Au jeu du chat et de la souris [Jake]

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MessageSujet: Au jeu du chat et de la souris [Jake]   Au jeu du chat et de la souris [Jake] EmptyMer 21 Mai - 18:20

Bienvenue au Luxor, Mademoiselle Warren.

Les grandes portes de verre et d’or incrusté s’ouvrirent automatiquement lorsque je me présentai devant elles, et l’immense palais du jeu s’offrit entièrement à moi. Je replaçai d’un geste lent et minutieux, une de mes mèches brune derrière mon oreille, m’appliquant à orner mes lèvres rosées d’une moue gourmande et espiègle à la fois. Un serveur m’offrit  une coupe de champagne pour m’accueillir dans l’établissement alors qu’il se présentait à moi.

- Bonsoir Mademoiselle Warren, je me nomme Adam. Je suis à votre disposition pour toute la durée de votre soirée. Demandez-moi ce qu’il vous plaira et vos souhaits seront exaucés.

Mes prunelles vrillèrent les siennes d’une lueur particulièrement intense et joueuse tandis que je savourai la première gorgée de ce nectar pétillant aux fines bulles sans le perdre du regard un seul instant. Jouer les gamines riches et effrontées, c’était un petit jeu que j’adorai. Il m’était si facile de porter ce masque, de me faire passer pour une Asarienne prétentieuse qui n’avait qu’à claquer des doigts pour que le monde s’agenouille devant elle. C’était ainsi qu’était les Miens, ceux de ma génération. La nouvelle. Les descendants de ces illustres Anciens. La Sélène Warren que je voulais bien montrer était une jeune femme indépendante qui vivait de sa propre fortune personnelle. Pour voiler mes lourds cachets que je recevais des Dirigeants d’Asaria, j’avais une société écran nommée : True Life. L’ingénue petite brune pouvait se montrer très dangereuse mais ça peu de personnes le savaient, et c’était bien mieux ainsi. Distiller le faux pour faire tomber mes proies avait toujours eu don de me faire sourire. Je bus le reste de ma flute la reposant sur le petit plateau en un geste gracieux.

- Adam … Hum … C’est bien ça ? Non ! Je n’ai pas besoin de vous à mes basques, cette nuit !
J’aime les petits toutous mais vous … Vous êtes trop … Je ne sais pas quoi ! Trouvez-vous une autre cliente. Je le contournais avec un certain dédain pour m’avancer vers l’une des grandes salles de l’établissement, me retournant une brève seconde pour ajouter …  Ne faites pas cette tête, vous allez m’ennuyer plus qu’autre chose. Allez ! Allez ! Poursuivez votre petit numéro ailleurs !


Il fut très vite un souvenir lorsqu’enfin, je posai un pied dans la salle dans un froissement soyeux de ma longue robe bleu nuit. D’un côté, il y avait les tables de jeux, au centre des banquettes en retrait, dont les lumières tamisées adoucissaient l’ambiance feutrée, et à l’autre bout, l’immense bar, le lieu de rendez-vous attitré pour les prédateurs. En faisais-je partie ? Absolument. Un tabouret se libéra me permettant d’y accéder sans difficultés. Mes voisins de comptoirs n’étaient d’autres que des hommes. L’un d’eux était en grande discussion avec une jolie femme. Le second, sur ma droite, se tourna vers moi.

 - Une si jolie pierre précieuse ne devrait jamais se retrouver toute seule.

 - Vous abordez toujours les femmes de la même manière ?

 - J’essaye d’innover parfois, pourquoi cette question ?

- Par simple curiosité.

Ce n’était pas la bonne réponse mais rien de mieux pour flatter un mâle que de le caresser dans le sens du poil. Au moment où il héla un barman pour commander nos verres, ce dernier s’empressa de me dévoiler qu’un des clients se tenant dans la salle, et se voulant anonyme, désirait m’offrir ma prochaine consommation. Intriguée, mon regard passa à celui de serveur à l’homme à mes côtés qui ne semblait pas apprécier qu’on ait pu lui couper l’herbe sur le pied.

- Un whisky avec glace, s’il vous plait !

Je venais, il y a toute juste quelques minutes, de gouter à un très bon champagne mais j’aimais aussi cet alcool ambré que beaucoup associaient à la virilité, donc aux hommes. Nous avions de la chance, nous Asariens, d’avoir un organisme modifié au point de ne pas ressentir les effets de l’alcool comme les humains. Il nous en fallait beaucoup pour arriver à un état d’ivresse extrême. Mon verre en main, je fis pivoter le haut tabouret pour faire face à l’immense salle. Cet homme était là quelque part. Il ne pouvait ni être du côté des tables de jeux, ni au comptoir. Il ne pouvait être que dans cette zone de pénombre électrique et sensuelle. Ma vision asarienne accrue, comme tous  les miens, j’observai les silhouettes parmi les ombres, essayant de capter un visage familier. Mon voisin eut la bonne idée de se lever au même moment pour se planter devant moi.

 - Et si nous allions dans une autre salle ? Rien que vous et moi ?

 - Je manquerai à toutes les politesses si je partais sans remercier mon généreux inconnu.

Du revers de ma main de libre, je le poussai sur le côté lentement, descendant de mon assise. Mes talons claquèrent doucement sur le carrelage somptueux alors que ma robe se mouvait avec grâce et élégance à chacun de mes pas. Je l’avais vu. Cela ne pouvait être que lui. Un Ancien qui ne m’était pas inconnu. Je travaillais pour le gouvernement et j’étais assez proche de cet homme. Une sorte de jeu du chat et de la souris s’était instauré entre nous depuis longtemps. J’avançais vers lui, entre les différentes tables. Le port altier, la démarche indécente, mon verre à la main. Mon sourire s’afficha, sybarite, sur mes lèvres rosées. Les lumières tamisées le dissimulaient avec subtilité mais pas à moi. Une fois à son niveau, je m’arrêtais.

 - Quelle agréable surprise Monsieur le Ministre.
En quoi me vaut cet honneur de ce verre offert ?


Prenant une moue espiègle, tout en tournant légèrement sur moi de gauche à droite, je continuai mon petit jeu d’enfant gâté. Il ne faut jamais trop se dévoiler dès le premier instant.

 - Vous avez été plus rapide que cet homme, au comptoir. Une envie de m’avoir rien qu’à vous ? Ou juste une manière de vous distraire ?

Cela faisait tellement cliché, que je m’en amusai. Tomber dans les bras d’un homme sans joute verbale, c’était comme un moment charnel sans violence : aucun plaisir pour moi. Surtout que personne ne pouvait s’attendre à mes réactions provocatrices. Je n’étalai jamais mon jeu de suite.
J’avais tout mon temps …
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MessageSujet: Re: Au jeu du chat et de la souris [Jake]   Au jeu du chat et de la souris [Jake] EmptyMar 5 Aoû - 15:45

Les papiers administratifs… qui avait eu l’idée de les inventer… c’était une corvée pour moi, mais tout ça faisait partie de mon travail de ministre. N’importe quelle personne haut placée dans une hiérarchie quelconque avait tendance à donner cette tâche à sa propre secrétaire mais j’aimais me préparer seul, être au courant de tout ce qui se passe au ministère de l’environnement et donc tout signer de ma propre main. J’avais tout une pile à signer, plusieurs heures devant moi à le faire mais afin d’être bien plus apte pour faire cette tâche, j’avais décidé d’aller prendre un verre au Luxor et pourquoi pas dépenser quelques billets aux tables de jeu. Cet endroit était l’un de mes favoris, j’aimais y passer du temps, me relaxer et y faire des rencontres plutôt adéquats à ma nature d’Ancien. Pour cela il va falloir que je travaille cette nuit. Pour me décontracter, je pris ma voiture en direction de ce lieu de plaisir. La circulation était tranquille jusqu’à mon arrivé. Le soir venait et dès mon entrée dans l’établissement, il commençait à y avoir du monde autour des tables de jeu. Un serveur m’interpella en me demandant ce que je souhaitais faire ce soir et d’un geste sec et décidé, je lui montrais le coin dans la pénombre afin d’y boire un verre avant toute chose.

Installé à ma table, je regardais les gens défilé devant mes yeux. Eux qui ne me voyaient pas dans l’obscurité… on pouvait y voir toute sorte de personnes, que ce soit les plus riche comme les moins aisés. C’est alors que le serveur apporta ma boisson, une bonne Vodka bien fraiche, pure, sans aucun accompagnement, c’est comme ça que je le dégustais, je ne l’aimais que comme ça, c’était de cette façon que l’on pouvait ressentir ce délicat gout alcoolisé, une merveille ! Alors que je pris une gorgée, mon regard se plongea sur une personne qui venait de faire son entrée. Je la connaissais, c’était Sélène Warren, elle qui était dans mon esprit sans que je puisse faire quelque chose pour la déloger. A plusieurs reprise j’avais tenté de m’éloigner d’elle mais c’était comme si une destinée nous empêchait de le faire, du moins que je le fasse. Elle avait le don d’être toujours là à chaque fois que j’allais quelque part, comme si elle savait parfaitement où j’allais, tout en me faisant croire qu’elle était là par hasard… foutaise… ça avait le don de m’énerver au plus haut point mais je ne pouvais pas empêcher cela.

Je continuais de la fixer du regard alors que les males en manquent de compagnie étaient tout autour d’elle cherchant à obtenir un geste, une parole amicale de sa part mais je savais pertinemment que c’était peine perdue pour eux… j’avais appelé le serveur d’un geste de la main en lui demandant, une fois à mes côtés, de lui servir sa prochaine boisson à mes frais. Le serveur exécuta ma demande… et sans attendre plus longtemps elle me remarqua, assis là, dans la pénombre de la salle. Je savais qu’elle n’allait pas mettre longtemps à me trouver, elle n’avait pas de don particulier mais elle savait très bien où trouver la personne qui pouvait lui offrir un verre, l’un de ses nectar préféré. Je la vis approché, tel un félin vers sa proie, son corps ondulant à chacun de ses pas. Plusieurs semaines c’étaient écoulées depuis notre dernière rencontre mais elle n’avait en aucun cas changé, toujours à jouer avec moi…

« Bonsoir Sélène… vous êtes la seule connaissance dans cet établissement alors je me suis dis pourquoi pas… »
Tout en écoutant ses paroles, je buvais une autre gorgée de ma boisson alors que je lui laissais une place sur la banquette afin qu’elle puisse s’assoir après avoir pivoté sur elle-même comme le ferait une gamine attendant sa sucette, malicieuse et joueuse.

« Je dirais bien les deux mais je savais que la compagnie de cette homme n’allait pas vous satisfaire pour ce soir alors c’est pour ça que j’ai demandé au serveur de vous offrir votre consommation, je connais votre esprit curieux et donc votre soif de savoir allait prendre le dessus sur cet énergumène » dis-je en regardant l’homme dévorer du regard la jeune Asarienne, scrutant la moindre de ses courbes, le sourire moqueur aux lèvres, je fini par lui répondre « une fois que vous auriez su qui était la personne vous offrant ce verre, je savais que vous alliez venir vers moi, donc dans un sens… oui surement une envie de vous avoir qu’à moi…vous me faite une parfaite distraction pour ce soir et je sais que je ne le regretterai en aucun cas »

Je finissais ma gorgée et donc mon verre quand je fis signe au serveur de m’en apporter un autre, ce qui ne tarda pas à faire et je tendis le verre vers Sélène…

« à la vôtre Sélène… »
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MessageSujet: Re: Au jeu du chat et de la souris [Jake]   Au jeu du chat et de la souris [Jake] EmptyVen 15 Aoû - 16:51

Jake Brennan était un des ministres avec lequel il était facile de jouer à la fois à la femme-enfant et à la prédatrice prête à bondir sur une proie lorsque la faim se faisait sentir. Je ne me dévoilais jamais, et aucun homme, à ce jour, n’avait pu saisir la vraie Sélène. J’étais le reflet même de mon pouvoir sur les ombres. Lorsque les mâles pensaient tout connaitre de la femme qui se tenaient devant eux, je me volatilisais soudainement, laissant seuls avec leurs petits jeux de séducteurs à deux sous. Tous les hommes j’avais pu rencontrer, prenaient les femmes pour des objets à posséder. Les hommes sont tous de grands enfants. Nous sommes leurs poupées. Ils aiment s’amuser avec nous, s’en se soucier de ce que l’on peut ressentir, et à la in, ils aiment casser leurs jouets et partent à la recherche d’un nouveau. C’est extrêmement réducteur, me direz-vous, mais c’est exactement ce que je pense de la relation entre les hommes et les femmes. J’aime séduire, j’aime provoquer, et j’aime sentir un homme entre mes cuisses mais ça s’arrête là. Je les jette comme des kleenex comme le soulignerait avec pertinence ma meilleure amie, Adora Nicholson. Alors, lorsque je m’avance à la table du ministre, je sais déjà que ma soirée va être très agréable … ou pas.

- HO ! Je suis votre seule connaissance dans cet immense établissement ? Allons, allons, Monsieur le ministre, je n’en crois pas un mot. Comme tous les membres du gouvernement, vous êtes, premièrement, l’un des hommes que l’on remarque dès que l’on rendre dans une salle ou une pièce, et deuxièmement, un homme tel que vous doit avoir des maitresses disséminées un peu partout ici et des relations professionnelles. Mais c’est peut-être pour cela que vous préférez vous complaire dans la pénombre des jeux de lumières du Luxor, pour éviter certaines femmes trop … exigeantes ?

Je me glissai sur la banquette au moment où il m’invita à le rejoindre, dans un mouvement de tissu soyeux. Il recula un peu pour me laisser la place de m’installer, déposant mon verre sur la table. Comme tous les Anciens de cette citée, Jake Brennan était doté d’un égocentrisme et d’une arrogance sans bornes. Mais c’était tout cela aussi que j’aimais chez les Longues-Vies. Ils ne se cachaient pas derrière des masques. Ils assumaient leurs envies et leurs choix, tout comme moi. Tandis qu’il m’expliquait pourquoi il m’avait offert ce verre, je laissai mes yeux sombres détailler l’homme resté au bar et qui avait tenté de me séduire d’une façon bien trop lourde pour moi. Le boulet qu’on préfère éviter à ce genre de soirées.

- Je vois que vous connaissez mes réactions et ce que je recherche chez un homme. Ainsi vous m’avez attirée jusqu’à vous. Je dois tout de même vous remercier de m’avoir donnée l’occasion de m’éloigner de cet individu même si je m’en serai sortie avec une pirouette, à ma façon. Et bien sûr, j’oubliais pour ce verre.

Je tapotai légèrement la table du bout mes ongles manucurés à la perfection tout en évaluant l’homme qui me faisait face. Il n’abaisserait pas sa garde, et moi non plus. Nous étions ainsi, presque semblables.

- Et vous, monsieur le Ministre, que recherchez-vous ce soir dans cette pénombre ? Une certaine tranquillité ? Une femme pour vous aider à passer une bonne fin de soirée ? Une victime tombant dans le piège de votre côté gentleman ?

Nous trinquâmes ensemble et je pris une bonne gorgée de mon whisky avant de replonger mon regard dans ceux du brun ténébreux avec qui je partageais un moment. Je croisai mes longues jambes laissant entrevoir le galbe parfait de mes cuisses lorsque ma robe bleu nuit remonta à mon mouvement lascif.

- A moins que d’observer tous ces gens soit un moyen de passer votre nuit ? Alors … dites-moi ce que vous voudriez faire ? Une envie particulière ?  

Mutine et insolente, je me soulevai de la banquette pour venir me poser à califourchon sur ses cuisses, posant mes genoux de part et d’autre de ses jambes et  appuyant mon dos contre le rebord de la table avant qu’il puisse dire quoi que ce soit pour me freiner. Moi, timide et réservée ? Absolument pas ! Les ombres du Luxor nous donnaient une certaine forme d’intimité même s’il était facile pour tous les Asariens de voir dans la nuit. Ma main caressa le col de sa chemise, très lentement alors que mon sourire effronté se dessinait sur mes lèvres rouges. Je me penchai à son oreille, audacieuse et sensuelle, plaquant mes seins contre son torse.

- Il est bientôt minuit …mon cher ministre. Savez-vous que cette heure peut vous être fatidique surtout avec une Diablesse telle que moi … ?
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MessageSujet: Re: Au jeu du chat et de la souris [Jake]   Au jeu du chat et de la souris [Jake] EmptyMer 5 Nov - 18:59

J’avais toujours pour habitude de ne me soucier que de ma petite personne, le reste de mon entourage j’en avais tout le temps rien à faire. Les gens n’avaient aucune importance pour moi, ils n’étaient que de passage dans ma vie. J’étais un solitaire endurci mais parfois l’envie de plaisir charnel était plus fort que tout alors je faisais semblant de succomber à une femme pour pouvoir me délecter de son corps, sentir notre peau frissonner l’une contre l’autre pour finalement, au petit matin la mettre à la porte. Après tout, j’étais un ministre d’Asaria et il était normal que le moindre de mes désirs devait être assouvi ! Il n’y avait pas de mal à ça après tout, du moins pour moi car le visage de la jeune femme qui partait au petit matin montrait toujours de la tristesse… ou de la déception d’être rejeté ainsi. Moi, une fois que je m’étais fait plaisir, je passais à autre chose, je retrouvais un sourire sur mes lèvres et une nouvelle journée pouvait de nouveau commencer jusqu’à la prochaine conquête d’un soir. Mais là c’était différent, la jeune femme qui se tenait à mes côtés était imprévisible, j’arrivais rarement à la décrypter et à savoir ce qu’elle voulait réellement. S’amuser où tout simplement jouer avec mes pulsions masculines ? C’était petit de sa part mais bon, maintenant je n’étais plus du tout étonné après toute ces années. Alors qu’elle parlait du pseudo succès que je pouvais avoir sur les femmes, je pris une gorgée de mon verre et le reposa délicatement sur le rebord de la table tout en la détaillant du regard, admirant sa façon de marcher et s’installer à mes côtés, sa jupe fendue dévoilait sensuellement sa cuisse, au plus grand bonheur de l’Ancien que je suis.

« Disons que vous êtes la seule connaissance agréable pour moi, certes il y a plusieurs personnes que je connais ici mais bon, elles n’ont aucune importance à mes yeux. Que ce soit les maîtresses comme vous dites où les relations de boulot, je n’ai pas envie d’en croiser ce soir, simplement être tranquille et me décontracter, ça ne m’intéresse pas de parler pour ne rien dire avec des gens qui , pour moi, ne sont que de passage dans ma longue et excitante vie. Mais je dois vous dire quelque chose, vous avez tords, mes conquête ne sont pas exigeantes mais plutôt collantes c’est pour ça que je me mets dans un coin sombre et ainsi voir qui entre et qui sort de l’établissement, vous l’aviez bien deviné. » Lui dis-je avec un sourire alors qu’elle me remercia de l’avoir libéré de ce boulet. « Vous êtes comme un livre ouvert pour moi, enfin presque… et je sais que cette homme était une perte de temps pour vous donc c’est avec plaisir que je vous ai libéré de cet inconnu. »

On pouvait facilement voir que la jeune femme prenait parfaitement soin d’elle. Rare étaient les femmes de ce genre là, soigné, en aucun cas vulgaire physiquement et tout ce qu’elle portait lui allait à ravir. C’était un délice pour mes yeux et je le lui montrais en continuant de la détailler de mon regard brun. Je m’apprêtais à répondre à ses questions lorsque se mit à califourchon sur mes cuisses, puis se pencha vers moi pour me souffler ces quelques mots à l’oreille. Je pouvais sentir le galbe de ses seins contre mon torse et pouvait facilement deviner qu’elle ne portait pas de soutien-gorge. Elle continuait de jouer avec moi, j’eus un petit rire amusé alors que j’avais posé mes mains sur ses hanches, comme pour la maintenir contre moi. Elle voulait s’amuser alors j’allais lui donner l’envie de continuer, uniquement pour voir qui de nous deux allait finalement céder le premier et en aucun cas il fallait que ce soit moi ! Ma réputation était en jeu et après tout, on avait tendance à se comporter ainsi tous les deux quand on était ensemble.

« Je crois que la certaine tranquillité recherchée est littéralement à oublier ma cher ! Vous êtes là et je sais que la nuit ne fait que commencer maintenant… mais à vous installer comme vous le faites, croyez moi que mes intentions vont être bien définies ! je sais que vous savez parfaitement parler aux hommes, je vous connais parfaitement, et cela m’amuse mais vous me connaissez aussi et vous savez très bien comment je vais réagir, du moins vous connaissez ma réputation »

Les yeux dans les yeux, mes mains longeant ses cuisses parfaitement dessinées, sa peau glacée qui n’allait pas tarder à devenir bouillante.je la repoussais légèrement mais suivi son mouvement pour rester collé à elle, un sourire amusé se lisait sur mon visage, joueur et en aucun cas timide, mes lèvres se tenaient à quelques centimètres des siennes, qui, dans un malheureux faux mouvement, pouvaient se toucher. Je l’avais de nouveau adossé au bord de la table et pris mon verre en main pour le finir rapidement et le reposa dans un claquement de verre qui fit retourner le serveur qui n’était pas loin. Je l’avais vu du coin du regard et d’un geste de la main lui fis comprendre de me resservir une nouvelle fois ainsi qu’à la jeune femme qui m’accompagnait dans cet échange passionnel. Alors que le serveur s’empressa d’exécuter mes ordres et finalement disparaitre, nous laissant tous les deux seul, j’agrippais les hanches de Sélène et la souleva de mes cuisses, toujours en la fixant. Nos regards étaient totalement mélanger et c’était limite si l’on pouvait communiquer uniquement avec la pensée. Alors que je la tenais fermement, je la fis basculer sur la banquette. C’était à son tour d’être sous mon emprise et elle n’allait pas le regretter, du moins peut être. Un genou sur le canapé je me penchais à mon tour vers elle, les mains de chaque côté de son visage, appuyé fermement sur le dossier du sofa.

« Vous êtes peut être une diablesse, mais j’ai le diable qui sommeille en moi, me tenter est dangereux, vous risqueriez le regretter… ou approuver »

C’est alors que mes lèvres se posaient sur les siennes sans attendre une seconde, pour un simple baiser fougueux. J’étais presque persuadé qu’elle n’allait pas y répondre, ce qui est normal car après tout je l’avais surement surprise en faisant cela et du coup j’étais devenu incontrôlable pour elle, un jouet impossible de manipuler ni même de jouer avec, mais pour un Ancien comme moi, embrasser n’avait aucune signification mais avec Sélène, même si cet évènement n’était jamais arrivé jusque-là, c’était avant un jeu durant lequel elle allait surement se bruler ses ailes… démoniaque.
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MessageSujet: Re: Au jeu du chat et de la souris [Jake]   Au jeu du chat et de la souris [Jake] EmptyMar 23 Déc - 15:48

Le jeu était mon passe-temps favori. Cela me permettait d’en apprendre énormément sur les personnes qui se tenaient en face de moi car mon comportement leur échappait complètement. Je donnais aux hommes illusion qu’ils pouvaient m’atteindre, me connaitre, m’approcher, effleurer et découvrir l’Asarienne que j’étais, sauf qu’ils ne savaient pas que tout cela n’était que de la comédie pour moi. Un rôle sur mesure où je pouvais déployer mes capacités de grande actrice : tantôt effrontée, sage, enfantine, tantôt mesquine, orgueilleuse et hautaine. Jake Brennan était un Ancien et un ministre de ce cher gouvernement envers qui j’avais donné ma loyauté et pour qui j’avais été façonnée. J’avais pris place près de lui sur la banquette, l’écoutant m’expliquer  que j’étais un livre ouvert pour lui et qu’il m’avait libéré de cet homme au bar, un peu trop prétentieux pour me plaire. Je haussai un sourcil devant  sa suffisance. Cela me faisait bien rire, mais je garderai mon sérieux pour ne pas le faire tomber de son trône. J’étais tout sauf un livre ouvert pour cet Asarien, mais si cela lui faisait plaisir autant lui laisser croire. Le seul homme qui avait réussi à ébrécher ma carapace et toucher du bout des doigts ma vraie personnalité était un autre ministre, Kylian E. Wright. Néanmoins je comptais bien profiter de ma soirée.

Je le pris au dépourvu en m’installant à califourchon sur ses cuisses, mon dos collé contre le rebord de la table. Est-ce que les autres clients observaient la petite scène qui se tramait dans la pénombre de la grande salle du Luxor ? Sincèrement, je m’en foutais. Que savait-on sur cette jeune femme moulée dans sa longue robe bleue nuit ? Rien … La Sélène Warren n’était qu’une riche héritière qui passait son temps à dépenser son argent. C’était une couverture qui m’allait comme un gant et que j’exploitais à son extrême. Mon murmure au creux de son oreille sonna comme le commencement d’un affrontement sulfureux. Le Ministre de l'Environnement était connu comme un homme discret en société. Là, il allait devoir redoubler d’efforts pour se défaire de mon insolence. Ses mains viriles se refermèrent sur mes hanches et mon sourire audacieux se dessina de nouveau sur mes lèvres rouge sang.

- Je ne me permettrai pas de vous définir en quelques mots ni de savoir exactement comment sera votre réaction. Comme tous les hommes, vous êtes changeant et impulsif. Tout dépend de qui vous avez en face de vous. Le comportement et les réactions se définissent grace à la personne qui vous tient tête … ou pas. Vous serez d’un genre ennuyeux avec une femme trop effacée. Vous serez charmeur avec une femme séductrice.

Un serveur fit son apparition sur l’ordre de l’Ancien qui disparut aussi rapidement qu’il était venu. Je pensais qu’il serait bien plus vif à répondre à mon impertinence, mais non, il prit tout son temps pour finir son verre. Je commençais à m’ennuyeux et j’étais sur le point de me retirer de ses cuisses quand il m’agrippa ferment pour me faire basculer sur la banquette, ma plaquant contre le dossier, ses deux mains de chaque côté de mon visage. Une moue provocante le défiait, les yeux dans les yeux, mordillant ma lèvre inférieure pour l’exciter davantage. Allait-il se défaire des convenances ?

- Le Diable au corps ? Tous les hommes l’ont quand il s’agit de répondre aux avances d’une femme … Vous devriez être plus original cher ministre …

Le baiser qu’il me donna répondit à mon attaque verbale. S’il croyait que j’étais une jouvencelle qui ne savait pas répondre aux désirs d’un homme, il se trompait. J’attrapai le col de sa chemise, glissant mes doigts sur sa cravate que j’enroulai autour de ma main, l’attirant vers moi. Ma bouche se pressa encore plus contre la sienne. Ma langue dévorait la sienne et elle avait pris le contrôle du baiser qui devenait vorace et passionnel. Lorsque je le libérai de mon étreinte, il était surpris et à bout de souffle. Moi, j’étais radieuse, passant ma langue sur mes lèvres gonflée par le plaisir, presque outrageusement.

- Vous allez perdre dans cet affrontement Monsieur Brennan. Moi je n’ai rien à perdre ici. Vous, c’est toute votre réputation qui va s’effriter.

Je tirai sur sa cravate comme on pouvait tirer sur la laisse d’un chien tout en mordillant sa mâchoire.

- Le serveur nous a remarqués. Êtes-vous certain de vouloir aller jusqu’au bout ?
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MessageSujet: Re: Au jeu du chat et de la souris [Jake]   Au jeu du chat et de la souris [Jake] EmptyVen 27 Mar - 13:27

Le jeu que l’on jouait était dangereux, pour elle face à l’ancien que je suis, et pour moi face à ma réputation gagner sous les dômes. Je me devais de resté vigilant car sinon tout allait s’effondrer et je n’aurai plus aucun impact sur qui que ce soit ni même sur quoi que ce soit. Les rumeurs courraient rapidement dans la cité de verre, tout se savaient en très peu de temps, les langues du coin n’étaient en aucun cas silencieuse quand ça pouvait concerner un membre du gouvernement d’Asaria. Dans cette boite si réputée des dômes, les gens venaient et repartaient sans cesse, le gratin de la ville y passait ses soirées alors une fois que leurs yeux se baladaient partout dans la salle, ils allaient forcément me reconnaitre en présence d’une jeune femme. Je n’avais de compte à rendre à personne et qui que ce soit avec quelque chose à dire sur moi subirait ma colère. Je n’étais pas du genre à me laisser faire, bien au contraire, j’avais la réputation d’être quelqu’un de très sévère et qui s’emportait facilement devant les esprits un peu trop curieux mais en dehors de ça, il avait tendance à se fondre dans la foule, éviter tous les regards pour ne pas attirer l’attention. Malheureusement, ce qui se passait dans cet endroit sombre du Luxor avait déjà attiré l’œil d’un curieux, le serveur… bon faut dire que je n’étais pas étranger à sa curiosité vu que je lui avais demandé de venir me resservir un verre alors que la jolie brune se tenait à califourchon sur mes cuisses, donc il devait bien se douter de quelque chose. Je me devais de trouver une solution et rapidement….sinon j’allais droit à la catastrophe.

Elle me tenait fermement par la cravate, comme si je lui appartenais ou bien elle me prenait pour un chien en laisse prêt à lui obéir. Je n’étais pas de ce genre-là, dans toute mes relations j’avais tendance à prendre le dessus sur mes partenaires de jeu, c’était moi qui dirigeais et non elles. Mais pourtant, avec Sélène c’était totalement différent, elle aimait se montrer supérieur comme pour prouver que rien ne lui faisait peur, c’était à la fois terriblement mais si amusant de lui faire croire que je pouvais lui céder à tout moment. Pour elle j’allais perdre à ce petit jeu mais elle ne savait pas encore de quoi j’étais capable ! Les surprises ça me connaissaient, je n’allais pas lui donné ce plaisir à prendre le dessus sur moi. Un petit sourire aux lèvres lorsque qu’elle me mordillait la mâchoire, comme pour me dire que j’étais à elle et que je ne pourrai jamais prendre le dessus. Certes elle n’avait rien à perdre elle mais moi… c’était tout autre chose…

« Ne soyez pas si confiante de votre supériorité face à moi… j’ai peut être beaucoup plus à perdre que vous mais j’ai plusieurs cartes dans ma manche ! »

Je ne pouvais pas le nier mais elle avait raison, le serveur nous avait bien vu et je continuais de le regarder du coin de l’œil, il m’avait reconnu, c’était certain car il ne cessait de regarder dans notre direction pour voir ce qu’il se passait. Je ne répondais pas avec des mots aux paroles de l’asarienne qui me tenait compagnie ce soir mais avec des actes… elle me tenait toujours pas la cravate pour éviter que je m’éloigne, c’est alors que je me rapprochais d’elle et plongeais dans son cou pour y déposer un doux baiser accompagner une légère morsure. L’un de mes mains caressait sa longue chevelure alors que l’autre se dirigea vers une des prises murales du bâtiment, qui se trouvait a quelques dizaines de centimètres au-dessus de nous. Je savais que l’un de mes dons allait pouvoir me servir ce soir mais jamais je n’aurai pensé que ça allait être celui-ci. J’étais un Ancien expérimenté et le contrôle de mes pouvoirs était parfait. Je me concentrai donc sur cette prise alors que je me rapprochais de son oreille, lui mordillant doucement son lob, pour lui souffles quelques mots.

« J’ai une solution à tout, ce n’est pas pour rien que je suis au gouvernement, dans n’importe quelle situation, il faut toujours avoir une sortie de secours … »

Puis un petit rire se fit entendre entre mes lèvres et un concentré d’énergie électrique me parcourra le bras pour aller se loger dans la prise… mon intention était toute trouvé, créer une surtension dans le bâtiment et ainsi faire griller le compteur qui alimentait toute la bâtisse. C’est alors que l’on entendait au lien un claquement sourd et la salle fut plonger dans le noir complet, on distinguait l’affolement des invités qui se demandaient ce qui se passait. Des lampes torche commençaient à s’allumer mais pas assez pour éclairer toute la pièce, principalement le coin où l’on se trouvait. Maintenant je n’avais plus rien à craindre d’être vu par qui que ce soit…

« Et maintenant ? Que comptez-vous faire Mademoiselle Warren ? Pensez-vous que vos provocations auront un impact sur mon statut, ma réputation ? »

Lui dis-je alors que mes mains retournaient sur ses hanches pour les maintenir fermement. Mes lèvres finissaient par se poser une nouvelle fois sur les siennes, mélangeant notre salive, nos langues se caressaient dans un mouvement langoureux et sensuel, et personne ne pouvait venir nous déranger maintenant dans le noir…
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MessageSujet: Re: Au jeu du chat et de la souris [Jake]   Au jeu du chat et de la souris [Jake] EmptySam 25 Avr - 18:50


Chaque ministre était différent, fort heureusement. Van Brënner était autoritaire, narquois, supérieur, orgueilleux. Wright était plus passionnel, plus sophistiqué. Brennan quant à lui ne se lassait jamais de mettre son statut d’Ancien dans nos conversations comme le ministre de la sécurité d’ailleurs. Supérieurs aux autres sans la moindre faille. C’était pour cela que j’aimais converser avec Kylian E. Wright. Il possédait une aura sombre et fascinante qui me plaisait. Jake Brennan était plutôt un amusement passager et j’aimais le pousser dans ses retranchements pour observer ses réactions, ses mots tranchants et vils. Je vrillai mes yeux au siens, curieuse et impatiente de cette suite qui paraissait prendre vie dans son esprit. Il avait effectivement beaucoup à perdre, mais ne désirait pas perdre cette manche. L’homme dans toute sa splendeur de supériorité et de machisme face à une femme. Cela me faisait sourire comme une adolescente devant une surprise qu’elle découvrait au fur et à mesure. Le ministre de l’environnement réfléchissait à toutes les options pour prendre le pas sur moi, déposant une morsure dans le creux de mon cou qui me fit gémir… mais pas assez. Il me fallait plus de fièvre, de passion et surtout beaucoup plus d’animalité. Les hommes tous gentillets et prévenants pouvaient rester dans leur niche. J’arquai un sourcil perplexe lorsqu’il chuchota à mon oreille en m’expliquant qu’il avait une solution à tout. Je me reculai un peu pour lui faire face :

- Voyez-vous ça. Je suis curieuse de vous voir à l’œuvre.

Si l’une de ses mains caressait mes cheveux et mes courbes, mes yeux se posèrent le long de son bras, suivant sa ligne jusqu’à sa seconde main qui disparaissait presque sous la banquette. Son rire accentua son geste et en même temps cette sensation de nouvelle de pouvoir admirer un spectacle plus intéressant. Soudain, je vis une lueur bleutée  entourer son bras et ses doigts, tel un halo éblouissant  et la seconde d’après toute la salle du Luxor se trouvait plongée dans le noir. L’affolement se fit entendre. Des cris, des chaises qui tombaient sur le sol, des bousculades. Les hommes de la sécurité répétez à haute voix de garder le calme, que ceci n’était qu’un désagréable contre –temps et souci. Je concentrai alors ma vision sur les silhouettes qui m’apparurent de plus en plus réelles et franches. Les Asariens de la haute bourgeoisie, ceux qui passaient leur temps à se pomponner, à se faire dorloter et à dormir sur leurs richesses avaient oublié que nous possédions TOUS sans exceptions des sens hyper-développés par rapport aux humains.  Nous avions un odorat, une ouïe, un toucher, une vision et un gout très sensible. Ma vision s’était vite acclimatée à la pénombre parce que j’étais une guerrière et que je faisais appel à la fois à mes pouvoirs et aussi à mes sens lors de mes missions. Mais toutes ces personnes, ces hommes et ces femmes, ne savaient plus comment ont les utilisé depuis fort longtemps tellement qu’ils étaient englués dans leur confort.

Des faisceaux de lumières des lampes torches s’allumèrent aux quatre coins de la salle. Les agents de la sécurité faisaient évacuer les clients en évitant les débordements et moi je restais tranquillement assise sur les cuisses du ministre, me délectant de cette effusion autour de nous.

- Qu’ils sont tous idiots ! Apparemment les Nôtres vivent dans une sorte de mollesse existentielle qu’ils en ont oubliaient leurs dons. Et vous mon cher ministre ? Pouvez-vous voir cette salle comme en plein jour ?

Effectivement, sa réputation était sauve même si je connaissais d’autres ministres qui n’auraient pas eu peur de se dévoiler devant un parterre de curieux. Je penchai la tête sur le côté, comme un félin prêt à attaquer et à sauter sur sa proie. Assuré d’être à l’aise, ses mains se firent plus pressantes et il me colla à lui pour un autre baiser plus enflammé. Dans mon dos, les deux lourdes portent de la salle se refermèrent derrière les derniers clients qui sortaient avec l’aide des employés.

- Nous sommes seuls … Vous avez donc tout loisir et toute amplitude à faire ce que vous désirez.

Je me tournai un peu pour récupérer le petite chandelier qui été posé sur la table. Les bougies décoratives avaient dû s’éteindre avec tout ce remue-ménage.

- Avez-vous un briquet ? La noirceur ne me gêne pas, mais un peu de lumière est tout aussi agréable.

Les flammes s’élevèrent l’une après l’autre et je me libérai de ses bras. S’il pensait que tout serait plus simple. La chasse ne faisait que commencer.

- Une immense salle de jeux sans plus personnes … c’est triste … vide … sans intérêt.

Je m’avançai au gré de mes pas, m’arrêtant devant une table de blackjack. De ma main, je balayai les jetons  et les verres qui tombèrent au sol, me hissant au bord du bois vernis, le provoquant une nouvelle fois.

- C’est tout ce que vous me proposez ? Un petit jeu d’électricité ?
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