Event : La vie ne tient qu'à un fil, la profession aussi ...( Pv Humains indépendants, Insoumis et Escadron d'Elite)

Synopsis:
"l'Underword, sanctuaire secret de détente des Insoumis semble en proie à des secousses sismiques inédites. Si elles semblent ébranler les fondations même d'Asaria, ce n'est pas sans raison. La Milice Blanche du Général Van Brënner investit les souterrains. Pour le moment ce n'est qu'une exploration scientifique, mais bientôt, la science va s'intéresser à l'incroyable faculté d'adaptation des "RATS" et croyez-le ou non, il n'est pas question de rongeurs dans ces expériences. Chaque Insoumis capturé sera soumis à un panel de tests scientifiques des plus abjectes."




Personnages concernés: Tous les Humains indépendants gravitant autour de l'Underworld ou non, Insoumis (hormis les ITS) qui le souhaitent, tous les Miliciens de l'Escadron d' Élite  (joueurs ou PNJS)

Force de frappe:
- du côté des Insoumis: fusils et mitrailleuses légères et lourdes, explosifs, grenades aveuglantes, armes de poing et armes blanches, bombonnes d'oxygène et masques.

- du côté de la Milice de l'Escadron d’Élite: PNJS et armes automatiques, explosifs, véhicules légers deux roues blindés, canon napalm, arme de poing semi automatiques, boucliers anti projectiles semi chemisés, laser gun  et blaster à impulsion. Grenades à fragmentation, laser IEM, générateur hydraugestionaire Aquanet géré par le Commandant Huyana

Début des hostilités: vendredi à 21 h ! Lisez tous les rps récents postés dans la semaine en attendant !

Tomas était assez lucide pour savoir qu'il n'aurait jamais aucun enfant avec la femme qui faisait battre son cœur. Celle-ci avait perdu un fils et il était difficile à une mère de laisser place à un autre enfant, d'un autre père quand le fils prodige  avait été assassiné par des terroristes. Alors si ses ingénieuses amies, ses trouvailles, ses filles, pouvaient permettre à Tomas de rendre le sourire à Alianka, il allait secouer les souterrains et les galeries de leurs chahuts de jeunes filles adolescentes.

Leur ingénuité n'avait d'égale que leur cruauté. Qu'importait ! Il allait rafler tous les "RATS" ou encore appelés les Insoumis grâce à leurs détecteurs infrarouges. Grâce à elles, les rouages de cette communauté de l'ombre n'auraient plus de secrets pour lui sous peu ! La seconde division de l'Escadron d’Élite était derrière lui. Et il lui ordonnerait l'éradication de l'espèce humaine à travers les galeries, purement et simplement. Aux Asariens trouvés dans les rafles, il savait déjà quel châtiment il allait infliger à leur traîtrise .

D'ores et déjà, s'avançaient dans les tunnels débouchant sur le Bidonville, des rangées de soldats gynoïdes qui s'étaient "fabriqués et programmés" selon le modèle de leur mère enchâssée dans la roche asarienne où elle s'était réfugiée.

Les Humains ou sympathisants asariens qui dormaient là auraient fort à se soucier dans les heures à venir...

Les filles d’Amaterasu, ce gynoïde qu’Huyana avait découvert durant la dernière réunion avec les informations précisées par  le Général Van Brënner, se déployaient à quelques mètres de lui. De toutes ses longues années, il en avait vu des choses improbables, mais ces « filles », ces créatures marchaient en ligne en ouvrant la voie des galeries.

Récemment promu Commandant dans l’Escadron d’Elite, l’Amérindien avait troqué son costume de PDG et de ministre pour une tenue militaire et plus adéquate à chasser les "RATS". Des soldats s’engouffraient derrière ces cyber-soldats, boucliers anti-projectiles et  blasters en mains. Elijah suivait le mouvement, armé lui d’un laser- gun qui avait la particularité de pouvoir assommer l’opposant ou le tuer. Le jeu était de capturer les traîtres et de leur faire cracher sang et boyaux. Après cette balade dans les galeries profondes de la cité, un autre jeu l’attendait avec l’Archiviste : s’occuper de la maitresse du Diamond.

Les "filles" s’arrêtèrent ensemble comme un bloc de masse et les soldats en firent autant. Elijah contourna les troupes. Quelque chose avait capté l’attention de ces Gynoïdes. « Que se passe-t-il ? ! Au Rapport ! »

« Mouvements dans ce tunnel non loin de notre position »

« On ne recule pas ! On les rase ! Mais avant, on va jouer avec ces RATS ! Qu’ils couinent avant de crever ! On avance et n'oubliez pas que les plus robustes nous servirons de cobayes ! »

Dallas s'était préparé mentalement et physiquement pour cette mission dans les galeries souterraines à la recherche de ses "RATS" qui infestaient les tunnels. C'est, à la tête d'une unité d'assaut qu'il s'engouffrait dans ses galeries. Il savait qu'il y aurait des morts des deux cotés, mais il espérait qu'il n'aurait pas beaucoup de pertes à déplorer dans son camp.

Il envoya son éclaireur en avant et attendit son rapport qui arriva une dizaine de minutes plus tard. Il était arrivé à un embranchement, Dallas lui ordonna de l'attendre et le rejoins quelque minutes plus tard. Ils arrivèrent à un croisement qui partait dans trois directions différentes.

Il consulta "la fouine" un de ses hommes qui avait la faculté de sentir les odeurs mieux qu'un chien de chasse. "La fouine" lui indiqua le tunnel de droite. Ils prirent donc le passage indiqué par "la fouine" et arrivèrent à une énorme porte d'acier,

Dallas ordonna à deux de ses hommes d'aller la plastiquer, ce qu'ils firent. Puis une fois à l’abri, le capitaine appuya sur le détonateur qui déclencha une violente explosion et enfin, Dallas et ses hommes purent découvrir une porte éventrée qui donnait sur ce qui devait être un poste de garde, mais il était vide.

Ce n'était véritablement pas la soirée. Entre la réunion, les annonces, le départ pour les terres sauvages, Kyra qui vient le voir (et un peu d'alcool dans leur rencontre), Raven qui se fait la belle au dehors, lui qui la poursuit, et les discussions plutôt houleuses avec son indic et enfin Adam au bout du Talkie-Walkie...Maximilien en avait un peu marre. Ca commençait vraiment à faire beaucoup. Il n'avait pas fini de se préparer et il devait y retourner. Et ensuite, ils avaient une mission vitale à réaliser. L'asarien grogna tandis qu'il se faufilait dans une entrée peu connus du réseau des Abysses.

Malheureusement pour lui, la soirée était loin d'être finie. Il entendit Camille dans la radio et quelques détonations très très loin dans les galeries. Se plaquant contre le mur, dans un recoin du tunnel, il se saisit du Talkie pour tenter de contacter Camille et lui demander plus de renseignements. Il espérait que Kyra se mettrait à l'abri et ne ferait pas sa tête brûlée. Comme Alex ou Raven....Son angoisse s'installa dans sa poitrine tandis qu'il avançait furtivement dans les galeries, afin de se rapprocher de son antre qu'il atteint sans difficultés (il se remerciait d'avoir choisit un des plus excentrés). Là, il éteint toutes les lumières et attrapa son sac réservé pour les missions. Il était toujours prêt et toujours rempli de matériel de secours et d'armes.

Le jettant sur son épaule, il attrapa une mitraillettes dans un coin de la piaule et se faufila de nouveau dans les couloirs en mode furtif. D'une main, il baissa au maximum le volume de la radio pour ne pas se faire repérer. Parcourant quelques embranchements sans rencontrer âme qui vive, il aperçut de très loin, l'intervention de Kyra. Il grogna et continua à rester discret. Dans un recoin, derrière des tuyaux, il s'accroupit et pointa son arme sur le reste du couloir. Il couvrait ainsi sa coéquipière.

" ... Dix. "

Boum, désacralisation totale du lieu. Ouverture de porte au fusil à énergie. Porte qui vole. Grenade qui vole dedans. Tirs en réponse. Boum, steak haché à l'intérieur.

L'escouade rentre, elle tire dans tout les corps, dans le ventre et à la tête, par précaution. Ce sont les gynoïdes qui sont les pires, cependant, elles massacrent méthodiquement tout le monde. Hommes, femmes, enfants, vieillards, chiens. Ca crie, ça supplie et surtout, ça ne suffit pas.

" Fuck me ... Si c'est par ça qu'on veut nous remplacer ... "

D'une touche sur un bouton de son exosquelette, Marian déconnecta les caméras, les micros et les enregistreurs de sa combinaison. Elle ordonna la même de ses hommes - de son escouade proche, ceux avec qui elle était depuis des mois - d'un signe de tête, tandis que ceux qu'on lui avait collé dans les pattes ne comprenait pas - et ne pouvaient pas le faire, ils étaient nouveaux, leur équipement n'était pas ... "customisé" -.

Elle les envoya explorer plus avant d'un geste de la main. Ca, ils comprenaient, et ils avancèrent donc dans les boyaux plus profonds.

Ne restaient plus dans la salle que les hommes les plus proches de Marian et les gynoïdes, retournant tout les abris méthodiquement et massacrant les traînards comme des chats jouant avec des souris.

Elle hocha la tête en direction de Walcroft et Griffen. La commandante, ses deux subalternes et ses cinq hommes levèrent leurs armes et projetèrent un barrage de plomb, d'énergie et d'ondes électromagnétiques sur les gynoïdes que l'on leur avait "confié".

" Messieurs, je prend l'entière responsabilité des actes de notre escouade. Nous sommes l'Escadron d'Elite, pas une bande de baby-sitters pour cow-boys et machines à génocide. J'ai connu l'avant-Pluie de Feu, et à cette époque, on avait quelque chose de plus : des principes. La version officielle est que nous sommes tombés dans une embuscade extrêmement violente. Ils ont eu nos gynoïdes, ainsi que tout les bleus fanatiques qui émettront des doutes. Des questions ? "

Au début, quand elle venait de rentrer à l'Escadron d'Elite, Marian et ses hommes - triés sur le volet - faisaient partie de ces fanatiques ... Mais Marian menait par l'exemple, et avait le terrible avantage et inconvénient d'être une Ancienne, d'avoir connu l'avant. Elle avait régalé ses hommes de contes et légendes sur les vraies guerriers d'autrefois, sur son Général de Père, sur les opérations qu'il avait mené. Elle leur avait appris à se battre pour l'exemple et ce qui était Juste.

Oh, cela ne faisait pas tâche dans le paysage, Marian et ses hommes avaient l'images de Spartiates romantiques, étripant joyeusement tout les ennemis du Conseil non pas pour les beau-yeux de la Grande Conseillère ou l'agenda secret de Van Brënner, mais pour assurer le futur d'Asaria et des Asariens. Pour faire que ces successeurs de l'Homme soient véritablement une race supérieure tant physiquement que philosophiquement... Elle avait fait d'elle et de son escouade de véritables tarés, à l'image de toute cette cité décadente, mais des tarés d'un genre bien particulier :

Marian et son escouade étaient plus royalistes que le roi. Les Asariens se devaient d'être irréprochables et de montrer aux Humains la voie à suivre, et on ne montrait pas la voie à suivre en génocidant des enfants désarmés par trains entiers !

" Bien, pas de questions. Je le savais. Merci les gars. " Elle hocha la tête et mit la main sur l'épaule de chacun de ses hommes, l'un après l'autre, " J'altère nos ordres de missions : on continue de tuer tout les personnels combattants ennemis, ils ont fait leur choix, ce sont des rebelles ... Tout ceux qui se rendent ou qui ne sont pas armés, les gosses et les vieux, on les scannent, et si ils n'ont rien sur eux, on les exfiltrent vers la sortie extérieure. Je ne vais pas vous mentir, on risque notre peau sur ce coup. Si on est pris, on sera taxé de Haute Trahison et on sera sûrement exécutés ... Je ne sais pas comment on va sortir ou même si on va s'en sortir, mais je sais que je me bats pour une Asaria juste, une Asaria qui combat les traîtres, les rebelles et les dégénérés ... Pas une Asaria qui purge ses citoyens par les armes pour un projet immobilier ! "

Puis elle se dirigea vers une banquette derrière laquelle elle avait repéré depuis déjà plusieurs minutes une gamine haute comme trois pommes qui essayait autant de possible de ne pas respirer. C'était un peu faible pour tromper la Commando et ses sens affûtés. Elle dégagea la banquette d'un bras. La gamine était terrifiée, et il y avait de quoi, en voyant le massacre perpétré dans la salle et les cadavres partout.

Marian s'agenouilla devant elle et enleva son casque intégral, avant de le fixer sur la tête de l'enfant pour lui éviter une malencontreuse balle perdue. Elle ne sourit pas, toute immergée qu'elle était dans son rôle de justicière, mais elle hocha la tête avec la sévérité d'une mère exigeante avant de lui signifier de se taire d'un "Sssht" accompagné d'un index sur sa bouche. Elle dégrafa également sa cape pour la passer sur les épaules de la fillette, avant d'appuyer sur un bouton de son poignet pour en activer le camouflage optique.

Ils entreprirent d'avancer, avant de tomber sur les hommes que Marian avait envoyé devant. Ils avaient lâchés leurs armes et courraient dans leur direction :

" Ils sont partout ! Fuyez ! " hurlait l'un d'eux.

Marian dégaina son arme de poing et tira une balle dans la tête du plus avancé.

Les déserteurs s'arrêtèrent nets, interloqués.

" Ceci est notre heure de gloire, soldats ! " rugit-elle, " Si il faut tuer l'un d'entre vous pour que vous vous en rendiez compte, alors je n'hésiterai pas à la faire à nouveau ! Retrouvez vos armes ou sortez vos baïonnettes et chargez, pleutres ! "

Cacher la traîtrise derrière le zèle. Cela marchait souvent ...

Le commandant Carlyle avait pris la mission en main et cela n’étonna pas Elijah qui avait déjà perçu en cette femme, un égo surdimensionné surpassant celui du Général Van Brënner. Il n’allait pas la suive comme un petit animal et c’était aussi une remarque qu’il avait déjà amené dans une ancienne conversation avec son Supérieur, le Cerveau de cette remarquable chasse aux hérétiques. Si les Gynoïdes étaient dirigées par la femme soldat, Huyana avait encore d’autres moyens à sa disposition. « Capitaine Dearden, prenez vos hommes et suivez-moi. Il y a une autre galerie sur la gauche. Nous allons prendre ces parias des deux côtés »

Il avait vu l’un des soldats se faire buter par le commandant Carlyle. Ça aurait pu le faire sourire, mais pas là. Ce n’était pas le moment de diviser la Milice et ses hommes. Instaurez la peur chez nos ennemis pas dans les rangs du bras armé d’Asaria. « Eliminer les rats et ceux qui se rendent, vous les exfiltrez hors de la zone, menottes aux poignets et colliers de dissuasion pour annihiler les pouvoirs ! Nous ne savons pas si ce sont des humains ou des Asariens ! ».

L’unité 3, celle du Capitaine Dearden, se dirigea à l’ordre du Commandant Huyana, vers les profondeurs opposées. Les soldats reçurent les premières détonations et ils répliquèrent à l’échelle supérieure. Le bruit des tirs résonnaient dans les tunnels étroits et les cris qu’émettaient les rats se changeait en une mélodie de victoire pour l’Amérindien et ses hommes.

« Commandant, une sonorité de type A vient d’être projeté dans la galerie sud ! L’unité a été court-circuitée dans tout son système ! »

«  Cherchez son point de départ et verrouillez la cible ! Capitaine Dearden ! Vous avez entendu ? Sonorité étendue ! Nous risquons d’avoir besoin de simples flingues !  »

Huyana avait déjà été témoin, il y a des années, d’une telle manifestation de pouvoir … Si c’était elle … La traitresse … sa fille ?

J'étais encore en train de plancher sur les actions à mener pour libérer Logan et assurer l'approvisionnement en eau des habitants du Bidonville et il me restait aussi à préparer cette mission plus délicate que je pensais confier à deux personnes ayant les talents requis. A cette heure, Raven et les ITS devaient être à mis parcours et il faudrait encore patienter jusqu'à la nuit pour mettre en route le plan que j'avais mis sur pied. Attendre que Chris ait fait le nécessaire pour mettre les Insoumis, la seule famille qui me restait, Raven et tous ces enfants, femmes et humains malades ou blessés que Mara nous avait confiés hors de portée de la Milice et de l'Enfer que déchainerait immanquablement notre assaut au QG de la Milice. Je vivais peut-être mes dernières heures, et ceux qui avaient accepté de rester avec moi pour mettre en ouvre ce plan aussi mais la pensée des Insoumis, de la plus grande majorité d'entre eux découvrant le havre, le refuge rassurant que nous leur avions trouvé, de tous ces enfants explorant le cours de ce petit ruisseau et jouant dans la cascade où nous avions plongé, Raven et moi, tout cela me brulait le cœur et me rendait prêt à tout.

Oui, nous délivrerions Logan de son calvaire, d'une façon ou d'une autre, nous empêcherions les habitants du Bidonville de mourir empoisonnés, et peut-être, avec un peu de chance, nous réussirions à rallier les Terres Sauvages ... ou à avoir une mort pas trop atroce...

Des bruits diffus semblant venir des galeries me firent lever le nez de mes plans. Encore une bagarre entre ceux qui avaient choisi de rester ? La perspective d'une mort certaine en rendait quelques uns très agressifs. Je savais Max, Kyra, Camille et Wade assez fermes pour les calmer et gérer ce genre d'escarmouche. Pourtant le bruit, la rumeur s'intensifièrent et des crépitements familiers me firent comprendre que nous n'étions pas seuls dans les galeries. Je serrai la carte dans mon poing d'un geste rageur, comprenant que mes plans risquaient de tomber à l'eau ou du moins, étaient bien compromis si la Milice pointait son nez dans les galeries. J'attrapai au vol ma mon fusil mitrailleur et les ceintures de munitions avec et je m'élançai dans l'escalier taillé à même la roche.

Je courrais droit devant la rumeur quand une onde de choc me plaqua contre la paroi ... Le Dazzler de Camille ... Bordel, si elle l'avait mis en œuvre, c'est qu'il y avait du lourd dans les galeries, là juste devant. Le temps de reprendre ma respiration et de me décoller de la roche et je repris ma progression au pas de courses tous mes sens en éveil, tendu comme un arc. Je n'étais qu'un Humain et le combat dans l'obscurité et les lieux clos n'étaient pas franchement ma spécialité, même si je me débrouillais au corps à corps ... mais pas contre des Asariens. Logan aurait su quoi faire dans ces circonstances, Logan aurait été capable de nous protéger, et de repousser ces salauds. Moi, je n'étais qu'un ancien mercenaire, un sniper capable d'abattre une cible du haut d'un toit, à plusieurs centaines de mètres. Après un virage du boyau, je reconnus les silhouettes de Kyra et Camille. Face à elles des miliciens hébétés dont certains, les plus près étaient même groggy à terre. Je m'accroupis auprès d'elles et leur parlai à travers les râles de douleur. Le Dazzler était un pouvoir puissant, capable de broyer des os et d'aplatir un corps. Je ne savais pas à quel point celui de Camille pouvait aller mais certains de ces types avaient pris cher.

- Bordel, je comprends pourquoi tu as utilisé ton Dazzler ... C'est une véritable invasion ...

J'armais ma mitrailleuse. Tirer sur des hommes à terre n'était pas mon genre mais si certains se ressaisissaient et menaçaient nos vies ...

- Et c'est quoi, cet amoncellement de ferraille rutilante, derrière eux ? On dirait ... comme des robots d'une vieille saga intergalactique que j'ai dégotée en BD ... R2D2 je crois ?

Je me tournai vers Camille.

- Ces machins aussi ton Dazzler les met KO ? Hmm merde! Je crois bien qu'ils sont en train de récupérer.

Toujours occupé à aveugler et aiguillonner les soldats gardant les frontières avec mes Ombres, je ne pus m'empêcher de surveiller l'évolution dans tout le Bidonville, sentant la terreur et la Mort à plusieurs endroits. C'était toute la population humaine, tous ceux qui se révoltaient contre le Gouvernement qui étaient visés.

Une inquiétude sourde naissait en moi alors qu'une partie de mon esprit cherchait une âme bien précise. Kyra, que j'avais connue étudiante et qui depuis un moment était devenue Insoumise, vivant dans les souterrains... L'obscurité des galeries devint ma force quand je me renseignais grâce à elles de la situation. Des explosions, une invasions... La Milice, et ces créatures artificielles, des Robots prêts à tuer.... La peur grandissait tandis que je tenais les ennemis à distance devant moi. Je sentais la puissance du feu d'Amaria détruire un fourgon, je suivais la trajectoire de Mara du regard, suivie par un jeune adolescent volant dans les airs à ses côtés... Mais je me concentrais surmes Pouvoirs, prêt à bouger et prendre la place de la Leader auprès des familles si besoin était.

Là, je retrouvais mentalement cette jeune femme. Ils étaient en mauvaise postures, ses collègues Insoumis et elle. Des Humains, des Asariens, affrontant ensemble les troupes ennemies... Prenant sur moi, j'insufflais de ma puissance dans l'Une des Ombres, la rendant tangible et quelque peu réelle, sans visage, alors que sa main inoffensive alla seposer en une étreinte amicale sur l'épaule de l'Insoumise qui n'avait jamais quitter mes pensées, des mots sortant de cet être ombreux, transmises par ma pensée.

*Kyra, c'est Leroy. Si vous avez besoin d'une diversion, je devrais pouvoir aveugler les soldats grâce aux Ombres des Galeries, comme une sorte de brouillard opaque. Je suis en train d'aveugler les soldats près de la frontière du Dôme, ils empêchent les familles de passer. Les Ombres me transmettront tes paroles, celles de tes frères et soeurs Insoumis. Puis-je vous aider à vous tirer de là? Les Robots sont une artillerie récente. Une sorte de robot Mère découvert depuis peu les a toutes engendrées. Ce sont des machines de guerre. J'imagine que de l'électricité pourrait les mettre KO*

Sur deux fronts différents, je risquais de m'affaiblir plus vite mais qu'importe. Je saurais tenir aussi longtemps qu'il le faudrait, pour qu'un maximum de personnes puissent vivre.

HRP:

Tout se passait à une vitesse ahurissante pendant les conflits. En un instant, de nombreux morts tombèrent. Max n'arrivait pas à distinguer si c'était Insoumis ou milice et les robots ne lui inspiraient rien de bon pour les siens. Il détestait ses machines insensibles et provoquant des génocides. Rien ne pouvait les arrêter, ni les résoner. Juste un fragments de seconde avant qu'il pût héler sa partenaire, Camille intervint et déclencha son arme favorite. L'asarien n'eut pas le temps de boucher complètement les oreilles et se retrouva sourd et coller contre le mur, lâchant son arme au passage. Assommer, il mit quelques secondes à réaliser ce qu'il se passait et il aperçut Adam accourir. Ils formaient un beau groupe, mais rien qui vaille pour Logan si ils se faisaient tous prendre. Un épais brouillard ou plutôt une ombre, il ne saurait pas le dire envahit l'espace et commença à être oppressant pour l'asarien qu'il était et qui se retrouvait dans une telle escarmouche. Retrouvant un soupçon de son cerveau en bouilli par le Dazzler, Max cria plus fort qu'il ne pouvait savoir puisqu'il n'entendait plus.

Venez là!

Il s'éloigna de quelques pas, juste vers une intersection. Là une porte était grande ouverte, celle d'une chambre laissait à l'abandon depuis bien longtemps, mais dont la porte fonctionnait toujours. Il espérait qu'ils arriveraient vite. Au fond, un passage discret donner sur d'autres galeries mais plus pratique pour se dissimuler. Des passages, presque secrets, reliaient de nombreux autres sous-terrains. Il déposa aussitôt des explosifs et des grenades. Il fallait qu'ils arrivent vite. Max voulaient faire croire qu'ils faisaient une attaque et que ça s'était retourné contre eux.

Camille m’avait vu, et s’était mise à courir dans ma direction. Bien évidemment, elle fut très rapidement repérée, et les tirs reprirent de plus belle. Utilisant mon pouvoir de suggestion, j’incitais les soldats qui étaient faits de chair et de sang à se tirer dessus, ce qui offrit à mon équipière le temps nécessaire pour mener son projet à bien. J’avais compris ce qu’elle comptait faire bien avant qu’elle me lance de me protéger les oreilles. J’avais déjà eu l’occasion de la voir en action, aussi je m’exécutais, sachant très bien les répercussions que pouvaient avoir ses pouvoirs. Avant que chacun put reprendre complètement ses esprits, Adam était à nos côtés. Cela me rassurait de le savoir en vie, mais en même temps cela m’inquiétait de ne pas avoir encore vu Max. Je ne pouvais qu’imaginer le pire, sachant pertinemment qu’il se défendrait comme un beau diable.

Notre leader par intérim’ demanda ce qu’étaient ces choses ; apparemment leur présence avait surpris tout le monde, ce qui n’était pas pour me rassurer. Je savais que mon pouvoir de suggestion n’aurait aucune prise sur ces trucs ; si Camille avait son «  Dazzler », de mon côté il me restait toujours mon aérokinésie pour les maintenir à distance autant que possible..

« Je ne sais pas ce que sont ces satanés trucs, mais il faut qu’on essaie de les maintenir à distance si on veut se sortir de là en un seul morceau ! » lançais-je, dirigeant mon regard devant les soldats qui se remobilisés, alors que ces robots de malheur continuaient leur avancée. Je parvenais à les faire reculer, tomber même, mais ils finissaient toujours par se relever, et les tirs repartaient de plus belle. On était vraiment mal barré !
Et puis une ombre apparut à nos côtés, semblant sortie de nulle part. Pour en avoir déjà vu, je savais de quoi il s’agissait. C’était lui, Leroy. Il avait toujours veillé sur moi, et aujourd’hui, alors qu’on se retrouvait en bien mauvaise posture, il était là, encore et toujours. La « main » de l’ombre se posa sur mes épaules, et je lui souris. Et puis une voix se fit entendre à travers cette ombre ; c’était la sienne, qui nous expliquait ce qui se passait de leur côté, et ce  qu’étaient ces trucs.

« Leroy… Ca fait plus que plaisir de t’entendre ! Je me retournais vers mes camarades. C’est un… ami, un ancien, un pacificateur. On peut lui faire confiance. Mon attention se tourna de nouveau vers l’ombre. Un coup de main ne serait pas de refus c’est certain. Merci d’être là »

Le savoir ici, enfin, d'une certaine manière du moins, me réchauffait le coeur. Ca me montrait que je comptais encore à ses yeux, et, bien évidemment, cela ne pouvait que me faire plaisir. Des tas de souvenirs me revinrent en mémoire, mais je tâchais de les laisser de côté, histoire de rester concentré. Et puis, un peu plus loin, il y avait cette femme, une milicienne, mais qui adoptait un comportement des plus étrange. Une petite fille, l’une des nôtres, étant avec elle, et mon sang ne fit qu’un tour. Mes pouvoirs envahirent de nouveau mon esprit, mais mon instinct m’intimait l’ordre de les laisser en sourdine, pour le moment du moins, le temps de comprendre ce qu’elle voulait. Elle s’en prenait aux robots, aux miliciens à terre, et je ne pus m’empêcher de lancer un « Mais nom de Dieu, qu’est-ce qu’elle fout celle-là ? ». Puis elle prit la parole, nous demandant de poser nos armes et de la suivre. Elle se disait différente des autres, et mon regard se posa sur Camille, lorsqu’elle fit comprendre à cette dernière que son père était là, pour capturer les asariens insoumis et en faire des cobayes. Puis il y eut une nouvelle voix, une autre voix familière. Max ! Je tâchais de repérer sa position. Il nous indiquait où le retrouver.

« Adam, qu’est-ce qu’on fait ? Leroy, tu pourrais nous aider à le rejoindre là bas ? Et toi, la milicienne bizarroïde, à quoi tu joues ? »

Tout un tas d’infos et de possibilités s’offraient à nous, et on avait très peu de temps pour prendre une décision. Que devions-nous faire ?

Tomas Van Brënner, pur produit du rigorisme et du pragmatisme teuton, associé au dressage paternel qui se résumait en un "écrase-les tous, sinon tu es une merde" observait les réjouissances sur les écrans de contrôle du QG et épluchait d'une oreille impitoyable les rapports qui tombaient dans les récepteurs radio. C'était un des piliers de son pouvoir : la peur face à l'échec. Un moteur puissant qui avait longtemps dirigé le gosse Van Brënner "il est inconcevable de décevoir Vati" et qui en faisait à présent l'un des pires tyrans, après sa maîtresse. Tu échoues dans la mission que je t'ai confié ? Tu vas crever bien lentement quand tu reviendras à la maison. Home sweet home, mon cul. Depuis quelques minutes la situation avait évolué d'une façon inattendue et il paraissait évident que les Insoumis étaient en train de les balader malgré la supériorité technologique et numéraire.

Il actionna le commutateur de la radio du PC et demanda à l'officier opérateur:

- Capitaine Rivers ! Établissez-moi une ligne protégée avec Huyana et utilisez pour cela le lieutenant Cogan qui a le pouvoir de figer les ondes passantes.

- Bien mon Général mais je dois vous rappeler que cela nous coupera pendant 5 minutes de nos escadrons hormis celui du Commandant Huyana. Dois-je demander confirmation du Field Marshall ?

Tomas posa son cigare et nota sur un coin de feuille "faire fusiller Rivers pour insubordination à la fin de l'affrontement"

- Ne vous préoccupez pas de ça, Rivers. Je veux un canal sécurisé avec Huyana. Enculez-moi tous ces télépathes. Quant au Field Marshall, je suis le seul habilité à solliciter son aval !
Tomas se garda de dire qu'il se sentait un peu moite dans son uniforme et que la seule évocation d'Alianka lui avait provoqué une érection qui aurait été des plus embarrassantes pour le commun des mortels, mais que lui retourna en arme en ne faisant rien pour la cacher à son état major. Désormais, nul ne pouvait ignorer que le Lion avait engagé ses couilles dans ce conflit.
- Bien mon Général. Cogan est à l’œuvre. Je vous connecte avec le Commandant Huyana.

- Je n'en attends pas moins de votre professionnalisme Rivers ! Commandant Huyana, au rapport ! Je vous donne l'ordre de vous rendre à la station d'épuration 24 qui est à dix minutes de votre position selon nos géolocks et d'ouvrir les vannes 24 et 36 à plein régime. Huyana, vous me recevez ? Peu importe les dommages dans nos rangs. Je vous ordonne de noyer cette pourriture. Vous pourrez vous mettre à l'abri dans le refuge sismique situé ... Van Brënner consulta la carte de l'ancien métro asarien-  au point 12-26. A vous, m'avez-vous bien reçu ?  C'est le moment de racheter l'opprobre que ce fils de pute de Williams a jeté sur nous ! Noyez moi ces rats ! Vous avez 16 minutes !

Timing précis mais qui avait ses raisons d'être ... Les Mystères du temps ...

Dallas et son unité précédée par son éclaireur, parcourait les galeries lorsque que son éclaireur lui rendit compte qu'il était arrivé à une barricade, il lui ordonna d'attendre et le rejoignit.

Il estimât qu'il devait avoir une quinzaine de RATS derrière les barricades. Il ordonna de lancer l'assaut et se joignit a ses hommes, les tirs fusaient de toutes parts, ces RATS ne se laissait pas faire, dallas utilisa sa super-vitesse pour contourner la barricade et lancé une grenade derrière avant de rejoindre ses hommes avant que la grenade n'explose faisant taire les tirs de l'autre coté de la barricade. Ils firent le tour de la barricade désarmèrent les survivants blessés, leur passèrent les menottes et prevenirent le général de la position des survivants avant de continuer leur progression dans les galeries.

Ils avançaient lentement, lorsqu'ils tombèrent dans une embuscade, trois de ses hommes tombèrent lors du début de l'assaut, les assaillants étaient perché dans un nid d'aigle à un mètre environ du plafond qui était haut d'une douzaine de mètres, il ordonna à son tireur lance roquette de dégommer le nid d'aigle, la roquette fila jusqu'au repère de scélérats qui les avait attaqués, le pulvérisant provoquant la chute des trois hommes qui les avaient agressés.

Dallas alla s'enquérir de l'état de ses hommes tombés au combat, l'un d'entre eux était mort et les deux autres allaient s'en remettre.

Dans ce RP, nous vous demandons de lire les posts précédents afin de réagir en conséquence dans vos réponses .  Sachez néanmoins que jusqu'à vendredi le seul habilité à réagir est le commandant Huyana  (qui peut d'ailleurs nous mp ) suite au post du Général . Ce afin de vous ménager un suspens final qui trouvera sa résolution ce week end.

Merci beaucoup de votre participation à cet event qui n'est pas fini, loin s'en faut !

Un court-circuit de cette ampleur était familier au Commandant Huyana. C’était  un souvenir lointain et profond qui refaisait surface dans le terrier de ces rats. ELLE avait disparu un jour, lui qui n’avait eu de cesse de mettre toute son affection et ses espoirs dans celle qui représentait  sa chair et son sang. Elle s’était détournée de son héritage de la pire des manières. Elijah n’avait jamais tenu à proclamer sa fille comme morte pour les registres de la cité. Ses opposants, ses ennemis lui auraient ramené le corps de son enfant si cela avait été le cas pour l’affaiblir et le marquer à vie. Ça ne s’était pas passé comme cela. Sans aucune preuve tangible, le ministre avait continué à avancer dans son quotidien avec cette idée en tête qu’elle était quelque part et qu’un jour il finirait par lui mettre la main dessus.

La sonorité de type A qu’il avait perçu et que le soldat lui communiquait dans son oreillette confirmait ses doutes. Le Dazzler était un pouvoir basé sur les sons et la lumière, qui transformait et modulait toutes ces ondes. Il gueula dans son oreillette : « Escouade Tibère, vous me prenez pour un médecin ? ! Mon unité est en marche pour contourner la galerie et prendre à revers celui ou celle qui a utilisé le Dazzler ! Coffret les RATS ! On va s’amuser ! Carlyle a besoin d’un coup de pied au cul ? »

Personne ne lui répondit et le silence radio se produisit. Huyana reprit le chemin de ses pensées.  Sa fille possédait ce pouvoir et ce n’était pas un hasard, cette nuit, dans ces tunnels. Son unité se déplaça à l’opposé de celle du Commandant Carlyle qui croyait que les ordres qu’il lançait étaient pour elle. Cette femme se pensait au centre de tous les évènements. Il n’ajouta rien et poursuivit sa progression avec son équipe. Il n’avait pas confiance en cette femme. Dès le départ, Huyana avait senti un malaise agacer sa logique et son sens de l’observation. Cette Ancienne avait pris la direction de la mission et mis la main sur les Gynoïdes sans laisser à Elijah quelques-uns de ces cybers soldats dans son escouade.

Le Capitaine Dearden en tête de son unité, dirigea l’équipe vers le tunnel. Les Insoumis et Carlyle étaient de l’autre côté. Il allait prendre tout ce monde en tenaille. Des pas lourds et rapides s’approchèrent de lui quand il distribua ses ordres. C’était son lieutenant en charge des transmissions, le lieutenant Torveg.

« Commandant Huyana ! Le Général Van Brënner en communication pour vous ! En ligne sécurisée ! Priorité Alpha ! »

« J’ai déjà ma radio avec moi Lieutenant Torveg! »

« Commandant, le Général a utilisé un procédé particulier : il a demandé à un de ses hommes, le lieutenant Cogan d’utiliser son pouvoir pour  figer les ondes passantes. Toutes les connexions seront annulées. Il n’y aura plus que vous et le Général sur une ligne protégée. Personne ne pourra vous capter.  »

Huyana venait de comprendre que le Général avait besoin d’une connexion privée avec lui. Avait-il deviné que Carlyle se comportait très différemment de la soldate qui s’était présentée avec lui lors du dernier briefing ? Il fit signe au lieutenant Torveg de lui passer la radio.

«Ici Commandant Huyana, au rapport mon Général !»

La voix du lion de feu résonna dans son oreillette. Les deux hommes échangeaient des informations et des ordres et eux seuls en savaient toute la portée. Il mémorisa les instructions. Sans couper la parole à son Supérieur, il demanda la carte des souterrains pour localiser la station de l’ancien métro, au point 12-26. «  J’ai bien reçu toutes les indications Mon Général. Station d’épuration 24. Ouverture des vannes 24 et 36. Point de repli pour moi et mes hommes dans le refuge sismique, ancien métro, au point 12-26. J’ai le plan sous les yeux.  »

Il s’arrêta et entreprit un instant de rassembler dans sa tête tout ce qu’il voulait ajouter. Il ne devait pas perdre de temps. Il ne pouvait pas éluder ce qu’il avait remarqué. « Mon Général, si vous avez la main mise sur les Gynoïdes, c’est le moment de les contrôler. Ils sont avec l’équipe de Carlyle. Ils ont  ferré des Rats ! »

Un soldat même gradé ne devait pas avancer des doutes sans preuves. Huyana n’avait rien que sa suspicion et ce n’était pas sur cela que le Général se baserait. «  Mon Général, je lance le compte à rebours ! 16 min ! »

Il stoppa le Capitaine Dearden et s’adressa à tous ses hommes : «  Changement de mission. On se rend à la station d'épuration 24 et on ouvre les vannes 24 et 36 ! On va noyer tous ces rats ! »

« Mon Commandant … et les autres ? Les Unités ? Les Gynoides ? … »

«  Dommages collatéraux, soldat ! J’ai des ordres ! Vous en avez donc vous aussi ! Nous nous mettrons à l’abri dans le refuge sismique, au point 12-26 de l’ancien métro ! On prend cette direction et ON AVANCE ! »

Carlyle faisait son festival plus loin dans les galeries et l’unité du Commandant Huyana se dirigeait dans le sens contraire. Il n’avait besoin d’avoir le nez sur le plan pour situer exactement la station d’épuration 24. Lui et ses hommes s’enfoncèrent dans les vieilles galeries à un rythme rapide et soutenu. Il leur fallut une quinzaine de minutes pour atteindre la station 24. « Capitaine Dearden, positionnez-vous devant la vanne  36 ! Je vais ouvrir la vanne 24 !
Lieutenant Torveg, établissez une nouvelle fois la liaison avec le Général ! Que le lieutenant Cogan nous refasse son tour de prestidigitateur avec la connexion protégée !

Le lieutenant Torveg s’activa à passer les consignes. Puis, il s’adressa à Huyana.

« Mon commandant ! Connexion protégée ! »

« Général Van Brënner ? Ici Commandant Huyana ! Vannes 24 et 36 ouvertes à l’instant ! On se replie ! »