien, sauf un bruit. le moteur d'une moto venait de démarrer. Et elle filait à vive allure.


HRP: Je te laisse terminer le rp, en tout cas, il était super!!
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Raven Hunt
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MessageSujet: Re: (Terminé) Les femmes et le travail ne font pas bon ménage...[Raven]   (Terminé) Les femmes et le travail ne font pas bon ménage...[Raven] EmptyMar 7 Avr - 17:35

(HJ : merci à toi pour ce partage Wink)


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