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 Lorsque tout change [Oliver]

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Héléna Carter
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MessageSujet: Lorsque tout change [Oliver]   Lorsque tout change [Oliver] EmptyMer 4 Sep - 14:52

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Oliver & Hélèna

Au Times, dans la salle des bureaux de presse.
Le 14 avril 2113, à 22h53.

Mon estomac cria famine alors que j’étais concentrée sur l’écran de mon ordinateur à peaufiner  et clôturer mon prochain article. J’aurai pu continuer à travailler jusqu’à pas d’heures si les lois de la nature de m’avaient pas rappelaient à l’ordre. Mon corps commençait à se fatiguer et c’est vrai que je n’avais pratiquement rien mangé au déjeuner. Du bout de mon pied, je fis reculer mon fauteuil, étirant mes bras au-dessus ma tête pour dénouer tous mes muscles endoloris par cette même position que je leur avais infligé durant plusieurs heures. Mon regard balaya la salle et tous les bureaux. Il y avait encore deux  journalistes qui bossaient dans leurs coins et les employés du ménage qui commençaient à nettoyer les locaux. Je passais ma main sur ma nuque douloureuse. Depuis l’enlèvement d’Héméra et son retour parmi nous, beaucoup de choses avaient changé. Dans cette bataille pour récupérer le petit bout de chou de Mara, j’avais découvert que mon patron, le Grand Boss du  Times et Ministre des médias faisait partie des Pacificateurs. Discret dans ses agissements, il n’en demeurait pas moins un allié important pour le groupe. Moi qui n’avait pas cessé de le critiquer, ce côté «impassible et tout puissant ».  Cet Ancien cachait bien son jeu et il valait mieux pour lui. Autant dire que j’étais tombée de haut en apprenant son combat pour notre Cause. Je n’avais pas pu lire dans son regard si ma présence auprès des Pacificateurs était pour lui une découverte ou s’il avait su au fil des années, en travaillant pour lui, que j’étais différente. Quoi qu’il en soit, j’avais tout faux sur cet homme que je percevais autrement aujourd’hui.

Oliver Van Harper restait tout de même une vraie énigme à lui tout seul. Même les journaux et les magazines le désignaient comme un homme discret surtout dans sa vie privée. C‘est vrai que je ne l’avais jamais vu accompagnée d’une femme ici et même lors de certaines réceptions où le Times et ses journalistes étaient invités. Et dire que je devais ma place à cet homme et qu’il était mon allié. J’avais du mal à tout emmagasiner et à réfléchir convenablement. Mon regard dévia vers le bureau du patron puis celui de la directrice de presse. Nous avions dans les locaux la nièce même de la Grande Conseillère. Autrement dit un danger autant pour lui que pour nous. Le mieux que nous devions faire était de continuer à être patron et employée ainsi Adora n’aurait aucun soupçon. M’étirant une dernière fois, je plaçais mes affaires dans ma besace. Il était temps pour moi de partir me reposer et surtout de prendre un bon bain ! J’allais éteindre mon ordinateur quand une alerte m’indiqua que je venais de recevoir un message. Qui pouvait bien m’envoyer un mail à cette heure aussi tardive et au bureau ?? En cliquant sur le lien, le nom de l’expéditeur m’apparut aussitôt faisant apparaitre un grand sourire sur mes lèvres.

Code:


Miss Carter,

Venez prendre un verre dans mon bureau. J’aimerai discuter avec vous maintenant que vous avez terminé de pianoter sur votre clavier.

Ps : pour plus de sécurité, effacer ce message après lecture.

O. Van Harper, PDG du Times Revolution.
C’était moi ou il avait les yeux partout ? Je ne l’avais pas vu de tout l’après-midi ou alors il s’était montré extrêmement discret. Je ne répondis pas à son message, éteignant finalement mon ordinateur et me redressant de mon fauteuil. Mais mon sourire qui ne m’avait pas quittée exprimait parfaitement ma résolution à cette invitation de dernière minute. Glissant la anse de mon sac sur mon épaule, je poussais mon siège pour ranger mon bureau et prendre la direction du bureau du patron. Je saluais d’un signe de tête les deux autres journalistes et les employés. J’allais certainement éveiller leur curiosité en tapant à la porte du Boss. Tant pis ! Me raclant la gorge, tirant sur la veste de mon tailleur jupe noir pour déplisser le tissu comme sur ma jupe et le col de mon chemisier de couleur rose discret, je toquais deux fois à la porte avant qu’une voix masculine et familière me réponde et me demande d’entrer. Je tournais la poignée en ouvrant la porte. Oliver était assis derrière son bureau se redressant à l’instant même où j’entrai dans son antre pour venir m’accueillir.

- Je pensais que seuls vos employés faisaient des heures supplémentaires !

Dis-je en le taquinant. Ce n’était pas la première fois que je venais dans cette pièce mais à chaque fois elle me donnait une impression de force et de sagesse à la fois. Elle était décorée d’une façon sobre et élégante à la fois et la petite lampe du bureau qui éclairai seulement l’endroit lui donnée un air plus intimiste. Derrière le fauteuil du PDG se dressait une immense baie vitrée qui donnait sur les hauteurs de la cité et ses lumières car les bureaux  de presse du Times se trouvaient à une hauteur assez élevé dans ce bâtiment.

– Votre invitation, vous attendiez que je termine mon travail ou c’est juste un simple hasard ?  En tous les cas, je veux bien un verre. Je suis éreintée. J’ai pris trop de retard depuis l’enl….

Je m’arrêtais net, tournant sur moi-même avant de revenir sur Van Harper.

- Votre bureau est-il insonorisé, sécurisé ou un truc de ce genre ? Je devrai peut-être me taire et parler d’autre chose… non ?
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MessageSujet: Re: Lorsque tout change [Oliver]   Lorsque tout change [Oliver] EmptyDim 8 Sep - 17:17


Lorsque tout change - 14 avril 2113


Il était presque vingt-trois heures, Oliver était seul dans son bureau depuis un petit moment maintenant, presque personne ne savait qu’il était dans les locaux du Times tout simplement parce qu’il disposait de talents bien particuliers. Il n’avait pas la chance de pouvoir se téléporter, un don qu’il avait envisagé tenter de développé par la force mais rien n’était arrivé, il allait donc devoir se contenter de ses propres dons poussé jusqu’à leur extrême limite. Il faisait parti des Anciens, ceux qui avaient eu la chance de connaitre la Terre comme elle était il y a plus de cent ans maintenant avant que tout ne dérape à cause de ce sérum. Devait-il remercier le destin de lui avoir offert la chance de faire parti de ce groupe de privilégié qui continueraient de vivre malgré le temps qui passe ou bien au contraire maudire le créateur de tout ceci ? C’était une question qu’il se posait depuis bien longtemps maintenant, quoi qu’il en soit il n’était pas du genre à en finir pour simplifier les choses alors tant que la mort ne viendrait pas le prendre il poursuivrait son chemin aussi périlleux qu’il puisse être. Tout ça pour dire que personne ne savait que le grand patron était dans son bureau. Mais Oliver en plus de disposer de dons très développé avait aussi la chance de pouvoir poser son regard sur presque tout dans cette tour et il ne fut pas surpris de voir que sa meilleure employée, une journalise hors du commun qu’il avait engagé il y a quelques années et qu’il avait prit sous son aile sans le lui dire était encore là à son bureau. Il s’était passé énormément de choses ces derniers temps et Helena avait découvert qui était réellement Oliver Van Harper, du moins avait eu la chance de découvrir une autre facette de sa personnalité. Ils n’avaient pas vraiment eu l’occasion d’en discuter, tout s’étant enchainé à une vitesse folle. Mais maintenant qu’elle en savait plus sur lui il était peut-être temps de mettre d’autres choses au point. Car si de son côté elle avait découvert qu’il aidait les Pacificateurs, il en était de même pour lui qui avait compris qu’elle en faisait pleinement partie de son côté et bizarrement il la trouvait encore plus intéressante qu’avant…

Naturellement il savait qu’elle avait une opinion à ce sujet, qu’elle défendait des causes que de nombreux Asariens balayaient d’un revers de main. Mais il avait ainsi la preuve qu’elle combattait pour un monde meilleur et qu’elle ne se contentait pas de jouir de son statut d’Asarienne pour dominer son prochain qui n’avait pas la chance de pouvoir faire parti de ce monde supérieur. Il regardait les trois derniers employés restant et décida de profiter de sa présence tardive pour organiser une petite rencontre en lui envoyant un message avant qu’elle ne quitte les lieux. Il patienta avant d’entendre le son de sa main contre la porte, il lui demanda d’entrer et put l’admirer. Un tailleur simple et strict mais qui avait son efficacité esthétiquement parlant. Cela rendait Helena encore plus attirance physiquement et rendait sa personnalité légèrement plus difficile à cerner. Elle était très jolie il l’avait toujours dit, quand il mentionnait son nom avec Leroy celui-ci ne pouvait s’empêcher de sourire bêtement. Pourtant il y avait bien longtemps qu’Oliver n’avait pas été vu avec une femme. Ce qui ne signifiait pas qu’il n’en avait jamais eu dans sa vie ou bien qu’il préférait la gente masculine non, mais ses priorités avaient changé au cours des dernières décennies c’est vrai. Et même si un peu de détente ne pouvait pas lui faire de mal il s’en passait. Il était devenu quelqu’un de mystérieux, peu d’informations filtraient à son sujet et c’est exactement ce qu’il recherchait. Moins en on savait sur lui mieux on pouvait le craindre. Oliver quitta son siège quand elle entra en lâchant un petit commentaire qui le fit sourire.« Un patron ne compte pas ses heures Mademoiselle Carter, surtout pas quand la plupart de ses meilleurs employés en font autant. » Lâcha t-il pour réagir à sa petite phrase d’introduction.

Elle enchaina en lui demandant si le hasard était de mise pour cette invitation avant de dire qu’elle accepterait volontiers un petit verre, mettant fin à sa phrase elle s’inquiéta en lui demandant s’ils pouvaient parler de tout ou non, une sage réaction mais elle n’avait rien à craindre ici. « Vous pouvez parler de tout ce qu’il vous plaira dans ce bureau, dans ma position je ne peux pas me permettre de prendre des risques inutiles et tout est mis en place pour rendre mes rendez-vous les plus discret possible, et pour vous répondre à votre question, je vous laisse le soin de choisir la réponse qui vous conviendra le mieux. » Répondit-il pour la rassurer sur l’état de cette pièce alors qu’il se dirigeait vers son petit bar pour prendre deux verres et y déposer des glaçons avant de les remplir d’un alcool assez fort. Il voulait conserver un minimum de mystère autour de lui pour continuer de la fasciner. « Vous savez Miss Carter, cela fait longtemps que je vous observe, des années même. Je suppose que depuis les récents évènements bien des choses prennent forme pour vous, les informations s’empilent petit à petit pour vous amener à comprendre ce qui s’est passé ces dernières années. » Commença t-il par expliquer en se retournant pour lui apporter un verre et lui proposer d’un signe de main de prendre place dans le divan tandis que lui s’installait dans le fauteuil juste à côté. Il attendit qu’elle prenne place pour continuer à parler. « Si je vous ai proposé de venir c’est pour en parler, je pense qu’il est temps de clarifier les choses, pour être franc le temps nous ait compté maintenant et… Et même si j’apprécie Héléna la journaliste, j’aimerais découvrir Héléna Carter tout simplement. » Finit-il par dire en portant son verre à ses lèvres pour en boire une légère gorgée.
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MessageSujet: Re: Lorsque tout change [Oliver]   Lorsque tout change [Oliver] EmptyMer 11 Sep - 16:55

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Oliver & Hélèna


« Un destin, ça se mort, ça se pli, ça se brise s'il le faut. Ce n'est pas un mur derrière lequel on peut s'abriter en pensant à ses petits intérêts ! » Ça je l’avais compris en acceptant d’intégrer les Pacificateurs. Liam Holloway avait eu confiance en moi pour me permettre d’accéder à ce combat qu’il menait depuis longtemps. Depuis ce jour-là, j’ai fait des rencontres tout autant merveilleuses qu’inattendues. Et là encore, alors que j’entrai dans le bureau de mon patron, je ne pouvais que m’émerveiller par ce destin inattendu. Cet homme,  élégamment vêtu dans son costume, qui se redressait de son fauteuil et qui contournait son bureau pour venir à ma rencontre, était le ministre des médias, autrement dit un Ancien et un homme d’influence dans cette cité. Je n’ai jamais eu vraiment d’atomes crochus avec ces Longues Vies parce que c’était tout ce contre quoi je luttais. Alors, vous imaginez bien que quand je compris qui était Oliver Van Harper, j’étais tombée de haut.  Mais avec les derniers évènements et l’enlèvement d’Héméra, nous n’avions pas eu le temps de mettre à plat cette nouvelle  révélation.  Puis, le quotidien nous avait rattrapés, nous rappelant aussi que la vie reprenait ses droits. Le petit bout de chou était désormais en sécurité auprès de ses parents et moi, je bossais comme une malade pour récupérer un retard énorme. D’ailleurs c’était grace, encore une fois, à Oliver, que j’avais pu éviter les soupçons d’Adora Nicholson qui s’était vite rendu compte que j’avais mis mon travail et l’écriture de mes articles de côté.  Je ne savais pas ce qu’il lui avait dit mais au moins cela avait calmé la nièce de la Grande Conseillère.

Maintenant, je devais apprendre à le voir différemment, à mettre de côté mes jugements qui n’étaient plus valables vis-à-vis de lui. C’était comme découvrir une nouvelle personne alors qu’on ne fait que la croiser depuis longtemps. Je n’étais pas du genre à avoir ma langue dans la poche ni à être intimidée par quoi que ce soit. Pourtant, il est vrai que comme chaque Ancien, Van Harper possédait une aura mystérieuse et puissante ce qui arrivait à me déstabiliser une fois seule avec lui dans son bureau. Pour chasser cette émotion, comme à mon habitude, je me montrais taquine sur les heures supplémentaires.

- J’aimerai bien entendre les autres Anciens. Je ne pense pas qu’ils aient la même opinion sur vous. Mais c’est vrai que vous ne leur ressemblez pas.

J’avais au cœur de la pièce, observant par-delà l’immense baie vitrée, les lumières de la cité. J’enchainais sur mon retard causé par notre mission commune avant de m’arrêter nette dans mon explication. Parlez d’Héméra dans son bureau n’était certainement pas une  brillante idée. Je m’enquis de savoir quelle sorte de sécurité il pouvait bien disposer entre ces murs. Et comme je m’y attendais, tout avait été prévu pour son bureau soit protégé de toutes les intrusions possibles.  Je fronçais légèrement les sourcils sur la fin de ses mots. Je n’aurai pas de réponse à ma question, à moi de la trouver toute seule. Il se détourna de moi pour mieux nous servir nos verres. J’avais vu la petite carafe en cristal qui contenait le liquide ambré. Un whisky d’une haute qualité. Je tournais sur moi-même admirant le bureau d’une façon plus intime alors que je l’écoutais toujours avec autant d’attention. J’étais déjà venue ici maintes fois mais en tant qu’employée par en tant qu’invités, ce qui donnait la scène totalement singulière.

- Pour être honnête avec vous Monsieur Van Harper, je ne vous ai jamais apprécié.

Je ne désirai pas jeter un froid entre nous deux mais bien lui faire comprendre ma façon de penser.

- Je vous suis reconnaissante de m’avoir donnée une chance dans votre journal, il y a plusieurs années, aujourd’hui. Mais bien avant de devenir officiellement une Pacificatrice, je m’opposais déjà contre des personnes de votre rang. Liam Holloway m’a toujours répétée que je devais être plus posée sur mon jugement face à vous. Je comprends pourquoi il disait cela. Il savait qui vous étiez réellement. Mais je n’aime toujours pas les Anciens !

Concluais-je avec un grand sourire mutin sur mes lèvres. Je pris le verre qu’il me tentait, m’installant dans le divan et lui dans le fauteuil tout près de moi. Je croisais mes jambes posant mon bras qui tenait mon verre sur le haut de ma cuisse.

- Que puis-je vous dire que vous ne savez déjà sur moi ? La journaliste et la femme sont exactement les mêmes. Elles sont toutes les deux combattantes, pugnaces, têtues, fonceuses. Je pourrai vous résumer ma vie dans cette citation que j’apprécie beaucoup : «Le destin n'existe pas, il n'y a que des choix. Certains choix sont faciles à faire, d'autres pas. Certains sont de la plus haute importance car ils nous définissent en tant qu'individu. ».

Ma vie n’avait rien d’extraordinaire. Mouvementée certes. Le soir venu, je rentrai à mon appartement. Je n’allais tout de même pas lui dire que j’appréciais de me prélasser devant ma télévision avec une bière à la main. Ça ne fait pas très glamour.

- Posez-moi des questions et je vous répondrai. Moi aussi, j’aimerai en savoir un peu plus. Comment faites-vous  pour garder ce masque si impassible devant vos interlocuteurs et surtout devant les autres ministres ? Vous jouez très gros face au gouvernement.

Je levais mon verre devant moi avant de le porter à mes verres. La gorgée du whisky était puissante et matinée d’un voile exquis. Cela définissait tout aussi bien son propriétaire. Mon côté professionnel s’intensifiait auprès de lui.

- Est-ce juste une impression ou bien suis-je dans le vrai : vous semblez peu vous souciez de votre vie privée. Vous préférez lutter contre le mal qui nous ronge, donnez tout ce que vous avez en énergie pour notre Cause. Mais une fois que vous laissez votre costume de PDG et de ministre, que devient l’homme ?
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MessageSujet: Re: Lorsque tout change [Oliver]   Lorsque tout change [Oliver] EmptyJeu 12 Sep - 13:18


Helena ne mâchait pas ses mots, elle n’hésitait absolument pas à dire ce qu’elle pensait et c’était bien ce petit détail qui faisait d’elle une des meilleurs journalistes qu’il pouvait y avoir dans la cité de nos jours. Elle ne se priva pas pour tacler rapidement les Anciens en prétendant qu’ils n’avaient certainement pas la même vision que lui du travail, précisant qu’il n’était pas comme eux. Effectivement même s’il faisait parti des plus vieux, et qu’il siégeait au Conseil parmi les autres il n’avait pas forcément le même avis qu’eux, du moins de certains, car d’autres Anciens cachaient bien leur jeu comme son meilleur ami qui faisait également parti des Pacificateurs. Les choses s’enchainèrent et alors qu’il finissait de servir deux verres de Whisky il l’entendit lâcher une nouvelle pique à son encontre ce qui le fit légèrement sourire. Il se tourna vers elle et s’approcha du divan alors qu’elle reprenait la parole pour lui expliquer sa situation vis-à-vis de lui avant de mentionner Liam, il connaissait bien cet homme et il savait qui était réellement Oliver Van Harper, il tentait donc d’apaiser la colère d’Héléna vis-à-vis e son patron. Ce n’est qu’une fois installée chacun de leur côté qu’elle reprit la parole pour expliquer qu’elle n’était pas différente de ce qu’elle laissait paraitre, il se concentrait sur ses paroles en évitant de céder à la tentation de lire dans ses pensées. Il l’avait déjà fait il ne s’en cachait pas, tous ses employés étaient victime des pouvoirs de leur boss qui s’assurait de leur fidélité et de leur loyauté envers le Times, les Anciens ou les Humains… Sauf que ce soir il n’avait pas invité son employé à le rejoindre dans son bureau et ses pouvoirs ne serviraient pas.

« Du coup ce que vous essayez de me dire c’est que je vous connais déjà ? On est tous pareil Miss Carter, chacun cherche à cacher ses secrets pour éviter d’être démasqué ou bien de donner le plaisir à d’autres d’avoir des moyens de pressions sur soit, mais je pense qu’il y a énormément de choses que je peux encore découvrir sur votre vie ou votre quotidien. » Dit-il avant qu’elle ne lui réponde qu’elle pouvait répondre à toutes ses questions mais que de son côté elle souhaitait en savoir aussi avant de mentionner sa position au sein du gouvernement. « Que vaut la vie si on ne prend pas la peine de la vivre pleinement sans exclure les nombreux risques qu’elle met sur notre route ? Je ne suis plus tout jeune malgré mon apparence, j’ai eu le temps de créer celui que je voulais être aux yeux de tous. Mais n’allé pas croire que tout est aussi simple qu’une fermeture d’esprit. Alianka et ses fidèles lieutenants ont conscience que nous ne sommes pas tous d’accord au sein du gouvernement. Mais elle n’a pas les preuves nécessaires et ne parvient pas à sonder mon esprit, comme quoi la télépathie est très utile. » Rajouta t-il pour lui répondre le plus simplement possible sans trop entrer dans les détails non plus. Il avait plus de cent ans, des années d’expériences derrière lui et de nombreux choix difficiles en tête tout le long de sa vie. Il porta son verre à ses lèvres en appréciant de la voir faire de même, laissant son regard se perdre quelque secondes sur les lèvres humides de son employée. Mais il fut rapidement ramené sur Terre quand elle lui parla de sa vie privée ce qui le fit sourire en soupirant légèrement, se laissant tomber dans le fauteuil avant de poser sa cheville droite sur son genou gauche.

« Vous pensez vraiment qu’une personne comme moi peut se permettre d’avoir une vie privée ? Tout est différent de nos jours, mais les personnalités politiques, les stars en tout genre n’ont pas réellement de vie privée, tout est bien souvent rendu public. Mais j’ai la chance de disposer de capacités qui me permettent d’éviter toutes fuites. » Expliqua t-il dans un premier temps avant de marquer une petite pause avant de reprendre. « Après les évènements de 2049 tout a changé… l’homme que j’étais à quelque peu disparu, des choix allaient devoir être fait et c’est exactement ce que j’ai fais. Ma vie privée je l’ai mise de côté, nous vivions dans un monde chaotique, j’avais énormément perdu ce jour là et j’ai décidé de faire partie du renouveau en aidant à la construction d’Asaria avant de devenir moi-même un des dirigeant de ce nouveau monde. Dès le début je ne partageais pas l’opinion de tous les autres mais je devais m’affirmer pour maintenir ma position. Alors oui cela fait plus de soixante ans que j’ai mis de côté ma vie privée, sentimentale et tout ce que vous voulez… » Continua t-il avant de s’arrêter une nouvelle fois pour se désaltérer avec ce précieux nectar qui allumait l’intérieur de son corps. Il n’avait pas encore totalement répondu à sa question mais il allait le faire.

« Je ne prétends pas avoir totalement fermé les portes à tout ce que la vie peut nous apporter en dehors de mon travail et de la mission que je me sui donné… Mais effectivement il y a bien longtemps que je n’ai pas profité d’autres choses. Alors quand je quitte mon double costume officiel, il me reste uniquement mon costume de Pacificateur, rien de plus Miss Carter… » Dit comme ça cela pouvait paraitre relativement triste, après tout il avait 118 ans, et cela faisait soixante ans qu’il ne vivait que pour une chose, reconstruire un monde meilleur au milieu d’être qui voulaient mettre en avant leur supériorité de race modifié. Tout ce temps à défendre une cause dans l’ombre et à passer pour celui qu’il n’était pas dans le but de pouvoir agir comme il le voulait, voilà une belle révélation qu’il venait de lui faire.

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MessageSujet: Re: Lorsque tout change [Oliver]   Lorsque tout change [Oliver] EmptyVen 20 Sep - 15:21

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Le tête à tête avec mon patron avait quelque chose de complètement surréaliste. J’avais encore beaucoup de mal à me faire à l’idée que l’Ancien qui se tenait près de moi, était aussi un allié. Durant toutes ces années, il avait bien caché son jeu, ce qui était tout à fait normal si on réfléchissait à ce danger permanent qu’il côtoyait d’aussi prêt. Je m’installais dans le divan récupérant le verre qu’il venait de m’offrir. Il désirait un peu plus me connaitre mais que pouvais-je lui dire ? Je n’avais pas une vie dès plus trépignante et je passais la plus grande partie de mon temps au  Times devant mon ordinateur. Je me doutais que j’étais loin de ressembler à toutes ces femmes qu’il avait pu croiser. Non, je n’étais pas une Ancienne, je ne possédais aucune richesse, je pouvais trainer en pyjama et en pantoufles, boire de la bière. Pas de quoi fouetter un chat devant un homme qui a tout vécu.

- Ma vie ne ressemble pas à la vôtre, Monsieur Van Harper. Je ne viens pas d’une famille riche. Je ne participe que rarement à des soirées ou des galas. Mes amis ne font pas partie de la haute société. Je veux dire par là qu’il y a un monde qui nous séparer. J’aime faire du sport, de la piscine, me prélasser dans un jacuzzi. Tout ça au Centre de détente. J’aime les choses simples : passer du temps dans mon canapé avec un bouquin, regarder un film, boire de la bière. Je suis loin des beautés qui ont croisées votre chemin.

Il désirait que je sois sincère, je venais de l’être. J’attendais avec impatience sa réaction devant mes paroles. Je n’avais pas reçu la même éducation que lui. Je ne me vautrai pas dans le luxe et les plaisirs charnels comme la plupart des femmes Asariennes, peut-être parce que j’avais une autre vision de notre avenir. Mais moi aussi, j’étais curieuse d’en savoir plus sur cet homme et mes questions s’échappèrent d’entre mes lèvres. Ce n’était pas la curiosité de la journaliste qui entrait en jeu mais bien celui de la femme et de la Pacificatrice. Je comprenais parfaitement tout le travail et la discipline de fer qu’il avait dû s’imposer pour faire face aux autres Anciens du gouvernement et à Alianka. C’était cela qui m’impressionnait le plus, un respect que je ne pouvais dissimuler.

- En rejoignant le groupe, je savais que je mettrai ma vie en danger, que je devrai faire attention à mes actes, à mes paroles. Ce n’est déjà pas évident à mon niveau, alors pour vous … Je sais que rien n’est simple et je suis fascinée par votre force de caractère et toute cette énergie que vous mettez au service de notre combat.

Je portais mon verre à ma lèvre goutant le délicieux et fort alcool qu’il nous avait servis. Il fit de même, m’accompagnant dans mon geste. Qui était Oliver Van Harper une fois qu’il quittait son bureau de PDG et son statut de ministre ? J’avais envie de le connaitre, de pouvoir me faufiler sous cette carapace qu’il avait érigée depuis si longtemps. Ce n’était pas l’Ancien qui m’intéressait mais bien l’homme et tout ce qui pouvait être de son quotidien plus intime en dehors de ces murs et de ces locaux. Attentive, j’écoutais une partie de sa vie qu’il me dévoila. J’étais comme envoutée par ses mots et par cet homme que je découvrais  et que j’arrivais à mieux saisir. Il avait mis de côté et cela depuis soixante ans sa vie sentimentale et privée. Quel terrible sacrifice pour notre Cause. Je ne souhaitais pas l’interrompre, l’observant se désaltérer de nouveau alors que je gardais mon verre entre mes mains. Il poursuivit pour me faire comprendre qu’une fois chez lui, il était un homme, un simple homme.

- Vous devriez penser un peu à vous. Toute personne a droit au bonheur. Vous avez assez lutté pour ne pas tenter de vous créer votre petite bulle intime. Votre position au sein de la cité vous pousse à être méfiant mais vous savez aussi que pas toutes les Asariennes sont vos ennemies.

Je parlais bien évidement de toutes ces femmes qui avaient rejointes notre Cause. Ces femmes avec lesquelles il pourrait être en confiance, sans avoir à se cacher, à jouer un double jeu et à laisser parler son cœur.

- Vous êtes un homme très médiatisé et plus encore puisque vous êtes le ministre de tout ce qui a attrait à l’information et aux médias. Concoctez-vous un cocon de douceur loin de tous ces paparazzis. Que vaut la vie si on ne prend pas la peine de la vivre pleinement sans exclure les nombreux risques qu’elle met sur notre route ?

J’avais repris ses mots parce qu’ils définissaient parfaitement le bonheur qu’il s’était refusé de posséder durant de nombreuses années.

- Je vous citerai un passage  d’un vieux livre de l’ancien monde qui disait ceci : Place la bonté comme base de ta vie, la justice comme mesure, la sagesse comme limite, l’amour comme délectation et la vérité comme lumière.


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MessageSujet: Re: Lorsque tout change [Oliver]   Lorsque tout change [Oliver] EmptyJeu 3 Oct - 21:53


Helena prit la parole pour décrire son existence, elle la trouvait différente de la sienne et bien plus simpliste que celle de son patron, mais lui n’était pas tout à fait d’accord avec elle. Il la regarda en affichant un très léger sourire quand elle lui décrivit sa vie, ce qu’elle faisait de son temps libre avant de se considérer comme n’étant pas une beauté, pensant qu’il en avait croisé tout un tas. Elle n’avait pas totalement tort, il avait rencontré énormément de femmes dans sa vie et certaines avaient marqué son existence, surtout avant que tout ne change, mais penser qu’elle ne faisait pas partie des jolies Asariennes de la cité était se mentir à soit même. Elle avait du charme, un fort caractère qui faisait d’elle quelqu’un d’intéressant et de palpitant à observer. De toute évidence elle avait un avis bien négatif sur elle-même et un avis bien ferme sur sa vie à lui alors qu’il ne devait rien en être. « La beauté est une notion relative Miss Carter, il s’agit de l’opinion de chacun sur les autres et il n’y a aucune norme qui peut valider une pensée envers une femme comme vous. Mais je vous trouve charmante contrairement à ce que vous pouvez penser. » Dit-il pour lui donner son avis brièvement afin de lui faire comprendre qu’elle n’avait rien à envier de spécial à toutes les autres, bien au contraire. Son regard se posé discrètement sur les jambes de la jeune femme puisque son tailleur le permettait, et ce qu’il voyait était très agréable. Des décennies qu’il se refusait à profiter de cette vie créée de toute pièce, mais il continuait tout de même d’apprécier les bonnes choses et les très jolies choses.

Elle parla du groupe des Pacificateurs, expliquant ses choix avant de comparer sa vie dans ce milieu à la sienne. Elle venait de le complimenter, il était rare qu’il discute avec elle avant ce soir, excepté quand il s’agissait de parler de boulot et il avait parfaitement vu dans son regard qu’elle le méprisait plus ou moins en tant qu’Ancien. Mais ce soir elle se lâchait sur lui d’une façon qui plaisait à Oliver puisqu’elle le flattait. Il la regarda déguster son verre avant de l’accompagner, parlant de son existence, de sa vie qu’il trouvait à la fois facile et pourtant tellement complexe. Il ne fut pas surprit de la réaction d’Helena qui lui suggérait de profiter de la vie, de penser à lui et de chercher son bonheur au lieu de se sacrifier pour les autres. Il estimait avoir suffisamment profité du plaisir dans sa jeunesse, cette jeunesse si lointaine maintenant… Elle finit par mentionner les Asariennes qui avaient rejoint leur cause, c’était vrai dans un sens. Elle enchaina en parlant de la médiatisation qui tournoyait sur sa jolie tête avant de parler d’une citation très agréable à écouter ce qui le fit sourire alors qu’il se laissait tomber dans le fauteuil en croisant les jambes.

« Très belle citation effectivement… Mais malheureusement un peu dépassée de nos jours. Vous savez même si c’est un choix à la base je n’ai pas eu tellement la possibilité de faire autrement. J’avais mes idéaux, mon opinion sur bien des sujets et je n’envisageais pas une seule seconde de renier mes convictions. Décider de lutter pour le bien de tous ne peut pas faire partie des regrets. Et ma vie sentimentale bien qu’inexistante à l’exception de quelques aventures vite oubliés ne représente pas grand-chose. Naturellement je pourrais trouver une Asarienne, voire même une humaine… mais n’oubliez pas que je joue un double jeu depuis des années, presque personne n’était au courant de tout ça alors il était délicat d’en parler et donc de créer ce fameux cocon dont vous me parlez. » Lâcha t-il pour expliquer à nouveau sa situation à ce sujet, elle avait raison sur bien des points et pourtant elle avait tort en même temps ce qui faisait sourire le beau blond.

« Le temps libre se faire rare dans mon monde, je n’ai pas le temps de profiter comme vous pouvez le faire en vous détendant sur votre divan en petite tenue avec une bonne bière à la main… Vous avez la chance de pouvoir le faire et je vous encourage à ne pas perdre cette chance, mais ma position au sein du gouvernement et toutes mes activités m’empêchent de prendre mon temps, mais je vous rassure, c’est un choix personnel. » Ajouta t-il rapidement avant de reprendre aussitôt la parole pour dévier légèrement le sujet, sachant très bien qu’elle reviendrait sur toutes ses paroles, une journaliste comme elle ne perdait pas une seule miette des mots qui sortaient de sa bouche. « D’ailleurs je ne pense pas me tromper mais vous non plus n’avez pas de vrai cocon ni de vie sentimentale en ce moment ? Oui je sais presque tous sur mes employés… » Demanda t-il en souriant plus intensément cette fois ci pour montrer ses jolies dents blanches pour lui faire comprendre qu’il ne l’accusait de rien mais qu’il se renseignait avant de laisser glisser le liquide chaud dans sa bouche pour profiter de ce précieux nectar.
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MessageSujet: Re: Lorsque tout change [Oliver]   Lorsque tout change [Oliver] EmptyDim 6 Oct - 14:57

Lorsque mon patron me répondit que j’étais charmante, étrangement cela me parut bizarre. Je n’avais jamais eu ce genre de conversation avec lui. Habituellement quand j’étais convoquée dans son bureau, c’était pour me faire part d’un article précis qu’il désirait me voir écrire ou alors me confier un thème particulier sur lequel m’informer. Là, ce soir, c’était plus intime. Exit le travail, il y avait juste un homme et une femme qui en apprenait un peu plus sur l’autre surtout depuis qu’on savait que nous partagions les mêmes idéaux. Mais pour le moment, j’avais toujours beaucoup de mal à ne pas le voir autrement qu’un Ancien et un ministre. Il avait une sagesse que je n’avais pas. Une expérience de la vie que j’étais loin d’avoir. Oliver Van Harper était mystérieux, calme, observateur alors que moi j’étais un bout en train, une vraie emmerdeuse quand je m’y m’étais. Nous étions tellement opposés. Pourtant, cette discussion m’était agréable, balayant la mauvaise opinion que j’avais toujours eue sur mon patron. Oui ! Moi et les Anciens, cela n’a jamais été le grand amour et j’ai la fâcheuse manie de mettre tout le monde dans le même sac quand ça les concerne. Mais, lui, il était différent puisqu’il avait reçu la confiance des Pacificateurs. Alors c’était à moi de faire un effort.  Buvant une nouvelle gorgée de mon verre, il me raconta que si ces combats et sa vie étaient avant tout un choix pour ne jamais éprouver des regrets, il ne pouvait pas non plus faire autrement. Sa vie sentimentale était celle qui avait connu le plus de dommages collatéraux car il devait se protéger avant tout. Par contre, je n’étais pas de son avis. Dès l’instant où il avait rejoint le groupe, il aurait pu se rapprocher d’une Pacificatrice et chercher ce cocon dont je lui parlais, ce lien précieux dont nous avons tous besoin à un moment donné ou à un autre dans  notre intimité. Je le laissais aller jusqu’au bout de son discours, ne désirant pas le couper. Je notais tout dans un coin de ma tête pour pouvoir mieux lui répondre par la suite. Sa dernière question me déstabilisa un peu. Je ne soupçonnais pas mon patron de s’intéresser ainsi à ma vie privée.

- Mon cocon, c’est mon petit bout de jardin privé que je cultive quand je sors des locaux du Times. Alors détrompez-vous, j’en ai bien un. Et oui, vous avez raison sur un point, il n’y a pas d’hommes dans ma vie en ce moment. Vous avez un dossier sur chacun de vos employés ou juste sur moi ?

Mon sourire mutin accentua mes derniers mots. Van Harper pouvait être capable de tout surtout avec son rang et sa position. Qu’est ce qui faisait qu’un homme tel que lui pouvait s’intéresser à une petite journaliste comme moi ?

- Je voulais revenir sur vos explications. Sincèrement, je pense que vous avez peur d’aller de l’avant. Votre passé, vote histoire, votre expérience vous empêchent d’évoluer. Il est bien parfois de tourner la page. Je suis certaine que vous êtes capable de trouver le bon équilibre entre votre rôle de PDG du Times, votre fonction de ministre, votre appartenance au groupe des Pacificateurs et votre vie d’homme. Vous savez, ce sont toutes ces facettes qui font de vous ce que vous êtes. Il ne faut pas en mettre une de côté.

Ça j’en étais certaine. C’était tous ces aspects qui constituaient ce que nous étions. En retirer une ou en mettre une de côté, cela équivalait à ne pas être entièrement nous-même.

- Par contre vous vous trompez sur un point ou bien peut-être est-ce tout simplement que vous ne le souhaitez pas au plus profond de vous. Mais des Asariennes pacificatrices sont certainement des femmes auxquelles vous pourriez vous confier. Elles défendent la même Cause que vous. Comme avec moi à présent. Vous voulez un petit conseil, Monsieur Van Harper ? Vous avez mis depuis bien trop longtemps votre vie entre parenthèse pour défendre vos idéaux. C’est tout en votre honneur mais vous ne pensez pas qu’il serait temps de penser à vous sans mettre de côté vos combats ? Il faut trouver un juste milieu.

Je me redressais du canapé pour me rapprocher d’Oliver qui était installé dans son fauteuil  en bout de la table basse.

- Qu’est-ce que vous n’avez plus fait depuis des années et que vous aimeriez faire ? Ne réfléchissez pas ! Dites-moi ce qui vous passe par la tête à cet instant précis ? Même l’idée la plus folle ! Lâchez-vous Monsieur le Ministre …au moins avec moi. Vous pouvez avoir confiance en moi, ça ne sortira pas de ces murs, vous le savez très bien.
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MessageSujet: Re: Lorsque tout change [Oliver]   Lorsque tout change [Oliver] EmptyLun 7 Oct - 23:08


C’était la toute première fois que les deux Asariens avaient une telle conversation, ils ne parlaient plus de leur boulot respectif mais bien de leurs vie privée, cette vie que l’un comme l’autre cachait au reste du monde, surtout lui c’est vrai, mais surtout parce qu’elle n’existait pas ou plus. Ils étaient très différent l’un de l’autre, il ne pouvait pas le nier et son âge avancé ne parlait pas en sa faveur, il avait plus de cent ans, quatre fois l’âge de la jeune femme qui pouvait parfois être impressionné par cet homme qui représentait la sagesse de tout un monde, une histoire incroyablement longue, difficile et dure à supporter et à comprendre pour ceux qui avaient eu la chance de ne pas subir tous ces changements de l’humanité. Elle l’écouta lui expliquer ce qu’il pensait de son avis mais tout dans son regard prouvait qu’elle n’était pas en accord avec lui avant que son regard ne trahisse sa surprise quand il parla de sa vie privée, néanmoins elle rebondit agréablement dessus pour expliquer qu’elle avait son petit cocon mais qu’aucun homme ne le partageait avec elle, il était à la fois surpris et ne l’était pas non plus. Elle avait un fort caractère, une opinion bien tranché sur bien des domaines et il était presque évident que cela devait rebuter bien des hommes trop faible face à une femme aussi forte. Cependant elle était vraiment charmante, il ne mentait pas à ce sujet et il ne comprenait pas que personne n’ait tenté sa chance de séduire la jolie journaliste. Elle lui sourit en posant sa question qui n’attendait pas vraiment de réponse mais Oliver décida de répondre. « Sur tous mes employés je vous rassure mais… Le votre fait partie des plus épais… » Dit-il en souriant à son tour pour lui faire comprendre qu’il en avait plus cherché sur elle que sur les autres, non pas parce qu’elle lui plaisait… Quoi que. Mais elle était avant tout un pion essentiel au journal et cela bien avant qu’il ne découvre son appartenance au groupe des Pacificateurs.


Elle revint sur ce qu’il avait dit au préalable, elle pensait qu’il avait peur ce qui le faisait rire intérieurement, il n’avait peur de rien à part d’échouer dans sa quête d’un nouveau monde meilleur et de la fin de cette tyrannie que sa supérieure imposait au reste de l’humanité. Il avait déjà bien vécu, bien plus que mère nature le lui avait promis il y a 118 ans, il ne pensait plus avoir besoin d’évoluer et trouver cet équilibre dont elle lui parlait était presque une utopie, il avait trop à faire. Il était d’accord avec elle mais ne pensait pas pouvoir rajouter quoi que ce soit à toutes ces facettes de sa personnalité, lui expliquer en détail les difficultés que représentait ce travail au gouvernement était impossible. Elle revint également sur les Asariennes disponibles. « Ce sont de belles paroles miss Carter mais je vous promet qu’elles sont plus difficiles à faire qu’à dire dans mon cas, ma vie de ministre presque infiltré me prend énormément de temps, je dois doubler voire tripler mes efforts pour ne pas attirer l’attention sur moi… Vous vous doutez bien que je ne suis pas dans les petites papiers d’Alianka et ses fidèles lieutenants, ils savent que je cache bien des choses et n’ayant pas accès à toutes mes activités ni mon esprit, ils en sont encore plus persuadé… » lâcha t-il pour lui faire comprendre qu’elle lui parlait d’un monde inexistant et qui n’avait pas sa place dans son univers, mais la jeune femme était têtue et tenace, elle voulait lui prouver quelque chose et n’hésita pas à se lever pour s’approcher de lui et lui demander de se lâcher sans réfléchir, d’exprimer son envie du moment, elle voulait jouer à ça, alors il allait répondre présent.

« Il y a bien des choses qui me viennent en tête Helena, mais je ne suis pas certain que vos oreilles chastes puissent entendre de tels choses, je repense parfois à ma jeunesse, ma vraie jeunesse il y a cent ans… Et je me dis qu’à cette époque on était bien loin de se douter que de tels évènements puissent se produire… Enfin bref ce qui est fait et fait et personne ne pourra le changer. » Dit-il en se levant à son tour pour faire face à Helena qui se tenait debout elle aussi à un mètre devant lui, son regard plongé dans le sien il prenait son temps. « Mais il y a bien quelque chose que je voudrais faire ici et maintenant… J’espère que vous me comprendrez, le contact humain me manque malgré tout, l’ensemble d’un contact humain, mais rien que le commencement serait susceptible de me convenir amplement, ce premier contact, cette chaleur ressenti au creux du ventre, le plaisir de sentir les lèvres d’une jolie femme contre les miennes, cet échange pure et sincère pour partager un plaisir commun… Et par chance il y a justement une très jolie femme dans ce bureau. » Dit-il en s’approchant d’elle, son regard toujours figé dans le sien alors que sa main gauche s’apposait contre sa hanche avec délicatesse, l’autre glissant sur son bras pour finir sur son épaule. Ses yeux basculèrent un instant sur les lèvres attirante de la jeune femme, il y avait longtemps qu’il ne s’était pas retrouvé dans une telle situation et il se posait énormément de questions sur la future réaction d’Héléna s’il poursuivait son action…Peu importe, l’envie était bien là, il approcha ses lèvres des siennes pour un baiser délicat, attentionné et particulièrement doux avant que les choses ne s’accélèrent un peu pour rendre ce baiser plus passionné et plus chaud, créant ainsi cette boule dont il parlait il y a quelques instants, un moment intense qu’il n’avait pas vécu depuis longtemps…

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MessageSujet: Re: Lorsque tout change [Oliver]   Lorsque tout change [Oliver] EmptyMer 9 Oct - 18:04

Je ne savais pas si je devais être flattée ou être gênée voir même inquiète de savoir que mon patron possédait un gros dossier sur ma petite personne. Toute façon, je n’avais rien à cacher maintenant que nous étions des alliés. La journaliste était effectivement médiatisée car on me reconnaissait lorsque je couvrais des galas, des fêtes ou des évènements importants. La femme, par contre, était plus discrète. Je n’étalais pas ma vie privée et cela me convenait parfaitement ! Plus Oliver m’expliquait sa vie, son quotidien, et plus je comprenais la difficulté qu’il avait d’allier sa fonction à l’homme, préférant effacer cet aspect et mieux se concentrer sur son combat. Je pouvais très bien imaginer Oliver entouré par les autres membres du gouvernement, un peu comme le condamné que l’on jetait dans la fosse aux lions.  Et face à ce danger palpable et  continuel, il était seul depuis de longues années.  C’était une réalité triste. Devait-on tout sacrifier pour nos idéaux, jusqu’à perdre notre propre personnalité et tous ces petits bonheurs que l’on mérite nous aussi ? C’était à moi de lui prouver qu’il était encore temps que le ministre, le PDG et le Pacificateur laissent un peu la place à l’homme. Déposant on verre sur la table basse, je me redressais du divan pour me rapprocher de lui. Le défi était lancé. Je n’étais pas certaine qu’il accepterait de se lâcher aussi facilement face à moi, mais qui ne tente rien n’a rien, pas vrai ?

Il se redressa face à moi, attentive à la moindre de ses réactions, à chacun de ses mots. Il se lançait à son tour, comme un funambule qui le ferait sur cette corde, dans le vide. Je devinais que cela ne pouvait être facile après toutes ces années à rester dans l’ombre, à faire penser les intérêts de tout un groupe, d’un idéal avant celui de l’homme. Mais j’étais persuadée que quelque part, Oliver pouvait trouver ce petit chemin qui mène vers ce que l’on pourrait nommer le plaisir, celui d’une envie qui vous tiraille et à laquelle vous vous laisser séduire et entrainer. Il m’avoua repenser parfois à sa vraie jeunesse, à ce qu’il était autrefois avant de devenir l’un des premiers hommes à se faire injecter le SEER. Mais je ne m’attendais pas du tout à la suite de cette conversation avec lui. J’avais une imagination très fertile mais de là à penser qu’il glisserait sa main sur ma hanche, qu’il caresserait tendrement de son autre main mon bras et mon épaule… C’était presque irréel.  Je n’osais plus bouger. Je n’osais même plus respirer. J’étais incapable de prononce quoi que ce soit, l’écoutant toujours avec une grande attention. Ses mots semblaient me bercer, une mélodie douce et brulante à la fois. Mon cœur se mit à palpiter à vive allure alors que je voyais approcher son visage du mien, que je détaillais ses traits et les courbes minces et harmonieuses de ses lèvres.

Je devais délirer. Comment un Ancien tel que lui pourrait s’intéresser à une femme comme moi. Je n’avais rien de commun avec lui : je ne faisais pas partie de ces femmes influentes à la tête du pouvoir ou d’une société, je ne possédais aucune grande richesse. J’étais juste une employée travaillant dans le plus grand journal. Pourtant là, lorsque ses lèvres se posèrent sur les miennes, je n’émis aucun recul. Fermant mes yeux pour apprécier ce moment si fabuleux. Son baiser était délicat et chaste. Je savourais sa chaleur jusqu’à ce que sa langue apprivoise la mienne. Mes doigts glissèrent contre sa nuque, accentuant ainsi son baiser auquel je participais avec plus d’ardeur. J’oubliais un instant que l’homme qui m’embrassait était mon patron, un Ancien que j’avais pu détester au tout début de ma carrière entre les murs du Times, un ministre qui était devenu un allié combattant pour les mêmes idéaux.

Les secondes parurent une éternité lorsqu’enfin je repris mes esprits, me trouvant peut-être un peu trop audacieuse. Je reculais d’Oliver, le libérant de mon étreinte.  Le feu m’était montée aux joues, me raclant légèrement la gorge, alors que je baissais mon regard pour éviter de trop croiser ses prunelles.

- Pour vous comprendre … certes, j’ai bien saisi ce qui vous manquez par rapport au contact humain. Je ne m’attendais pas du tout à cela …

Je relevais finalement mes yeux sur lui, pétillants d’une lueur malicieuse, un grand sourire ourlant mes lèvres rosées par son baiser.

- Vous êtes surprenant … Monsieur Van Harper … Et tellement loin de l’homme dont je m’étais faite l’opinion dès la première fois que je vous ai vu. Comme quoi, il ne faut jamais juger une personne avant d’être certaine de la connaitre un tout petit peu.

Et puis, je m’aperçus que la nuit s’était faite plus présente, qu’il était tard autant pour lui que pour moi, même si je n’avais aucun désir de le quitter aussi rapidement.

- Je vais peut-être vous laisser. Vous avez surement l’envie de vous reposer et de vous relaxer loin de votre bureau … La journée a été longue.
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MessageSujet: Re: Lorsque tout change [Oliver]   Lorsque tout change [Oliver] EmptyJeu 10 Oct - 0:14


Les choses venaient de prendre une tournure assez spéciale, inattendu même, Helena avait voulu en savoir plus sur lui et il s’était confié sans gênes sur son existence ces cents dernières années avant qu’elle ne fasse de même sur sa plus courte existence sur cette terre malade et blessée… Elle lui avait demande de se lâcher un peu et de lui dire exactement ce dont il avait envie, il ne s’était pas attendu à de tels propos de sa part mais avait décidé de jouer le jeu en lui expliquant exactement ce à quoi il pensait, après tout il avait énormément de choses qui se bousculaient dans sa tête. Il aperçut la surprise dans le regard de la journaliste mais elle ne réagissait pas, elle le laissait faire, elle se laissait guider par son patron qui se laissait aller à un élan de passion et d’envie, détaillant ce dont il avait le plus envie à l’heure actuelle en s’approchant d’elle pour la coller contre lui et venir l’embrasser… Elle aurait pu fuir, le repousser ou lui demander d’arrêter tout de suite ce qu’il était entrain de faire mais le constat était là, elle n’en faisait rien, à croire qu’elle attendait la même chose que lui. C’était impossible, elle le détestait il y a encore quelques semaines de ça, ne supportant pas ce qu’il représentait et là elle acceptait de le voir si près de lui ? Il avait vu son regard se promener sur son visage et sur ses lèvres avant que celui-ci ne l’embrasse doucement dans un premier temps avant de mêler sa langue à la sienne pour un baiser plus passionné. Il sentit sa main glisser sur sa nuque pour partager ce moment intime et d’une profonde intensité. Cette jeune femme lui plaisait, elle avait un caractère d’une force rare de nos jours et elle savait obtenir ce qu’elle voulait avec une force de persuasion qui défiait tout ce qu’il avait vu jusqu’à présent. Elle luttait pour une cause et n’en démordait pas. Et en plus de ça elle était simple, naturelle et incroyablement charmante, qu’elle le pense ou pas cela ne changeait rien pour le ministre, il la trouvait très belle et ce petit tailleur chic et strict la rendait agréable à détailler et encore plus maintenant qu’il pouvait l’embrasser en lui caressant délicatement le visage.

Le baiser se poursuivit pendant de longues secondes avant qu’elle n’y mette fin en se reculant d’Oliver pour mettre fin à cette proximité gênante. Ses joues avaient rosi et elle se racla la gorge mal à l’aise par rapport à ce qui venait de se passer. Elle baissa les yeux pour fuir son regard qui ne cessait de la dévisager avec ce très petit sourire satisfait et heureux d’avoir pu accomplir une envie, presque un fantasme depuis le temps qu’il n’avait plus ressenti ce plaisir… Elle ne s’y attendait pas, relavant les yeux vers lui il pu distinguer non sans mal une certaine joie dans son regard ainsi qu’un grand sourire qui animait son beau visage. Elle le trouvait surprenant et pensait s’être fait une réelle mauvaise opinion de lui depuis tout ce temps. « Je ne peux pas vous en tenir rigueur Mademoiselle Carter, n’importe qui aurait la même pensée que vous me concernant. Après tout je travail sous les ordres d’Alianka, personne ne peut s’imaginer que je ne partage pas ses idées et que derrière ce costume de ministre se cache un homme qui se cache de toutes émotions dans l’intérêt de tous… en tout cas j’espère que je ne suis pas allé trop loin, vous m’avez demandé de me lâcher et vous embrasser me semblait être une bonne idée… D’autant que j’en avais vraiment envie… » Avoua t-il à son employée pour qu’elle comprenne que l’embrasser n’était pas juste un coup de folie pour répondre à sa demande mais bien quelque chose qui lui était passé par la tête par envie et par besoin après toutes ces années…

Elle lui dit alors qu’elle allait le laisser car il devait avoir besoin de se reposer loin de son bureau, la journée avait été longue c’est vrai mais il ne voulait pas la voir partir et lui dire était la première chose qui lui venait à l’esprit. « Me relaxer me ferait du bien je dois l’admettre mais je ne veux pas mettre fin à cette soirée aussi rapidement, je peux peut-être vous proposer de sortir quelque part avec moi… Vous m’avez demandé de ma lâcher et de profiter moi aussi de la vie, ce soir j’accepte de me consacrer entièrement à vous Miss Carter… Ailleurs, chez vous ou chez moi… » Dit-il pour lui faire comprendre que son départ ne lui plaisait pas plus que ça et qu’il avait envie de poursuivre cette aventure nocturne en sa compagnie, il n’avait rien en tête, il ne manigançait rien, n’avait pas de plan tordu en tête, il avait juste envie de passer la soirée avec elle, Oliver et Helena, rien d’autre, personne d’autre, juste un homme et une femme qui venaient de prendre un certain plaisir en échangeant ce baiser passionné…
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MessageSujet: Re: Lorsque tout change [Oliver]   Lorsque tout change [Oliver] EmptyLun 14 Oct - 11:09

Je ne savais plus vraiment ce qui se passait dans ce bureau. Depuis ces derniers mois, nous avions été tous, plus ou moins, ébranlés par l’enlèvement d’Héméra et son sauvetage nous avait tenus sur les nerfs. Aujourd’hui, on pouvait souffler même si le danger ne sera jamais complètement éradiquer du côté du gouvernement. Et là, j’étais in capable de penser avec logique sur ce qui venait de se passer entre Oliver et moi. Je secouais la tête devant sa question, lui indiquant qu’il n’était pas allé loin en m’embrassant, juste que c’était nouveau, embarrassant voir déroutant et surprenant aussi. Oui, toute une liste d’adjectifs qui définissait l’homme qui se tenait devant moi. Il n’était jamais bon de se lancer dans une telle histoire quand on était épuisée et que tout un flot d’émotions tourbillonnait autour de moi. La nuit était bien avancée, et peut-être qu’il était temps de mettre fin à ce petit aparté privé. Il devait être tout aussi fatigué que moi. Nous passions de longues journées au Times, chacun à notre manière, nous faisions avancer et vivre ce journal depuis plusieurs années. Mais, Oliver refusa de mettre un terme à notre tête à tête, ce qui me séduit un peu plus. Par rapport à lui, je n’étais pas friande des soirées où tout le monde pourrait nous épier. Oliver Van Harper n’échappait  pas à cette règle.  Dès l’instant où la foule reconnaitrait le visage du ministre des médias, on serait épié et observait sans avoir un peu d’intimité à nous.

- Je veux bien poursuivre notre soirée mais pas dans un lieu public. Je préfèrerai un endroit plus calme et plus privé. Si cela ne vous dérange pas de boire un café dans l’appartement très simple d’une journaliste, alors je vous invite avec plaisir.

Je vivais simplement et mon appartement ne devait ressembler en rien à sa villa et son confort quotient. Mon train de vie ne correspondait pas à la sienne, et je me sentais un peu gênée. Mais après tout, je n’avais pas non plus à me sentir inférieure ou quoi que ce soit.

- Par contre, j’ai ma voiture garée au parking souterrain du Times. Vous voulez me suivre avec la vôtre, ou vous ven….

Pas le temps de terminer ma phrase, que quelqu’un tapota à la porte du bureau et qu’un homme, un chauffeur plus précisément, entra et se présenta à Oliver. Ouais, Ok, j’avais zappé que les ministres avaient des chauffeurs et tout ça …

 - Bonsoir Mademoiselle Carter, Monsieur Van Harper.  Vous m’avez demandé de venir vous rejoindre à votre bureau à minuit tapante.

Je fis un signe au chauffeur, un sourire poli sur mes lèvres. Je jetais un bref coup d’œil à ma montre. J’en revenais pas qu’il était déjà minuit. Pffffiouuu, heureusement que nous étions vendredi soir et que demain c’était le week-end, donc pas besoin de se lever tôt pour aller au bureau. Je crois que j’aurai bien pris ma matinée… ou toute ma journée.

- Nous étions entrain de partir.

Je pris la parole la première, indiquant à l’employé que nous étions sur le point de partir J’attendais simplement de savoir ce qu’Oliver allait décider : me suivre avec sa limousine ? Monter avec moi dans ma voiture ? Quoi qu’il faille la présence de son chauffeur non loin de nous quand il rentrerait chez lui, non ? Bref, je commençais un peu trop à réfléchir et à m’emporter

- Je vais chercher mon manteau, et je vous attends devant l’ascenseur.

Je récupérai ma besace que j’avais déposée au pied du divan avant de saluer de nouveau le chauffeur et sortir du bureau d’Oliver. Mon manteau était posé sur le dossier de mon fauteuil que j’enfilai, nouant la ceinture.  J’échangeais quelques mots avec les employés du ménage du Times qui bossaient toute la nuit avant de me diriger tranquillement vers l’ascenseur.  J’attendais mon patron et son choix pour la suite de notre soirée. Sa silhouette se dessina ainsi que celui de son chauffeur derrière lui quelques minutes après.

- Vous êtes prêt ?
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MessageSujet: Re: Lorsque tout change [Oliver]   Lorsque tout change [Oliver] EmptyVen 18 Oct - 14:00


Personne n’aurait pu imaginer une telle situation ce soir, pas même Oliver qui pourtant anticiper relativement viens les choses et les évènements en général. Il avait eu envie de parler avec Helena, sa meilleure journaliste qu’il avait en quelque sorte protégé ces dernières années contre le gouvernement qui voulait la faire taire et l’empêcher d’exercer, mais en temps que Ministre de la communication, il avait suffisamment de poids pour contester Alianka et les siens et ils n’avaient pu que se plier aux décisions du PDG du Times. Il mettait souvent en avant que le meilleur moyen d’avoir une révolution était d’établir la censure dans son journal et bizarrement cela suffisait parfois à convaincre la dictatrice qui avait déjà bien assez de mal avec les Pacificateurs et les Insoumis pour vouloir avoir le reste de la population sur le dos. Quoi qu’il en soit il se retrouvait là dans son bureau en compagnie d’Helena et il venait de l’embrasser suite à la tentative de soulagement qu’elle avait effectué chez lui.  Elle accepta de poursuivre cette soirée en sa compagnie mais pas dans un lieu public, il comprenait son choix, se retrouver avec lui dans un tel lieu n’était pas très intimiste. Elle l’invita donc directement chez elle, dans cet appartement qu’elle qualifiait de simple, encore une fois elle le voyait comme un homme lié au luxe et à l’opulence, un homme pour qui la vie était dorée et avec qui le simple n’existait pas, mais elle se trompait, il avait les moyens d’obtenir ce qu’il voulait et il s’en servait tout simplement.

« Je trouve que c’est une excellente idée Miss Carter, et puis cela vous donnera l’occasion de me faire visiter ce lieu si simpliste qui doit receler de petits détails croustillants sur votre quotidien. » Dit-il en souriant avant qu’elle ne précise que sa voiture était garée au Times, mais elle n’eut pas le temps de terminer sa phrase que le chauffeur d’Oliver frappa avant d’entrer dans le bureau en annonçant qu’il était minuit, la journaliste prit la parole en premier avant de dire qu’elle l’attendait devant l’ascenseur, il lui fit un beau sourire en acquiesçant d’un signe de tête avant de se retrouver seul avec son chauffeur qui attendait sagement son patron. Une discussion s’en suivit entre les deux hommes, c’était un homme de confiance en qui Oliver avait presque toute confiance, fidèle depuis des années il était toujours là pour le sortir de situations embarrassantes et offrait tout son temps au Ministre. Ils discutèrent rapidement de quelques affaires en cours ainsi que de certains rendez-vous du PDG demain matin, dont un avec Alianka en personne, juste avant d’aller voir quelques Pacificateurs, une matinée bien risquée qui pouvait encore une fois lui couter cher s’il se faisait suivre par la Conseillère. Mais il avait suffisamment de ressources et de talents et son chauffeur aussi pour pouvoir endormir la vigilance des hommes du gouvernement. Quoi qu’il en soit il annonça à celui-ci sa décision pour ce soir et récupéra sa veste pour se diriger vers l’ascenseur en saluant au passage les personnes présentes pour se retrouver à côté d’Helena avec son chauffeur.

« Je suis prêt oui, je crois que je vais faire le trajet avec vous, cela nous donnera l’occasion de continuer de discuter vous et moi ou bien de profiter de la cité de nuit. Mon chauffeur va nous suivre avec une de mes voitures mais il ne restera pas avec nous je vous rassure, je préfère juste qu’il sache exactement où je suis et qu’il ne soit pas bien loin… » Dit-il en souriant avant que le chauffeur discret à côté d’eux ne fasse un signe de tête à la journaliste pour affirmer les paroles de son patron. L’un comme l’autre savaient où habitait Helena mais n’empêche que sa présence dans le quartier était un atout de plus pour Oliver. Ils se retrouvèrent au parking et s’installèrent dans la voiture de la jeune femme qui prit la route, une voiture modeste qui allait bien avec son caractère cependant. Les immeubles défilaient sous leur yeux alors que la conversation avait du mal à s’engager, il se demandait si ce baiser et ce rendez-vous improvisé chez elle ne la mettait pas trop mal à l’aise, lui-même n’était plus habitué à ce genre de situation et pourtant il restait calme et détendu, affichant ce petit sourire satisfait de la tournure des évènements. « J’ai toujours pensé que voir le domicile privé dans lequel un employé évoluait dans sa sphère intime permettait à un patron de mieux cerner cette personne, de comprendre celle-ci et de faire un coaching plus performant. Mais il y a bien trop d’employés au Times pour que je me le permette, vous êtes en quelque sorte une exception, mon exception privilégiée… » Lâcha t-il finalement en tournant la tête vers Helena pour l’observer et la dévisager sans gêne ce qui avait parfois tendance à mettre mal à l’aise ceux qui conduisaient, elle était très jolie, les reflets des lumières qui passaient sur son visage mettaient en avant les perfections et les défauts de son visage, mais ne disaient t-on pas que les défauts amenaient à la perfection ? En tout cas c’était l’opinion d’Oliver.

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MessageSujet: Re: Lorsque tout change [Oliver]   Lorsque tout change [Oliver] EmptyMer 23 Oct - 13:08

Je fixais le bouton lumineux de l’ascenseur que je venais d’appeler, attendant Oliver qui terminait de discuter avec son chauffeur. Je me demandais bien dans quoi je m’embarquais et si c’était une bonne idée de l’inviter chez moi à cette heure-ci. Il était vrai que depuis que je savais qu’il faisait partie des Pacificateurs, je n’avais plus la même appréhension, ni le même jugement sur cet homme mais nous restions quand même forts différents. Il n’y avait pas seulement cet énorme écart d’âge mais aussi cette façon de vivre, cette expérience que je n’avais pas, cette vision de l’ancien monde que je ne connaissais pas. C’était un homme riche, influent et puissant. Je n’étais qu’une journaliste vivant très simplement loin de l’opulence et du luxe. Pourquoi toutes ces questions ne cessaient de tourbillonner dans ma tête ? Sa silhouette m’apparut près de moi, relevant mon visage vers lui. Il était prêt à me suivre et à faire le trajet dans ma voiture, m’expliquant aussi que son chauffeur nous suivrait pour plus de sécurité.

- Je comprends parfaitement.  

Je me retournais légèrement vers le chauffeur qui me gratifia d’un signe de tête, acquiesçant aux paroles de son patron. Bon ! Puisque tout était en ordre, nous allions pouvoir partir du Times.  Nous arrivâmes au garage souterrain et j’invitais Oliver à prendre place du côté passager. Le chauffeur avait disparu et je supposais qu’il nous attendait à l’extérieur, garé devant le grand bâtiment. Le moteur ronronna et nous filâmes tranquillement à travers les boulevards de la cité. Il était certes très tard mais Asaria était aussi une mégapole qui vivait la nuit. Tous les établissements brillaient de mille feux. Tout en étant attentive à ma conduite, j’écoutais aussi Oliver, souriant à ce qu’il me racontait. Je sentais son regard sur moi, accentuant le pression de mes doigts sur mon volant pour ne pas me déconcentrer, ni même tourner mon visage vers lui car je risquerai de provoquer un accident.

-  C’est vrai que notre sphère intime reflète ce que nous sommes. Mais imaginez-vous avoir tout ce temps pour visiter chacun de vos employés… Il n’y aurait plus aucun intérêt à découvrir une personne en discutant avec elle. Il n’y aurait plus de relationnel, plus de communications. Nous ne sommes pas des robots. C’est tellement mieux de découvrir l’autre d’une façon plus conventionnelle. Vous n’auriez pas accepté mon invitation si vous connaissiez déjà tout de moi …

Une vingtaine de minutes après, je trouvais, par chance, une place devant l’immeuble où j’habitais. Mon appartement se situait au quinzième étage de cette immense tour. Une fois la porte ouverte de mon chez-moi, je l’invitais à entrer le premier. J’accrochais ma veste au porte-manteau, déposant ma besace contre le mur. En vrai rituel que je faisais à chaque fois que je rentrais chez moi, je retirai mes escarpins, marchant pieds nus sur le carrelage. Et encore, si j’avais été toute seule, j’aurai vite fait de retirer tailleur-jupe et chemisier pour revêtir des vêtements plus confortables.

- Puis-je vous prendre votre veste ?

Je la pendais près de la mienne, et d’un signe de la main, je le guidais vers le salon. La pièce à vivre. Il était assez spacieux : d’un côté j’avais près de la baie vitrée, un petit bureau et mon ordinateur. Face à lui, on trouvait  la table du salon, les chaises, un buffet, un meuble avec chaine hifi, une petite bibliothèque et du côté opposé, le coin pour se détendre : le divan, la table basse, la télévision. Les couleurs étaient chaudes. Un mélange d’orange, de rouge et de jaune mais sans être trop extravagants.

-  Je vous fais le tour du propriétaire ?

Je l’amenais dans la cuisine. En fait, c’était une cuisine dite « américaine » comme dans l’ancien temps, ouverte sur le salon. Au milieu de celle-ci trônait un plan de travail et tout autour, de tout ce qu’il me fallait. On revint au début du couloir.

- Je vous épargnerai la visite de la salle de bain et de ma chambre qui se trouvent dans ce couloir. Que puis-je vous offrir ? Vous restez sur un alcool fort ou vous préférez un café ?

Moi, j’en avais bien besoin d’un et puis la caféine ne jouait absolument pas sur mon organisme d’Asarienne. J’actionnais la dosette et mis en marche ma cafetière. J’avais opté pour un capuccino.

- Alors ? Que vous apprend mon chez moi ? Que malgré tout je suis quelqu’un d’assez ordonné ? Que j’aime les couleurs chaleureuses ?

Je m’accoudais au plan de travail, posant mon menton dans le creux de ma paume, mon regard malicieux le dévisageant.

- Moi par contre, je ne sais pratiquement rien sur vous ? Comme … par exemple … Quelles sont vos couleurs préférées ? Quel est votre genre de musique ? Quelle est la première chose que vous faite en rentrant chez vous ?
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MessageSujet: Re: Lorsque tout change [Oliver]   Lorsque tout change [Oliver] EmptyJeu 24 Oct - 23:50


Tout était allé très vite finalement, avant qu’il n’ait eu le temps de dire quoi que ce soit de plus il se retrouvait dans l’ascenseur en compagnie de sa jolie employée pour rejoindre son domicile privé. Non pas qu’il n’en avait pas envie mais elle avait suscité en lui énormément de choses ce soir et il avait fini par l’embrasser en répondant à sa demande la plus directe t étrangement elle ne l’avait pas repoussé et avait même partagé ce moment en sa compagnie avec une certaine envie et présence physique qui n’avait pas déplu au Ministre qui n’avait plus vécu ce genre de rapport humain depuis bien longtemps à présent… Elle accepta sans problèmes que son chauffeur les suive, ne serait-ce que pour pouvoir le ramener plus tard quand il en aurait fini avec Helena… Mais d’ailleurs pourquoi allait-il chez elle ? Cela faisait très peu de temps qu’elle avait comprit qui il était réellement, et voilà qu’il allait déjà se retrouver chez elle pour des raisons inconnus, en temps normal, un homme qui venait d’embrasser une femme n’allait pas chez cette dite femme pour parler du beau temps… Mais dans le cas d’Oliver on pouvait se poser certaines questions car ce ‘était simplement pas son genre d’agir comme les autres hommes de son rang qui profitaient de leur statut pour obtenir de nombreuses faveurs de parts et d’autres. Ce n’est qu’une fois dans la voiture que le patron en profita pour observer ou admirer son employé qui conduisait, elle était très séduisante il ne pouvait pas le nier et elle non plus. Il était rare qu’il prenne autant de plaisir à regarder quelqu’un, depuis le temps qu’il la fréquentait il n’avait jamais pris le temps de la voir autrement que comme Helena Carter la journaliste. Ce soir ce baiser avait fait rejaillir en lui de biens nombreux souvenirs et envies enfouis.

Il l’écouta parler de sa sphère intime avant de préciser que cela n’aurait pas été aussi intéressant de tout savoir sur elle et qu’il n’aurait pas accepté de venir chez elle, elle marquait un petit point, un petit simplement car quelque chose lui était venu à l’esprit en entendant de tels propos. « Si je connaissais déjà tout sur vous, vous auriez sans doute déjà une bague au doigt Mademoiselle Carter. » Dit-il avec le sourire en pensant que si deux personnes savaient tout l’une sur l’autre c’est que leur intimité avait déjà dépassé un stade très avancé et qu’en conclusion ils devaient évolués chacun dans la sphère intime de l’autre. Ils finirent par arriver devant un immeuble assez imposant, bien qu’il ne dépasse pas son bureau qui dominait une bonne partie de la ville. Il regardait autour de lui, appréciant la simplicité des lieux. Pénétrant dans l’appartement de la jeune femme il fit une rapide analyse de ce qu’il voyait, se tournant vers elle il remarqua des gestes rapides de sa part ce qui el fit sourire. Elle était chez elle, un terrain connu qui la faisait se sentir en sécurité vis-à-vis de lui et du reste du monde, ce cocon vers lequel se tourner quand tout allait mal. Il lui tendit sa veste avant de rentrer dans la pièce principale, la décoration était simple mais agréable et chaleureuse. « Bien sur avec grand plaisir. » Répondit-il à son invitation de faire le tour, elle présenta la cuisine et le salon qui étaient reliés avant de mentionner la salle de bain et sa chambre, dommage, ces deux pièces lui en aurait certainement appris beaucoup plus sur elle que tout le reste… « Je vais rester sur l’alcool fort oui, un verre de plus ne me fera pas de mal et puis j’ai mon chauffeur pas loin. » Ajouta t-il avant de s’installer dans le canapé du salon, son regard tourné vers Helena qui se dirigeait vers la cuisine, il laissa son regard tomber sur ses jambes et ses pieds nus, il les trouvait très élégantes…

« Assez ordonné, couleurs chaleureuses, effectivement je ne peux pas dire le contraire, mais je pense que les deux pièces manquantes m’auraient donné de biens précieuses indications sur votre vie quotidienne. » Lâcha t-il en souriant avant de reprendre aussitôt la parole pour rebondir sur ses questions personnelles. « Vous savez peut-être qu’il n’y a pas grand-chose à savoir, nos couleurs préférés ne nous apportent pas grand-chose, mais j’apprécie le noir, le blanc, le rouge et le violet… Et je n’ai pas vraiment l’occasion d’écouter de la musique, mais pour tout vous dire Miss Carter, je suis nostalgique de la musique de ma jeunesse, principalement certaines musiques de films… » Dit-il en souriant avant de marquer une courte pause, fasciné par le sourire et le regard de la jolie Helena. « Je ne rentre pas beaucoup chez moi mais quand ça arrive je bois un bon verre de mes meilleurs vins quand je me retrouve seul… En tout cas il y a une chose que vous savez sur moi à présent, j’embrasse très bien. » Finit-il par dire en conservant se sourire malicieux, il était prêt à lui prouver une nouvelle fois si elle en émettait la demande, comme quoi il ne suffisait de pas grand-chose pour réveiller l’homme mis au rebut sous le costume du Ministre.
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MessageSujet: Re: Lorsque tout change [Oliver]   Lorsque tout change [Oliver] EmptySam 26 Oct - 16:13


Le chemin jusqu’à mon appartement se déroulait tranquillement. Les routes étaient quasiment désertes et Asaria avait revêtu ses habits de lumières. Je percevais dans le rétroviseur, la présence de la limousine du ministre qui nous suivait comme il me l’avait expliquée avant de partir du Times. Cela ne me dérangeait pas vraiment. Quoi qu’en bien réfléchissant, cet homme connaissait tous les secrets de son patron et qu’il devait s’imaginer bien des choses en nous voyant ensemble. Au final s’était tout de même un peu gênant. La discussion me permit de penser à tout autre chose. Du moins jusqu’au moment où mon interlocuteur  me fit perdre complètement ma concentration, détournant mon visage de la route pour le dévisager :

- Pardon ? !

Je me refocalisais vite sur ma conduite. Avais-je bien compris ce qu’il m’avait dit ? La bague au doigt ? Devais-je prendre cela juste pour une plaisanterie ? C’était dérangeant comme situation. On arriva chez moi, lui faisant visiter mon antre, mon chez moi. Je déambulais dans l’appartement pieds nus, une manie que j’avais depuis très longtemps. Ma cuisine était très pratique puisque ouverte sur mon salon. Je me dépêchais pour me faire couler une tasse de cappuccino avec une dosette
Tout en poursuivant la conversation, je retrouvais mon côté espiègle.

- Ma mère m’a toujours dit que je ne devais pas amener un inconnu dans ma chambre ! Je ne peux donc pas vous y inviter ! Si je vous dévoile tout de moi cette nuit, que restera-t-il pour les autres jours ?

Je continuais, à mon tour, de lui poser des questions sur ses gouts et sur ce qu’il faisait lorsqu’il rentrait chez lui. Comme je m’en doutais, Oliver restait très évasif. J’avais le sentiment que depuis de nombreuses années, il avait mis sa vie sur « pause ».  C’était triste.  Et là chez moi, en tête à tête, j’avais envie de lui faire découvrir une nouvelle vie.

- Que vous embrassez très bien ? Mmm … Je ne sais pas vraiment, Monsieur Van Harper.

Je ne devais pas réagir ainsi car j’avais en face de moi à la fois mon patron mais aussi un ministre. Pourtant, mon côté malicieux et espiègle venait de ressortir. Ne m’avait-il pas suivi jusqu’à chez moi pour mieux me connaitre ? Une jeune femme célibataire n’invite pas un homme à boire un dernier verre à une heure aussi tardive de la nuit sans réfléchir aux conséquences qu’il peut y avoir par la suite. Je fis le tour de ma cuisine américaine pour m’approcher du mini bar et lui servir son verre d’alcool que je lui apportais, le déposant sur la table base devant lui, agrémenté par mon sourire mutin.

- Vous devez savoir qu’une journaliste ne se base pas uniquement sur une seule preuve ou information. Il m’en faut beaucoup plus pour savoir si vous embrassez bien. Et je n’ai eu droit qu’à une seule indication sur votre baiser. Alors, je ne peux pas, pour le moment, vous donner mon avis définitif … J’ai besoin d’en connaitre davantage. J’espère que vous comprenez mon point de vue ?

Oui, je l’invitais bien à se redressez du divan et à venir me donner une autre preuve. S’il le désirait bien évidemment. J’étais complètement folle de jouer à un tel jeu avec cet homme. Durant des années, je l’avais côtoyé au Times. Je n’avais jamais eu véritablement un bon jugement sur lui. Ça il le savait maintenant mais là, ce soir, la donne avait complètement changée.  Je déboutonnais la veste de ma tailleur jupe que je fixais sur le dossier d’une chaise de mon salon, et féline, je contournais le canapé où il était assis, m’appuyant sur le rebord et dans son dos. J’approchais mes lèvres au creux de son oreille, pour lui murmurer ces quelques mots.

- Vous devriez vous mettre à l’aise. Je suis persuadée que votre chauffeur ne vous en voudra pas.

Sans attendre une quelconque réponse de sa part et toujours dans son dos et légèrement penchée, mes mains glissèrent doucement de ses épaules, le long du col de sa chemise,  dénouant habilement le nœud de sa cravate. Une cravate que je récupérai entre mes doigts, me redressant de mon appui. Je laissais tomber ce petit tissu soyeux sur ma veste de tailleur. J’aurai pu m’installer à califourchon sur ses cuisses, et l’embrasser, prendre ce dont j’avais envie mais je ne le fis pas. J’attendais les réactions du ministre. Il n’était pas évident pour moi de me retrouver devant cet homme et d’occulter qu’il était avant tout un Ancien. Mais, je désirai pour cet instant, mettre tous ces détails de côté, et ne voir qu’un homme et une femme dans cette pièce. Je me tenais debout devant lui. Mes jambes effleuraient les siennes, mes prunelles ne quittaient pas les siennes.
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MessageSujet: Re: Lorsque tout change [Oliver]   Lorsque tout change [Oliver] EmptyLun 4 Nov - 20:02


Sa petite taquinerie sur la bague au doigt avait fait son effet, au point même qu’un accident aurait pu arrivé très facilement. Par chance elle se concentra à nouveau assez rapidement sur la route pour finir par arriver chez elle, à l’aise elle lui fit visiter en bref son appartement ce qui fit réagir l’Ancien sur sa chambre, Héléna lui précisa que sa mère lui avait toujours conseillé de ne pas amener d’inconnus dans sa chambre, c’était vrai dans un sens mais était-il aussi inconnu que ça ? Depuis ce soir ils avaient passé un nouveau cap dans leur relation, ce n’était plus simplement le patron et l’employée, ni le bienfaiteur anonyme et la pacificatrice, mais bien l’homme et la femme. La discussion s’enchaina plutôt bien avant qu’ils n’en viennent à parler de leur échange de baiser dans le bureau du Ministre. Elle lui répondit qu’elle n’en savait rien ce qui intrigua Oliver qui la fixait à présent de ses beaux yeux. Elle lui apporta son verre en le déposant juste devant lui sur la table basse, son regard se perdit quelques instants sur les jambes de la journaliste avant de se concentrer sur son visage. « Merci, dites m’en plus sur mon baiser, j’ai hâte d’avoir votre avis sur la question… Après tout vous en êtes l’unique responsable. » Dit-il en se callant dans le divan pour la regarder se lancer dans une explication, elle en voulait plus pour avoir plus d’un seul argument ce qui était judicieux et légitime, il la regarda déboutonner sa veste pour la retirer et se retrouver avec son petit chemisier, elle était entrain de jouer à un jeu dangereux, un jeu qu’Oliver désirait… Cette visite et ce dernier verre chez elle n’étaient plus si innocent que ça.

« Je comprends parfaitement votre point de vue Miss Carter, quoi de mieux que de pouvoir essayer encore et encore pour se faire une idée… C’est comme un bon plat, il en faut plusieurs bouché pour se faire une parfaite opinion de la question. » Dit-il en souriant avant qu’elle ne contourne le canapé pour venir caresser ses épaules et son torse en lui proposant de se mettre à l’aise, c’était à présent clair, net, précis. Elle l’invitait à passer plus de temps ici que de raison, elle ne devait pas encore se rendre compte de ce qui était entrain de se passer dans son appartement ce soir. Il la laissa lui retirer sa cravate avant qu’elle ne fasse le retour pour se retrouver devant lui, ses jambes effleurant les siennes. « Mon chauffeur a pour ordre de vaquer à ses occupations, je suis libre de passer mes nuits où je le souhaite… » Lâcha t-il avant de se redresser doucement pour se retrouver le visage prêt de son ventre, ses mains se posant sur ses jambes pour les caresser très délicatement en remontant doucement vers le haut sans passer sous sa jupe, il était hors de question de brusquer sa journaliste favorite. Il continua de les remonter pour atteindre son chemisier et l’attraper pour le faire sortir de sa jupe complètement, le silence était de mise pour ce qui était entrain de se passer.

Il se redressa en même temps que ses mains pour être debout devant elle, un sourire sur le visage avant que ses lèvres ne viennent capturer les siennes pour un nouveau baiser, il n’était plus question de reculer à présent, elle l’avait amené sur ce terrain et il fallait y aller jusqu’au bout. Ses mains descendirent dans son dos pour passer sous son chemisier et toucher sa peau si douce, délicate… Il recula son visage du sien au bout d’un moment. « Qu’en pensez vous à présent… Avez-vous eu assez d’échantillons ou il vous en faut plus… Toujours plus… » Demanda t-il en glissant une de ses mains sur le devant de son corps pour atteindre un des boutons du chemisier de la belle brune pour le défaire d’un geste précis, remontant doucement sur son ventre il en fit céder un autre… Son regard plongé dans le sien il s’arrêta en jouant avec le troisième bouton pour savoir ce qu’elle en pensait, attendant sagement sa réaction… Pour lui c’était tout vu à présent, elle avait réveille l’homme, le mâle qui était en lui et la chasse était terminée, c’est elle qu’il voulait.
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MessageSujet: Re: Lorsque tout change [Oliver]   Lorsque tout change [Oliver] EmptyVen 8 Nov - 15:45

Mon  côté mutin était revenu durant la conversation. J’empruntais une voie inconnue, déstabilisante et totalement illogique quand on pensait que sur mon divan, assis, c’était mon patron. Mais en cet instant, je n’avais plus envie de réfléchir à mes gestes et à mes mots. J’acquiesçais d’un mouvement de tête lorsqu’il compara ma façon d’agir en tant que journaliste assidue et un bon plat qu’il fallait gouter en plusieurs bouchées pour en découvrir parfaitement les délices. Par de là ses paroles, Oliver m’invitait à en découvrir davantage à son sujet. Cela provoqua chez moi cette envie de lui ôter sa cravate et de venir me planter devant lui.

- La fidélité du personnel qui vous entoure, cela ne doit fastidieux de trouver les bonnes personnes. Je fais confiance à votre chauffeur pour rester discret surtout envers le maitre des médias que vous êtes.

Oliver bougea légèrement  pour être juste à la hauteur de mon ventre. J’observais de mes yeux mordorés son visage, détaillant ses traits fins, ses lèvres fermées mais oh combien attirantes. Ses prunelles s’ancrèrent en moi avec l’impossibilité de faire le moindre pas. Mais au final, c’était ce que je désirai : rester tout contre lui. Ses mains glissèrent le long de mes jambes en une caresse délicate. Il prenait son temps sans me brusquer. J’aimais cette attention qu’il me portait. Il ne passa pas sous ma jupe, remontant vers ma taille pour en retirer mon chemisier et le libérer de cette manière-là. Je n’avais pas quitté son regard, lui donnant les rênes de ce moment.  Oliver se redressa enfin du canapé  et je suivais ses yeux, levant mon visage vers lui. Il n’y avait pas besoin de mots entre nous à ce moment précis. Mon cœur battait la chamade contre ma poitrine. Ma respiration était erratique et je n’avais aucune possibilité de la calmer, encore plus lorsqu’il m’embrassa de nouveau. Je n’osais bouger. Je n’osais poser mes mains sur lui. J’avais juste le désir fou de m’abreuver à ses lèvres une nouvelle fois et de savourer ce baiser qu’il m’offrait plus passionné encore que celui à son bureau. Ses propos me firent sourire et autant continuer sur cette voie espiègle qui me sied à merveille.

- Il m’en faut Toujours plus, Monsieur Van Harper.

Mais avant que je ne puisse lui prouver mes dires, les boutons de mon chemiser cédèrent les uns après les autres : un premier, puis un second, jouant avec le troisième. Je penchais ma tête sur le côté, scrutant ses doigts habiles avant de remonter à son visage. Il était donc joueur. Je pouvais l’être tout autant. Mes mains parurent retrouver une sorte d’aisance, effleurant ses épaules, s’insinuant lentement sous les pans de la veste de son costume. J’avais déjà retiré la cravate donc il m’était plus facile maintenant de défaire ses boutons. Un premier, relâchant ainsi le col de sa chemise, puis un second, un troisième et ainsi de suite. Je prenais mon temps pour ouvrir l’un après l’autre les boutons. Je ne m’arrêtais pas au troisième, bien sûr que non ! Et une fois tout en bas de la chemise, je remontais vers le haut, je glissais mes doigts sous le tissu soyeux. Mes paumes entrèrent immédiatement en contact avec sa peau nue, suscitant des frissons  enivrants le long de mon échine, et veste et chemise cédèrent en même temps, coulant le long de ses bras pour les poser sur la table base, juste derrière moi. Je découvris son corps, sa musculature  presque indécente. Je ne pus m’empêcher de toucher ses bras, sentir les muscles se contracter sous ma caresse, revenir contre son torse l’effleurant du revers de ma main jusqu’à son ventre. Dans un mouvement précis et doux, je le fis asseoir de nouveau dans le divan, retroussant le haut de ma jupe jusqu’à mi-cuisse et venir poser un genou après l’autre de part et d’autre de ses cuisses pour me retrouver à califourchon sur lui. Mes lèvres flattaient la peau tendre de son cou, mordillant parfois légèrement avant de revenir capturer ses lèvres dans un nouveau baiser dont je fus cette fois-ci l’instigatrice. Ma bouche s’empara de la sienne avec une fervente envie. Ma langue retrouva le gout de la sienne l’entrainant dans une danse enflammée jusqu’à en perdre mon souffle. Mes doigts s’agrippèrent à sa nuque, intensifiant leur prise sous la fièvre de ce baiser fougueux, blottissant mon corps contre le sien, désireuse de le sentir tout contre moi.
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MessageSujet: Re: Lorsque tout change [Oliver]   Lorsque tout change [Oliver] EmptyMer 20 Nov - 19:24


Malgré ce qu’elle pouvait dire, Helena avait l’air intrigué vis-à-vis du chauffeur de son patron, comme si elle espérait qu’il garde le silence sur la venue du ministre dans son modeste appartement et sur la nuit qu’il allait probablement passé ici en sa compagnie… Mais elle pouvait être rassuré, cet homme avait vraiment toute sa confiance, il n’y avait que deux personnes en qui il avait une confiance presque aveugle, cet homme et son meilleur ami de qui il arrivait encore de se méfier à cause de leurs postes de ministres au sein d’un gouvernement particulier avec lequel ils étaient rarement d’accord. Quoi qu’il en soit cela n’empêchait pas le ministre des médias et son employé de se laisser aller à un rapprochement de plus en plus osé et dangereux… « Soyez sans craintes vis-à-vis de lui miss Carter… » Tout s’enchaina assez simplement et Oliver prit les choses en mains pour lui démontrer son intérêt brulant, ce désir qu’elle avait finalement réveillé en lui et qu’elle avait encouragé à laisser sortir de l’ombre. Délicatement il caressa ses jambes, un nouveau baiser plus tard et voilà qu’il demandait des renseignements sur ce qu’elle éprouvait et pensait à ce moment précis, mais elle lui répondit avec malice qu’il lui en fallait toujours plus, il sourit et continua de gérer les évènement sen déboutonnant un à un les boutons de son chemisier, il patienta et la laissa faire, elle n’hésita pas et fit céder tous les boutons de sa chemise à lui, elle fit glisser ses douces mains sur son corps pour retirer ce haut et dévoiler le haut de son corps parfaitement musclé, il avait un corps parfait il en était conscient et faisait tout pour l’entretenir.

Elle ne se privait plus de le toucher, de caresser tout ce corps nu à ses yeux qu’elle pouvait manipuler comme bon lui semblait. Elle le fit s’asseoir dans le divan à nouveau pour cette fois ci s’installer à califourchon sur lui en remontant légèrement sa jupe. Ses lèvres venant s’amuser avec son cou puis ses lèvres et l’embrasser passionnément, il la laissait le toucher mais en profita pour faire céder les derniers boutons de son haut pour finalement le faire glisser à son tour sur ses épaules et dévoiler son corps et sa poitrine dissimulée par son soutien gorge, ses mains caressent ses hanches, son dos… Flirtant avec son soutien-gorge sans que rien de plus ne soit prononcé. Ses lèvres continuaient de s’amuser avec les siennes, sa langue dansait avec celle d’Hélena, ses mains firent le tour de son corps pour se déposer sur ses seins et les malaxer au travers du soutien-gorge.

« Vous avez réveillé en moi des envies enfouies depuis bien longtemps Miss Carter… Ce désir qui devait brûler en moi et que vous m’avez convaincu de laisser sortir… J’ai envie de vous Héléna, terriblement envie de votre corps tout entier… » Dit-il doucement en l’embrassant dans le cou avant de descendre son visage entre ses seins pour les embrasser alors que ses doigts attrapaient l’arrière de son soutif pour défaire l’attache et libérer sa poitrine généreuse, laissant les bretelles glisser sur ses épaules puis sur ses bras pour finalement avoir sous son visage ses deux merveilles qu’il ne pût s’empêcher d’embrasser plus tendrement cette fois ci en continuant de les caresser pour en profiter et prendre possession de chaque parcelle de peau de sa partenaire. Il sentait le désir entre ses cuisses, il y avait énormément de temps qu’il n’avait pas ressenti une telle envie, lui qui se différenciait de ses compagnons Anciens, voilà qu’il cédait à l’appel de la Luxure, de la chair et de son employée qui devenait de ce fait bien plus qu’une simple employée, bien plus qu’en partenaire pacificatrice, mais bien sa nouvelle amante…

« Je ne pense pas qu’il soit possible de faire marche arrière à présent… » Dit-il entre deux baisers sur ses seins alors que ses mains descendaient sur ses jambes pour caresser ses cuisses et remonter sous sa jupe et atteindre le sous-vêtement restant de la jeune femme, jouant avec il ne s’y attarda pas trop et préféra caresser ses cuisses et cette peau si douce tandis qu’il continuait de dévorer sa poitrine parfaite, remontant sur son cou et ses lèvres pour un nouveau long et passionné baiser, elle voulait voir l’homme qu’il était au fond de lui, elle l’avait entre ses cuisses maintenant. Et elle risquait d’avoir bien plus dans très peu de temps tant le désir qui sommeillé en lui avait pris le contrôle total de ses sens et de ses envies.
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MessageSujet: Re: Lorsque tout change [Oliver]   Lorsque tout change [Oliver] EmptyLun 2 Déc - 9:59

Les paroles d’Oliver à propos de son chauffeur ne me rassurèrent pas. Mais de toute façon, cela ne devait rester qu’un détail futile dans ma petite tête. Un employé au service d’un ministre se devait d’être discret en toute situation donc je devais me focaliser dessus. Je ne désirai pas voir ma photo demain matin dans l’un des magazines peoples qui citerait que j’étais la dernière maitresse de Van Harper. J’avais toujours eu horreur des ragots. Et en tant que journaliste de terrain, j’allais pêcher mes informations à la source, je bataillais ferme pour avoir la vérité mais je connaissais tout aussi bien ce genre de paparazzis qui n’avaient pas froid aux yeux.
Et tout s’enchaina à une vitesse vertigineuse …

Mon chemisier avait presque cédait à ses attention mais j’avais été plus rapide que lui. La veste de son costume, sa cravate et sa chemise trônaient sur un coin de la table basse. Je venais de mettre torse nu l’un des hommes les plus convoités de la cité et l’un des plus puissants. Mais bien plus que cela, il était aussi mon patron et un allié auprès des Pacificateurs Tout se bousculait dans ma tête. J’avais de plus en plus de mal à faire le tri. Ma raison me criait de cesser ce jeu dangereux devenu totalement sensuel alors que mon envie me murmurait d’aller jusqu’au bout de mon plaisir. Je ne pouvais résister à un tel désir de découvrir son corps parfait sous la paume de mes mains. Et jamais je ne m’étais imaginé cet homme autrement qu’en costume trois pièces dont le prix ferait pâlir de nombreuses personnes. Espiègle et séductrice, je l’avais fait asseoir de nouveau sur le divan et j’avais pris place à califourchon sur lui. Je l’embrassais de nouveau, éprouvant ce besoin de savourer encore ses lèvres. Ses doigts habiles étaient enfin parvenus à leur but : me retirer mon chemisier. Docile, je me laissais faire. Je n’émettais aucune objection ni aucun recul. C’était grisant de le savoir aussi passionné que moi, aussi aventureux et impatient. Je n’étais plus en mesure de réfléchir correctement. Mes neurones s’étaient mis sur « pause » pour un bon moment.

Mon cœur s’affolait sous ses mains. Mon corps réagissait à la moindre de ses caresses et je ne pouvais dissimuler l’effet qu’il me prodiguait. Ses mains englobèrent mes seins contre le tissu soyeux de mon sous vêtement que je portais encore. Indécent soupire qui coula entre mes lèvres. Il me torturait. Douce folie qui éveillait chaque parcelle de mon corps. Un feu qu’il façonnait du bout de ses doigts et il en était tout autant conscient que moi. Son aveu contre mes lèvres me laissa sans voix. J’étais incapable de lui répondre mais mes yeux brillaient d’une lueur gourmande qui reflétait mon envie de lui. Je me délectais de sa bouche contre ma gorge, descendant sur mes seins devenus lourds et tendus par le plaisir qu’il suscitait en moi. Le fin vêtement en dentelles céda à son tour, lui révélant mes courbes pleines. Des frissons me parcoururent subitement, haletante entre ses bras. Oliver me couvait de baisers et de caresses. Il était doux et attentionné, délicat. J’avais l’impression d’être un mirage pour lui et qu’il tenait à partager cette passion aussi longtemps qu’il le pourrait avec moi.

Enfin mes mains s’animèrent à leur tour. Je glissais mes doigts dans ses cheveux blonds. C’était étrange d’être aussi intime avec lui, et d’un autre côté, j’adorai cela. Ses mains viriles redessinaient le contour de mes cuisses, remontaient, avides, sous ma jupe. Je me calais contre son corps, mon intimité frottant contre la sienne dont je ressentais sa vigueur de plus en plus pressante.

- Qui a dit que je voulais faire marche arrière ?

Mes doigts effleurèrent son ventre qui se contracta sous mon toucher, attrapant le bouton de son pantalon qui s’ouvrit sous mon impulsion. Je me reculais légèrement un peu pour passer ma paume sous le vêtement, en contact avec son boxer. Je pouvais alors sentir la chaleur de son érection. Son envie pour moi était bien présente et sans artifices. J’étais même fière de procurer une telle sensation à un homme comme lui qui avait dû voir défiler de nombreuses et belles créatures dans son lit.

- J’ai tout aussi envie de vous, Oliver … mais j’avoue être troublée par tant d’intérêt de votre part sur ma petite personne.

Ma main libéra sa virilité hors de son carcan de tissu, la prenant contre ma paume dont je sentis pulser le sang et les veines soyeuses.
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MessageSujet: Re: Lorsque tout change [Oliver]   Lorsque tout change [Oliver] EmptyLun 2 Déc - 22:13


Oliver se demandait pourquoi Helena tenait tant à lui parler de son chauffeur, comme si quelque chose la dérangeait dans le fait que celui-ci soit au courant de sa présence ici chez elle et du fait qu’il allait surement y passer la nuit sans en ressortir avant le petit matin ou si cela se passait moins bien, au beau milieu de la nuit. Le Ministre aurait pu sonder l’esprit de la jeune Asarienne mais il ne le fit pas, lire dans l’esprit des autres n’était qu’un recours pour Oliver, et ce soir il n’avait pas du tout envie de s’immiscer dans son esprit pour sonder son inconscient, il avait terriblement envie de s’immiscer en elle mais d’une toute autre façon qui serait tout aussi agréable. Les choses s’accéléraient entre eux et Helena n’avait déjà plus que sa jupe et son dernier-sous-vêtement alors que son patron ne portait plus que le bas également. Elle ne pouvait pas nier adorer ce qu’il était entrain de lui prodiguer avec le plus grand soin, il s’appliquait pour être le plus doux possible dans ses gestes, toutefois il ne pouvait réduire l’intensité avec laquelle il la caressait et l’embrassait de part et d’autre. Il était à présent le seul à dominer cet échange nouveau pour les deux Pacificateurs mais Helena semblait retrouver ses esprits et s’aventura à nouveau sur son corps, glissant sa main dans ses cheveux pour l’encourager à poursuive ses baisers sur ses seins à présent tendus, il sentait avec délectation ses pointes entre ses lèvres.

Elle lui répondit où il avait entendu qu’elle voulait faire marche arrière ce qui le fit sourire, ce n’était qu’une façon de parler, de s’exprimer à ce sujet, il savait très bien qu’elle n’avait pas envie de faire marche arrière et lui non plus. Il la sentit se frotter entre ses cuisses, activant encore un peu plus son membre qui commençait tout doucement à prendre du volume. Depuis combien de temps ne s’était-il pas retrouvé dans une telle situation avec une femme ? Depuis combien de temps sa virilité n’avait pas servi tout simplement ? Il ne pouvait même pas mettre une date sur cet évènement, la seule chose qu’il était sur c’est qu’il allait se souvenir de cette soirée avec Helena. Il afficha un grand sourire en la fixant droit dans les yeux quand il sentit ses mains toucher son ventre et défaire son pantalon pour pouvoir libérer de l’espace et caresser sa bosse par-dessus son boxer bien chargé. Sentir cette main redessiner sa verge était un plaisir sans nom et sans fin… La phrase qui suivit fit du bien à Olivier qui vint l’embrasser à pleine bouche au moment où elle venait de faire passé son sexe par-dessus le tissu devenu plus gênant qu’utile. Sa main se déposa dessus et il put sentir sa chaleur autour de ce morceau de chair encore au repos.

« Vous vous dévalorisé Miss Carter, vous n’êtes en rien une petite personne, j’ai pu vous découvrir sous différentes facettes ces dernières années et je sais qui j’ai en face de moi… Une journaliste de talent qui ne lâche jamais rien, votre force de caractère me plait et ce soir vous m’avez prouvé que vous étiez loin de m’avoir tout montré, vous avez redonné vie à une passion, un désir enfoui au plus profond de moi et c’est avec vous que je veux le partager… Vous êtes somptueusement belle Helena... » Répondit-il en quittant ses lèvres avant de continue de caresser les cuisses de la belle brune, descendant son regard sur son entre-jambe pour la voir tenir sa virilité de sa main chaude et tellement douce, il y mit cependant fin à regret pour faire reculer la jeune femme et la faire mettre debout devant lui, il en profita pour descendre son pantalon jusqu’à ses chevilles avant de s’affairer auprès des jambes de la jolie brune, remontant jusque sous sa jupe pour venir attraper son dernier sous vêtements et le faire glisser le long de ses cuisses afin qu’il termine sa course à ses pieds, un sourire sur le visage il vint l’embrasser sur le ventre en caressant ses fesses de toutes ses mains, attrapant cette jupe pour défaire la ceinture et rendre plus souple le tissu qui commença à descendre le long de ses jambes dans une course lente et nettement plus rapide d’un coup pour finir sur le sol, dévoilant l’intimité magnifique d’Helena aux yeux d’un Oliver émerveillé par la beauté de son employé, son visage si proche de son corps, il reposa ses lèvre sur son ventre avant de descendre lentement jusqu’à ce fruit défendu devenu fruit de toutes ses envies, il l’embrassa délicatement alors que ses mains se promenaient sur les hanches de la belle journaliste…
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MessageSujet: Re: Lorsque tout change [Oliver]   Lorsque tout change [Oliver] EmptySam 7 Déc - 19:03

Ma peau s’électrisait à ses baisers. Mes seins devenaient chauds et leur pointes s’érigeaient entre les lèvres d’Oliver qui s’était libéré d’un passé et d’une étiquette qui lui collaient à la peau depuis très longtemps. Ce n’était pas un défi entre nous deux mais bien la perception délicieuse de deux corps qui se découvraient et d’une passion commune  qui grandissait peu à peu sous les caresses. J’aurai pu rester ainsi sur ses cuisses, sentir sa bouche et sa langue se faire gourmandes sur ma poitrine qui en rendait encore et encore. J’avais la sensation de ne plus pouvoir me passer de lui, d’être totalement dépendante de chacune de ses attentions. Oliver était doux. Je n’avais jamais connu un homme tel que lui, appliqué et soucieux de mon plaisir. Mon impatience accouplée à mon hardiesse devint de plus en plus incontrôlable. J’avais un besoin fou de le sentir au bout de mes doigts. La fermeture éclair de son pantalon céda et ma main se fit audacieuse libérant sa virilité de ce dernier tissu qui devenait de plus en plus gênant.

Ses mots me firent trembler de désir. J’étais donc celle qui avait redonné une forme de passion qui s’était éteinte en lui depuis des années. Une muse  qu’il désirait ardemment. La gorge serrée par tant d’émotions, je fus dans l’impossibilité de lui réponde mais il comprit à la lueur pétillante de mes prunelles que j’étais tout à lui, cette nuit et que je désirai la même chose. Oliver me fit reculer et redresser pour que je sois de nouveau debout devant lui. Il s’afféra à retirer le reste de mes vêtements, me dévoilant complètement devant lui. J’aurai pu être intimidée mais ce ne fut pas le cas. Et j’adorai le regard admiratif et plein d’envie qu’il posait sur mon corps totalement offert. Ses mains se crispèrent sur mes hanches et je sentis soudainement son souffle chaud contre mon intimité. Mes mains caressaient ses cheveux, sa nuque et je compris très vite que je ne voulais pas que cette nuit se termine sur mon divan. Pas la première. Pas comme cela.

Ce fut alors moi qui me libérais de ses baisers, difficilement car je le désirai en moi avec une telle violence que j’avais dû mal à me concentrer. A mon tour, je lui retirai ses vêtements qui ne lui seraient plus d’aucune utilité, rejoignant les miens qui jonchaient le sol de mon salon. Je lui pris les mains pour qu’il se redresse, l’entrainant doucement vers la seule pièce que je ne lui avais pas fait visiter lorsqu’il était arrivé chez moi : ma chambre. Je lui souriais, sans le quitter des yeux, faisant des petits pas en arrière jusqu’à ce que je passe le seuil de ma chambre, que j’allume la lumière et que je l’invite à venir s’allonger avec moi sur la jolie couette mauve qui décorait mon lit. Je me blottis contre son corps, mes seins contre son torse, ma jambe entre les siennes, mon bassin appelant  le sien avec insistance. Je l’embrassais de nouveau passionnément, retrouvant le gout de ses lèvres et de sa langue. Ma paume se posa tendrement sur sa joue.

- J’ai encore beaucoup de mal à réaliser que vous … que tu es là…

C’était très étrange de le vouvoyer mais je me voyais mal continuer de cette façon alors que nous étions dans une position très intime et très personnelle. Il me fallut mettre de côtés les rouages de la bienséance due à un ministre et à mon patron, pour ne voir en lui qu’un homme que je désirai terriblement.

- Je veux découvrir l’homme qui se cache sous cette carapace, qu’il me montre son cœur et sa passion, qu’il me fasse partager ses envies. Oliver… je ne sais pas vraiment ce que tu penses de moi, si tu crois que je suis une femme à coucher avec un homme dès le premier soir. Je dois t’avouer que je ne le fais jamais … et que tu es le seul… C’est juste que je ne comprends pas cette sensation brulante qui dévore mon corps quand je suis auprès de toi … Mais une chose de certaine, c’est que je veux être à toi cette nuit…
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MessageSujet: Re: Lorsque tout change [Oliver]   Lorsque tout change [Oliver] EmptyLun 9 Déc - 11:18


La passion qui se dégageait de se rapprochement était vraiment enivrante pour Oliver, trop longtemps il s’était cantonné à tenter de lutter pour cette Terre, pour les survivants qui essayaient de vivre sur Asaria sous le règne impitoyable d’Alianka, mais il avait pour cela mis de côté son existence personnelle, se coupant du reste du monde et s’enlevant lui-même certains besoins primordiaux pour un être humain… Peut-être parce qu’il fut un temps où il avait finit par douter en être un, il était différent d’un humain normal et en voyant ce que ses semblables faisaient il avait eu l’impression d’être passé à un autre stade de l’évolution, mais par chance il avait été entouré de certains proches et ce soir Helena lui rappelait que ses désirs étaient encore en lui, dans un coin de sa tête la journaliste avait toujours représenté une créature magnifiquement belle, il pouvait le constater par lui-même ce soir, embrassant ses seins qui se dressaient devant lui. Il prenait les choses en main et la fit se dresser devant lui pour la caresser et lui retirer le reste de ses vêtements superflus… Ses mains glissaient sur ses cheveux au moment où ses lèvres entèrent en contact avec son intimité si douce et agréable à regarder et sentir contre ses propres lèvres. Ils se retrouvèrent rapidement entièrement nu tous les deux dans ce divan avant qu’elle ne le fasse se lever en lui prenant les mains pour l’attirer jusqu’à sa chambre, un des seul lieu qu’il n’avait pas encore eu l’occasion de visiter ce soir, simple et efficace, l’endroit était chaleureux et elle ne mit pas longtemps à le faire s’allonger sur le lit pour grimper sur son corps, sa poitrine collé à son torse musclé, ses jambes entrelacés avec les siennes et son intimité brulante collé contre sa virilité en gain de volume.

Elle prit la parole en le regardant alors qu’il souriait d’envie, ses mains caressant son dos et ses fesses délicatement, petit à petit il sentait la pression monter sur son entre-jambe, l’envie se faisait grandissante de seconde en seconde. Elle se mit à le tutoyer la première, après le niveau d’intimité qu’il venait de dépasser il aurait été étrange de conserver un recul entre eux. Le flot de parole de la journaliste continua pour lui expliquer qu’elle avait envie de le découvrir et de pouvoir apercevoir son cœur, était-ce une demande pour bien plus qu’une nuit passée avec lui ? Elle lui précisa qu’elle n’était pas femme à coucher avec le premier venu dès le premier soir et qu’il était le seul, une déclaration aux yeux du Ministre qui la fixait avec tendresse alors que ses mains continuaient de profiter de son corps, il approcha ses lèvres et l’embrassa quand elle eut fini de parler, rien de tel que l’acte pour lui montrer qu’il partageait son envie du moment.

« Et moi j’ai envie de t’avoir pour moi ce soir… Tu es magnifique Helena, j’ai envie de m’ouvrir à toi, de te montrer qui je suis réellement, et je veux que ce que tu vas découvrir te ravisse au point de ne plus vouloir autre chose que ma présence… » Il la fit alors basculer sur le dos en l’embrassant passionnément, se frottant contre son corps, stimulant sa poitrine et ses pointes dures contre son torse et glissant sa virilité de sa longueur entre les lèvres intimes de la belle brune pour accentuer son désir, ses lèvres finirent dans son cou et descendirent doucement sur ses seins avant de continuer leur descente sur son ventre, son regard ne quittant pas le sien il voulait voir en elle le plaisir prendre forme alors qu’il se retrouvait à nouveau devant le sexe parfait de son amie, de son amante… Déposant à nouveau sa bouche contre il se mit cette fois ci à l’embrasser plus intensément, laissant sa langue jouer avec à présent pour se frayer un doux passage sur cette intimité enivrante, il avait envie d’elle, de lui faire l’amour comme il ne l’avait plus fait depuis bien des années maintenant. Ses mains caressaient ses cuisses, remontaient sur son ventre et n’en finissaient plus de la soustraire à la douceur de sa peau. Sa langue virevoltait avec douceur sur son intimité, finissant par s’y introduire avec une infinie tendresse pour rendre ce moment parfait et le plus romantique possible, il n’avait pas envie qu’elle pense qu’il voulait juste rattraper tout ce temps à ne rien faire en la prenant comme la première venue, non elle représentait déjà bien plus à ses yeux.
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MessageSujet: Re: Lorsque tout change [Oliver]   Lorsque tout change [Oliver] EmptyLun 16 Déc - 21:05

Ses mots qui ressemblaient à un aveu, à une prière enivrante me laissèrent sans voix. Plus je réfléchissais à « l’après », à ce qui se passerait demain matin et les autres jours, plus je me torturais l’esprit. Cela ne me correspondait pas de céder à un homme aussi facilement. Mais quelque chose m’attirait inexorablement vers lui, comme un lien indescriptible. Tout mon être répondait au sien. Tout mon corps quémandait chacune de ses caresses et de ses baisers. Était-ce cela lorsqu’on parlait d’âme sœur ? Combien de fois avais-je ri en écoutant mes amies parler du grand amour, celui qui dévaste tous vos repères pour ne laisser que cette sensation de dépendance et de plaisir sur les lèvres ? Beaucoup trop souvent pour penser que cela n’était que le fantasme de certaines femmes. Pourtant, là, dans mon lit, enlacée tout contre Oliver, je ne pouvais qu’admettre que j’avais tort quand je me moquais de ces sentiments romantiques. Toutes mes pensées furent stoppées immédiatement par son baiser passionné qui m’emporta dans un frisson délicieux. J’adorai ses lèvres, chaudes et fermes à la fois. Et plus il m’embrassait, plus j’en redemandais, comme une addiction à laquelle je ne pouvais plus me passer.

Il était doux, tendre, attentif au moindre de mes envies et aux réactions de mon corps. C’est vrai que je ne l’imaginais pas ainsi mais que savais-je d’un Ancien ? Rien puisque c’était le premier que j’invitais à entrer dans ma vie d’une façon aussi intime. Il me fit basculer sur le dos, me surplombant de toute sa stature. Je ne perdais pas une miette de son corps parfaitement musclé que je redessinais sous la pulpe de mes doigts. Je soupirai d’extase rien qu’en admirant l’homme que j’avais entre mes cuisses. C’était à se demander comment un homme tel que lui était resté célibataire. Oui, bon d’accord, il me l’avait expliquée longuement mais comment ne pas se pavaner ou se battre pour être à son bras ? Non pas moi … J’avais toujours évité les Anciens et encore plus mon patron sauf que celui que je n’appréciais pas c’était avéré un allié. Quel flair Héléna !! Et cette nuit, nous étions seuls au monde, perdu entre les draps de mon lit. Juste Lui et Moi. Juste Nous deux.

Sa bouche était une pure torture qui descendait contre ma gorge, vers mes seins dont les pointes se dressaient fièrement sous le désir qu’il faisait naitre en moi. Je regardais chaque baiser qu’il m’offrait, suivant la ligne de ses lèvres se poser sur mon ventre. Parfois, je relevais mes yeux vers lui, ne pouvant m’empêcher de sourire. Tous ces gestes étaient emplis d’une douceur qui m’était très agréable. J’avais envie de lui dire « encore… encore » mais je n’osais briser ce moment. Ma respiration trahissait mon plaisir qui devenait au fil du moment plus saccadée tout comme les battements de mon cœur qui pulsait dans ma poitrine. Mes doigts glissaient et fourrageaient ses cheveux blonds et soyeux, cajolant ses épaules et sa nuque jusqu’à ce qu’il atteigne le centre de mon intimité. Sa langue devenait outrageusement indécente et je me perdais sous ce flot de sensations. Les yeux fermés, la tête en arrière, je cherchais à agripper la couette et à ne laisser plus que mon corps réagir. Chaque caresse amenait un gémissement plus puissant. Chaque attention devenait plus intense au point de me faire défaillir complètement et de me laisser submerger par un orgasme magnifique. J’ouvris mes prunelles sur son visage qui  épiait mes réactions. Posant mes mains sur ses épaules, je le fis rouler sur le dos me retrouvant à genoux entre ses cuisses.

Le plaisir ne pouvait être égoïste, il se devait être partagé. Il n’était pas seulement pour soi mais aussi pour l’autre. Ma main ondula câlinement sur son ventre jusqu’à l’intérieur de sa cuisse, effleurant sa virilité tendue et gorgée de ce plaisir qui n’était que pour moi. Audacieuse et impatience, mes lèvres jouèrent avec son gland velouté avant de le posséder entièrement et de lui imposer une mélodie que je composais suivant ses râles et ses soupirs. Je désirai imprimer cette nuit dans ses souvenirs, le marquer de ma présence, lui faire perdre la tête, et de se libérer en moi.
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MessageSujet: Re: Lorsque tout change [Oliver]   Lorsque tout change [Oliver] EmptyMar 7 Jan - 19:33


Les choses allaient tellement vite qu’il devenait important pour Oliver de déconnecter son cerveau, de ne plus penser à ce qui était entrain de se passer pour simplement se concentrer sur le plaisir du moment, c’était un sentiment qu’il n’avait plus ressenti depuis bien longtemps, toute une vie pour ainsi dire. Elle était son employée, certes il la protégeait depuis pas mal de temps maintenant mais ce soir tout était entrain de changer entre eux et il en avait vraiment envie, il était improbable qu’il cède à cette femme aussi rapidement sans qu’il n’y ait rien d’autre qu’une simple attirance physique, chose qui ne lui était pas arrivé non plus depuis pas mal de temps. En bref, pour résumer la situation, Oliver venait de retrouver le plaisir que l’on ressentait dans une relation physique, humaine et réelle, ce n’était plus un lointain souvenir, c’était bien la réalité, ce qui était entrain de se dérouler sous ses yeux ou plutôt sous son corps… Oliver se montrait le plus doux possible, il démontrait à Helena à quel point ce moment était particulier pour lui, il sentait les doigts fins de la jeune journaliste glisser sur son corps, redessinant sa musculature parfaite qu’il avait entretenu depuis toutes ces années, il ne perdait pas une seule seconde et s’amusait avec le corps de son employée, il redécouvrait le plaisir du corps, le corps si parfait d’une femme qu’il avait tant aimé par le passé, voilà qu’il était à nouveau en présence d’une ravissante créature qui avait tout autant envie que lui de s’amuser comme deux adultes consentants.

Oliver finit par caresser la totalité de son corps pour atterrir entre ses cuisses, laissant ses lèvres et sa langue poursuivre ce traitement qu’il osait lui infliger, c’était incroyable, comment pouvaient ils se retrouver dans une telle situation en aussi peu de temps, elle n’était encore que son employée il y a une heure et voilà qu’elle était nue, le visage de son patron collé contre son intimité, la situation était excitante à souhait pour l’Ancien. Tout dura un petit moment avant que la jeune femme ne se laisse aller à ce qui semblait être un pur orgasme, il sentit sa main se raidirent dans sa chevelure, Oliver reprenait petit à petit des habitudes, il adorait se retrouver à s’occuper d’elle ainsi, il adorait son odeur, son goût…  Elle le fit alors s’allonger sur le dos à son tour, sa main caressant son ventre et ses abdos bien dessinés avant de venir effleurer son sexe déjà bien tendu et gonflé de désir pour la femme qu’elle était, il était excité et tout ce temps passé à se contenir était révolu, sa virilité se dressait de toute sa grandeur devant le visage souriant de la belle Helena. Il sourit en la regardant s’approcher et déposer ses lèvres autour de son gland avant de le prendre en bouche pour jouer avec lui de sa bouche et de sa langue, un plaisir retrouvé mais qui semblait surréaliste pour le beau ministre de la communication qui ne savait plus quoi dire à ce moment là.

Il soupirait de plaisir en la voyant faire et en sentant le rythme qu’elle imposait autour de sa virilité, il se laissait complètement allé et n’avait qu’une envie, la voir continuer ce traitement. Il n’arrivait pas encore à se sortir de la tête que cette femme, nue entre ses cuisses entrain de sucer son sexe était Helena Carter, sa journaliste… Et pourtant il adorait ça et comptait bien en profiter toute la nuit, elle allait être sienne et lui serait à elle, il ne savait pas jusqu’où ils iraient mais ce soir il allait lui faire l’amour, il allait la prendre et lui donner un plaisir qu’il n’avait plus donné à une femme depuis des dizaines d’années… Heureusement que le sérum lui permettait de rester en forme, sans quoi son corps aurait bien changé et pas sur que la belle brune se serait risqué à quoi que ce soit de ce genre ce soir avec lui. Il vint déposer une de ses mains sur sa tête pour caresser délicatement ses cheveux et l’encourager à poursuivre alors que ses soupirs de plaisir s’intensifiaient, il sentait petit à petit le désir grandir en lui et le point de non retour finirait par être atteint, elle allait le faire jouir, le libérer de cette restriction qu’il s’était imposé malgré lui…

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MessageSujet: Re: Lorsque tout change [Oliver]   Lorsque tout change [Oliver] EmptySam 11 Jan - 22:19

La nuit fut bien au-delà de tout ce que je pouvais imaginer avec un homme. J’avais eu des amants, des hommes qui avaient plus au moins compté dans ma courte vie mais là, c’était bien plus que du plaisir. C’était une alchimie totale et vibrante comme si j’avais enfin trouvé la moitié de mon âme. Il m’avait offert un premier orgasme indescriptible, et pour moi le désir et l’envie ne pouvaient pas être égoïstes. J’avais envie de l’entendre gémir, de prononcer mon prénom perdu entre deux râles de le voir se perdre dans les vagues d’une jouissance toute aussi plaisante que la mienne. Il se libéra entre mes lèvres, et de voir son corps se tendre sous l’intensité de son orgasme fut un délice pour mes yeux. Je me redressais, glissant contre son corps pour venir l’embrasser tendrement. Mon esprit rationnel de journaliste me jouait toujours quelques tours, que c’était impossible voir même illogique de me retrouver aussi intimement lié à mon patron. Mais je m’en foutais ! J’étais bien avec lui. Et c’était grisant de savoir qu’il prenait autant de plaisir que moi dans cette relation particulière qui naissait entre nous deux. Il était beau. Il était attentionné. Il était tellement différent de l’image du PDG, de l’homme d’affaires et du ministre que j’avais pu croiser depuis toutes ces années. Je voulais croire que tout ceci n’était pas un rêve, ni un mensonge de sa part. Qu’il avait fait tous ses efforts pour moi. Rien que pour moi.

Je nous fis tourner dans le lit pour qu’il se place au-dessus de moi, son corps entre mes jambes, le mien entre ses bras musclés. Chaque baiser devenait plus passionné, plus fougueux, plus gourmand comme si nous rattrapions tout ce temps perdu que nous avions repoussé tout au long de ces nombreuses années. Mes doigts effleuraient ses épaules, descendaient tout doucement le long de son dos. J’aimais le voir se cambrer sous mes caresses, caressant ses fesses avec une ardeur non dissimulée. Nos corps s’enflammèrent et s’unirent  telle une tempête puissante, nous emportant dans une fureur animale et un épuisement merveilleux. Lorsqu’enfin je ré- ouvris les yeux, nous n’étions plus sur le lit mais bien au sol sur la moquette de ma chambre, enveloppée du drap qui nous avait suivi durant notre chute. Epuisée tout autant que je pouvais être comblée, j’étais en sueur, haletante. Blottie contre Oliver, mon souffle chaotique s’échouait contre sa gorge brulante. Un énorme sourire ne quittait plus mes lèvres rosées par tout ce désir intense que nous venions de partager.

- Tu es toujours aussi … persévérant et insatiable ?

Je me redressais me calant sur le côté et me soutenant avec mon bras. Ma main cajolait son torse, frôlant sa peau avec douceur jusqu’à son ventre, ses hanches. Sa peau réagissait en frissonnant légèrement.

- J’ai adoré découvrir l’homme qui se cache derrière ce masque de froideur, j’ai adoré ne l’avoir rien que pour moi durant quelques heures. J’ai adoré être coupée du monde et ne plus rien penser qu’à nous deux.

Je me penchais alors vers lui, embrassant la commissure de ses lèvres tendrement.

- J’ai soif et j’ai faim. Tu as envie que je te rapporte quelque chose ?

Je me redressais du sol tout en écoutant sa réponse et ses envies, attrapant mon peignoir qui était posé sur le fauteuil, près du lit. Je l’enfilais, relevant mes cheveux par la même occasion.

- Ne bougez pas surtout pas Monsieur Van Harper ! Je n’en ai pas terminé avec vous pour cette nuit !

Je mimais un baiser que je lui envoyais avec ma main, sortant de ma chambre. J’avais l’impression de voler sur un petit nuage et que je ne toucherai plus tard d’ici un bon moment. J’attrapai une bouteille d’eau fraiche dans le frigo, récupérant tout ce dont nous avions besoin : une corbeille de fruit avec du raisin, des fraises et des clémentines. Ma télékinésie me permit d’amener jusqu’à ma chambre du surplus  comme : une tablette de chocolat, une bombe de chantilly sans rien faire tomber. Je poussais du bout de mon pied la porte pour revenir m’allonger auprès de lui.

- Un petit encas pour nous redonner des vitamines !
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