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 (Terminé) [Intrigue Deus ex Machina] Welcome to my Toys factory (pv Damien et qui veut car plus il y a de fous plus on rit!)

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Few hours before the storm

(Terminé) [Intrigue Deus ex Machina] Welcome to my Toys factory (pv Damien et qui veut car plus il y a de fous plus on rit!) Tobias10




- Scarlet ! Scarlet ! Bon sang! Tu vas me faire regretter de t'avoir embauchée ce matin ! L'heure tourne et je dois partir pour le multiplex dans moins d'une heure. Tu dois mettre toutes mes tenues dans la malle et mes chaussures , mes chapeaux. Prépare aussi ma tenue noire avec les parements en argent et apporte-là moi. Tenue numéro 3 dans le placard 7.

Patience, patience! Cette nouvelle femme de chambre, improvisée, il faut bien le dire, par un de mes nombreux caprices de la veille, ne faisait décidément pas l'affaire mais j'avais pris un engagement, alors je lui laissais une chance d'apprendre. On a tous droit à une seconde chance, non ? Non, effectivement, vous avez raison ! Pas tous ! J'avais ma petite liste personnelle de ceux à qui je n'en accorderai pas. Mais Scarlet n'y figurait  pas, même si j'avais -encore et souvent- envie de l'étrangler.

J'étais en train de rassembler mes esprits, de me préparer mentalement à faire mon show devant des milliers de personnes. Les albums avaient bien marché, comme toute aventure dans laquelle je me lançais. Je m'étais donné à fond et le succès était au rendez-vous. Il n'y avait vraiment que ma vie privée qui n'était qu'une suite d'échecs, de mensonges, de renoncements. En même temps, on ne peut rien bâtir sur un champ de ruines encore fumantes. Il faut attendre qu'elles refroidissent, puis déblayer. Ça prend du temps. Dix ans avant que je me décide à mettre en route le rouleau compresseur qui allait tous les écraser, avant de me décider pour le grand ménage. Il avait d'abord fallu que le pantin brisé se relève et se répare lui-même de bric et de broc, un peu bancal, un peu aidé par un brave homme, un seul qui lui avait tendu la main. Après qu'il m'ait sauvé la vie, je n'étais qu'une figure de clown triste balafré. Mais j'avais fini par en faire ma force. Après avoir goûté aux amours illusoires de mes proches, je goûtais à présent à celui, peut-être plus sincère dans le fond, des milliers de gens qui achetaient mes albums. Milliers d'Asariens devrais-je dire, car quel humain voudrait acheter des chansons écrites par un de ses bourreaux et surtout, le quel en aurait les moyens ?  

Ce soir était donc le grand soir. Celui de ma résurrection, ou plutôt la naissance du Scarecrow. Venu de nulle part, il avait bâti un petit empire dans l'industrie de la musique asarienne, si bien qu'il pouvait se permettre absolument toutes les fantaisies au niveau artistique. Studio d'enregistrement high tech, salle de concert redécorée à son goût, juste pour ses sets. Comment avait-il bâti cette industrie ? D'où sortait-il les financements nécessaires ? Personne ne le savait. Ce mystère ajoutait au côté illusionniste du personnage. Ce n'était en rien une gageure de me présenter sur scène tout en ne dévoilant pas qui j'étais vraiment. Il n'y a pas plus aveugle que celui qui regarde en pleine lumière. Il ne voit pas les zones d'ombre cachées dans les coins. Ce soir, ils verraient tous "mes" visages, tout comme ils entendraient "mes"voix. Ils aimeraient, j'en étais presque certain. Mais ils ne saisiraient pas une once de l'essence même de Gabriel Laymann. Ainsi était-il devenu. Le maître de l'illusion.

Quelques uns de ceux qui seraient présents dans la salle avaient déjà croisé ma route, certains avaient été des compagnons de jeunesse, issus du même Gotha, de cette jeunesse dorée asarienne. Plusieurs avaient même baisé le sol que je foulais alors, dans l'espoir d'avoir les faveurs les mieux placées de mon illustre famille. Puis la disgrâce avait frappé et qu'ils l'aient su ou pas, aucun de ces amis n'avait cru bon de m'avertir que le piège de la veuve noire se refermait sur moi. Les deux araignées damnées... Comme c'était facile de prendre le papillon de nuit naïf que j'étais alors dans leur toile et de n'en faire qu'une bouchée. J'étais tombé, j'avais été laissé pour mort. A vrai dire, je n'en étais pas très loin. La première balle étant passée à deux centimètres du cœur et la seconde qui visait probablement la tempe m'ayant emporté la pommette parce que j'avais eu la bonne idée de me jeter à terre. Ma première vie s'était achevée ainsi, la face contre le sol de la place centrale d'Asaria. Les deux balles n'étaient pas les seules à voler ce jour-là et je n'étais qu'un dommage collatéral de plus ... En apparence.

Parmi ces jeunes loups de riches Asariens de la seconde génération, Damien Stark avait tenu une place à part dans mon ancienne vie et faisait à l'époque quelque part figure de modèle pour moi. Pourtant plus âgé que moi, il ne vieillissait pas, vouant sans doute un culte à son corps qu'il entretenait avec le plus grand soin. Comparé à lui, j'étais un nouveau né. Mais déjà, à cette période j'apprenais vite les chemins de la luxure, les préceptes de la débauche et rien n'était plus excitant à mes yeux que de suivre Damien dans ses soirées ou de l'inviter aux miennes, en bonne compagnie. C'était aussi un excellent professeur en la matière, maniant la perversité et le sérieux avec brio. Mais ce qui me fascinait aussi chez cet Asarien, était sa vive intelligence mise en pratique dans l'exercice de son pouvoir à la tête de son entreprise. Moi-même je n'accomplissais rien encore, me bornant à être le fils de mes parents, de ma mère surtout, ce qui, il faut le dire, était une activité très prenante. Mais je ne m'appartenais pas. J'étais sa chose, sa créature, son trésor. Pas étonnant dans ce climat délétère que j'ai vécu les soirées en compagnie de Damien comme une bouffée d'oxygène. Il était probablement le seul à pouvoir comprendre le jeune homme torturé que j'étais déjà à l'époque, même si déjà aussi, je donnais le change en affichant toujours un sourire angélique qui faisait tomber les filles et les garçons.

Jusqu'au jour ou j'ai croisé un regard qui a soutenu le mien et n'a pas succombé à mes airs angéliques. Ma vie s'est éloignée de celle de Damien à partir de ce jour qui m'a ouvert les yeux sur ce que j'étais vraiment au fond de moi. Mais si nous nous étions perdus de vue, je ne pense pas qu'il ait été au courant du piège qui se refermait sur moi. En tout cas, je serais très surpris qu'il y ait pris part. Mais mieux vaut se faire une idée sur pièce. J'avais décidé de résoudre le problème en invitant Monsieur Damien Anton Stark à mon tout premier concert, dans le carré VIP. J'avais en vérité convié tout le gratin du gouvernement mais je doutais qu'ils fassent le déplacement. En revanche, lui avait répondu favorablement à mon billet et je réservais un petit after très détendu à mon vieil ami qui bien entendu m'avait probablement oublié depuis dix ans et ne pourrait de toute façon me reconnaitre sous ma nouvelle identité. J'ai appris qu'il avait traversé lui aussi une période pénible quelques années après ma "mort", à cause des égarements de son père qui avaient entaché durablement le nom des Stark. Bien sûr ce n'est pas vraiment comparable à ce que j'ai vécu mais je sais qu'il y a plusieurs façons de mourir. Et mourir socialement, pour Damien qui rayonnait de pouvoir et de charisme à travers son réseau professionnel n'a pas dû être facile. Il travaille sans doute à sa rédemption depuis des années, tout comme moi. Sauf que je le fais dans l'ombre. Toutefois, je ne peux m'empêcher d'éprouver une once de compassion pour son père qui a voulu abuser le gouvernement. Je donnerai cher pour y parvenir et je sais que le jour viendra. Stark père était, dans une certaine mesure, aussi naïf que moi quand je croyais pouvoir mystifier le club fermé des Longues Vies.

Ce soir, la pression serait à son paroxysme et Damien pouvait apporter la touche un peu chic et sulfure qui me détendrait après le concert. Même s'il ignorerait tout de mon ancienne identité, j'étais presque certain qu'il trouverait le nouveau moi tout aussi divertissant que l'ancien Gabriel. C'était aussi un test grandeur nature sur la fiabilité de ma couverture. Si Damien ne me reconnaissait pas, il y avait peu de chances que les autres personnes m'ayant côtoyé me reconnaissent, sauf bien entendu ma chère génitrice. Mais je m'arrangerais pour différer le face à face en huis clos tant que je ne serais pas prêt. Dans la foule et sous mes nouvelles apparences, l'illusion serait parfaite.

J'étais en train de griffonner un petit mot à l'attention de Damien tandis que Scarlet s'activait pour faire entrer les tenues de scènes dans la malle que le transporteur passerait prendre sous peu. Elle avait déposé la tenue avec laquelle je devais ouvrir le show. Je devais encore me vêtir et me remaquiller mais j'attendrais qu'elle ait fini. Personne ne devait voir mon visage sans grimage ou au moins un maquillage léger masquant ma cicatrice. Celle au torse était moins compromettante car moins caractéristique et plus d'un homme s'était pris une balle dans le cœur. Mais celle qui marquait mon visage était très particulière, assez pour être reconnue par certaines personnes impliquées. Je glissai le pli dans une enveloppe après m'être relu en souriant.

Citation :
Cher Monsieur Stark,

Je vous remercie d'avoir accordé votre attention à mon invitation et je vous propose de rejoindre le groupe d'amis que j'ai conviés dans la Suite Champagne du Rubis Étoilé après le concert que, j'ose l'espérer, vous allez apprécier. D'ici-là, je vous convie à prendre place dans le carré VIP du Multiplex qui vous est réservé à vous et vos amis afin de savourer musique et breuvages à votre convenance.

Votre Obligé,

Gabriel Laymann




¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ And last night ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤


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Dernière édition par Gabriel Laymann le Dim 27 Déc - 1:51, édité 4 fois
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Damien A. Stark
Asarien, 2e Génération
Damien A. Stark
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Localisation : non loin du pouvoir
Côté coeur : Célibataire & Dominateur

Activité/Profession : PDG de la Stark Entreprise

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MessageSujet: Re: (Terminé) [Intrigue Deus ex Machina] Welcome to my Toys factory (pv Damien et qui veut car plus il y a de fous plus on rit!)   (Terminé) [Intrigue Deus ex Machina] Welcome to my Toys factory (pv Damien et qui veut car plus il y a de fous plus on rit!) EmptyDim 9 Aoû - 17:33

Citation :
Cher Monsieur Stark,

Je vous remercie d'avoir accordé votre attention à mon invitation et je vous propose de rejoindre le groupe d'amis que j'ai conviés dans la Suite Champagne du Rubis Étoilé après le concert que, j'ose l'espérer, vous allez apprécier. D'ici-là, je vous convie à prendre place dans le carré VIP du Multiplex qui vous est réservé à vous et vos amis afin de savourer musique et breuvages à votre convenance.

Votre Obligé,

Gabriel Laymann


Damien relisait soigneusement la lettre qu’il avait reçue  dans la matinée par un coursier privé, directement à son bureau. Il ne s’attendait pas à une telle initiative de ce chanteur qu’il connaissait que de nom et de renommée à travers les albums et les succès qu’il avait eus.  Une dizaine de jours plus tôt, il s’était retrouvé devant un carton d’invitation de la part de Gabriel Laymann et l’évènement du concert était tombé à point nommé pour le distraire de ses perpétuelles affaires et contrats de sa société. Il avait accepté et il avait adressé un mot à cet artiste en guise de réponse.

A une demi-heure du concert, la limousine opaline traversait le boulevard principal qui menait au Multiplex. Cette immense construction était ouverte depuis peu et elle avait pour objectif de rassembler la musique, l’art et le cinéma. Très belle initiative que saluait le jeune Asarien. Asaria était pourvue de grands casinos, de night-club, de restaurants et il manquait à sa liste prestigieuse, un bâtiment de cette envergure. Son temps d’homme d’affaires et de PDG ne lui permettait pas autant de plaisirs qu’il l’aurait souhaités. Toutefois, il n’aurait manqué pour rien au monde ce premier concert d’un chanteur adulé autant par les hommes que par les femmes. Il avait demandé à sa secrétaire de bloquer cette soirée pour le concert sur son agenda.

Les spots éclairaient la façade moderne du Multiplex et lorsque son chauffeur arrêta le véhicule devant l’entrée, Damien put mesurer la densité de la foule et l’excitation des fans. Il demanda à son employé de rester à l’intérieur et de rentrer chez lui. Le message écrit de Gabriel Laymann précisé qu’il était aussi invité à l’after, dans la suite Champagne du Rubis Etoilé. S’il avait besoin de lui, il le contacterait. Il n’était pas nécessaire pour son subordonné de l’attendre inutilement. Il descendit de la limousine et lissa les plis de sa veste qu’il boutonna d’un geste spontané.  La masse se pressait devant les agents du Multiplex qui balisaient les billets qu’on leur présentait. Damien chercha une seconde entrée. Il devait y en avoir une pour les invités du chanteur. Elle se tenait non loin de la première et protégée par beaucoup plus d’agents que la première. Il se dirigea d’un pas félin vers cette dernière et présenta au premier vigile son carton d’invitation. On lui indiqua qu’une hôtesse prendrait soin de le guider vers le carré VIP dès qu’il le souhaiterait. Il passa la sécurité et se retrouva à l’intérieur du Multiplex. Des comptoirs et des stands s’étalaient un peu partout. Un petit groupe de fans déchainés attira trop tard son attention comme la plus part des gens près de lui. Bousculé, il percuta malheureusement une personne, une femme qu’il attrapa de justesse par le coude pour lui éviter un désagrément fâcheux. C’était une splendide brune dont l’aura  sensuelle et chasseresse éveillé le côté prédateur de Damien. Il s’empressa de lui présenter ses excuses et lui donna un baise-main. « Mille excuses pour cette bousculade. Des fans de cet acabit-là peuvent devenir dangereux. Je suis Damien Stark, pour vous servir Madame ? Mademoiselle ? … »

Il aurait pu se trouver devant une jeune femme mariée que cela ne l’aurait pas détourné de l’idée qui venait de naitre dans son esprit. Il était venu seul et il n'était pas homme à finir sa nuit sans femme près de lui. « Pour me faire pardonner, voulez-vous m’accompagner à ce concert ? Je suis moi-même invité dans le carré VIP. Si cela ne vous plait pas, vous êtes libre de partir à tout moment ou bien de rester avec moi et d’essayer de choisir une autre façon de passer le temps. Une fois les lumières éteintes et les regards vers la scène, nous pouvons imaginer d’autres plaisirs à deux. Vous ne serez pas déçu. »

Damien était réputé par son direct dans les affaires et dans les relations qu’il entretenait avec les femmes plus particulièrement devant une telle diablesse. Il était certain qu’elle ne refuserait pas une telle proposition.
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MessageSujet: Re: (Terminé) [Intrigue Deus ex Machina] Welcome to my Toys factory (pv Damien et qui veut car plus il y a de fous plus on rit!)   (Terminé) [Intrigue Deus ex Machina] Welcome to my Toys factory (pv Damien et qui veut car plus il y a de fous plus on rit!) EmptyDim 9 Aoû - 22:03

- Ne fais pas cette tête ! Tu m’as promis de m’accompagner ! On va passer une très bonne soirée !

Mon nez se plissa en une sorte de moue blasée par tous ces posters que l’on pouvait découvrir à l’intérieur du Multiplex. Tous ces cris de furies devant les tee-shirts et les photos de leur chanteur « adoré » me donnaient la nausée. Mon amie passa son bras sous le mien, toute excitée par ce concert qui n’allait pas tarder à débuter.

- Pourquoi porte-t-il toujours des lunettes ? Il cache quoi ?

- Que tu es parano Sélène ! C’est son style ! Sa façon d’être sur scène ! Il n’est pas mignon ? Non pas mignon ! C’est un Dieu du sexe ! J’aimerai bien faire un tour dans ses draps !

- Un Dieu du sexe ? Tu es tombée sur la tête ? Il se maquille comme un clown macabre, porte des tenues d’outre-tombe, et tu trouves, toi, que  c’est un Dieu ? Faut que tu révises ton manuel du beau gosse ! J’en connais plein qui peuvent se targuer d’être des Dieux du sexe… Lui c’est juste … un petit … épouvantail désarticulé. C’est le genre de mec qui ne fait pratiquement rien au lit. Le Coup d’une nuit qui te fait regretter d’avoir perdu autant de temps. Groupie !!

- Tu exagères Sélène ! Tu n’as jamais entendu aucune de ses chansons ? Tu es passé à côté du plus grand phénomène de toute cette dernière génération.

- ça me fait une belle jambe de savoir ça ! Je suiiiiiiis damnée en ennnnfeeer pour ne pas avoir entendu une de ses chansons !

Elle me pinça ma cuisse nue devant l’imitation que je venais de faire. Ma robe argentée révélait mes longues jambes et les courbes de mon fessier. Moi j’étais hyper sexy ! Je soupirai devant l’effervescence de Christie qui trépignait d’impatience. On n’avait encore le temps de rejoindre la salle de concert et sa fosse … aux groupies surexcitées. Pourquoi avais-je accepté de l’accompagner ? J’avais dû prendre un coup sur la tête ou alors dans un élan de faiblesse, je lui avais dit oui sans me rendre compte des conséquences. Je ne m’imaginai pas passer presque deux heures à taper des mains et à me faire bousculer par les uns et les autres.

- Ok, on va faire comme ça ! Toi tu vas rejoindre les fans déchainés. Tu t’amuses comme une petite folle devant ce clown sinistre et moi je vais faire un tour dans un des bars branchés. Je te rejoins à la fin du spectacle. Le deal te convient ?

- Sélène, tu vas voir, ça va être génial. Peut-être que je pourrai essayer d’avoir un autographe !

- Et ? Tu vas lui donner ta petite culotte en échange ? Je n’en porte pas ce soir. Désolée, je n’ai rien à lui donner, moi.

Christie me regarda avec de grands yeux écarquillés ne sachant pas vraiment si je plaisantais ou si j’étais très sérieuse. Je lui fis faire demi-tour, face à la direction de l’entrée de la salle et je la poussai doucement.

- Amuse-toi bien ! On se retrouve à la fin !

Pour me connaitre assez bien, elle savait que je ne changerai pas d’avis et que je n’avais aucune intention d’aller là-dedans avec toutes ces hystériques. D’ailleurs en parlant d’hystériques, tandis que je regardais mon amie disparaitre, un groupe de fans se mit à courir en direction de la salle, bousculant tout le monde au passage et moi par la même occasion.  Je perdis l’équilibre, mais une main ferme se referma sur mon coude pour m’empêcher de vaciller davantage. Je découvris un beau brun ténébreux qui s’empressa de m’offrir un baise-main pour se faire pardonner de cette maladresse, qui n’était pas de son fait, certes, mais qui avait engendrée notre heurt. Il se présenta en j’en fis de même, une lueur amusée et prédatrice dans mes prunelles couleur noisette.

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- Il n’y a rien de mal.  Sélène Warren, enchantée Monsieur Stark.

L’échange aurait pu se finir de cette manière assez rapide s’il n’avait pas ajouté une information : celle de se faire pardonner pour tout cela. Il me précisa qu’il avait eu une invitation pour le carré VIP pour assister au concert. Je venais de faire un tour de comédienne  qui n’était pas loin de remporter l’oscar de la meilleur actrice à mon amie Christie pour éviter d’assister au spectacle et là, j’avais devant moi, un homme très séduisant qui m’inviter à me rendre non pas dans la fosse, mais dans la tribune des invités.

- J’étais venue accompagnée une amie, fan de ce clown. D’accord,… pour passer les agents de la sécurité, j’avais moi-même un billet, direction la fosse... aux lions.  Après réflexion, je n’avais aucune envie de me retrouver parmi ces énergumènes qui poussent des cris d’extase devant ce … ce machin !

Fis-je dans un geste lassant de la main en montrant l’un des posters de Gabriel Laymann.  Damien Stark se montra insistant à m’évoquant qu’à tout moment, je pouvais partir si cela ne me plaisait pas et que l’on pouvait partager d’autres plaisirs à l’abri, dans l’ombre de la salle. Finalement, ma soirée allait trouver un nouvel intérêt majeur que ce chanteur farfelu. La prédatrice reprit les rênes de la conversation, acceptant le bras qu’il me proposait.

- Je m’ennuie avec les hommes qui n’ont aucune imagination. J’espère que vous saurez créer mon attention Monsieur Stark si le concert m’agace et m’excède.

Il me conduisit à l’entrée du carré VIP pour y prendre place. De là où je me trouvais, je pouvais voir la fosse et l’immensité de la foule qui se pressait pour avoir la meilleure place. Je tentai vainement d’apercevoir Christie, mais c’était inutile. Il y avait beaucoup trop de monde même pour un œil aussi averti et expérimenté que le mien, c'était impossible. Je me replaçai dans mon siège alors que les lumières de la salle s’éteignaient et que celles de la scène s’illuminaient. Les cris et les sifflements de la foule se firent entendre. Les fans attendaient leur Messie ou leur Dieu … J’allais enfin découvrir ce clown macabre et ses chansons.
En avant pour le show !
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Héléna Carter
Pacificatrice Asarienne
Héléna Carter
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Localisation : Toujours à fouiner !
Côté coeur : En plein doutes

Activité/Profession : Journaliste/ Reporter de terrain au Times

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Michael avait accepté de m’accompagner à l’un des concerts de mon chanteur préféré. En fait, c’était le tout premier concert d’une série de dates qui marquait le début de son contact live avec ses fans. Je possédais tous ses albums. Je ne sais plus combien d’articles et d’interview j’avais lu sur lui. Tous les matins en allant travailler au Times, je lançais un de ses CD dans la voiture. C’était peut-être pour cela que j’étais toujours pleine d’énergie une fois que je foulais les locaux du journal. Ses chansons pouvaient être troublantes, belles et sombres.  J’étais pire qu’une adolescente en ce début de soirée. Mike s’était occupé d’avoir les billets. Il m’avait simplement dit de me tenir prête une demi-heure avant le début du concert devant l’entrée principale du Multiplex, tenue décontractée. Ha mais oui ! Absolument ! Je comptais bien me défouler dans la fosse, au pied de la scène en jean et débardeur à effigie de Gabriel Laymann. On est groupie ou on ne l’est pas !

J’étais bien évidemment arrivée la première au Multiplex et je faisais les cent pas, pas très loin de l’entrée principale comme on l’avait décidé. La foule faisait la queue. Les agents de sécurité filtraient toutes ces personnes qui accédaient petit à petit à l’intérieur de cet énorme bâtiment dédié au sixième et septième art. De quoi rassembler les plus passionnés à travers des concerts, des expositions et le cinéma. Je n’arrêtais pas d’observer tous les visages, attendant de reconnaitre celui de mon ami, parfois, telle une enfant qui vient de découvrir le plus beau de ses cadeaux, je levais les yeux vers la devanture pour lire et relire le nom  en grosses lettres, du chanteur qui figurait sur le devant de l’édifice et qui brillaient de mille feux. J’avais hâte d’entrer, de m’approcher le plus près possible de la scène et de me laisser enivrer par les chansons et la musique. Une tape à l’épaule me fit sursauter et me retourner brusquement. C’était Michael, sourire aux lèvres, qui venait de me rejoindre :

- Te voilà ! Tu n’as pas oublié les billets, j’espère ? !! Allez viens ! On va faire la queue !

Je le tirai par le bras ne lui laissant pas le temps de me répondre. J’étais impatiente. On se faufila dans la foule et on attendit notre tour.  Devant nous, un peu plus loin et de chaque côté de l’entrée du Multiplex, se dressait deux poster cartonnés grande nature de Gabriel Laymann, chapeau, lunette de soleil sur le nez et un style vestimentaire que j’adorai. Ce type avait un sex appeal et un côté dangereux qui m’attiraient.

- Je me vois bien partir avec un tel poster et le mettre dans ma nouvelle chambre ! Ne me regarde pas ainsi ! Il y a des hommes qui vous attirent mystérieusement !

Mon ami m’agita alors devant mon nez et avec un grand sérieux quatre billets, ce qui éveilla ma curiosité aussitôt. Nous étions que deux ? A moins qu’il avait invité deux autres personnes. Je pris les billets pour les détailler. Les deux premiers étaient des places pour la fosse. Les deux derniers, des invitations pour le carré VIP.

- Sérieux ? Tu as reçu des invitations pour le carré VIP  de la part du chanteur ? Et tu as obtenu deux autres places dans la fosse.  C’est toi que j’aurai du épouser ! Mon choix est déjà fait Mike. J’ai envie de me trémousser au pied de la scène et pas rester assise sagement sur mon siège avec tout le gratin. J’ai envie de m’amuser. Tu ne m’en veux pas ?

Nous arrivâmes devant les agents de la sécurité et Michael et nous leur présentâmes les deux billets pour le concert. Déjà mes yeux s’émerveillaient de toutes les pancartes publicitaires que l’on trouvait à l’intérieur. Il y avait de tout : des posters tous différents les uns que les autres, des panneaux avec des photos prises durant les répétitions du chanteur et de ses musiciens, des stands qui vendaient des tee-shirts, coffret spécial  de tous ses albums  et toutes sortes de produits dérivés. De quoi rendre encore plus accro une fan comme moi. Une fois que j’avais fait le tour de tout ça, on suivit la direction de la salle et on découvrit un lieu immense, bondé de personnes. La scène était éteinte, mais on pouvait y avoir le décor bien particulier qui se profilait.

- Prêt pour bouger les fesses, taper dans les mains et chanter à tue-tête ?

Mon sourire s’agrandit et on se faufila parmi les spectateurs. Ce fut un véritable parcourt du combattant pour s’approcher au maximum de la scène, mais je réussis tout de même à nous amener là où je désirai ! Les spots s'éteignirent et les lumières se braquèrent sur la scène quelques instants après. Les fans se mirent à se déchainer au son des premières notes de musique et je suivis le mouvement, m'empreignant de cette ambiance électrique.
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Michael Hawkins*
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MessageSujet: Re: (Terminé) [Intrigue Deus ex Machina] Welcome to my Toys factory (pv Damien et qui veut car plus il y a de fous plus on rit!)   (Terminé) [Intrigue Deus ex Machina] Welcome to my Toys factory (pv Damien et qui veut car plus il y a de fous plus on rit!) EmptyMar 11 Aoû - 20:12

Mike avait préparé sa soirée. Ou pas. Avant de partir, quelle n'avait pas été sa surprise de ne pas trouver les billets qu'il avait acheté pour le concert de Gabriel Layman. Le chanteur était en train de monter en puissance dans le domaine de la musique, et son concert allait permettre à tous ses fans de le rencontrer. Michael n'en était particulièrement pas fan bien qu'il écoute parfois de ses morceaux. Ce n'était pas le cas de Héléna, qu'il avait accepté d'accompagner au concert, et qui possédait tous les cds, tous les tee-shirt possible de chanteur. Pourquoi avait-il accepté hein? Bah, un peu de détente ne pouvait pas faire de mal, et Michael était justement parti à ce concert pour faire un peu la fête et profiter de Héléna. Oliver ne l'avait pas accompagné, une fois de plus. Mike se demander parfois s'il ne devait pas aller le voir pour remettre un peu les pendules à l'heure, mais il se rattrapait bien vite en se disant que ça ne le regardait certainement pas. Pour la soirée, Mike s'était habillé décontracté: Jean, chaussure marron de marque confortable mais un peu... "light", chemise blanche et légère, bref, tout ce qu'il fallait pour passer une soirée tranquille, et en faisant la fête à fond.

Mike arriva un peu en retard, mais bon, ce ne devait pas être très grave... C'était ce qu'il avait pensé avant de voir le monde rassemblé là... quel bordel, non mais sérieux. Pour, oui, d'accord, pour un chanteur, mais fallait bien dire qu'il faisait un carton en ce moment. Déjà que trouvait une place n'avait pas été facile pour Mike qui s'était juré que la prochaine fois il se ferait mener en hélicoptère, ce serait plus simple, enfin bref, maintenant, il fallait encore faire la queue... Et quelle queue. Heureusement Héléna était bien visible. Elle l'attendait patiemment, enfin, elle contemplait plutôt l'énorme affiche, et la foule plus grande encore. Michael arriva donc par derrière et lui tapota l'épaule, le sourire au lèvre, ravi de la trouver là, et de pouvoir passer la soirée avec elle. T'as pas oublié les billets? La première question qui fit rire Mike. Non mais ça avait failli arriver. En tout cas, elle n'avait qu'une envie, rentrer, et faire la fête... Pourvu que ça en vaille la peine. Oui, parce que Mike s'était donné un mal fou à avoir tous ses billets là, alors bon, autant que ça ne serve pas à rien. Il finit par répondre gaiement:

- J'ai failli zapper ces trucs de papier, mais non, ça va, j'ai réussi à les amener.

Elle ne l'entendit même pas, car elle lui avait pris le bras en même temps, l’entraînant avec elle dans la cohue de gens. Elle avait pas peur de la foule c'était chose sûr à présent. rien à redire sur cela. Il bouscula un autre homme qui le regarda interloqué. Mike lui fit signe qu'il était désolé et désigna son amie acharné, l'homme compris immédiatement et sourit. Elle déclara alors qu'elle se voyait bien partir avec l'un de ses posters. Ah, il l'attire tant ce type? Bah, il se ressemble même pas d'une photo à l'autre, comment peut-on le reconnaître. Il finit par agiter les billets devant elle et déclara:

- Deux billets pour la fosse, aux lions et aux serpents pensa-t-il, et deux autres pour le carré VIP,avec tous ces requins pensa-t-il là aussi.

De toute évidence, à son regard pétillant, il le devina, elle avait déjà choisi. la fosse pour elle. Et comme il suivait, c'était donc là qu'il irait. Bon, et bien avant. Quand faut y aller, faut y aller. Lorsqu'elle lui demanda si cela le dérangeait, il lui fit signe que non. Il avait déjà participé à quelques soirées, et il se trouvait justement que la fosse faisait autrefois parti de son terrain de jeu favori alors que son père montait dan l'entrée VIP. Il y avait de tout ici pour le business. Des tee-shirt, d'autres accessoires plus inutiles les uns que les autres, de quoi manger un peu, bref tout ce qui devait être présent pour le concert, pour un super concert. Mike et Héléna était passé sans difficultés à la sécurité qui contrôlait chaque personne, évitant ainsi les fraudes et les personnes malveillantes. Lorsque son amie lui demanda si il était prêt alors qu'il se dirigeait vers la fosse, il répondit:

- Oh oui, t'inquiète pas pour moi va. ça bouger, je sais faire.

Elle l'entraîna alors entre les spectateurs pour se trouver plus en avant, vers la scène, mais quel parcours, si elle parvenait à se faufiler sans trop de problèmes, lui, c'était pas la même, un coup de coude, un coup d'épaule, et hop, il dégageait ce qui le gênait, bon enfin, c'était soit lui qui prenait soit eux, alors autant que ce soit eux. Il ne s'esquivait pas, et il avait du mettre un beau bronx, mais au moins il arriva là où il le désirait. Enfin, ou le désirait héléna, c'était plutôt ça. Puis, les premières notes se firent et le public fut rempli d'une onde puissante qui vibrait jusqu'au plus profond de votre être, et Mike se joignit à la fête générale. C'est bon, ça commençait et ça promettait, là, il revenait quinze ans en arrière.
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Amaterasu*
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MessageSujet: Re: (Terminé) [Intrigue Deus ex Machina] Welcome to my Toys factory (pv Damien et qui veut car plus il y a de fous plus on rit!)   (Terminé) [Intrigue Deus ex Machina] Welcome to my Toys factory (pv Damien et qui veut car plus il y a de fous plus on rit!) EmptyMer 12 Aoû - 15:35


Mathématiquement, ce rendre a ce concert était une perte de temps et son frère Tsukuyomi lui avait bien fait remarquer, mais depuis qu'elle avait vue les affiches, Amaterasu s'était sentie irrésistiblement attirée par ce show. Pourquoi ? Parce qu'il incarnait a ses yeux une occasion unique d'entrer en contact avec des Asariens dans leurs cadre de vie favoris : celui de la représentation. Ses derniers ne vivaient que pour leurs images, un chanteur était souvent un être narcissique travaillant cette dernière a la perfection. Les concerts étaient également fréquenté par des jeunes et pouvait rapidement devenir de véritable lieux de débauches ou l'alcool coulait a flot et ou le sexe était davantage « A combien ? » que « Oui ou non ? ». Depuis qu'elle observait la société Asarienne, le Gynoïde ne comprenait pas pourquoi les Asariens prenaient tant de plaisir a affirmer une supériorité qu'ils considéraient comme évidente, ni même cette obsession a se plonger dans tous les excès de la débauche sans réfléchir. Se rendre a cette manifestation, observer toutes ses choses, permettrait peut-être au robot de comprendre enfin pourquoi. Cette, elle ne trouverait pas la finalité de sa quête, a savoir la raison pour laquelle elle existait elle-même, mais elle apprendrait encore du comportement des Asariens : même en éliminant tous ses excentricités basé sur sa curiosité pour la vie et l'inconstance des êtres vivants, elle pourrait observer certains comportement pour pouvoir les reproduire ensuite : elle restait une machine d'infiltration et il fallait qu'elle perfectionne toujours son « jeu d'actrice ».

Le duo de mercenaire était riche et Amaterasu n'était pas n'importe qui : même si les tarifs restaient très élevée, le robot avait bien assez de moyen pour s'offrir une place dans le carré VIP et ainsi obtenir une place de choix pour observer tout le monde : elle était un être synthétique, rien ne lui échapperait et c'était l'une des caractéristiques qui la rendait plus efficace qu'un être vivant dans ses missions de sécurité. Elle savait qu'elle avait besoin de paraître « normale » pour une riche Asarienne, montrer qu'elle savait paraître. Son créateur avait fait d'elle une femme attirante car il considérait que c'était un avantage considérable dans l'infiltration. Elle savait également en jouer et n'hésita donc pas a investir un peu plus d'argent dans une séance de shopping, essayant divers ensembles et robes, le genre de tenue qu'elle ne portait pas habituellement, préférant largement les tenues plus masculine ou au moins les pantalons. Elle avait songé a adoptée un look plus décalée : après tout, ce chanteur n'était pas n'importe qui et jouait également de son image avec une apparence des plus étrange pour un Asarien, mais au final, elle avait calculée qu'elle serait moins suspecte en respectant les codes vestimentaires Asariens.

Son passage a une boutique de vêtement huppé ne fut pas sans surprise : elle fut happée par une vendeuse particulièrement bavarde qui sembla fascinée par son physique atypique
« Vous êtes parfaite mademoiselle, a mi-chemin entre une femme fatale et un garçon manqué ! Vous allez être la reine ce soir, je vous le garanti ! Allez, essayez moi cette robe, il faut qu'on trouve ce qui est le mieux pour votre corps ! » un peu perdue dans cet univers de mode, le Gynoïde se laissa entraînée par la vendeuse dans une série d'essayage qui fini par attirer une clientèle plus masculine et ressembler a un défilée de mode. A chaque fois, l'Asarienne faisait ses commentaires, puis les spectateurs y allèrent de leurs propres commentaires. Au final, la machine put opter pour une robe courte, assez pour qu'elle puisse en cas de problème en arracher les bords pour retrouver sa libertée de mouvement, de couleur mauve « afin de s'assortir avec votre chevelure ! » dont le décolleté discret était compensée par un dos nu révélant même la naissance de ses fesses que tous les hommes avaient trouvé fascinant. Des chaussures a talons haut étaient venu compléter le tout « Les filles grandes pensent qu'elles doivent éviter les talons pour pas parraitre géante, mais les hommes adorent les filles capable de les cajoler, et ceux qui affirme vouloir être plus grand son des menteurs ! Ils ont tous une âme de petit enfant qui les pousse a glisser leurs têtes dans la poitrine de leurs compagne ! »

Un sac a main léger pour pouvoir emmener de l'argent et son billet VIP ainsi que des lunettes noire pour dissimuler son regard écarlate compléta sa tenue. Elle fit appeler un taxi jusque chez elle pour se rendre sur le lieu du concert et put constater qu'elle ne manquerait pas de sujet d'étude : la foule était déjà compact et il y avait de nombreux fans qui se bousculaient a l'entrée. Fort heureusement, il y avait également une seconde entrée avec beaucoup de vigile pour assurer le passage des VIP. Amaterasu allait pouvoir éviter la queue, même si elle aurait put forcer le passage, car personne n'était capable de la bousculer étant donné son poids des plus impressionnants, elle restait une machine après tout. Elle descendit du taxi et alla fournir son billet, le vigile en constata la validité et la laissa passer. Curieusement, il ne s'agissait que d'esquiver la queue : il n'y avait pas de file spéciale pour les VIP, l'organisation les faisaient passer par l'allée des goodies comme les autres, il pouvait y avoir des groupies, même chez les riches… Elle détailla chaque produit en laissant ses senseurs les scanners, mais n'y accorda qu'une faible importance. Un homme ne prêta pas attention a elle et lui rentra dedans : il termina sur les fesses alors que le Gynoïde n'avait pas bougé. L'air surpris, il se demanda sur quoi était tombée alors que la machine s'était penchée pour lui tendre la main, il fut sur pied trop rapidement pour dire ouf

« Eh bien, vous êtes pas rancunière vous ! Et efficace avec cela, merci ! »

Il disparu aussitôt, rejoignant son groupe d'ami, et le Gynoïde se mis en quête de trouver quelqu'un capable de lui tenir compagnie.
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Marian Carlyle*
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MessageSujet: Re: (Terminé) [Intrigue Deus ex Machina] Welcome to my Toys factory (pv Damien et qui veut car plus il y a de fous plus on rit!)   (Terminé) [Intrigue Deus ex Machina] Welcome to my Toys factory (pv Damien et qui veut car plus il y a de fous plus on rit!) EmptyDim 16 Aoû - 16:21

« C’est un concert, Bertrand, pas un gala de charité. »
 
Non, vraiment. Accepter de sortir avec des collègues tenaient de la gageure. Chez les spéciaux, on savait s’amuser. S’amuser, pour Marian, ce n’était pas se mettre sur son trente-et-un pour une starlette du futur.
Ou plutôt, si, mais pas avec une robe de pétasse et un décolleté plongeant. Ce n’était pas le genre de la maison.
 
« Marian, je nous ai eu des places dans le carré VIP ! » lui clama son cavalier en costume sur mesure, « Ils ne nous laisseront pas entrer, pas comme ça ! Pas avec ton arme de service ! Pas en cuir et en débardeur ! C’est ... C’est ... On dirait une humaine des bas quartiers ! »
« Non, on dirait moi. Deal with it. »
 
Marian avait le sens de la répartie, et elle se présentait effectivement devant le concert habillée comme elle serait sortie du service, sans aucune distinction, après une journée à errer « en bas ». Elle était en pantalon de cuir noir, en débardeur noir simple, avec son arme à la ceinture. On pouvait cependant noter un blouson en jean, noir lui aussi, sur lequel était agrafé une série de pin’s divers dont un smiley sur fond jaune, un « I ♥ New York » ou encore la tête d’une jeune fille arborant des mèches blanches au milieu d’une chevelure brune, personnage de bande dessinée oublié depuis longtemps dans les arcanes du vingt-et-unième siècle. Elle portait également un haut-de-forme particulièrement désuet, auquel elle semblait avoir ajouté une ceinture à disques métalliques.
 
« Et qu’est-ce que c’est que cette horreur ? »
« Le chapeau de Slash, fiston. Une relique d’un temps oublié où les gens savaient jouer de la guitare. Je trouvais que ça allait bien avec mes cheveux. »
 
Il semblait presque inquiet. C’en était à se demander si Marian ne s’était pas trompé sur l’intention du bonhomme qui l’avait invité : Il ne semblait pas faire ça pour espérer conclure une aventure d’un soir avec la collègue réputée la plus inaccessible du service, mais pour ne pas assister au concert tout seul...
 
« Moi, je te dis que je passe, on a pas à s’inquiéter. Et puis, si t’es pas content, tu peux y aller tout seul. Ou alors, on peut aller directement chez moi et se mettre au lit, hein. Je voyais ça comme ça, à la base. »
« Hein ? Mais non ! Je ne fais pas ça pour ça, Marian ! C’était ... »
« C’était pas sérieux, hein. Gosh, tu dois être le soldat le plus coincé que j’ai jamais vu. »
 
Elle prit les devants et se dirigea vers la file, où elle ne fut guère surprise d’être arrêtée par la sécurité. Les vêtement, sûrement. Bertrand la suivit, montra ses billets et engagea un brin de conversation pour calmer le jeu.
Marian fit encore plus fort, elle dégaina sa carte d’identité.
 
« Désolé, madame. » esquissa timidement l’un des hommes de la sécurité, en baissant la tête.
 
La véritable magie des Longues-Vies. Ou alors des sections occultes de la Milice. Sûrement un peu des deux.
 
« Ce n’est pas grave. Je peux vous comprendre : c’est que je dois garder mon petit-fils, ce soir. Sa mère est absente. »
 
Son explication la satisfaisait. Les gorilles semblaient trop respectueux, terrifiés ou indécis pour décider si ils devaient rire avec elle, dire quelque chose ou même seulement réagir. Bertrand tirait la tronche, au-delà de toute surprise.
Ce fut finalement un autre des ouailles de la sécurité qui tenta de renouer le contact, pas de la meilleure des façons :
 
« Madame ... Ahem ... Par contre, on ne peut vous laisser entrer armée. On ... On gardera votre arme ici, vous pourrez la récupérer en ressortant ... »
 
Marian éclata de rire. Tout le monde la regarda avec stupeur.
Y compris le couple qui attendait derrière. Il venait d’arriver et ne comprenait pas les tenants et aboutissants de la discussion. En fait, il se permettait même de faire des réflexions à voix basse sur le « manque de respect des jeunes, de nos jours ».
Ouais, Marian aimait bien ça. Elle aurait bien déclenché une baston générale, pour voir la réaction de la société aseptisée. Juste pour voir la tronche du pingouin, quand la 11 sur 10 lui déboulait dessus pour lui mettre un coup de genou dans les valseuses juste devant sa grognasse. Et puis elle aurait dit à la grognasse : « Mes cheveux sont mieux, de toutes façons, bitch. »
 
Mais bon, elle se contenta de serrer les dents et de dégainer son arme, pour la remettre à la sécurité.
 
« Vous êtes sûrs que vous ne voulez pas me peloter pour savoir si je ne cache rien ailleurs, non plus ? Tant qu’à faire ... »
« N-Non, madame ... » bégaya l’un d’eux en réponse, en acceptant l’arme, « Vous ... pouvez passer. »
« Aw, thanks sweetie. »
 
Évidemment, avec la tête penchée sur le côté et une moue faussement désolée pour le gaillard peu sûr de lui, cela n’avait plus l’air charmant mais foutrement condescendant. C’était l’objectif. Elle avait le droit. C’était presque dans son contrat.
Si elle était trop gentille, on se serait douté de quelque chose. Grimdark, tout ça.
 
« 2002 ? Nom de ... Putain, alors tu ... »
 
Alors qu’ils parcouraient l’allée pleine d’échoppes pour midinettes un peu trop fortunées en longeant la file des « simples gens » qui allaient se parquer comme des poulets en batterie au milieu de la salle - et qui faisaient la queue, en plus -, Bertrand tenta de revenir sur l’incident, que Marian l’adressa avec un grand sourire, et son habituel léger accent indéfinissable qui oscillait à l’envie entre l’accent du Mississippi et celui qu’elle avait dû acquérir pour parler correctement chinois.
 
« Yup, je suis bien conservée. C’est dingue, les progrès de la médecine moderne, non ? Pourquoi est-ce que personne ne me prend au sérieux, chez les jeunes ? Bon, je reviens, je vais vomir. »
« Que ... Quoi ? »
 
Les effets secondaires de la sensibilité de Marian, qui devenaient sacrément incommodants avec l’odeur nauséabonde de tant d’individus laissés au même endroit. C’était sans compter, en sus, l’éventail de bruits et de lumières vives. C’était presque insupportable.
Presque.
Mais bon, ça la sortait. Marian aimait bien sortir, et elle ne comprenait pas tant que ça les mécaniques sous-jacentes à la jeunesse d’aujourd’hui. Elle ne comprenait même pas pourquoi elle pourrait avoir un statut différent, ou pourquoi on en était presque à lui proposer une tisane et une couverture pour aller se coucher quand on découvrait son âge. Les bonshommes vivaient dans un monde où les vieux ne se différenciaient même pas de la jeunesse par l’apparence ... Et ils les insultaient, quand même, par leur comportement.
 
Enfin, c’était la vision de la commando.
 
Elle ressortit des toilettes, fit face au lavabo, se passa le visage à l’eau, et ce qu’elle vit ne faisait que la conforter dans l’idée que l’appeler « Madame » virait quasiment à l’insulte raciale. Elle était très bien, même sans maquillage ostentatoire. Sacrebleu, elle faisait même plus jeune que l’homme qui l’accompagnait ! Elle n’avait pas le droit au traitement « normal ».
Peut-être, si elle s’habillait « normalement ».
Non, s’habiller normalement, c’était moche. Elle avait peut-être subie des épreuves terribles, mais elle n’allait certainement pas se soumettre à la torture des tenues de fille de joie. Elle avait encore un honneur, l’un de ces trucs qui descendait irrémédiablement du siècle dernier mais dont elle ne pouvait se départir. Un de plus.
 
Elle revint pour récupérer son « cavalier », ou son « copain », ou quoique ce soit que la folie ambiante pourrait utiliser comme terme pour le qualifier. Elle le trouva en train de se faire relever par un ... truc.
Ce devait être une femme, probablement. Le genre de ces jeunettes qui n’ont pas la moindre notion de l’honneur, ou de la self-esteem. L’estime de soi ? Oh, Marian se foutait bien du terme en français.
Tout ce qu’il voyait, c’était qu’un foutu Milicien d’élite s’était retrouvé sur le cul en percutant la première nana venue. Il s’était laissé faire, probablement. Technique logique de contact. C’était sûrement les cheveux violets, ou le décolleté. Vu l’arrière de sa robe, la vénérable se disait que l’autre côté, qu’elle ne voyait pas d’ici, devait compléter un ensemble qui devait presque ressembler au slip de bain à bretelles de Borat.
Personne non plus n’aurait la référence, à cette époque, mais ça n’importait pas.
Une espèce de ... p... s... Une ... Non, il ne servait à rien de s’énerver. A quoi cela pouvait-il bien servir ? Bon, certes, une lueur carmin traversa les yeux de l’Asarienne, sûrement de jalousie - parce qu’elle était plus petite, et que l’on ne voyait pas le début de la raie de son cul, à elle. Non, attendez, elle n’était pas jalouse de cette foutue robe ! -, mais merde. Elle avait le droit, quand même.
La gourdasse portait des foutus talons ! Elle faisait déjà deux mètres quinze, et elle se foutait quinze centimètres de rab’ aux pieds.
 
Et cet empafé de Bertrand était souriant. Et il revient comme si de rien n’était. Comme si de rien n’était !
Elle ne se laisserait pas faire comme ça. Elle voulait faire dans le racolage hardcore, la Betsy Braddock ? Bertrand allait voir de la vraie barbare à l’œuvre !
 
Étape un, Marian Carlyle était souriante, aussi, charmante et cassante à la fois. Bertrand avait une légère appréhension. Il se doutait de quelque chose.
Étape deux, trop tard. Il est à portée, elle lui attrape la main, le tire vers elle et l’enlace fermement pour l’embrasser fougueusement. Violemment. Un « roulage de patin », selon les termes les plus « jeunes » du siècle précédent. Elle lui avait aussi attrapé une main libre pour la forcer sur son sein droit.
Voilà. Une dizaine de secondes d’absence totale de contrôle et d’estime personnelle, en public.
 
« Et ça, c’est suffisamment efficace pour vous, sergent ? » lâcha-t-elle froidement.
 
Bon, pour elle, pas vraiment. Elle allait devoir expliquer en cas de contrôle ce qu’elle foutait avec le code génétique de son partenaire à la place du sien, mais bon... Dans l’absolu, tout serait réglé au poste le plus proche.
Un contrôle ne serait pas plus mal, d’ailleurs. Elle était forcée d’assister au concert de ce qu’elle considérait comme un vague ersatz de starlette futuriste de la K-pop - ou de l’Asaria-pop, tant qu’à faire -, et elle manquait en plus de se faire tirer son coup par la première folichonne à cheveux violets de la zone.
 
Et Bertrand ne trouvait rien d’autre à faire que d’être livide. Visiblement, le baiser l’avait traumatisé. Ou alors la honte. Ou alors parce qu’il n’était de toutes façons qu’une petite nature ... Ah, de son temps, les vrais soldats n’avaient pas autant de scrupules !
 
« Oh, j’ai compris. Tu veux l’autre ? Geez ... Fuck me. » Elle soupira en levant les yeux au ciel, « Tu veux l’autre ? Pas de problèmes ! Je vais te brancher, moi !.. »
 
Elle s’éloigna en secouant la tête, ne pouvant s’empêcher de lâcher un « Jerk » à voix basse en escaladant les escaliers. La retrouver ne fut pas compliqué. La demoiselle traînait là, regardant aux alentours, avec sa robe mauve et ses cheveux assortis.
Alors la Longue-Vie en débardeur et à haut-de-forme fit la chose la plus logique qu’aurait fait une femme jalouse dans cette situation.
 
Elle fut sociable.
 
Non, chut. Silence. Votre raisonnement est faux, vous ne connaissez rien à la psychologie féminine. En fait, vous ne connaissez rien à la psychologie tout court.
Marian non plus, d’ailleurs. Ce qui lui restait de psychologie et de sociabilité correcte s’est échappé quand on l’a enfermé dans une boîte pendant un siècle, puis qu’on la décongela pour lui dire qu’elle était resté dans out pendant presque cent ans.
 
Alors, dans toute la logique qu’elle avait, elle vint lui taper dans le dos comme si elle rencontrait à nouveau une grande amie, et engageait directement la conversation en lui serrant la main gaillardement.
 
« Hey, salut P... » à ce moment, Marian faillit lâcher un synonyme en p de « fille facile », mais se retient pour l’une des pirouettes dont elle avait le secret : « ...sylocke. Je suis Marian, mais tu peux m’appeler Rogue. Ah-ah ! Ah ! Ahem. »
 
Elle la regarda dans les yeux, elle vit des lunettes. Elle se demandait quel genre de malade pouvait bien, à part elle, mettre des lunettes dans une salle sans lumière ... Sûrement une mode passagère.
 
Qu’importe, elle fit un signe de la main en arrêtant son petit rire amusé et en prenant un air un poil plus sérieux.
 
« C’est ... » elle se demandait si cela valait la peine de s’expliquer mais ... non, « Vieilles références ... Vieux comic books, stuff like that. Désolée, j’adore ces trucs ... Enfin bref, j’adore ton style ! Surtout le parfum. »
 
Non, elle n’aimait pas son style. Elle sentait bizarre, aussi. Les jeunes s’aspergeaient avec n’importe quoi ... Qu’importe ...
 
« Du coup, mon pote, là-bas, que tu as renversé ... Il est sous le charme. Tu devrais y aller, t’as une touche en or. Entre filles, tout ça. »
 
Elle se demandait bien par quelle folie elle en était arrivé là. C’était sûrement la salle bondée et ses effluves horribles, la cacophonie ambiante ... Elle perdait les pédales. C’était un service qu’elle se rendait à elle-même. Elle allait se débarrasser de son tondu d’accompagnateur benêt et elle s’enfuirait vite fait.
 
Quoiqu’elle était quand même curieuse du bonhomme. Elle se demandait à quoi pouvait bien ressembler une star du vingt-deuxième siècle ...

« Bon, ceci mis à part, dis-moi, est-ce que ça arrache, ou est-ce qu’il fait de la merde ? » demanda-t-elle sur un ton léger, à propos du chanteur.
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Alianka De Nephthys
Grande Conseillère de la Cité
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Alianka De Nephthys
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- Madame la Grande Conseillère, pourquoi ne pas avoir demandé à une de vos connaissances de vous accompagner à ce concert ?

Concentrée à relire le carton d’invitation, je relevai mes yeux bleus de glace, vers le reflet de mon chauffeur dans le rétroviseur intérieur central alors qu’il conduisait la limousine vers sa destination prochaine : Le Multiplex. Après tout ce qui venait de se passer durant la réunion du Grand Conseil, le mutisme du ministre Van Brënner a venir dans mon bureau pour éclaircir certains faits de tout ce cirque, je voulais me détendre seule. Mais je ne voulais pas montrer à mon chauffeur ma mauvaise humeur.

- James, je n’ai plus besoin de chaperon à mon âge, vous savez, même si les conventions veulent que je sois toujours escortée.

- Monsieur Van Brënner aurait pu être votre cavalier, ou bien Monsieur Wright.

- Ils étaient très occupés tous les deux. Et puis, une sortie sans partenaire est tout aussi agréable. Je ne m’ennuierai pas. Le carré VIP doit regorger de visages familiers. Merci de votre inquiétude, mais tout se passera bien. Habituellement, ce n’est pas ce genre de concerts qui m’attire, mais ce jeune chanteur a un tel succès que ma curiosité m’a poussée à accepter cette invitation. J’aime découvrir de nouveaux horizons et me faire par moi-même une opinion.

- Ces jeunes d’aujourd’hui ! J’ai lu quelques articles sur lui et j’ai vu le flyer du concert ! Comment peut-on aduler ce genre de chanteur ?

- James, nous avons été nous aussi jeunes. Nous avions nos célébrités, nos stars, nos idoles. La nouvelle génération a les siennes. C’est une continuité logique.

- J’espère que vous vous amuserez ce soir Madame. Nous sommes bientôt arrivés.

Je pouvais déjà apercevoir à travers le pare-brise l’édifice somptueux du Multiplex éclairé par divers et toute sorte de spots colorés. La foule de fans en délire était amassée dans une longue file qui se pressait pour rentrer à l’intérieur. Heureusement pour moi, il y avait une entrée pour les invités de ce jeune chanteur. Je n’avais pas donné de réponse précise. Je lui avais simplement stipulé, par retour de courrier fait par mon assistante, que si mon lourd emploi du temps me le permettrait, je viendrais à sa première date de concert. J’avais pris le temps d’écouter quelques-uns de ses titres que j’avais pu glaner sur le net et me faire une idée de l’état d’esprit de ce jeune homme et de ce qu’il pouvait véhiculer auprès des jeunes. James contourna l’entrée principale et il arrêta le véhicule devant la seconde entrée qui était réservée aux VIP. Une pancarte dorée annoncée que cette partie était interdite sauf aux personnes possédant une invitation. Plusieurs gardes de la sécurité étaient présents pour veiller à ce que tout ce passe bien et sans aucun débordement. Mon chauffeur n’eut pas le temps de descendre de la limousine que l’un des agents s’était déjà présenté à ma portière qu’il ouvrit, me présentant sa main.

(Terminé) [Intrigue Deus ex Machina] Welcome to my Toys factory (pv Damien et qui veut car plus il y a de fous plus on rit!) 578963roberpconcert

- Je vous appellerai si j’ai besoin de vous. Vous pouvez rentrer James.

- Bien Madame.

L’employé de la sécurité me reconnut dès l’instant où je le gratifiais d’un sourire de remerciement. Je sortis sous les flashs des photographes présents pour couvrir cet évènement. Je jouai leur jeu et je posai pour leurs magasines, adoptant la posture royale de l’Ancienne que j’étais. L’homme à mes côtés appela des renforts dans son micro pour m’accompagner le long du tapis rouge. Je devais être certainement l’une des dernières invitées à me présenter puisqu’il n’y avait personne d’autre que moi. Je montrai mon carton et mon nom fut surligné dans la longue liste qui était tenue par l’un des hommes en costard-cravate. De nouveau, on ne me laissa pas seule et on m’accompagna à l’intérieur du Multiplex, vers la salle de concert. Je pris le temps d’observer les abords qui étaient peuplés de stands multiples et différents : certains vendaient des boissons et des encas, d’autres des objets de toutes sortes à l’effigie du chanteur.

- Veuillez nous suivre Madame la Grande Conseillère, c’est par ici.

Je hochai la tête et je poursuivis mon chemin en compagnie de deux hommes. Le carré VIP était en hauteur. On monta des escaliers et on m’ouvrit la porte me souhaitant un agréable moment. Ce qui me frappa c’était qu’il restait peu de places libres. Ainsi une très grande partie des invités et du haut gratin d’Asaria avaient répondu présent à l’invitation de Gabriel Laymann. Des silhouettes se levèrent au moment où je mis un pied à l’intérieur de la magnifique loge. Des mains se présentèrent à moi et les contours devinrent alors familiers. On me salua, on m’offrit des baisemains de politesse dû à mon rang et j’échangeai quelques mots avec les uns et les autres. Dans ce petit comité bien garni et luxueux, je discernai deux personnes : Damien Stark et sa cavalière du moment, Sélène Warren. En voilà un hasard bien surprenant. J’avançai vers le PDG qui se leva et me présenta ses respects et sa partenaire de la soirée.

- Monsieur Stark, tout le plaisir est pour moi. Il y a longtemps que je ne vous ai plus croisé. Mlle Warren, enchantée de faire votre connaissance.

Je pris place dans l’un des fauteuils non loin de petit couple avec lequel je venais de discuter. J’étais près de la rambarde, me donnant un accès privilégié à la scène. Je me tournai vers une femme qui était elle aussi invitée.

- Que pensez-vous de ce chanteur ? Est-ce seulement de la poudre aux yeux ou bien a-t-il du talent ?

Hum, je n’allais pas tarder  à le savoir. Les lumières déclinèrent lentement et d’autres allumèrent la scène. La foule tassée dans la fosse se mit à scander le nom de leur idole au rythme de la musique qui s’élevait pour donner le ton de ce premier concert.


Dernière édition par Alianka De Nephthys le Ven 9 Oct - 18:11, édité 1 fois
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Les lumières du boulevard défilent derrière les vitres teintées de la limousine. Je fixe leur halo serpentin d'un regard halluciné. La douleur au ventre est à nouveau là. Comme au bon vieux temps. Quand elle m'emmenait avec elle dans les réceptions officielles. Son ange chéri, son trésor, son Gabriel d'amour. Son fils. Il fallait que je sois brillant, pertinent, précis, manipulateur, et enjôleur. A son image. Je savais être tout ça. A la perfection. Pour lui plaire. Pour espérer un regard d'amour de la mère derrière la fierté de la politicienne. J'étais charmant, flagorneur avec ces dames, faussement admiratif de tous ces hommes qui l'entouraient et la courtisaient de façon plus ou moins subtile. Je savais être ce qu'elle voulait que je sois. J'en étais malade durant la nuit qui suivait, en sueur dans mon lit, fixant le plafond dans l'obscurité. Je hurlais en silence, crevant déjà, à dix ans, du rôle qu'on me faisait jouer. Mais je l'aimais. Dieu et Démons me soient témoins ! Comme j'aimais cette femme... Ma mère. Elle me l'a bien rendu.

Ce soir, le nœud au ventre de l'enfant est revenu accompagné d'un sacré mal au cœur. Ce soir, j'ai rendez-vous avec mon destin. Ce soir j'ai rendez-vous avec ma Mère. Peut-être...

La limousine se gare... Ils sont là ... Mes yeux se remplissent de ce spectacle et mon cœur de cet amour éphémère. Rien n'est plus volatile que la fidélité d'un fan, sauf l'amour d'une femme ... Ce soir j'ai rendez-vous avec mes fans. Peut-être le plus sincère de tous ceux que j'ai finalement. Non, je suis injuste. La mort est sincère dans sa traîtrise. Elle vous montre dans l'espace d'un instant son vrai visage et celui de ceux que vous aimiez. D'ailleurs elle est peut-être dans la foule, la Faucheuse, sous les traits d'une belle femme ou d'une autre... Le premier et le dernier, l'UNIQUE concert de Gabriel Laymann alias The Scarecrow. Un shoot, un seul venu de la foule anonyme, et je m'écroule. Cette fois pour de bon, cette fois pour toujours.

En attendant, il faut y aller et sortir de cette très laide bagnole qui ressemble plus à un mini building allongé sur la route. Oui, je sais, j'ai des métaphores bizarres mais je préfère les vieilles jeeps pleines de boue et de poussière. Pas très glam tout ça ! Encore un tour de l'autre... Un petit tour et puis s'en va ... Ainsi font font font ! Je sors de la voiture tel un diable de sa boite et j'arpente en saluant la foule à grands coups de chapeau, le tapis rouge qui mène à l'avant du Multiplex avant de bifurquer sur le côté pour entrer par la porte des ... Artiiistes. Une révérence et des baisers envoyés avec la main à mes fans en phase de fusion et je m'escamote dans les couloirs climatisés des loges du Concert Hall du Multiplex. Je laisse la sécurité gérer les barrières qui se soulèvent sous la poussée de la foule impatiente. Quel amour dévorant et destructeur ! Il faut croire que je ne sais inspirer que ça...

Je me retrouve enfin seul dans ma loge. Je m'assois et je lève lentement le regard sur ... mon vrai visage. Un peu de mal à déglutir. Qui aimerait cet homme brisé et défiguré ? Lentement la transfiguration s'opère alors que je fixe mon reflet mouvant dans le miroir. Gabriel Laymann me sourit à nouveau. L'assistante maquilleuse et la coiffeuse entrent pour faire les raccords. Quelle synchronisation. Zack frappe et passe le bout de son nez par la porte, discrètement, comme à son habitude. Zack est un guitariste virtuose. Un humain que j'ai trouvé faisant la manche dans le bidonville. Ça craint. Employer un humain... Heureusement, quelques tours de passe-passe et, hop je  peux le faire passer pour un Assassin. Pardon, un Asarien... Zack est venu pour m'apporter le bordereau de pointage des Huiles de la loge V.I.P.
Il me le tend, tout fier. Le carré de culs bordés de nouilles est presque comble. Au milieu du nom de ces marionnettes, il y a son nom à elle. Instantanément mes cheveux redeviennent longs. Je rajeunis de dix ans et j'ai ce regard de panthère traquée. Zack recule.

- Tain désolé Gab ! Autant sur scène je suis habitué, autant en dehors, ça me fait toujours bizarre ton polymorphisme.

- T'inquiète! Je contrôle pas toujours... En plus là, j'ai quelques téquila mescal dans le nez, et tu vas être le seul avec mademoiselle -smack et clin d’œil à la maquilleuse qui a bien du mérite à s'échiner sur un sujet aussi agité- à savoir, que contrairement aux autres asariens, moi je peux me prendre une cuite aussi sévère que t.. euh que les humains...

- Tu veux dire que t'es beurré, là ? Sérieux, Gab ? !!!

- Juste un peu... La pression du premier concert... Tout le reste... Tu vois ce que je veux dire ?

Je hoche la tête sous mon chapeau. Non, il ne voit pas ce que je veux dire. Comment le pourrait-il ? Pour lui je suis juste un Asarien saltimbanque plutôt doué pour composer des morceaux qu'il peut jouer sur sa six cordes et qu'il aime. Je suis un artiste vivant de ses rentes tandis que lui a marné dans les ruelles du bidonville durant des années avant que je le remarque. Alors, non, mes états d'âmes, il ne peut pas comprendre, même s'il m'aime bien, beaucoup même. Il ignore tout de mon histoire, de ma vie. Il ignore tout de ce que je suis.

- Laisse tomber! Vas dire à la régie qu'on est à moins 15 minutes, allez ! On va envoyer! Don't forget! Rule N° 1: make your dreams comes true !

- Ok, on va déchirer ! Gab, je voulais te dire... Je suis vraiment fier de jouer dans The Scarecrow ...


Je suis déjà redevenu Gabriel Laymann avec son œil charbonneux et ses cheveux mi-courts, mi-longs, en bataille. Les minutes défilent sur l'horloge analogique de la loge. Maquillage: opé, Brush déstructuré: opé. Je congédie la demoiselle responsable de ma beauté et je longe les couloirs jusqu'à la scène. Mes compagnons d'aventure y sont déjà, dissimulés par la semi pénombre et les fumigènes. Je me plante au pied de l'escalier métallique qui débouche sur la plateforme centrale juste devant la batterie de Fez. Zack maltraite déjà sa six corde pour annoncer le morceau d'intro. Je converse autant par signes que par bribes de mots avec l'ingé son et le cameraman placés sous la scène avant de gravir les marches en soufflant de grandes inspirations. Twisted mind déverse ses riffs lourds et torturés tandis que j'apparais sur scène en me démantibulant telle une marionnette. Un esprit torturé et sombre. J'incarne tout ce qu'Asaria peut engendrer de violence et de déchéance. Les fans sont d'ores et déjà conquis et je n'ai qu'à exécuter mon tir vocal pour les voir tous, marée humaine, lever les bras en scandant mon nom. Plus haut, au balcon... il y a celle qui m'a tenu dans les siens à ma naissance et aussi bien d'autres présences pas totalement inconnues... Damien... Et la .. Tueuse... Je sens leur odeur. Étonnamment proches. Me serais-je trompé sur le compte de Stark ?


La communion avec mon public ne fait que commencer. Pour la première fois, je chante, je parle et ELLE M’ÉCOUTE !


lyrics:


Dernière édition par Gabriel Laymann le Dim 1 Mai - 12:21, édité 1 fois
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Damien A. Stark
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Damien A. Stark
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La brune incendiaire était apparemment dotée d’un caractère digne des plus grandes séductrices et manipulatrices de tous les temps. La curiosité de Damien avait été piquée au vif par l’invitation du chanteur. Non seulement ce dernier lui assurait une place dans le carré VIP d’une loge somptueuse, mais de plus, l’after se passerait dans une suite du Rubis Étoilé. Le jeune PDG de la Stark Entreprise était un touche à tout. Il ne se contentait pas d’évoluer dans son domaine des affaires. Il était le premier à s’intéresser à tout ce qui pouvait le fasciner et l’impressionner. Il n’aurait su ce qui l’avait poussé au Multiplex. Un mélange d’inconnues, de singularités, de défis. Il trouverait bien un moment après le concert de questionner cette star que tous les fans attendaient avec adoration et de lui demander comment cet homme, ce Gabriel Laymann, avait décidé de cette invitation, sur quels critères et pourquoi lui.

Il présenta chevaleresquement  son bras à la jeune femme qui portait presque le même prénom que la Déesse de la lune, Séléné. Son sourire charmeur et conquérant indiquait que cette rencontre fortuite allait lui promettre des heures riches en émotions et en plaisir. Avide de femmes et connaisseurs du beau sexe, il avait acquis au fil de l’âge, la maturité pour comprendre toute la complexité chez les femmes. D’un seul regard et en étudiant leurs postures, leurs gestes et les mots qu’elles pouvaient employer, il définissait la femelle face à lui. Certaines étaient pudiques, timides, novices, gauches, puérile. D’autres étaient plus expérimentées, plus séductrices, plus tentatrices.  Il posa la main sur celle de Sélène et il ne sut pas déterminer à qui il avait à faire. A une femme –enfant qui pouvait trépigner d‘impatience, peut-être se montrer jalouse pour un oui ou un non et de l’autre, la sensualité et le péché incarné. C’était ces femmes-là les plus dangereuses. Et il en concluait que Sélène faisait partie de cette caste-là. « J’ai beaucoup d’imagination Mademoiselle Warren. Auprès des femmes telles que vous, encore plus. Allons découvrir ce chanteur et ce concert. »

Elle lui accorda un sourire et ils suivirent les indications des agents de la sécurité pour parvenir jusqu’à la loge qui avaient été réservée aux invités de Gabriel Laymann. Lorsqu’ils pénètrent tous les deux à l’intérieur, la loge était loin d’être remplie. La meilleure vue était prêt de l’accoudoir. De là, la vue sur la scène était imprenable et sur le futur spectacle qui s’annonçait comme exceptionnel. Damien laissa sa cavalière s’installer et lui, il fut subjugué par la foule dans la fosse qui commençait à s’impatienter. Toutes ces personnes scandaient le nom de leur idole dans une même vague déchainée. L’attente fut de courte durée. Les Invités arrivaient les uns après les autres et la loge fut vite comble de visages que Damien connaissait personnellement, professionnellement ou de vue. Il serra quelques mains, échangea quelques mots de politesse avant de retourner auprès de Sélène. Une silhouette royale leur passa devant qu’il définit immédiatement comme celle de la Grande Conseillère. Inimitable. C’est elle qui reconnut l’Asarien et sa cavalière. Cette Ancienne connaissait tout sur chacun d’entre eux. Elle connaissait le visage de chacun de citoyens de sa cité. Il fut honoré de ces mots et lui offrit un baisemain. « Quel plaisir de vous avoir parmi nous Grande Conseillère. Vous êtes seule pour cette soirée ?»

Elle trouva une place à quelques fauteuils de leurs positions.

Damien se réinstalla et  s’appliqua à regarder sa montre. L’heure  précise du début du concert s’affichait. Les lumières s’éteignirent et d’autres se concentrèrent sur la scène. Les premières notes s’envolèrent, les fumigènes recouvraient le décor d’une brume inquiétante et la star fit son apparition au son des fans survolté. Calé dans son fauteuil, Le PDG croisa sa jambe. Il était tout aussi sceptique que curieux. Qui était cet homme qui se cachait même des médias. Les paroles de sa chanson pouvaient-être seulement anodines ?  Peu d ‘informations personnelles circulaient sur lui. Tout était dirigé sur sa carrière. Uniquement. Il en saurait un peu plus après le concert. Il se débrouillerait pour en connaitre davantage sur ce Gabriel Laymann. Son invitée bougea près de lui et il l‘interrogea à mi-voix « Vous allez bien Sélène ?»
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MessageSujet: Re: (Terminé) [Intrigue Deus ex Machina] Welcome to my Toys factory (pv Damien et qui veut car plus il y a de fous plus on rit!)   (Terminé) [Intrigue Deus ex Machina] Welcome to my Toys factory (pv Damien et qui veut car plus il y a de fous plus on rit!) EmptyDim 6 Sep - 15:04

Que faisait-elle ici ? Je savais bien que les membres du gouvernement étaient invités à de nombreux galas, soirées et autres évènements, mais là j’en perdais presque mon latin. Alianka de Nephthys venait d’entrer dans la loge qui avait été mise en place par la star, pour ses invités. Des invités prestigieux à en croire toutes ces personnes qui se trouvaient assises derrière et près de moi. Ils ne me connaissaient pas, mais moi si. Privilège d’être une Ombre et un Assassin. Pour le moment je n’étais que la cavalière du PDG Damien Stark. J’avais entendu plusieurs fois son nom et comme beaucoup d’entre-nous, j’avais pu lire des articles sur sa société et sur l’homme dans divers magazines.  Il me faisait penser à cet autre homme d’affaires que j’avais rencontré quelques temps plutôt, Michael Hawkins. Lorsque Sa Majesté avança vers nous, l’Asarien eut exactement le même comportement que chaque mâle qui croisait le chemin de notre Grande Dirigeante : la flatter et jouer les charmeurs. Je ne pouvais pas moi non plus passer à côté des formes  de la bienséance et des ronds de jambes.

- Bonsoir Madame La Grande Conseillère, je vous souhaite une excellente soirée.

Tiens ? Elle n’était pas accompagnée de Van Brënner ? Depuis la réunion dans les locaux de la Milice, le ministre de la Sécurité se faisait discret. Je l’imaginais bien avec son cigare et son verre de scotch, en train de plancher sur des missions spéciales ou alors de jouer aux fléchettes avec comme cible la photo de sa prochaine victime.  Je me redressai un peu de mon siège pour guetter la foule dans la fosse. Christie était quelque part dans ce bain d’hormones en folie.  Qu’est-ce qu’elles avaient toutes à se dandiner ainsi, à crier, hurler le nom de Gabriel Laymann ? Et puis je ne savais pas pourquoi, mais ce prénom … me rendait nerveuse. Moi nerveuse ? Non ! Il fallait que j’arrête de déconner ! Rien ni personne ne m’a jamais rendue nerveuse. Ce n’était pas un épouvantail maquillé morbidement qui allait me faire cet effet-là. D’ailleurs je ne le connaissais pas. Tous ces posters grandeur nature dans le hall d’entrée  et tapissés un peu partout m’avaient donnée l’impression d’un type qui jouait avec ses fans, pas sincère pour deux sous. Le mec dérangé, mais qui ne l’était pas vraiment, tout cela pour s’attirer les faveurs de ses fans. Je me penchai pour m’accouder à la rambarde revêtue de tissus moelleux et matelassés. La fosse me faisait sourire. Les plus douées de ces nanas trouveraient le moyen d’atteindre la loge du chanteur.  Des vagins sur pattes qui ne demanderaient qu’un coup de q…. Quoi ?? Ne soyez pas choqués par mes propos ! C’est la vérité et puis je nomme un chat un chat, pas besoin de toutes ces nuances quand cela n’est pas nécessaire. Mais ce n’est pas le sujet du moment.

Tout s’éteint alors. Des fumigènes enveloppent la scène pour lui donner un mystère dérangeant et pesant. La musique commence et s’envole sur les notes, crescendo. Les fans se déchainent en bas, les bras levés pour accompagner le rythme qui devient de plus en plus soutenu. Les jeux de lumières s’harmonisent avec  les mesures des bassistes et du batteur et… IL APPARAIT…
Je prends encore plus appui sur le garde-fou. Je ne peux pas nier que ce type sait faire des entrées spectaculaires sur scène. Tout y est. De son style vestimentaire au décor, à ses gestes de marionnette disloquée. Un pantin … mais l’est-il véritablement ? Chaque détail doit être pensé méthodiquement pour arriver à cette précision démesurée. OK ok ! Je retire ce que j’ai dit sur le fait que ce mec n’avait pas de talent. Mais y’a un truc qui me gêne toujours et je ne sais pas pourquoi. Je ne sais pas mettre le doigt dessus.  Je serai presque en train de me dire que ma soirée va être géniale. Elle pourrait l’être. La première chanson dégage pourtant des effluves malsains.  Mes yeux se reposent sur les fans dans la fosse qui s’agitent. Ils sont en adoration, en communion avec LUI.
C’est peut-être moi qui me fait des idées … A ce point ?

Qui es- tu twisted mind ?
Ange destructeur ou Diable charmeur ?

There's no way out …

La voix de mon cavalier (que j’avais complètement occulté, désolée Damien) me fait presque sursauter tant je suis aspirée dans cette bulle complexe que le chanteur tisse lentement sur la scène.

- Tout va bien.

Pour le moment …
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Héléna Carter
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Un seul et UNIQUE CONCERT !

Je n’allais tout de même pas rater cet évènement ! Un évènement aussi grandiose que les galas et les soirées que pouvaient organiser le gouvernement durant les fêtes de fin d’années ou pour les envies qui leur passaient par la tête. La seule chose qui me chagrinait, c’était qu’il n’y aurait pas de dédicaces avec les fans. Du moins je n’en avais pas entendu parler. Faire un selfie avec GABRIEL ! Le truc de fou que tout fan qui se respecte veut posséder. Je plaquai tout de même la paume de ma main contre la poche revers de mon jean. J’avais bien mon téléphone sur moi … Plus encore, je venais de comprendre que j’avais mon badge de journaliste. Et là je ne vous dis même pas à quelle allure supersonique mon esprit se mit à tourner ! L’idée brillante de me servir de mon badge pour aller interviewer à chaud la star venait d’apparaitre sous mes yeux ! Un vrai petit plan diabolique, je vous dis ! Un article sur ce concert et sur les impressions du chanteur ! La fan commençait à imaginer tout cela avec un sourire espiègle sur les lèvres. Si Holloway avait été présent, il se serait à coup sûr arraché les cheveux face à cette pensée tordue que je venais d’avoir ! Autant que mon métier me donne quelques avantages parfois. Et j’étais capable de tout et très butée quand j’avais quelque chose en tête.

Bref pour le moment, j’allais apprécier le concert. Michael  avait reçu deux cartons VIP et comme toujours, il avait été adorable, me dénichant deux autres billets pour la fosse. Le choix ne se posait même pas ! Vous êtes bien d’accord avec moi ! Le plus compliqué c’était bien évidemment de traversé la foule, de jouer des coudes et de parvenir assez près de la scène. Ce qui se rapprochait à une sorte du parcours du combattant. Mais que ne ferions- nous pas pour une personne qu’on apprécie, que l’on aime ? C’est le exactement le même principe pour une fan ! Oui ! Oui ! Je vous assure que c’est vrai !

Je plongeais dans cette masse impatiente qui commençait à scander le nom de leur idole. Michael me suivait comme il le pouvait. Sa carrure lui serait utile tandis que moi je me faufilais entre les uns et les autres. Un barrage de fans m’arrêta. Certains n’aimaient pas qu’on leur passe devant. Je me serai comportée de la même façon. Je pouvais le comprendre. Nous étions arrivés assez près de la scène, pour le moment calme et baignée dans le noir, et c’était déjà un succès. Les fans se déchainaient avec une effervescence dont on avait l’impression de ne plus contrôler. C’était l’heure. Pas besoin de regarder ma montre pour savoir que les groupies ne laisseraient pas une seconde de plus passer !

La musique se mit à retentir, les lumières s’accentuèrent pour dévoiler la scène et les musiciens. Un rythme de plus en plus appuyé vibrait à mes oreilles. Tous les bras se levèrent et chacun tapa dans les mains. Je fis de même, me glissant dans cette euphorie sans grande difficulté. J’oubliai pour un moment mes soucis personnels. Cela faisait du bien. La silhouette de Gabriel Laymann se dessina en hauteur du décor sous les cris passionnés de la fosse (et les miens aussi). Les accords résonnaient au son de sa voix. Ses mouvements lui donnaient l’impression d’être une marionnette qui prenait vie ou qui voulait se libérer de ses entraves, de ces fils invisibles mais pourtant bien présents. Il descendit les marches pour rejoindre le devant de la scène et entamer le refrain de Twisted Mind. Ce type avait une prestance qu’aucun chanteur ne pouvait égaler de nos jours en Asaria. Une voix qui prenait divers timbres suivant les chansons et l’émotion qu’il voulait donner. Je me tournai vers Michael qui s’était laissé séduire par cette ambiance électrique et enivrante en lui offrant un grand sourire. La communion parfaite entre un chanteur et ses fans. C’était juste FABULEUX.

Un truc me vint à l’esprit tandis que je chantais à l’unisson la dernière partie de la chanson. Gabriel était un prénom assez en vogue en ce moment … Pourquoi je me posais cette question bizarre ?
Ha oui ! … C’était cette enquête avec Grant au Centre de recherches. Mon idole portait le même prénom que ce fou mystérieux qui nous avait mis les neurones sans dessus dessous … Mais ne parlons pas boulot, ça serait un sacrilège ! Je m’approchai de Michael pour lui glisser quelques mots au creux de son oreille.

- Tu tiens le choc dans cette masse ?
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Phoenix
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MessageSujet: Re: (Terminé) [Intrigue Deus ex Machina] Welcome to my Toys factory (pv Damien et qui veut car plus il y a de fous plus on rit!)   (Terminé) [Intrigue Deus ex Machina] Welcome to my Toys factory (pv Damien et qui veut car plus il y a de fous plus on rit!) EmptyMer 23 Sep - 9:02



Chers membres,

petit changement concernant le rythme de ce rp.
Vous pouvez désormais répondre sans attendre votre tour de postage. Wink

A vos claviers !

 
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Amaterasu*
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MessageSujet: Re: (Terminé) [Intrigue Deus ex Machina] Welcome to my Toys factory (pv Damien et qui veut car plus il y a de fous plus on rit!)   (Terminé) [Intrigue Deus ex Machina] Welcome to my Toys factory (pv Damien et qui veut car plus il y a de fous plus on rit!) EmptyMer 23 Sep - 17:31


Si vous tapez dans le dos d'un être vivant, ses nerfs lui indiquerons un contact et il ressentira probablement une certaine chaleur. Selon sa résistance, cela tiendra simplement d'une simple gène jusqu'à une chute stupide s'il s'agissait d'un être particulièrement fragile. Pour une machine, tout n'était que source d'information : le CPU traitait ce contact en le transformant en code binaire qui lui indiquait la marche a suivre et le regard d'Amaterasu, toujours habillement dissimulé derrière ses lunettes, vint rencontrer celui d'une jolie blonde, qui semblait plutôt jeune par ses traits, mais le programme savait très bien que les apparences était souvent trompeuse, qui lui adressait la parole. Cela lui facilitait la tâche : elle n'aurait pas besoin de rechercher quelqu'un avec qui engager la conversation, cette personne était venue a elle de sa propre volonté. Bon, en revanche, elle restait tout de même curieuse : son look semblait l'identifier plutôt aux fans qu'au carré VIP, mais surtout ne faisait pas du tout dans les habitudes des Asariens : elle ressemblait a une adolescente ou une jeune adulte rebelle que l'on pouvait trouver dans les œuvres undergrounds de la fin du vingtième siècle et au début du vingt-et-unième, qui avait progressivement disparu avec la création du SEER.

La poignée de main était forte : la machine ne risquait pas de l'écraser simplement en la tenant ce qui avait toujours quelque chose d'agréable : au début de son existence, elle avait connue beaucoup de difficulté a ne pas écraser les mains qu'elle serrait, y compris d'Asarien, trahissant son statut : elle du faire de nombreux réglages afin de pouvoir déterminer la force idéale qu'elle devait mettre dans ses gestes pour pouvoir soutenir la poignée de main de manière ferme sans pour autant détruire la main de celui ou celle avec qui elle la partageait. Cependant, il y avait quelque chose sur ce visage qui lui semblait hostile. Bien entendu, Amaterasu avait très rapidement établit (moins d'une demi-seconde), une liste de mot avec un taux de probabilité pour ce P qui n'avait jamais trouvé de conclusion. Avec un style comme le sien, il ne faisait aucun doute que la jeune femme n'entretenait pas forcément, a vu de nez, une bonne opinion pour le Gynoïde qui se présentait devant elle avec une tenue bien plus provocante et chic, même si Marian pourrait constater que le décolleté était plus discret que le dos de sa robe.

Il y avait cependant des éléments intéressants dans ce qu'elle racontait et son apparence : sa tenue, particulièrement son chapeau, portait des références directes a la culture du Vingtième et début du vingt-et-unième siècle. Aisawa avait doté ses deux robots de connaissance très large a ce sujet et de ce fait, Amaterasu serait capable de soutenir une conversation sur ses sujets sans aucun problèmes. Ses références laissait également suggérer deux possibilités : soit elle faisait partie de ses rares Asariennes souhaitant vivre en connaissant ce qui avait forgé les Longues Vies avant l'Apocalypse, soit elle était elle-même une Longue Vie, ce qui semblait improbable en l'observant, mais semblait possible tant elle maniait les connaissances sur la vie de ses derniers avec aisance et se sentait obligée d'expliquer a quoi elle faisait référence, pensant probablement que son interlocutrice était une Asarienne qui ne comprendrais rien a des choses qui n'existaient déjà plus lorsqu'elle était née. Toutes ses informations était traitée a très grandes vitesses par le processeur d'Amaterasu qui tirait également rapidement les conclusions qui s'imposait sur la réponse a fournir a cette manière d'engager la conversation. Ses lèvres esquissèrent un sourire, une manière de prouver qu'elle ne comptait pas être hostile.


« Quand j'étais plus jeune, je préférais les Manga, mais cela vient probablement de mes origines. Amaterasu. A moins que tu ne préfère Motoko Kusanagi, mais dans ce cas, Major c'est plus rapide ! »

Tout était parfaitement calculé : Amaterasu avait quelque peu forcée son accent Japonais, qu'elle gommait parfaitement d'habitude, afin d'offrir a cette jeune femme un sentiment de familiarité et une preuve qu'elle était bien plus âgée qu'elle ne semblait le paraître et une référence culturelle qu'elle était capable de comprendre si elle connaissait vraiment bien toutes les œuvres de cet époque. Une machine d'infiltration avait besoin de construire une personnalité crédible en quelques instants et savait jongler entre divers couverture : elle ne se souciait guère du reste et ne risquait pas, comme les agents organiques pratiquant le même métier, de trouble de la personnalité, après tout, elle était un programme informatique appliquant froidement des routines pas vrai ? En êtes vous réellement sûr ? L'idée qu'une machine soit capable de ressentir a toujours effrayé les créatures vivantes et c'était l'une des raisons pour lesquels les deux Androïdes vivaient caché : ils savaient qu'ils seraient assimilé comme une menace et détruit si l'on révélait leur véritable nature. Ce qui était particulièrement ironique si l'on mettait en rapport ce fait avec le fait que pour répondre a Rogue, Amaterasu avait choisit le nom de la Cyborg la plus populaire de la culture populaire.

Marian avait affirmée qu'elle adorait son style et particulièrement son parfum. Cette dernière mention permettait d'identifier l'ensemble comme un mensonge, mais cela révélait que même une machine pouvait faire une erreur : elle avait omis le parfum dans son déguisement d'Asarienne modèle car même les Longues Vies n'étaient pas capable de détecter a l'odeur sa différence avec les êtres vivants : cette femme en était capable, mais elle ne semblait pas apte a analyser correctement l'information : elle l'avait probablement assimiler a une simple excentricité d'un nouveau parfum pour être supérieur et la machine ne serait rien pour la détromper a ce sujet. Elle omis donc de répondre sur ce point, pariant sur le fait que la blonde ne reviendrait pas dessus si elle abordait d'autre sujet suffisamment intéressant pour que cela soit le cas. Et elle aurait rapidement de quoi rebondir, car Marian semblait encline a entretenir la conversation, aussi étrange que cela puisse paraître : elle affirma que l'homme qui s'était cogné sur elle quelques instants plus tôt avait flashé pour elle et qu'il s'agissait d'un super coup. Mais il n'avait pas susciter de curiosité particulière chez le programme informatique, contrairement a cette blonde au chapeau haut de forme. Le programme rechercha une réponse approprié et décida en moins d'une seconde, même s'il s'agissait d'un pari plutôt osé


« J'espère que tu ne m'en voudra pas, mais je ne l'ai pas trouvée exceptionnel ton ami. En fait, tu est largement plus a mon goût que lui ! »

Les compliments ne faisaient généralement pas de mal, mais si Marian n'était pas du genre a apprécier les filles, alors elle risquait de prendre la fuite, ce que la machine ne désirait pas, mais elle avait pris le risque, car dans le cas contraire, son physique avantageux lui permettrait peut-être de la garder plus facilement proche d'elle durant la soirée. Oui, même une machine est capable de faire ce genre de calcul, l'attirance et le désir pouvait se convertir en ligne de code binaire, sinon, la pornographie n'aurait jamais été l'activité la plus développée de l'internet. Cela pouvait également être assimilée comme une simple blague, a elle de voir. Quoi qu'il en soit, elle embraya rapidement sur le chanteur en lui demandant ce que cela valait. Le ton restait léger, mais c'était après tout le principal propos de la soirée, aussi la machine répondit

« Il ressuscite un côté underground et décalé que l'on avait pas vu depuis l'Apocalypse, c'est plutôt sympa a vrai dire ! Cela va bientôt commencer, on va bientôt avoir l'occasion de vérifier s'il est a la hauteur de ses promesses. Je suis au carré VIP, si cela te dit, tu peut m'accompagner. »

[Si tu veux nous faire avancer jusqu'à la scène, pas de problème pour moi]
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Michael Hawkins*
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MessageSujet: Re: (Terminé) [Intrigue Deus ex Machina] Welcome to my Toys factory (pv Damien et qui veut car plus il y a de fous plus on rit!)   (Terminé) [Intrigue Deus ex Machina] Welcome to my Toys factory (pv Damien et qui veut car plus il y a de fous plus on rit!) EmptyVen 25 Sep - 15:46

La foule s'était muée en une véritable horde de gens venu là pour aduler le chanteur, et pour l'observer. Observer un homme dans ce qu'il savait faire de mieux, chanter. Si ce n'était que l'on pouvait mêler la mise en scène, et le chant, et c'était ce qui arriverait sans doute au vu des quelques lumières clignotantes. Dans ce genre de spectacle, tout devait être pensé, même le plus infime des détails, afin que le spectacle soit une réussite total, et que la prochaine invitation ait autant de succès. Mais cette prochaine invitation, personne ne semblait déterminer quand elle arriverait, certains mêmes, plus pessimistes, pensaient que ce serait le seul concert du chanteur. C'était fort possible puisque ce Scarecrow n'avait jamais fait un seul concert mais il avait pourtant sorti quelques albums. Il en était peut-être à ses débuts, et il fallait peut-être parler d'un débutant qui n'était pas mauvais, mais à qui il fallait peut-être du temps pour s'intégrer dans l'ambiance toute particulière des concerts. Malgré tout, il avait réussi à rassembler là pas mal de monde, déjà que le bâtiment qui accueillait le concert était vraiment énorme, autant dire aussi qu'il avait été créer pour accueillir du monde. Mais dans ce genre d'occasions, il était impressionnant de voir à quel point il y avait du monde dans Asaria. De multiples couches de la société se côtoyaient en cet instant, plus riche comme moins riche, ils étaient là, à la recherche d'un moyen pour s'éclater et passer une bonne soirée... Qui risquait fort d'être bonne au vue des premières notes.

Au moment même où ces trois premières notes se faisaient entendre, on avait aussi le droit à un immense frisson d'excitation qui parcours les foules lorsqu'elles sentent qu'il se passe quelque chose. Mike, malgré sa carrure, fut même bousculé un peu, et il fallait dire que les premières notes, après avoir amené un peu de silence, finirent par faire l'effet d'un coup de tonnerre dans la foule qui siffla de joie, hurla le nom du chanteur. On attendait que lui, véritable bête de foire en cet instant, qui allait combler les attentes de certains, et signer un succès pour d'autres. Mike ne perdait pas Héléna de vue qui, elle, était à fond dans les premières notes alors que dans une danse macabre, le chanteur apparaissait. Sa manière de se tortiller, de se déplacer le faisait plus passer pour une sorte de pantin que pour un homme, et il était admirable de voir un tel homme capable de tel geste aussi robotique, aussi mesurée, aussi précis. Mais macabre avec cette partie assez sombre de lui-même, il n'avait pas de vêtement flash, il n'avait pas de veste aux couleurs éclatantes, non, la simplicité, et l'obscurité, était au rendez-vous... Pourtant, il était éclairé par mille lumière qui semblait vouloir l'illuminer, mais il n’effaçait pas de lui un spectacle époustouflant et une certaine... noirceur. Noirceur admirable, il fallait bien le dire, et qui rendait curieux le PDG.

L'ambiance se dérida rapidement, les fans levèrent les bras, les balancements d'un côté où de l'autre alors que la musique était entamé par les musiciens, enfin mis en valeur par la lumière. Le chanteur était quand à lui aux premières loges, il était au devant de ses fans, et il donnait à sa voix différents timbres, chose qui était assez impressionnant. Il avait une prestance et une voix tel que même Mike en resta bouche-bée alors que la musique entraînait peu à peu le public. La musique entraînait tous et chacun, et Mike se laissait même entraîner, il se mit même à taper des mains avec la foule. C'était une chose impressionnante, une sorte de force qui vous encourageait à frapper des mains, à battre plus fort. Vous bougiez dans un rythme que toute la foule avait adopté alors que les lumières éclairaient de temps à autres la foule. Certains se mettaient sur les épaules de leurs amis, et levaient les mains, comme pour être encore plus haut que tous et se faire voir. Ils levaient les mains vers le ciel, hurlaient à plaie voix comme pour se faire entendre et surmonter le son qui sortaient des puissantes enceintes répartis correctement dans la salle. Héléna se retourna et lui adressa un splendide sourire qui lui fit comprendre qu'elle s'amusait. Elle profitait pleinement du moment qui lui était offert, et Mike faisait de même en cette soirée, il en profitait. Finalement, elle revint vers lui et lui demanda s'il tenait le choc.

Quoi? Mais bien sûr qu'il tenait le choc!! Quand même... Il était PDG, mais il faisait pas mal de sport, et il pouvait bien tenir un concert, non? Il s'était pris au jeu, il aimait cela, et il rentrait dans un jeu qu'il avait déjà expérimenté quelques fois, mais là c'était u peu différent, et il devait bien admettre qu'il n'était pas insensible à ce mouvement de foule. Il finit par revenir vers Héléna et lui glissa dans l'oreille avec un regard malicieux:

- T'inquiète pas pour moi... Je suis un habitué moi, inquiète toi plutôt de toi, hein?!! Je ne voudrais pas avoir à te ramener sur mes épaules parce qu'un tel concert te fatigues trop.

Il sourit à sa petite blague avant de se replonger dans l'ambiance totale du concert. Une ambiance qui vous prenez et vous en sembliez pas pouvoir résister. Cela faisait remonter pas mal de souvenirs de la jeunesse, et Mike, en compagnie de toute une foule déchaînée sautait sur le rythme de la chanson. Il repartait dans les folies des fêtes de soirée... Magnifique.
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Alianka De Nephthys
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Des visages familiers se trouvaient parmi le carré VIP et je ne fus pas véritablement surprise de voir le PDG de la Stark Entreprise, accompagné de la jeune Miss Warren. J’échangeai avec eux quelques mots de politesse avant de regagner ma place. Je m’étais décidée au dernier moment pour rejoindre ce concert. Ma réponse à l’invitation que j’avais reçue laissait planer le doute sur ma présence en raison de mon emploi du temps très chargé. J’avoue avoir été réticente à venir le voir jouer. J’avais pris le temps d’écouter quelques-uns de ces titres qui révélaient des côtés bien mystérieux, comme un message qu’il délivrait au fil de ses mots. Ce qui avait freiné une réponse concrète de moi, ce n’était pas ce star- système dans lequel il baignait et toute cette cohorte de fans qui le désignaient comme le messie de leur nouvelle génération. C’était simplement son prénom. Un prénom qui me ramenait à mon passé, à mes actes, à ce que je ne tiendrai plus dans mes bras, à celui qui c’était détourné de son rang et de son avenir. Je n’avais jamais plus croisé quiconque avec ce prénom durant des années et lui, il le portait. C’était dérangeant pour moi de voir ce prénom s’étalait en grandes lettres sur les hauts murs du Multiplex, de le lire et le relire alors que je l’avais banni de ma vie. Je l’avais occulté pour ne plus avoir mal, enfermé dans une boite au plus profond de mon cœur. N’étais-je pas la panthère de glace ? Je n’avais pas usurpé ce titre qui me suivait depuis la naissance d’Asaria.

Et maintenant que j’étais là, j’avais une certaine hâte mêlée à de la curiosité de voir ce chanteur sur scène. Avant que les lumières ne s’éteignent et que les premières notes d’accord retentissent, j’avais ouvert délicatement le petit livret qu’on m’avait remis à mon arrivée, sur mes cuisses, feuilletant les articles et les photos du groupe et de son frontman. Ils décrivaient la carrière de cet homme qui sortait presque de nulle part et pourtant tous ces fans dans la fosse n’attendaient que lui et scandaient déjà son nom. Je parcourus rapidement les
lignes en diagonale. C’étaient ces images prises lors des enregistrements et des répétitions qui attirèrent plus principalement mon attention. Sur l’une d’elles, il était sans maquillage ni costume de scène et ce qui me frappa furent ses yeux. Mon doigt passa alors doucement sur les traits de son visage pour les redessiner. Cette lueur qu’il possédait dans ses prunelles faisait écho en moi, mais je n’en trouvais pas l’origine. Ce n’était peut-être qu’une impression passagère, pourtant elle me mettait presque mal à l’aise. Un trouble dérangeant et perturbant. Je refermai le livret quand les lumières s’abaissèrent et que la musique s’annonça.

En bas, dans la fosse, la foule se déchainait. Les fans avaient compris que leur idole allait enfin faire son apparition.  Les notes hurlaient  et il surgit sur le haut de la scène ! La communion devint alors parfaite. Une osmose  à en couper le souffle lorsqu’il commença à entonner le refrain de sa première chanson. Ses mots … Il y avait quelque chose de pernicieux, mais sous cette apparence, il y avait un autre message tel un serpent dans le paradis de verre. Je sentis quelqu’un de ma rangée, bouger un peu plus loin. Mademoiselle Warren s’était approchée du garde-fou pour mieux observer la scène. Si je ne la connaissais pas, je pourrai penser à une jeune femme prête à tout pour passer une nuit avec la star. Mais ce n’était pas le cas. Elle avait l’instinct du tueur, de la prédatrice qui coule dans ses veines depuis longtemps. Pourquoi alors cette fascination pour ce Scarecrow ?

J’avais besoin de savoir et de comprendre. Alors ma télépathie plongea droit vers le chanteur et lorsque mon esprit effleura le sien, je perdis pied.  J’étais, à cet instant, heureuse d’être assise et bien calée dans le fauteuil. Je n’ai jamais connu un tel maelstrom d’émotions qui se superposaient les unes aux autres. Je suis une puissante télépathe, mais je n’arrivais pas à percer cet amas d’agitation qui m’attiraient et me faisait plonger dans un tourbillon sans fin. Je m’extirpai de cette attraction douloureusement et il sembla relever son visage vers moi …
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MessageSujet: Re: (Terminé) [Intrigue Deus ex Machina] Welcome to my Toys factory (pv Damien et qui veut car plus il y a de fous plus on rit!)   (Terminé) [Intrigue Deus ex Machina] Welcome to my Toys factory (pv Damien et qui veut car plus il y a de fous plus on rit!) EmptyMer 7 Oct - 18:42

L'osmose est totale et je me laisse happer par les vibrations du public qui se tend vers moi. Sitôt que je descends les escaliers un océan de mains se tend vers moi. Je module ma voix, tantôt rauque et grave, tantôt haute et presque hystérique, de façon à faire passer les sentiments de dégout et de rejet dont est victime le héros de l'histoire. Celle d'un esprit tourmenté et schizophrène dont je mime la folie à la perfection. Une aberration de la nature, une erreur génétique, une ratée de l'évolution. Un être qu'il faut conduire à la potence. Sa différence dérange et fait peur mais fascine et attire pourtant. Le public est déjà en transe et scande les paroles en se mouvant sur la musique envoûtante aux accents orientaux qui les porte. Le groupe est totalement dedans aussi, les gars envoyant avec une énergie terrible la lancinante mélodie. J'arpente le bord de la scène en chauffant le public, en courant d'un bout à l'autre. Je ne lui laisse aucun répit. Zack dont j'ai travesti l'apparence pour l'occasion et afin qu'il ne risque pas d'être reconnu, s'approche pour venir chanter avec moi puis s'éloigne à nouveau pour aller au devant du public. Je distille les mots qui dénoncent le traitement, la tentative de lobotomie dont est victime celui qui a eu la mauvaise idée de penser et de percevoir différemment le monde qui l'entoure. L'enfermement qui est finalement le sien et le pousse inexorablement vers la folie. Fez, derrière ses fûts se déchaine tandis que je harangue la foule pour le chorus final, un sourire narquois accroché aux lèvres, le regard toujours dissimulé derrière mes lunettes noires. Je scande une dernière fois "there's no way out" puis je me fige tandis que la musique se tait brutalement. Les lights show s'éteignent brièvement avant que ne retentissent les premiers accords du titre suivant.

Lyrics:

Celui qui définit l'essence même de ce personnage que j'incarne, l'essence même du groupe. Je reprends mon souffle et interpelle encore le public qui frappe déjà dans ses mains au rythme de l'intro inspirée des musiques de temps très anciens.

- Bienvenue Asaria ! Vous allez bien ?

Clameur de joie

- Vous êtes prêts à tout donner ? Je suis de retour, je suis toujours fort ! Dansez avec moi !

J'entame une chorégraphie saccadée avec mon micro sur cette musique médiévale scandée par la foule qui m'imite, levant le poing en rythme. Je ne peux m'empêcher de sourire comme un gosse et de leur dire que je les aime, qu'ils sont merveilleux. Avant d'attaquer le premier couplet, je relève la tête une fois de plus vers la loge VIP. J'ai senti son aura tenter d'entrer dans ma tête. Je l'ai repoussée mais elle a pu effleurer mon esprit. Ma voix manque de se briser lorsque j'entonne les premières paroles. I'm just a loser in the game of love. I'm just a stray boy in the shade. Zack me jette un coup d’œil surpris. Il n'a pas l'habitude de me voir faillir. Je me rattrape assez facilement lorsque ma voix s'envole vers les aigus pour narrer la tentation dont est l'objet l'épouvantail que j'incarne. La tension dramatique augmente à chaque seconde tandis qu'un duel psychique s'est engagé entre elle et moi. Elle n'est pas la seule à me fixer intensément. Je sens aussi le regard de la tueuse peser sur moi et celui plus curieux, sans agressivité de Damien. Je ressens aussi toute la bienveillance et l'adulation des fans dont la marée humaine s'étend à perte de vue dans cette immense salle dont je ne distingue pas le fond. Mais je suis intouchable dans cette forteresse que j'ai édifiée, bâtie d'harmonies sonores qui commencent à diffuser leurs effets. La foule est déjà en liesse, se mouvant comme un être à part entière. Elle semble libre de ses mouvements, vivante, frémissante de joie. Ce n'est que la première étape, celle de l'allégeance. Bientôt viendra le moment où elle ne sera qu'une seule pensée, unique, dirigée par ma volonté, soumise à l'illusion portée par ma musique. Ils entonnent tous le refrain qui narre mon ascension vers la célébrité après la descente aux Enfers. Ce qu'ils ignorent c'est qu'on ne remonte pas des Enfers sans en rapporter quelques Démons.

"Rise to fame — time will come
Make your claim — time has come
For the crow to fly away"


Je me concentre et je fais naître la première illusion de la soirée. L'effort nécessaire sera sans nom, payable sans délai après que chacun soit reparti chez lui. Lorsque je me retrouverai seul face au miroir. Sorti du nuage de fumigène orangés, s'avance le Démon incarné par un être issu de ma seule imagination, qui se tient face au public et chante de sa voix grave et rocailleuse, tout aussi envoutante que peut l'être la mienne, puisque c'est la mienne. Une de mes autres voix, une de mes apparences, une projection de mon esprit. Gabriel Laymann fait alors face pour quelques temps à son alter ego, à ce chanteur puissant et moustachu. Le public est sidéré par le tour de passe passe et cherche à comprendre  mais la voix implacable de l'artefact que je projette les happe et les ensorcèle. Toute leur attention est focalisée sur cet invité inattendu et démoniaque qui narre la descente aux Enfers de l'épouvantail. C'est mon histoire qu'il raconte, mais vu par le côté le plus sombre. L'histoire d'un être pur qui voulait le bien et qui tombe de désillusion en désillusion et sera sacrifié pour finir tiraillé par le mal dans les abysses de la folie. J'ose enfin regarder mon public dans les yeux sans me cacher derrière mes lunettes noires.  Ensemble, les deux parts de ma personnalité tiraillée reprennent en chœur ces mots qui sonnent comme un avertissement pour qui peut les entendre dans leur sens caché. Je sens la puissance de l'illusion qui monte en moi et je souris . Je sens aussi l'amour du public qui me porte et me soulève au delà du dicible.
"Rise to fame — time will come
Make your claim — time has come
For the crow who fly away
For the crow who fly awayyyyy"

Des paroles qui sonnent comme un avertissement solennel dirigée vers un point de la salle vers lequel je darde mon regard. Cela n'a pas échappé au public qui tourne peu à peu la tête dans cette direction.
Je sens que la magie opère et que je les tiens tous dans le creux de ma main.
Je fige mes deux apparences qui deviennent deux silhouettes immobiles sur scène.

A ce même moment un vol de corbeaux s'élance de nulle part pour s'élever jusqu'à la loge et se pose tout au long de la rambarde du balcon. Une onde sonore se propage dans la foule telle une vague. Les corbeaux se tournent vers les occupants du carré VIP et ne les lâchent pas des yeux. J'imagine sans peine l'effet que cela peut provoquer dans les rangées de nantis qui l'occupent. Entre questionnement et étonnement, se demandant comment un tel enchantement est possible, impressionnés par les regards inquisiteurs des volatiles, n'osant protester de peur de passer pour des couards. Pendant ce temps je me suis immobilisé ainsi que l'artéfact du chanteur que je projette à mes côtés. Les deux silhouettes ne sont qu'illusion. Je ne suis plus sur scène mais je flotte à présent au dessus de la salle, déversant encore d'autres images dans l'esprit de chacun des êtres réunis dans cette salle.  Les images d'un martyre s'effondrant sur une place par une belle journée ensoleillée, puis je projette dans leur esprit le vol du corbeau vu par ses propres yeux. Il s'élève, s'élève toujours plus haut jusqu'à la voûte de verre du Dôme puis s'y brise avant de retomber dans la foule. Par les yeux du malheureux oiseau chaque personne du public voit sa fin arriver et se sent submergé par des émotions qui lui sont propres. La lente chute au ralenti du mal aimé semble ne jamais finir et plonge le public dans un état d'hébétude puis de terreur voyant une pluie de volatiles noirs s'abattre à ses pieds. Seule la loge est épargnée de cette pluie sinistre qui s'abat dans toute la salle. Mais ses occupants n'ont rien pu manquer de l'illusion...

J'offre ensuite une belle page d'Histoire aux fans venus m'écouter. Toute l'épopée des Asariens défile dans leur esprit comme sur un écran géant. C'est d'ailleurs presque ça puisque mes images mentales se forment sur l'écran monumental qui est monté au fond de la scène. Ce n'est pas de la télépathie, juste mon pouvoir d'illusionniste qui fonctionne à plein régime.  On y voit mon père , mais qui le saura, ? Puis la Pluie de feu et ses visions d'apocalypse. L'exode qui mène les Anciens sur les Terres Sauvages d'Antarctique et l’érection de la Cité d'Asaria. On y voit l'organisation de sa nation, la naissance de son gouvernement et enfin sa chute . Bien sûr c'est très osé, voire subversif. Bien sûr tout était calculé commercialement mais surtout stratégiquement parlant. Ce n'était qu'un effet de genre pour séduire le côté le plus rebelle de mon public. Rien ne plait plus à la jeunesse que de projeter la fin de son monde. C'est comme un exorcisme de leurs pires craintes. Ma vénalité est tellement criante qu'on ne pourrait m'accuser de faire de la propagande contre le gouvernement en place. Et pourtant j'ai déjà commencé un travail d'endoctrinement massif par le moyen que je maîtrise le mieux: la musique et la mise en scène. Ces images s'implantent innocemment dans leurs esprits. Les ailes de l'épouvantail s'étendent sur les Dômes.
... Et  je réapparais sur scène mais également là où on ne m'attend pas. La loge VIP. Le public est médusé. Comment puis-je être à deux endroits à la fois ? Moi seul ai la clef de cette énigme et connais le prix à payer pour parvenir à cette maîtrise. Je me glisse au premier rang tel un spectre. Avant qu'elle ait le temps de comprendre j'apparais à côté du joli minois qui a présidé à ma mort et lui adresse un sourire enjôleur en murmurant
I close my eyes and I see what's coming my way
He's got treasure in his eyes that he's gonna turn to clay.
puis je m'évanouis dans les airs pour réapparaître dans le dos de la Grande Conseillère et psalmodier à son oreille les paroles chantées par l'illusion que je projette sur scène: "Hm, I'm a stranger, I'm a changer and I'm danger...Maybe". Virevoltant avant qu'elle ait le temps de comprendre, j'ai disparu pour réapparaitre sur scène et reprendre la narration de la damnation subie par mon héros. Ses bourreaux ne lui ont pas laissé le choix pour revivre. Il devait se fondre dans les ombres. Désormais il est guidé par la seule voix de la vengeance. Il a donné son âme en échange d'une revanche mais elle ne sera pas la seule à être emportée par les Démons. Il est l'ange déchu qui les entrainera en Enfer.

Fallen angel - waiting for the prey
The devil has come to take a maimed away
Penetration of the twisted mind
The evil is out for the weak and blind

I can feel it in your voice
Ever so sweet, no
Do I really have a choice? No, no, no!

[The Devil:]
Oh, you burn your feet on unholy ground
You roam the barren wicked plains abound
In evil eyes and evil speak
About it all your evil freaks

When you say it's all divine and meant to be
What about your flesh and blood and defires like me?

Their evil eyes are looking down on you
And those who don't are losing sight of you
Face the rage to chase away
The specter of disgrace and shame

Withered roses dying on the ledge
A withered dreamer standing on the edge
You dream of love but you wake up to pain
You're better off to join in my game

Then she'll better off to cry contrite tears
One day she'll wonder why she had to let you disappear,

Rise to fame — your time has come
Time will come to take the sun
Make your claim - you're drawn to the sound
Time has come — you're leaving ground

Rise to fame - the flight of the crow
Time will come - cross the line
Your time has come - for the crow to fly away

It's a flight to hell
Can you hear the bell
The devil has come
To take your soul away
A flight to hell - alright

I'm a stranger
I'm a changer
And I'm danger
Fallen angel
Waiting for the prey


Le duo poignant que je présente avec mon alter ego démoniaque enthousiasme la foule qui s'est remise de la pluie de corbeaux en constatant très rapidement qu'il ne s'agissait que d'une illusion. Ils ne comprennent pas comment j'opère ce qui ajoute à leur fascination lorsqu'ils ont constaté que les cadavres d'oiseaux s'étaient volatilisés comme par enchantement. Je les tiens totalement sous mon emprise et je pourrais leur faire croire ce que je veux qu'ils croient. Mais je ne suis pas fou, je sais que montrer une trop grande étendue de mon pouvoir causerait mon arrestation immédiate. Je laisse donc retomber la pression une fois la chanson achevée de façon magistrale. La foule est en liesse complétement subjuguée par le show mais je sens déjà une ambiance très différente dans la loge de mes chers invités. Les corbeaux qui montaient la garde, eux, n'ont pas bougé et semblent bien réels. Je laisse mon illusion exhorter la foule pour la suite mais je dois y mettre fin à présent, si je veux avoir assez de force pour mener le concert de bout en bout. Elle se volatilise donc et me laisse seul avec les musiciens face au public attentif et curieux de savoir ce qui va suivre.

- J'espère que vous aimez ? Est-ce que vous aimez ce que vous entendez, Asaria ?  

Clameur d'approbation.

- Est-ce que vous aimez ce que vous voyez ?  J'espère ! Parce que moi j'aime beaucoup ce que je vois. Vous êtes incroyables! Merveilleux ! Bon, bon, je crois que vous aimez ... Merci ! Merci à vous tous d'être là ce soir ! Poursuis-je en riant.

Je sens le public totalement captivé, en haleine. Et je sens le trouble, l'embarras, le questionnement, la colère tout là haut. Je souris plus que jamais, longeant la scène en touchant des mains du bout des doigts.

- Je le vois à vos visages. C'est une histoire un peu triste que je vous raconte ce soir, un conte de fée, n'est ce pas. Tous ne finissent pas bien. Mais en général, il y a toujours des moments heureux dans les contes de fées . Je vais vous raconter l'histoire d'un garçon qui pensait que ses semblables étaient capables de s'amender, progresser, apprendre pour donner une chance à la vie, puis un jour, il a compris que ces êtres ne pouvaient changer, qu'ils restaient inexorablement liés à ce qui les rassurait et écartaient ce qui les effrayait en dérangeant l'ordre établi qui leur convenait. Peu importait si cet ordre menaçait la vie même, l'équilibre précaire de leur monde. Mais ce garçon le comprit de la plus douloureuse des façons. Il dut renoncer à ses illusions. Fort heureusement, il lui restait les souvenirs des jours heureux... Je vais aussi vous raconter les jours heureux de Scarecrow, est-ce que vous êtes d'accord ?

A ces mots, les corbeaux se transforment en colombes et prennent leur envol jusqu'au plafond de la salle où elles se perchent sur les poutrelles métalliques. Une clameur d'admiration parcourt le public.

- Vous savez, notre Histoire le prouve, il ne faut jamais désespérer. Quand tout semble perdu, il y a toujours une lueur d'espoir. Nous en sommes la preuve, Asaria en est la preuve. Nous avons survécu au néant ! Mais chaque situation cache bien des complexités, chaque être bien des facettes... Le paradis a parfois ses serpents cachés ... Évitez de leur marcher dessus ... Sinon ils mordent... Alors, un conseil, regardez où vous mettez les pieds...

Je change d'apparence très facilement. Imaginez à quelle vitesse je peux changer de tenue ! Me voici sans manteau ni chapeau mais m'amusant à changer l'apparence de mes musiciens.

- Asariaaaa! Est-ce que vous aimez les Miracles ?  Asaria, est ce que vous croyez aux miracles ? Bien sur que oui ! Vous êtes comme moi !  Puisque nous vivons  sur une Terre qui abrite un miracle ! Asaria ! C'est vous, c'est moi, c'est nous tous le miracle !

Et je commence à chantonner les premières paroles d'un chant que tout mon public connait par cœur.

- Blinded by the fire and the sorrow of the day,
I come knocking on your door
to dry the tears away.
The eventide is calling me to take a look into your
eyes, pull me on and make me mesmerized!
Je dédies ce titre à nos Anciens, aux Pères Fondateurs d'Asaria, mais aussi à tous ceux qui la voulaient terre d'Asile et sont tombés pour ce rêve. Je dédie ce titre à celui qui a donné son nom à notre Cité ! Ahmad, c'est pour toi !


Immédiatement la foule se met à entonner cet hymne à la vie et à l'espoir tandis que je salue la loge de la main, imaginant leurs airs médusés.


Lyrics:
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Alianka De Nephthys
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L’esprit chancèle et hurle.
L’esprit s’émiette et se fend.
Son esprit n’est qu’un ensemble d’émotions aussi puissantes et néfastes les unes que les autres. J’ai effleuré l’esprit de ce chanteur, mais sa barrière psychique m’a repoussée. Je n’ai pu voir que des images éparpillées, des séquences d’une vie ténébreuse qui ne sont que chaos. L’énergie qu’il a déployée m’a fait vaciller. J’ai senti tout un amas de tentacules psychiques faire bloc pour le protéger de toutes tentatives d’infiltrations de l’extérieur. Un haut télépathe peut créer ce genre de phénomènes avec l’âge et l’expérience ainsi que la maitrise parfaite de ce don. Lui ce n’est pas un Ancien. C’est impossible qu’il puisse rejeter ma télépathie aussi  facilement. Je serre le livret entre mes mains et mes prunelles deviennent aussi blanches, aussi nacrées que la glace en plein hiver sur les hauts sommets des terres sauvages. Il a chancelé. Je l’ai perçu, une brève seconde quand il a levé son visage vers moi. Il me connait. Je ne suis pas seulement la Grande Conseillère, je suis plus que cela et je découvrirai son secret.

Je ne peux plus écouter ses paroles avec légèreté ou détachement. Il y a tellement plus. Il se dévoile, abat ses cartes pour mieux les reprendre. C’est un jeu dans lequel j’excelle depuis de longues années et lui, il est un maitre dans l’art de la manipulation, de masquer le réel par des illusions ou bien de vous faire croire qu’une illusion ne peut être la vérité. Un jeu bien dangereux, à la limite d’une folie que j’ai sentie dans son esprit. Discrètement, j’étudie les invités dans ce carré VIP. Il y a le fleuron de la société asarienne. Cela  ne devrait pas m’étonner qu’un artiste veuille inviter le gratin d’Asaria, mais est-ce aussi la vérité qu’il veut faire passer ? Ne dois-je pas me faufiler dans cette petite faille de son esprit pour analyser ces images confuses et tumultueuses et obtenir ainsi mes réponses ? Revenir à la charge jusqu’à ce qu’il capitule ? Je ne suis pas empathe. Je ne ressens pas les émotions comme ceux qui sont dotés de ce pouvoir. Mais ma télépathie peut devenir un réceptacle d’émotions combinée aux pensées que j’effleure, comme avec lui.

La foule dans la fosse danse, chante, scande. L’osmose est impressionnante. La jeune génération est subjuguée par cette star sombre et envoutante, sortie du sein même des entrailles de la cité. Un pantin désarticulé à  la lucidité dérangée. Gabriel … Gabriel … Je cligne des yeux pour refermer mes lointains souvenirs dans cette boite au fond de mon cœur. La boite de Pandore qui contient mes maux et aussi une partie de la femme qui a disparu à cette époque-là.  Sur scène, il n’est plus seul. Un autre chanteur entame un couplet et conte la descente en enfer et la séduction du côté sombre. Est-ce encore une illusion ? Cet homme moustachu à la voix rocailleuse, est-il vrai ? Les fans ne se soucient guère de cela, car le refrain retenti encore plus fort, embrasé par les deux voix qui s’unissent. Encore une fois, il darde son regard vers là-haut … vers cette loge … vers moi.

Le malaise m’oppresse, je le sens s’immiscer en moi tel du venin. L’apparition de corbeaux fait sursauter une grande partie des invités de la loge, mais je sais aussi masquer mes réactions … comme lui. Inflexible, glaciale, je ne bouge pas devant les yeux scrutateurs de ces oiseaux noirs qui semblent  juger chacun d’entre nous. La foule ne voit qu’un spectacle d’effets spéciaux. Il n’en est rien pour moi. Et je me demande ce qu’ils pensent tous, ceux qui sont là, autour de moi. J’aurai pu encore croire à de la magie, à des enchantements pour agrémenter le show. Il n’en est plus rien au moment où mes barrières psychiques sont attaquées.  Je suis figée par cette agression et mon esprit puissant filtre les données. Ce n’est pas le cas de cette foule qui devient à son tour le pantin que le marionnettiste dirige à sa guise. Mon cœur explose, bat la chamade. Cette histoire relatée qui se déverse dans chaque esprit est si réelle à ce que j’ai vécu, à ce que je connais … Les hasards de cette envergure ne peuvent exister avec une telle précision. Dans la fosse, des corbeaux se jettent sur ces malheureux qui sont sonnés par cette mort qui les hante. Les autres oiseaux d’ébènes sont toujours bien présents sur le bord de la rambarde. Ils nous interdisent de bouger, une sommation silencieuse qui se lit dans leurs yeux. Ils sont nos juges. Ils ne seront pas les miens !

Tout s’enchaine pour ne laisser à personne aucun répit. L’immense écran géant s’allume et laisse défiler des images de l’Histoire ancienne, jusqu’à la création de la cité et ses premiers dômes. Le visage du père créateur apparait et encore une fois, mon cœur et pris d’assaut jusqu’à montrer et supposer la fin et l’engloutissement d’Asaria comme dans ces vieilles légendes.  Les artistes ont de l’imagination, ils peuvent faire ce qu’ils veulent pour promouvoir leurs ouvres, pour faire leur publicité, mais là il dépasse les limites. Les jeunes n’ont pas cette même vision. Ils se laissent planer sur les paroles et les effets du spectacle.

Et il apparait … là… à quelques mètres de moi. Il tourne autour de mademoiselle Warren. Pourquoi elle avec toutes les femmes qui sont présentes dans le carré VIP ? Avez-vous déjà pensé à une conclusion que vous réfutez totalement, parce qu’elle vous parait insensée même si tous les détails vous disent le contraire ? On peut jouer au jeu de l’autruche un moment, mais on ne peut se voiler les yeux trop longtemps. J’entends les chuchotements des invités, certains sont captivés comme les fans qui regardent vers la loge, d’autres sont plus sur la défensive comme moi. Il disparait de nouveau pour réapparaitre là où je ne l’attendais pas, à mes côtés. Son souffle caresse ma peau, mais je ne lui donnerai pas satisfaction de me tourner vers lui. Je fixe la scène où les deux silhouettes se trouvent encore et sa présence n’est plus qu’un vide. Il est de nouveau au milieu de ses musiciens. Les cadavres des oiseaux s’évanouissent comme par enchantement. La foule redevient passionnée et exaltée. Pour elle, tout ceci n’était que de la mise en scène. Pauvres jeunes gens …

La chanson s‘achève et il joue avec son public, échange quelques mots pour sublimer encore plus l’adoration que ses fans ont de lui. J’échange un regard avec Sélène Warren puis je reviens sur ce Gabriel Laymann.  La colère gronde en moi, l’incompréhension de ne pas savoir, ne pas comprendre ce que je pourrai toucher et briser rien qu’en tendant la main. Mon devoir est de rester jusqu’au bout du show. Mon statut de Dirigeante ne me permet pas de faire un caprice. Je sais que le spectacle n’est pas terminé et je ne me trompe pas en l’écoutant raconter le récit de son héros … ou est-ce le sien ?

Si semblable.
Si identique
Pourtant, si différent
Si …sombre
Un visage oublié
Un prénom effacé
Une destinée achevait dans les flammes d’une cause.

Je garde cette prestance et cette froideur qui est mienne, j’analyse, j’enregistre, je répertorie ce que je suis la seule à deviner, mais ma logique et  ma raison font encore barrage. Les corbeaux nous libèrent enfin de leur présence et se transforment en colombes. Un nouveau titre s’amorce …
Au nom du Père …
Au nom du Fils …
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Damien A. Stark
Asarien, 2e Génération
Damien A. Stark
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Activité/Profession : PDG de la Stark Entreprise

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MessageSujet: Re: (Terminé) [Intrigue Deus ex Machina] Welcome to my Toys factory (pv Damien et qui veut car plus il y a de fous plus on rit!)   (Terminé) [Intrigue Deus ex Machina] Welcome to my Toys factory (pv Damien et qui veut car plus il y a de fous plus on rit!) EmptyDim 18 Oct - 13:50

La jeune femme assise près de lui, lui avait répondu d’un air détaché à sa question. L’Asarienne qu’il avait bousculé avant de se rendre dans la loge VIP avait le mordant d’une beauté sauvage et la grace venimeuse d’une vipère. Elle ne ressemblait à aucune autre femme qu’il avait déjà croisée au cours de toutes ces soirées auxquelles il était invité. Les Asariennes de sa génération étaient soit trop candides, soit trop manipulatrices. Les premières avaient reçu l’éducation pour devenir une bonne épouse et donner une descendance à son futur mari. Les secondes n’avaient que pour admiration leur nombril et le nombre de mâles qu’elles mettaient dans le leur lit. Sélène Warren était inclassable, tantôt elle se montrait ingénue, tantôt séductrice, tantôt mortellement dangereuse.  Une femme aux multiples facettes, tel un joyau qui brille différemment selon comment l’homme l’admire. Damien était intrigué par cette réaction indifférente. Il n’y croyait pas. Elle contemplait du haut de la loge la scène et le chanteur, non comme une fan, mais comme une personne intriguée par un homme charismatique qui savait faire le show pour impressionner son assemblée. Il n’ajouta rien et il se contenta d’analyser le comportement de sa voisine à chaque fois qu’il le pouvait.

Tout en bas, sur la scène, le spectacle était gigantesque. Les effets spéciaux, les lumières et le son apportaient un décor dérangeant au groupe. La foule était déchainée et obnubilée par la star. S’il passait un très bon moment, Damien avait hâte d’en arriver à l’after dans la Suite Champagne du Rubis Étoilé. Cet homme se montrait intéressant par bien des aspects. S’il était aussi imaginatif sur scène que dans une suite pour animer les heures avec ses invités, il ne regretterait pas d’avoir fait le déplacement jusqu’au Multiplex. Une musique aux accents médiévaux, comme il en existait dans le temps passé et sur ces reliques mises sur des mini CD que l’on pouvait écouter à la bibliothèque principale, commença à battre la mesure. Le public s’accordait  en harmonie avec le chanteur. Damien ne voyait que des groupies en communion avec l’artiste qui tapaient des mains ou levaient haut le poing. Il changea sa façon d’étudier la scène quand Gabriel leur adressa un regard. Son regard à lui passa du chanteur à sa voisine. Que distinguait-elle ? Un chanteur aux lunettes noires ou un autre individu ?

Les illusions se suivirent. Un autre homme apparut et leurs voix s’unirent sur les paroles de la chanson. Le PDG avait de plus en plus de mal à tenir en place sur son fauteuil. Le coude en appui sur l’accoudoir, sa joue contre son poing refermé, il s’hasarda à prendre le recul qu’il n’avait pas eu depuis le commencement du show.  Les paroles qu’il pouvait interpréter d’une manière naïves, qui n’étaient là que pour plaire à un public sélectionné et visé de la société, devaient différentes à son oreille quand le virtuose darda encore une fois ses yeux vers la loge de ses invités en appuyant sur des mots précis. Le vol des corbeaux et leur apparition sur la rambarde empêcha Damien de méditer sur ses questions. Il fut surpris comme beaucoup d’autres, mais il ne bougea pas. Il était curieux de comprendre tout le cheminement de ce spectacle. L’apparence tapageuse du show et de sa vedette cachaient d’autres détails qui ne se voyaient pas aux premiers abords.

Un mal de tête le dérangea et des images se formèrent dans son esprit. Elles n’avaient pas de rapport avec le spectacle. Damien y voyait un jeune homme, sans pouvoir deviner le visage, qui perdit la vie. Un martyre qu’on abattait sur une place. Cet homme, son âme ou son fantôme, s’éleva vers le ciel, toucha le dôme et se blessa mortellement. La chute fut si réelle que le jeune Asarien s’accrocha aux accoudoirs de son fauteuil en suivant la chute libre de cet inconnu. Une mise en scène ? Une réalité ? Des volatiles chutèrent avec le corps pour plonger aux pieds des fans dans la fosse. Un chuchotement de terreur se rependit dans la salle et Damien s’efforça de remuer pour se libérer de cet étau morbide. Les autres invités de la loge étaient figés. Il aurait voulu adresser une parole à Sélène, mais il en était incapable.

Un grand écran s’alluma et l’Histoire d’Asaria et de ses fondateur se déversa devant ces centaines de visages qui se remettaient à peine de la première émotion. Damien réussit à sortir de cette latomie et assista à la destruction de la cité et de son peuple. Il tourna son visage en cherchant celui de la Grande Conseillère. Elle était concentrée, puissante et inébranlable. L’idée d’aller la rejoindre se manifesta, mais il ne commandait plus son corps ni ses jambes. Gabriel Laymann flirtait avec la provocation. L’impudence lui convenait pour cette soirée. Les Anciens veilleraient à celle-ci et elle aurait un prix à payer. La voix du saltimbanque apparut beaucoup plus près et c’est en se tournant vers sa voisine que Damien découvrit le chanteur se mouvoir près de sa voisine. En quelques secondes il avait disparu pour réapparaitre près de la Grande Conseillère.

Comme un feu follet, il fut de nouveau sur scène et raconta à son public l’histoire de son héros qui rappelait la tragédie et la force des survivants d’Asaria. Il se pencha à l'oreille de la jolie brune. « Je suis très impressionné par toutes ses capacités mêlées aux effets spéciaux. C’est un show grandiose ! Il me tarde de converser avec lui. Je suis invité à la suite qu’il a réservée au Rubis Etoilé. Que pensez-vous de sa prestation ? »
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Michael Hawkins*
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MessageSujet: Re: (Terminé) [Intrigue Deus ex Machina] Welcome to my Toys factory (pv Damien et qui veut car plus il y a de fous plus on rit!)   (Terminé) [Intrigue Deus ex Machina] Welcome to my Toys factory (pv Damien et qui veut car plus il y a de fous plus on rit!) EmptyLun 19 Oct - 17:04

Michael avait accepté de suivre Héléna dans la fosse, et il fallait dire que l'ambiance était chaude. Le chanteur avait mis une telle ambiance que jamais Michael n'avait senti un tel frisson de joie et d'excitation dans tout Asaria depuis un bon bout de temps. Ce type avait une prestance tel qu'il était impossible de l'ignorer, et il jouait un jeu parfait, ses notes s'accordaient parfaitement les unes aux autres, sa voix se mariait avec perfection au rythme. Mike, tout comme une bonne partie de la foule, se balançait, se mouvait au rythme de la musique. Mais c'est lorsque la musique inspiré de temps anciens s'élève que le public ne peut se retenir de frapper dans ses mains au rythme de l'intro musicale qui vient d'être enclenchée. Au moment où il demande si tout le monde va bien ce soir, lui-même s'entend hurler de joie comme un fou. Lui, le PDG parfois un peu trop stricte, un peu froid aux yeux de certains, comment l'imaginer ainsi? Et bien il faut savoir que ça arrive. Oui, il lui arrive de se bourrer la gueule, d'aller faire la fête le soir, de sortir, de se faire plaisir, et bien sûr, mais ça, la plupart des gens qui le connaissaient le savaient... Il ne respecte jamais le code de la route sauf quand c'est pas lui qui conduit... Mais comme c'est rare... Et bien voilà. Le chanteur continue.

Mike, qui est loin d'être un imbécile, rattrape les mots qu'il prononce. Il a dit "je suis de retour". "Je suis toujours fort". Mike le regarde. Alors qui est-il vraiment? On parlait de son premier concert, de sa première apparition sur scène, et il se dit de retour, toujours fort. Avec les multiples visages qu'il prend aussi, comment peut-on estimer connaître pareil type? Hein? Mais le plus impressionnant n'est pas là, alors qu'il se met à chanter, il est rejoint par une sorte de double. La voix est presque identique. Mike ne comprend pas. Tout comme le reste du public, sidéré. Mais Michael est un chercheur, un inventeur, aussi sort-il son téléphone portable et enregistre les deux voix. La voix de Gabriel Layman, on peut l'avoir grâce à un disque seul, mais la voix de l'autre..."être"? Oui, la voix de cet autre être, il faut la prendre maintenant. Mais il y a plus. Le chanteur raconte une histoire. Une histoire qui est loin d'être drôle, très sombre. Soudain, c'est la lâchée d'un vol de corbeau qui surprend tout le monde alors que les dernières paroles de la chanson sonnent comme un avertissement pour... Pour qui. Peu à peu, le public se tourne, Michael aussi... La loge. La loge VIP. Le carré des meilleurs comme on dit parfois. "Bon, il va falloir que je remercie Héléna après ça..." pense-t-il. Mais il n'a pas le temps de penser plus que déjà les corbeaux se sont posés sur la rambarde de la loge et semblent fixer ceux qui sont à l'intérieur. Le spectacle n'a échappé à personne. Surtout pas à Mike qui film avec son appareil. il a la voix, il veut le moment. Bon sang, ce type est un véritable provocateur ou quoi? En analysant les paroles des chansons précédentes, on peut comprendre qu'il exprime son avis, un tant soit peu que ce soit le sien..., une personne qui n'avait pas le même mode de pensée. Il était différent de la société asarienne, parce qu'il pensait différemment.

Mais l'ambiance qui règne empêche Mike de réfléchir avec 100 % de ses capacités. Soudain, une image s'impose à son esprit. Celle d'un jeune homme, mort, un véritable martyr, qui s'élève alors vers le ciel. Mike se sent pris par la scène, il ne peut plus rien faire, même les bruits autour ont presque disparus, il est concentré sur une scène qui s'impose à son esprit. Soudain, le corps mort tombe. Le cœur de mike bat soudain plus vite comme s'il accompagnait le corps dans cette chute. La projection est impressionnante. Tout comme celle qui suit sur l'écran. Mike ne pense même plus à filmer le moment, il récupérera les vidéos du moment par d'autres moyens. On y voit la fin du monde, celui des hommes, celui qui était contrôlé par les Asariens... la fin du monde qui était dût aux rebelles. Puis on y voit la fuite des asariens, vers cet antarctique, nouvelle terre d'accueil, la cité se bâtit alors, on y voit les dômes se mettre en place, les hauts buildings de la cité, tout est réalisé avec tant de... De réalisme que Mike n'en revient pas, il a l'impression d’assister lui même à la construction de ce monde. On y voit le gouvernement, sa chute, on y voit tout une page d'histoire, généraliste certes, mais pourtant assez détaillée. Soudain, le chanteur apparait sur scène mais aussi dans la loge VIP, comment fait-il? Mike reprend son portable.

Soudain, il se tourne vers Héléna. Dans son regard brille une question essentielle: Toi aussi? Est-ce que Mike a rêver, ou ce qu'il a vu est-il arriver à tout le monde, ce qui lui a tété donné de voir, cet homme mort, chutant à des milliers de mètres au dessus du sol. Mais le spectacle est loin d'être términé alors que le chanteur et son égo reprennent des paroles qui sonnent comme de la vengeance. Mike range finalement son portable et écoute, il se laisse baigner par cette ambiance. Les paroles se gravent dans son esprit en lettres d'or. il ne les oubliera pas celle-là. Finalement, le chanteur reprends. Oui, c'est triste, c'est sombre, il a raison. Mais n'est-ce pas la vie au final, triste et sombre. Michael, plus que d'un point de vue d'observateur ou de fan était en train de devenir quelqu'un d'intéresser par ce Scarecrow... Oui, il avait des manières troublantes, un look assez dérangeant pour certains, totalement cool pour d'autres, mais derrière cette musique, derrière ses paroles, ce son, que voulait-il faire passer? Il avait un message, malgré que tout puisse être commercial, il y avait quelque chose de plus fort, de plus puissant, quelque chose qui avait une tel importance que Mike ne parvenait pas à la saisir. Il fallait qu'il découvre quoi, et ce serait un long travail d'analyse. Mais comment faire quand on ne connaissait pas le personnage? Pour ça, il n'y avait qu'une seule manière... Questionner les journalistes, et il en connaissait une assez doué. Il ne dirait rien pour le moment. Pour l'heure, il se concentrait sur le spectacle alors que les corbeaux devenaient des colombes et qu'il leur promettait une histoire moins triste, moins sombre. Des bons moments. C'était peut-être ce dont on avait besoin au final.

Michael, comme beaucoup reconnurent alors l'hymne qu'entonna le chanteur. Celui-là, ils le connaissaient tous. Le poing levé, ils entonnèrent un hymne, la foule, les musiciens, le chanteur, un hymne à l'espoir, à la vie. Un puissant frisson parcourt la foule. Le moment est à graver dans toutes les mémoires, même dans les livres. Mike lui même se laisse aller et chante cet hymne. Il a en face de lui une personne très singulière, une personne mystérieuse, mais qui semble moins ombre soudainement. Oui, beaucoup moins sombre, beaucoup moins mystérieuse. Mike, sans plus se soucier de ce qu'il y a autour de lui, entame la chanson.
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MessageSujet: Re: (Terminé) [Intrigue Deus ex Machina] Welcome to my Toys factory (pv Damien et qui veut car plus il y a de fous plus on rit!)   (Terminé) [Intrigue Deus ex Machina] Welcome to my Toys factory (pv Damien et qui veut car plus il y a de fous plus on rit!) EmptyMar 20 Oct - 14:17


Qu’avait-il a regardé vers la loge ? Celle-ci était composée de ses invités, mais là j’avais l’impression que chacun de ses regards étaient fait de manière précise et non exagérée. D’ailleurs les fans s’en étaient aperçus. Les trucages étaient assez extraordinaires. Tous ces effets visuels qu’il distillait au fil de sa chanson donnaient une tension oppressante à ses paroles. La foule était en liesse, mais si je devais admettre que cet épouvantail savait manier le micro à la perfection, je ne comprenais pas cet engouement pour lui. Une adoration presque malsaine émanait à chacun de ses pas et de ses gestes. L’apparition d’un second individu sur scène apporta les clameurs de la fosse. Il se servait de ses propres dons, j’en étais presque convaincue. Il se donnait beaucoup de mal pour son seul et unique show.  Pourtant, ce n’était pas cela qui m’attirait. Ses mots et ce refrain contaient l’histoire d’un homme qui s’était venu séduit par le côté sombre.  Un Etre empli d’espoir et de désirs, de combats loyaux, mais que le destin avait changé. Tout ceci résonnait en moi. Je connaissais la réponse, pourtant j’avais beau réfléchir, beau chercher au fond de ma mémoire, rien ne faisait surface pour comprendre ce qui se passait, pour me donner au moins un indice

Tous ces corbeaux qui se posèrent sur le bord de la rambarde m’obligèrent à reculer et à mieux me réinstaller dans mon fauteuil. J’avais horreur de ces volatiles. Ils étaient à l’image de leur créateur. Celui –là même qui se tenait sur scène. Ils étaient alignés les uns près des autres, formant une barrière et ils m’empêchaient d’observer cet individu. Je me serai bien servie de mon électrokinésie pour faire disparaitre ces trucs en plumes, mais je semblais être la seule à réagir. Ils étaient tous tétanisés sur leur siège à part, peut-être la Grande Conseillère qui fixait la scène, sans bouger, dans toute sa puissance. J’avais horreur d’être manipulée et personnes, ici, se rendaient-compte que ce Gabriel Laymann dissimulait son plan derrière les effets spéciaux grandiose de son spectacle. Je rongeai mon frein. Je savais être patiente jusqu’à un certain point, tout de même.

Une douleur sortie de nulle part s’empara de mon esprit que je repoussai avec ma télépathie. Si c’était lui, il allait me le payer très cher. En me redressant sur mon fauteuil, et à travers les plumes de ces corbeaux de malheurs, les fans dans la fosse ressemblaient à des zombies. Ils étaient dans une sorte de transe. Eux aussi venaient de ressentir les effets du pouvoir de cet Asarien. N’y avait-il que moi pour comprendre que ce pantin désarticulé jouait les marionnettistes avec nos esprits ? Tout en me protégeant psychiquement, je laissai les ondes de ce pouvoir se faufiler dans ma tête. Je voulais savoir ce que les autres voyaient, quel lavement de cerveau il leur imposait. La suite se passa sur l’écran géant de la salle. On pouvait y voir l’histoire de l’humanité et celle d’Asaria … et sa fin. Si ce type voulait avoir sa tête accrochée au bout d’un piquet, c’était la meilleure manière de provoquer sa Sainteté.  Il se servait de son show pour atteindre quelqu’un, mais qui ? Il réapparut sur la scène et ces ignobles moineaux me gâchaient la vue. J’aurai u le sentir qu’il viendrait jusque dans la loge, j’aurai du le prédire. Ce fut beaucoup trop tard quand je devinai ses intentions. Il était là, devant moi, sourire aux lèvres, à me murmurer des paroles. J’envoyai ma main à sa rencontre pour l’attraper, mais il avait de nouveau disparu. Ma rage s’éveillait. Il se retrouvait maintenant près de la Dirigeante de notre cité. Pourquoi Elle ? Pourquoi Moi, alors qu’il y avait tous ses invités prestigieux qui puaient la luxure ? Il n’allait pas s’en sortir aussi facilement !

Le marionnettiste m’agace.
L’épouvantail m’excède.
L’homme m’intrigue

Il offrit un répit à toute la foule en échangeant quelques mots, en racontant l’histoire de son personnage et des contes de fées qui ne finissaient pas tous de la meilleure des façons. Il était descendu bien bas soudainement. Après tous ces artifices, sa bravade au gouvernement, voilà qu’il reculait pour éviter la pire des sentences. Bien calculé tout cela ! Enfin, il nous débarrassa de ces animaux de compagnie que je ne supportais plus et qui se transformèrent en colombes. Le paradis a parfois ses serpents cachés. Je n’aurai pas su mieux dire … et il faut éviter de trop les titiller, tu as oublié ça …

Une nouvelle chanson commença, un hymne qu’il dédia au père Fondateur. Celui-ci devait se retourner dans sa tombe s’il voyait et entendait tout cela. Comme pour agacer ses invités, il nous nargua de son petit signe de la main et même si l’effervescence de la foule masquait tout ce qui pouvait se passer ailleurs, je me redressai de mon fauteuil en applaudissant vivement. Je lui adressai un sourire carnassier et le saluai théâtralement. Il adorait jouer. Moi aussi !

Allons petit Scarecrow, tu crois vraiment me faire gober tout ceci ?

Mon voisin me tira de ma réflexion quand il me murmura son impression et qu’il m’annonça être invité à l’after par cet individu. Si vous aviez pu voir mon sourire s’afficher davantage sur mes lèvres. Il n’avait plus rien de carnassier. Il était moqueur. Il était invisible. Je me rassis et je me penchai vers Damien toute en séduction.

- Auriez-vous une place pour moi ? Je me ferai toute petite.

Je battis des cils comme une biche fragile. Ma main glissa  lentement sur sa cuisse que je malaxai doucement.

- Vous l’avez dit, il est si impressionnant. Je serai tellement peinée si je ne pouvais pas le féliciter. Puis-je vous accompagner ? S’il vous plait Damien. Je vous en saurai gré … à ma façon.
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MessageSujet: Re: (Terminé) [Intrigue Deus ex Machina] Welcome to my Toys factory (pv Damien et qui veut car plus il y a de fous plus on rit!)   (Terminé) [Intrigue Deus ex Machina] Welcome to my Toys factory (pv Damien et qui veut car plus il y a de fous plus on rit!) EmptyMar 20 Oct - 20:37

Toujours repousser ce qui vient du dehors pour mieux se retrouver en soi-même et rassembler dans l'esprit la force, la puissance qui se ramasse tel un félin prêt à bondir à nouveau. La grande majorité des Asariens est prédatrice dans l'âme. Nos pouvoirs, notre suprématie sur l'être qui était pourtant le maillon le plus achevé de l'évolution, nous ont rendus ainsi: dominateurs, implacables, arrogants et sans aucune pitié. De parfaits prédateurs pour lesquels toute autre forme de vie est un gibier à dévorer, asservir ou utiliser. Je suis asarien et j'ai donc ces gènes en moi. Nul ne peut y échapper parmi nous. Il faut composer avec en assujettissant cette tare à notre volonté. Lui donner la forme que nous souhaitons. Je n'ai jamais été partisan de la force brutale telle qu'elle se déverse dans la cité à grands coups de Milice et d'argent. Le pouvoir de l'argent est très violent et peu raffiné si on y réfléchit bien. Presque autant que des fusils laser tenant les dominés en joue. J'aurais eu les moyens de mettre en œuvre les deux à une époque, si j'avais joué le jeu. Encore aujourd'hui je peux jouer avec le fric que j'ai amassé grâce à différents petits talents. J'aurais pu l'utiliser pour mon simple plaisir personnel et pour l'amour de l'art. Mais ce que j'en fais va bien au delà. Couplé à la forme prédatrice que j'ai choisi, il est un puissant allié pour projeter mes illusions dans le vaste décor que j'ai recomposé grâce à mon argent. Ma force prédatrice ne se décline pas en canons, en armées, en coups. Elle est bien plus insidieuse, rampante, subversive, durable dans ses effets. Elle est de l'ordre de l'invisible, de la manipulation mentale, de l'endoctrinement. Elle se met en place furtivement, indétectable, insoupçonnable, sauf par une minorité peut-être, et lorsqu'elle entrera en action il sera trop tard pour l'arrêter. Bien sûr certains, plus réceptifs auront senti quelque chose d'anormal s'implanter en eux et modifier leur volonté, leur vision du monde extérieur, leurs désirs. Mais la masse, la foule, elle, ne se doutera de rien. Et contre une foule en mouvement, que peut une poignée de personnes, même extra-lucide ? Rien. Elle ne peut que tenter de se consoler en songeant qu'elle fait partie des privilégiés qui auront conscience de ce qui se joue tout en étant impuissants à l'empêcher.

Bien entendu, le jeu auquel je me livre est éminemment dangereux. Je sais que dans la foule, des agents du gouvernement ne perdent rien de ce qui se passe sous leurs yeux. Je sais qu'ils vont établir des rapports détaillés sur le moindre de mes faits et gestes. Je sais que dès que j'ai commencé à susciter un certain engouement dans la population asarienne, mes déplacements, mes lignes téléphoniques et mes connexions au réseau ont été placés sous surveillance. J'en ai joué, leur donnant une représentation de ma vie à travers ces écoutes et ces filtrages. J'ai utilisé les médias et la télécommunication pour distiller cette image de clown sulfureux, de poète décadent et sombre, d'artiste lunatique totalement barré. Ce que je suis d'ailleurs. Mais derrière ce premier rideau, bien malin qui aurait pu déceler que le fond du décor était un autre rideau cachant une entité bien plus sombre encore... ou pas ? Quand on se sait pisté, il est facile de semer de faux indices, orientant le chasseur sur une piste erronée ou parallèle et de le regarder courir après l'illusion que vous projetez. Depuis des années, je joue à ce jeu là avec les puissants d'Asaria. Je les ai mystifié sous bien des formes, mettant en place mes pièges et mes chausses trappes avec la patience d'une araignée tissant sa toile. J'ai de qui tenir ... Il est temps désormais de mettre en route la machinerie.

Je les sens perplexes, bouleversés, analytiques ou en colère voire en rage dans la loge. Je sais que deux paires d'yeux au moins rêvent de me désintégrer. Je dois repousser des assauts de plus en plus puissants et furieux mais la fureur, c'est aussi la perte de contrôle et cette perte de contrôle me permet de retourner cette violence contre les tentatives d'intrusion. Cela m'est très pénible et douloureux. Pour tout autre, peu habitué à l'endurer, la souffrance occasionnée serait insoutenable. Mais j'ai passé des heures à m'entraîner à bâtir cette barrière mentale insufflée par les harmonies musicales. L'illusion par le son. Qui sait manier ce pouvoir en Asaria ? Possible qu'il y ait d'autres personnes. Mais je n'en ai encore trouvé aucune en consultant les bases de données. Je ne suis pas télépathe, ni empathe, ni doté de l'armadan ou du pouvoir de suggestion comme mon ami Damien. Non, moi je n'entre pas dans la tête des gens, je ne les oblige pas à faire ce qu'ils ne veulent pas. Je leur donne la certitude qu'ils ne doivent, ne peuvent faire qu'une chose en projetant devant leurs yeux des illusions. Ce pouvoir n'est qu'une émanation de mon polymorphisme que j'applique non plus seulement à mon apparence, mais à l'apparence des choses que je côtoie de près. Il a monté en puissance lorsque la réalité m'est devenue insupportable. Je me suis alors crée un univers parallèle dans lequel je me réfugiais pour ne pas sombrer dans la folie. Cette aberration a vu le jour quand je suis revenu de la mort. Tout comme le changeling. En me tuant, ils ont fait de moi une arme redoutable et monstrueuse. D'un idéaliste doublé d'un petit pervers inconscient mais bien inoffensif simplement doté du pouvoir de désintégration moléculaire, ils ont fait naitre un maitre de l'illusion et de la manipulation, froid, cynique, impitoyable.

Cette panoplie redoutable s'est ajoutée à des talents purement intellectuels que je dois sans doute à mes deux parents. La capacité d'analyse, d'anticipation, une approche mathématique des données et un charisme dont ma chère mère m'a appris à jouer dès mon plus jeune âge. Finalement cette assemblée de bourreaux a créé de toute pièce l'instrument de leur perte. Une arme de destruction massive en puissance. Donnez à voir l'illusion d'une verte prairie à un troupeau de moutons et ils iront tous se jeter dans le ravin sans hésitation. J'ai dans la tête le pouvoir de faire table rase de tout ce système. Il ne tient qu'à moi d'en définir l'usage.

Un usage qui entrainera ma propre fin, je le sais. Mais contrairement à eux, je ne redoute pas la mort. Elle m'a déjà tenu dans ses bras et en comparaison avec la vie telle que les Anciens la conçoivent, je la trouve plutôt belle et paisible. Parfois, un moment de lucidité et de lumière parvient à mon esprit et je me dis qu'il y a peut-être encore quelques êtres innocents qui mériteraient d'être épargnés. Mais quelle serait leur vie au milieu des décombres que je vais laisser derrière moi ? La mort n'est-elle pas charité comparée à la vie dans un monde stérile et désertique ?
Je n'ai que des raisons de déclencher l’Armageddon: la haine et l'amour. Détruire ceux qui m'ont anéanti et délivrer ceux que j'aime d'une vie qui n'est qu'agonie et renoncement. Tout est folie et chaos dans ce monde. Il aspire au néant. Je ne fais qu’accélérer le processus. Si ce peut être dans une apothéose, ce sera encore mieux. Le spectacle de ce soir n'est qu'un piètre avant-gout du son et lumière qui va présider au crépuscule du Monde. J'en fais la promesse. On est un show man ou on ne l'est pas.

La foule est tendue vers moi durant toute cette chanson dont elle a fait son hymne, une chanson à double sens, une déclaration d'amour à mon public qui ne s'y trompe pas, mais aussi d'espoir pour l'avenir. Bien sûr qu'il y a des Asariens conscients que cette insanité hégémonique ne peut pas durer. Rien n'est jamais noir ou blanc, dans un être ou dans une communauté. Mais nous avons trop bu à la coupe de la décadence, de la dégénérescence. On nous a fait un don extraordinaire et on l'a dénaturé, désavoué, bafoué. On nous a donné une chance, deux chances, des milliers de chances de nous amender. Nous les avons dédaignées, gâchées l'une après l'autre. L'espoir que je chante est un espoir passé, périmé, celui du héros avant qu'il ne sombre. Je suis ému de les voir aussi fervents. Je croirai presque que tout est possible encore. Qu'il suffirait d'une étincelle pour y croire à nouveau ... Je me prends au jeu, m'interrompant plusieurs fois pour les contempler, tant je les trouve magnifiques. Il se passe vraiment quelque chose que je ne contrôle pas ... Et c'est entre eux et moi. Plus fort que ce qui peut bien se tramer entre ceux d'en haut et ma vengeance. Je frôle Zack qui, ému comme un gamin, essuie ses larmes du revers de la main. Nos regards se croisent un bref instant. La foule entonne la mélodie tandis qu'il la joue avec tellement de talent sur sa guitare. L'émotion me submerge et la musique se retourne contre son créateur, le rendant vulnérable. Mais, tel un chat, je me rétablis sur mes pattes en m'appuyant sur la force qui émane de la fosse pour la faire mienne. Et je finis en maestria entonnant avec mon public et mes musiciens "I believe in miracles, they happen every day "

Aucun monstre n'est invulnérable, aucun être dénué de faille. J'ai les miennes, sensibles, douloureuses. Mais j'ai érigé une barrière faite d'illusions et de musique. Je ne sais que faire ça lorsque je souffre. Et Dieu sait que cela m'est douloureux de contempler tous ces visages qui communient avec moi, en songeant à ce que je leur réserve. Tout le plaisir que je leur donne ce soir n'efface en rien l'horreur de ce que je prépare dans l'ombre et dont ils seront les victimes collatérales. Je vais tous les trahir de la pire des façons qui soit. Alors que les dernières notes de Land of The Miracle sortent de nos gorges, je me tourne vers mes musiciens et je prends conscience de ma monstruosité. Eux aussi je vais les poignarder dans le dos.

Show must go on ... les titres s'enchainent et je sens toujours cette tension haineuse qui descend sur moi, provenant de la loge. Je sens aussi cette attention émanant d'une aura masculine. Et il y a aussi cette dérangeante présence d'une machine. Oui, oui, une machine, un computer. Elle est là tapie dans un coin de la loge. Que fout-elle là ? A cette distance je ne peux pas la distinguer et quand je me suis matérialisé parmi mes invités je n'ai pas vu de machines, mais des hommes très élégants, des femmes d'une beauté à couper le souffle rivalisant d'originalité et de séduction. La machine se cache, la machine m'analyse sans doute .
Je lui dédie avec un petit clin d’œil un titre qui rend hommage aux services que ses congénères m'ont rendu.  "Invoke the Machine" J'y projette cette fois le changelling du mercenaire qui m'a sauvé la vie, mais qui le reconnaitra grimé en rock star ?  Madame la Grande Conseillère peut-être ? Ou les agents de renseignement de son toutou. Tiens il n'est pas là ce soir ? Étonnant ...  Je ris sous cape à certains souvenirs d'un tour récent...


Tout comme je me sens filmé, photographié sous tous les angles par mes fans, ce qui est normal, c'est le lot d'un artiste qui se hisse à une certaine renommée, je me sens décrypté, analysé, sondé et harcelé par des intentions bien moins positives. J’envoie des baisers avec les mains à mon public mais aussi à cette hystérique qui s'est levée pour applaudir au balcon. Je sens son incursion haineuse combattre mes défenses et je souris. La haine est un bon moteur pour pas mal d'autres émotions. Lorsque son esprit cherche à entrer dans le mien je sens autre chose se mêler à ce sentiment haineux. Un défi ? Un jeu ? Elle ne sait pas à qui elle vient se frotter mentalement. Peut-être l'apprendra-t-elle en se confrontant physiquement à ce qu'elle méprise tant. Je perçois une autre haine bien ambiguë aussi, colorée d'une souffrance, d'un déni. Je dois repousser à chaque instant les attaques pernicieuses dont je sais trop bien la provenance. Je sens Damien au milieu de ces flux négatifs. Décidément, la partie après le concert va se jouer serrée. Se pourrait-il que finalement il ait pris part active dans le complot qui m'a fait tomber ?

La foule a aimé cette musique distillant un univers steam punk où la machine garde encore sa part de mystère. Je trouve que cela reste vrai. Quand je force des pare feux ou que je viole un code d'accès, j'ai toujours ce frisson assez comparable à celui que je ressens en ôtant le string d'une jolie fille. Certaines sont plus complexes et difficiles que d'autres à avoir, mais lorsqu'on en a percé la logique et le langage, il suffit d'appuyer sur la bonne touche et d'entrer le bon code.

Nous enchainons avec un autre des hymnes que mon public connait déjà par cœur. Je le dédie à l'ange de la mort. "The story ain't over". Elle me nargue ? Elle va sentir très prochainement ce qu'il en coûte de me défier. La foule prend aussi cette chanson pour une promesse de retour de ma part bien entendu. Je lui assure sans mentir que je reviendrais un jour, non pas ici au Multiplex, mais pour un show encore plus grandiose ... Celui de la création et de la destruction. Mais cela je le tais. Je sens venir la fatigue conséquente à mes excès de mise en scène. Et je délivre un avant dernier titre de facture moyenne malgré le soutien du groupe et la prestation impressionnante de l'illusion que je projette d'un chanteur appartenant à la scène rock d'avant la pluie de feu. L'avatar est très ressemblant à l'original et sa voix toujours aussi belle mais je sens que je m'éteins doucement et je prends conscience du mauvais choix de ce titre à la portée émotionnelle bien trop éprouvante pour moi. Je joue avec le feu car j'ai deux personnes là-haut qui traquent la moindre faille dans ma forteresse pour s'introduire dans mes pensées. Si ma voix flanche, si les harmonies se cassent la gueule, l'illusion volera en éclat. La foule peut me le pardonner mais je serais sans défense face à l'ennemi. Oui, vraiment, choisir de jouer Dying for an angel n'était pas du tout judicieux et je vois mes musiciens s'inquiéter de ma soudaine sueur. Ils ne peuvent pas imaginer à qui était dédié ce pamphlet sombre et pervers. A vrai dire, il peut être interprété de tellement de façons que je m'y perds parfois moi-même. Je l'ai composé un soir où j'avais abusé du bar de ma suite, très bien approvisionné. La plupart des humains seraient morts de ce que j'ai ingurgité ce soir-là, les asariens eux, s'en seraient tirés avec un léger tournis et un petit mal de tête vite passé. Mais pour moi c'était bien différent. Lorsque j'absorbais de trop grandes quantités d'alcool, les illusions que je projetais exprimaient alors le grand bordel qui régnait dans ma tête. C'est dans cet état d'esprit que j'avais écrit Dying for an angel. Les gars du groupe la trouvaient belle et très réussie. Je ne pouvais pas dire le contraire. Mais elle restait une torture à chanter pour moi. Un réquisitoire contre les trois femmes qui avaient un lien avec ma mort. Mérité pour deux d'entre elles, injuste pour la troisième. Mais parfois le dépit peut rendre injuste et je savais l'être plus qu'à mon tour quand l'ombre prenait le pas sur la lumière dans mon esprit dérangé.

Je m'accorde un répit pour changer de costume et préparer le final. Je sais que je ne dois pas laisser voir la moindre faiblesse et je puise comme depuis le début dans la dévotion que me porte la foule. Je sais que ce concert n'est que le premier round d'un combat qui ne fait que commencer. Un combat pour une vie sans modèle asarien qui puisse contaminer les autres oasis de survie, car je sais, je suis persuadé qu'il y a d'autres survivants ailleurs et s'ils ont trouvé un autre mode de vie en communauté, plus harmonieux, jamais, Ô grand jamais, il ne doit entrer en contact avec le modèle asarien. Laisser une chance à la vie de trouver une autre voie, ailleurs, puisque la nôtre est condamnée. Voilà mon but ultime.

Ladies and gentlemen, public adoré ...:
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Damien A. Stark
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Damien A. Stark
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MessageSujet: Re: (Terminé) [Intrigue Deus ex Machina] Welcome to my Toys factory (pv Damien et qui veut car plus il y a de fous plus on rit!)   (Terminé) [Intrigue Deus ex Machina] Welcome to my Toys factory (pv Damien et qui veut car plus il y a de fous plus on rit!) EmptySam 31 Oct - 16:21

Damien n’avait rien perdu du spectacle qui se passait sur scène ni celui qui se passait à côté de lui avec sa voisine. La jolie brune manifestait un comportement surprenant envers ce chanteur. Lui aussi n’était pas à l’aise devant tout ce qu’il avait vu et vécu durant cette première partie du show. C’était dérangeant et délétère. La main de Sélène sur sa cuisse et ses mots qu’elle murmurait comme un chant de Succube le détourna de ses interrogations. Son esprit était encore chamboulé, mais pas assez pour ne pas comprendre le message de la venimeuse Asarienne. Il prit sa main dans la sienne est la porta à ses lèvres. « Je suis persuadé que Gabriel Laymann ne refusera pas une invitée supplémentaire à son after. Il sera bien inconscient de le faire s’il vous interdisez l’accès à sa petite sauterie… Vous me donnerez un aperçu de votre manière de me remercier mademoiselle Warren avant de le rejoindre. »

Un autre baiser sur la peau douce et il lui rendit sa main. Le concert n’était pas terminé et Laymann donnait toujours plus dans son spectacle. Il n’avait aucune limite à la fatigue, comment pouvait-il avoir autant de résistance ? Il scruta les invités de la loge VIP. Certains étaient crispés sur le siège, d’autres concentrés sur la scène comme la Grande Conseillère, d’autres encore paraissaient troublés et c’était le cas de Sélène Warren. Damien, lui, il se sentait perdu et épuisé. Pourtant, il n’avait rien fait que d’écouter les chansons. Quelque chose s’était produit dans sa tête, toutes ces images d’un homme déchu. Cette histoire le rendait mal à l’aise et il en parlerait à Laymann quand il le verrait. La foule était toujours sous le charme du clown provocateur. Les fans avaient-ils eu aussi conscience de ces images troublantes ? La chanson rassemblait les cœurs et les voix. Un hymne connu de tous ces hommes et ces femmes tout en bas. Le PDG se pencha vers la scène. Il avait aperçu une brève trace de chancellement. La fatigue consumait l’artiste, mais cet homme tenait toujours bon. Les dernières notes de la chanson : les dernières notes de Land of The Miracle prirent fin devant une tempête d’applaudissements. Les invités de la loge restèrent plus discrets et lui aussi pour éviter que la foudre ne lui tombe sur la tête.

Les chansons s’enchaînèrent et lors d’une d’entre-elles, un nouveau personnage fit son apparition : une autre Rockstar qui accompagnait la star sur sa chanson. L’attention de Damien ne se tournait plus vers le sens des paroles de chaque composition. Elle se tournait vers le comportement et la gestuelle de la star. Gabriel Laymann paraissait fatigué et lorsqu’un homme est épuisé, ses remparts cèdent. L’homme d’affaires en jouait face à ses adversaires pour récupérer des contrats. Pousser à bout son adversaire et l’épuiser dans ses retranchements pour qu’il dévoile ses failles. Laymann était en train de faire de même devant son public.  

Damien fut impressionné de voir combien il se battait sur scène pour tenir jusqu’à la fin du show. La foule entonna le refrain d’une nouvelle chanson et ce fut au tour d’une autre. Cette chanson au titre « Dying for an angel » prenait un aspect étrange. Si l’Asarien ne saisissait pas tout, il voyait que le chanteur avait perdu de sa superbe. Ce n’était plus le maitre de l’illusion qui les avait gratifiés de sa magie dans la loge en début de soirée, là c’était un homme … à terre ? Tourmenté ? Il disparut de la scène pour le final et Damien renoua la conversation avec sa voisine. «  Il a tiré sur ses limites. L’épuisement l’assaillit. C’est un beau geste de se donner entièrement et sans compter à son public, mais quand on voit le résultat de sa fatigue, il aurait pu se ménager. »
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MessageSujet: Re: (Terminé) [Intrigue Deus ex Machina] Welcome to my Toys factory (pv Damien et qui veut car plus il y a de fous plus on rit!)   (Terminé) [Intrigue Deus ex Machina] Welcome to my Toys factory (pv Damien et qui veut car plus il y a de fous plus on rit!) EmptyLun 2 Nov - 17:15


Tu crois que tes barrières psychiques vont m’empêcher de passer ?
Oui c’est à toi que je m’adresse. Toi, là en bas, sur cette scène face à tes fans déchainés. Ta provocation envers les Asariens et le gouvernement n’est pas simplement une facette de ton show. Je me demande ce que les agents de la sécurité attendent pour te passer les menottes. A moins que personne ne souhaite faire un scandale … Qui sait, après tout, j’aime la discrétion moi aussi.
Je veux savoir qui tu es, ce que tu dissimules. Ton petit jeu ne m’amuse plus guère. Tu peux manipuler ces pauvres écervelés dans cette fosse, leur faire croire et voir ce que tu souhaites, les conditionner par des images, des mots et des visions, tu ne me leurreras pas. A présent, je vais mettre tout en ouvre pour décortiquer ton esprit. Tôt ou tard tu me laisseras entrer dans tes plus sombres pensées.
Tu résistes … C’est bien. J’aime les défis. Je trouverai le moyen de t’approcher et de t’acculer contre le mur. Tu cracheras tout ce que tu sais, tout ce que tu caches.

Humm, voyons voir, les paroles de mon voisin m’intéressent. Elles me donnent une perspective nouvelle à notre petit jeu Scarecrow. Un after ? Comme c’est plaisant de savoir que tu penses à tout pour tes VIP pour leur rendre la suite de la nuit encore plus agréable, mais as-tu imaginé de voir surgir une invitée surprise ? Peut-être pas. Comment pourrais-tu prévoir le hasard ?
Damien Stark est un prédateur qui prétend poser ses filets autour de ma petite personne et m’enfermer dans son piège. Je vois tellement clair en lui que cela m’amuse de pousser la comédie de la femme-enfant séductrice jusqu’au bout. Je fixe ses lèvres qui embrassent ma main, un court instant avant de lui répondre.

- Un petit aperçu ? Si vous êtes sage, mais je ne voudrai pas rater cet after. Allons Monsieur Stark, vous êtes bien impatient ? J’aime, quant à moi, prendre mon temps pour certaines choses. Les petites baises sur le siège d’une voiture, cela fait trop clicher.

Il veut me culbuter et moi je ne veux rien rater de l’après concert. Il va devoir freiner ses pulsions ou se trouver un autre vagin plus à même à satisfaire son appétit sexuel. Avec toutes ces nanas dans cette fosse, il a de quoi faire et un choix énorme. Mais l’Asarien mâle est un homme dominant qui ne laisse aucune femme se refuser à lui

- Rien ne vous empêche de me raccompagner après avoir rendu visite à notre chanteur.

Je laisse mon voisin réfléchir à cette proposition et je me retourne vers la scène. Ma concentration est revenue sur toi mon cher Scarecrow. Je t’ai abandonné quelques minutes et que vois-je ? Tu t’affaiblis.  Oui, je sens ta douleur. Ma télépathie va finir par t’avoir. Réalises-tu que tu peux tomber à genoux sur cette scène qui t’offre la gloire ? Allez ! Cesse de résister ! Laisse-moi entrer dans ton enfer, je te ferai gouter au mien. Tu serais presque touchant à communier ainsi avec ton public qui reprend les paroles de ce refrain. Je ne suis pas dupe de ce que tu offres.  Tu peux enchainer tes titres avec toutes ces illusions qui te suivent comme le condamné avec ses péchés, je sens ton esprit céder à mes intrusions. Je suis plus forte que toi. Tu aurais dû mieux assurer tes arrières et mesurer tes limites.

Tu me souris ? Quelle satisfaction de voir que tu ne m’as pas oublié depuis le moment où je me suis levée de mon siège pour t’applaudir. Je suis toujours bien là. Tu avais peur que je m’en aille ? Que je me lasse de tes tromperies ? Pas encore. J’ai envie de voir jusqu’où tu iras. "The story ain't over". C’est pour moi ? A voir tes yeux darder les miens, je peux en conclure que oui.
He'd known it won't last forever
She'd go ahead for a while

Je ne sais pas où tu tires cette force de chanter encore un dernier titre. Encore une illusion qui fait apparaitre un chanteur à la voix splendide. Tu sais choisir tes effets … mais ces effets annonces ta capitulation. Je sens ton épuisement. Je perçois les tremblements de ta forteresse psychique qui vacille sous mes coups. J’ai aussi l’impression de ne pas être seule à forcer ton esprit. Peu importe après tout, si j’arrive à mes fins. « Dying for an Angel » Pourquoi cette chanson te fragilise-t-elle plus que les autres ? Je ne vois pas à qui cela s’adresse. J’ai beau chercher dans la loge où je me trouve, tous ces visages restent impassibles ou est-ce des masques qu’ils maintiennent eux aussi ? Tu es mort Scarecrow … C’est cela que tu veux me faire comprendre. Je suis une tueuse, un assassin … Je n’ai jamais vu ton visage, je m’en souviendrai, alors pourquoi ses sous-entendus ?  Arrête de te battre contre moi ! Soumets-toi !

C’est là que tes remparts s’effritent et me laisse passer par un minuscule interstice … Je m’engouffre, je me faufile telle une vipère et je … La douleur est si intense qu’elle me cloue à mon fauteuil. Un corps inerte étendu sur le bitume.
Un contrat …
Deux balles …
Un autre visage que le tien …
Non …

La voix de Damien me donne la possibilité de me soustraire aux rives du Styx que tu ne maitrises plus. Voilà pourquoi tu es obligé de disparaitre de la scène et te donner un répit. Je tente de reprendre contenance et de me focaliser sur les paroles de mon voisin sans quitter cette scène que tu viens d’abandonner. Ma tête me fait mal, mais je sais résister à la souffrance. Je cligne des yeux pour chasser ce mal lancinant et redevenir la demoiselle que convoite l’Asarien à côté de moi.

- Espérons qu’il aura assez de force pour tenir debout après le concert. Peut-être qu’il aurait dû éviter de faire une petite « sauterie » après tout cet étalage de mirages et de visions.
Quels que soient les capacités d’endurance que nous avons … Nous possédons nos limites.


J’ai les miennes, elles sont tapies au fond de moi et je ne compte pas les divulguer.
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Héléna Carter
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Je savais que je passerais une excellente soirée. La soirée la plus FANTASTIQUE qu’une fan comme moi pouvait en rêver. Il avait fait ce show pour nous ! Nous son public ! Je n’avais pas eu un seul instant le regret de ne pas avoir choisi les places dans la loge VIP que Mike m’avait présentées. Ici dans la fosse, c’était la fusion totale entre Nous et Lui. Le spectacle était une histoire qu’il nous racontait à travers différents titres. L’histoire d’un homme qui avait subi les foudres de ses pairs parce qu’il ne voulait pas grandir ni avancer dans ce moule qui avait été forgé pour lui dès sa naissance. Toutes ces paroles qui défilaient au fil des titres qu’il chantait, étaient belles. Oui d’accord ! Vous allez dire que je ne suis pas objective. Certainement, mais elles étaient quand mêmes superbes avec ces mélodies et ces solos ! Ne me dites pas le contraire ! Le concert était tout aussi impressionnant. Tous ces effets qui étaient plus vrais que nature. Je n’imaginais même pas le prix que cela avait dû lui couter pour mettre sur pied de tels décors qui changeaient très souvent au grès de la chanson. Et des chansons, il y en avait, croyez-moi ! Il avait choisi les meilleures et il nous livrait une sorte de best of de ses œuvres. Ce soir, j’étais totalement déconnectée de mon quotidien et de mes soucis personnels. Ce soir je ne pensais plus à rien qu’à ce concert, qu’à chanter, à reprendre en chœur les refrains, à pousser la voix sans avoir de problème d’être aphone demain matin. C’était ça aussi d’être une Asarienne et d’être dotée d’un blood healer qui soignait les petits bobos de l’organisme.

J’étais  ravie que Mike profite aussi de cette soirée. Je savais  que derrière le PDG en costume trois pièces, se cachait un type qui aimait s’amuser. Il n’avait pas vraiment le temps pour cela et c’était d‘ailleurs ce qui m’avait poussé à l’inviter. Ho, il y en avait un qui me faisait la gueule depuis quelques temps au boulot. Mon binôme parce que ma « fan attitude » ne lui plaisait pas, que Gabriel Laymann était soit disant un type néfaste pour moi. Où allait-il chercher tout cela ? Si je ne connaissais pas Holloway, je dirai qu’il est jaloux … Mais Liam n’était pas ainsi avec moi.

Les mises en scène étaient déroutantes. Un chanteur  était apparu près de lui et l’accompagnait dans sa chanson tout comme des corbeaux qui virevoltèrent jusqu’à cette loge où étaient regroupés les invités du chanteur. C’était impressionnant et cela n’avait pas échappé à Mike qui filmait tout ce spectacle. Et pourquoi pas ? Ça me ferait un souvenir. Je sortis le mien de la poche arrière de mon jean et je commençai  filmer avec mon IPhone. L’histoire de cette chanson m’interpella. Un homme au destin brisé parce qu’il avait fait des choix qui n’était pas en adéquation avec sa nature, avec ce qu’on exigeait de lui. Cela me rappelait quelque chose, mais je ne savais pas quoi. J’avais couvert tant d’enquêtes et de reportages que je finissais par en oublier une grande partie. Ces corbeaux tout là-haut me donnaient les frissons pourtant j’étais en nage. Un instant mon regard croisa celui de Mike. Lui aussi se posait des questions. Il y avait quelque chose qui nous échappait dans ce concert. Je serai l’une des premières à me jeter sur ce DVD et le revoir avec attention, l’analyser scène par scène. Ma profession me collait à la peau, je n’y étais pour rien !

Et puis ce fut le mal qui s’empara de mon esprit. Quelqu’un me bouscula et je lâchai mon IPhone que je rattrapai au vol sans savoir comment. Cette histoire que Gabriel Laymann relatait, c’était des images qui s’imposaient dans ma tête. Je connaissais cette histoire, on me l’avait déjà racontée. C’était un lien proche de moi, de ce que j’étais devenue. Mais je n’arrivais plus à penser, à me concentrer. Ce corps qui se soulevait jusqu’au dôme et qui chutait …chutait …chutait … Je pris ma tête entre mes mains. Mes angoisses, mes peurs, ma mort se dévoilaient à moi. J’avais déjà vécu une sorte de mort quand la société Epsilon m’avait tendu un piège. Liam avait remué ciel et terre pour me retrouver et me sortir de là. J’avais été torturé à coup de décharges électriques et mon binôme m’avait récupérée dans un sale état. J’avais passé plusieurs jours à l’hôpital puis j’avais dû prendre un repos forcé sous l’œil du Cerbère Holloway qui s’était mis en tête de jour à l’infirmier. Mes angoisses, elles, se révélaient et je ne pouvais croire à ce que je voyais. Ce n’était pas mon mariage qui se terminait qui me faisait peur, c’était la perte de celui qui avait toujours été là pour moi et prêt de moi. Pourquoi craignais-je de voir Liam s’éloigner  de moi ? Qu’est-ce que cela signifiait ?

Tout s’arrêta et je fus soulagée de ne plus ressentir une telle douleur. Mike se tourna vers moi et je hochai ma tête en guise d’affirmation. Oui, nous avions vécu la même chose. Pas seulement nous deux, mais tout le public même eux, en haut, dans cette loge. Un énorme écran géant s’alluma et on put visionner l’histoire de l’Humanité, la pluie de feu, le voyage des survivants jusqu’à cette terre d’asile et l’édification des premiers dômes. Le plus déroutant et le provoquant fut la destruction de notre société et de la cité. C’était comme si Gabriel Laymann nous montrait notre avenir. Je repris, moi aussi, mon téléphone, je ne pouvais pas manquer cela. Je n’étais pas certaine que tout ceci apparaisse dans le DVD qui serait en vente dans quelques jours.  Le chanteur se matérialisa auprès e ces invités de marques. J’aurai bien aimé être à la place de la Grande Conseillère. Il était si près d’elle. Moi j’aurai tendu la main pour le toucher, le frôler, mais j’aurai tenté. Oui, oui ! Ça va ! C’est la fan qui parle !

Le frontman du groupe se retrouva de nouveau sur scène pour commencer la plus belle des chansons. Un hymne. Celui de tout son public. J’avais oublié cette sensation étrange que je venais de vivre pour entonner comme tout le monde le refrain.

Les chansons défilèrent et j’étais en transe. Oui ! Oui ! Ce type me mettait dans un état d’excitation indescriptible! Ne soyez pas jaloux Messieurs, vous n’arriverez pas à son niveau. C’est comme ça. Il envoyait des baisers à la foule, si j’avais pu passer la sécurité, grimper les marches et lui sauter dessus pour lui donner un baiser selon Héléna Carter, je l’aurai fait ! Ce mec quoi ! C’était une bombe ! Oui, j’ai le droit de dire cela ! Je suis redevenue une femme célibataire, mais évitez tout de même de le répéter à Liam … Je le vois déjà faire sa tête de cochon.

Je me laissais transporter par les harmonies et par sa voix. Une voix qui faiblissait. Je n’étais pas une pro dans la musique, mais je percevais suivant les intonations, une sorte de fatigue, de flottement.  Ses chansons et les effets qu’ils produisaient pour nous donner ce show l’épuisaient. Mais cette dernière mélodie avait une connotation secrète, comme s’il délivrait un message, un aveu. J’étais vraiment perdue dans tout ça. Etait-ce seulement moi qui me posais tout un tas de questions ? Autour de moi, les autres fans n’avaient d’yeux que pour lui. Il disparut dans les coulisses pour le final et je me hissais sur la pointe des pieds pour parler à l’oreille de Mike.

- Cette histoire d’homme tué par ses Pairs, ça ne te dit rien ?

Ce n’était pas vraiment le lieu pour discuter, mais quand j’avais une idée en tête …
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