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 Opération Catacombes : Place à la race supérieure ~~ William Ströss

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MessageSujet: Opération Catacombes : Place à la race supérieure ~~ William Ströss   Opération Catacombes : Place à la race supérieure ~~  William Ströss EmptyMar 12 Avr - 22:57


Opération Catacombes : Place à la race supérieure ~~  William Ströss 448227Slnemasquee


La réunion des Chiens de guerre avait pris fin et je me remémorais encore les différentes étapes qui avaient précédé à la création de l’Escadron d’Élite. Oh bien sûr, il y aurait des zélés parmi nous, ceux qui veulent toujours faire à leur manière, qui ont l’esprit si obtus, qui ne savent pas obier à des ordres précis. Enfin ce genre de débiles qui j’espérai, ne franchiraient pas la porte de cette nouvelle équipe de terrain. J’avais toujours bossé seule et j’aspirai à cela. Les partenaires ce n’était pas pour moi. Sauver la peau de l’autre, faire attention à ses miches autant qu’aux miennes en pleine mission, c’était avant tout se freiner dans tous les mouvements. Van Brënner le savait parfaitement bien et même si je croiserai Huyana et d’autres types comme Ströss, je ne les aurai pas indéfiniment entre mes pattes.

Je trainais toujours l’oreille dans les locaux de la Milice. C’était encore mieux que d’aller feuilleter des rapports à n’en plus finir. Ainsi avais-je appris que dans une des cellules, un ancien soldat venait de se faire capturer. Il avait disparu il y a plusieurs années en amenant avec lui un prisonnier, un mercenaire humain. Ils s’étaient évadés sous le nez des Miliciens. J’entendais  dans les couloirs la haine de certains qui avaient vécu ce mauvais épisode et qui espéraient pouvoir se venger de ce terrible affront. J’avais entendu vaguement un nom : Hiddes. Celui-ci me rappelait effectivement une histoire qui avait fait hurler de rage Van Brënner. C’était il y avait un peu plus de six ans. J’étais devenue l’Assassin du gouvernement, j’avais remplacé mon père depuis un moment dans ses fonctions. De Nephthys ne s’était pas mêlée de l’affaire. Le Lion de feu était bien trop fier pour voir la Panthère lui prêter mains fortes. J’étais donc restée en retrait et je ne m’étais plus intéressée à ces deux fugitifs. Et comme si la boucle se bouclait, ce même type venait de tomber dans les filets de la Milice. Il faudrait que j’aille saluer ce pauvre fou quand j’aurai un moment de libre.

J’arpentai les couloirs et les soldats avaient pris l’habitude depuis des années et encore bien plus depuis ces derniers jours à voir une femme vêtue d’une combinaison noire, confectionnée spécialement pour moi par le ministre Kylian E. Wright et portant un masque, une sorte de loup noir. Je n’avais aucunement envie qu’un soldat puisse me reconnaitre en dehors des missions. A l’extérieur, j’étais une femme d’affaires et je veillais sur une personne qui comptait plus que tout, comme la prunelle de mes yeux. Je ne pouvais pas laisser des idiots gâcher mon quotidien. Je pris un des couloirs sur ma droite, en direction de la salle d’entrainement. Le sas s’ouvrit en détectant ma présence et mes yeux se posèrent sur l’énorme ring où deux hommes se battaient/ s’entrainaient. D’autres soldats s’appliquaient à d’autres sports et chacun ne se souciait guère de ce qui l’entourait. Il y avait un parfum important de testostérones qui flottait ici. L’un des types du ring fit un vol plané par-dessus les cordes et alla atterrir non loin de mes pieds. J’étais étonnée par une telle force. Le mec était KO et ne bougeait plus, seuls ses gémissements plaintifs me parvenaient. Je l’enjambai et je me dirigeai telle une féline vers le ring. Je venais de reconnaitre le vainqueur qui resserrait ses bandages autour de ses mains : Le Capitaine William Ströss. Il leva la tête à mon approche et il me reconnut de la même manière. Nous avions assisté tous les deux à la réunion de Van Brënner.

- Vous êtes toujours aussi endurant dans vos entrainements, Capitaine Ströss

Bien évidemment mon  arrivée et le combat par KO avaient fait se retourner tous les curieux autour de nous. Je les dévisageai un par un avant de prendre un ton très solennelle :

- Le Général Van Brënner vous attend en salle de réunion pour un briefing … Allez ! Bougez-vous ! Et sortez d’ici aussi vite que vous le pouvez !

Mon petit mensonge allait faire des histoires et je voyais bien Van Brënner  me convoquer dans son bureau pour des explications, ou bien venir jusqu’ici pour me dire que je n’avais aucun ordre à donner à ses toutous. Tous les Miliciens s’activèrent et prirent la direction de la sortie sans ajouter aucun commentaire. La salle se vida et je me retrouvai seule avec le Capitaine. Je me hissai sur le ring, passant sous la corde. Je retirai mon masque pour lui dévoiler mon visage avec un petit sourire espiègle devant sa mine étonnée.

- Nous allons faire équipe, parait-il … Autant que je retire mon masque … J’espère néanmoins que vous savez garder un secret … J’ai horreur des gens qui rapportent tout et n’importe quoi à leurs Supérieurs …

J’ouvris les bras en m’avançant vers le Milicien

- Et si on s’entrainait ? Je vois que vous êtes en pleine forme. Ça serait dommage de perdre autant d’énergie inutilement … A moins que vous hésitiez à vous battre contre moi ? Je vous laisse néanmoins le choix des armes et le combat …
Dites-moi ce que vous avez pensé du projet Catacombes Capitaine … si vous voyez des failles ou pas dans ce plan brennien et ce qui vous intéresse le plus.

Projet Catacombes / Récapitulatif :


Dernière édition par Sélène Warren le Ven 27 Mai - 18:05, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Opération Catacombes : Place à la race supérieure ~~ William Ströss   Opération Catacombes : Place à la race supérieure ~~  William Ströss EmptySam 23 Avr - 17:26

Mes jours sont très communs, quand je ne suis pas en mission, en opérations, ou encore occupés à traquer personnellement certains êtres recherchés pour leur nature ou trahison, je m’entraine. Mes temps libres sont tout aussi professionnels que mon propre travail, y trouvant une passion que certains qualifieraient de fanatisme. Je ne fais guère attention aux commentaires parlant d’un extrémiste, d’un asarien qui ne semble pas avoir de vie, c’est ainsi que personnellement je la conçois car nous sommes à chaque instant en guerre. Je ne veux pas me ramollir, je ne veux pas devenir un de ces hommes qui pense que tout va se résoudre en laissant faire les anciens, qui croit que le temps fera office et que les ennemis s’étoufferont seuls dans la pauvreté à force de fuir. Non je ne suis point homme fait pour le luxe ou le confort, j’aime frapper, j’aime avoir mal, me fatiguer, courir, agir, être en mouvement, pas le temps de m’asseoir et souffler, ni de simplement passer du temps à profiter des luxes de la vie d’Asaria. Cette journée avait commencé avec quelques exercices pour m’échauffer jusqu’à ce qu’un autre membre de la « garde » se mette à frimer un peu, provoquant de ses collègues en disant qu’il trouvera surement vite une place importante dans la milice vu ses talents. Je déteste les frimeurs… Il ne faut pas réclamer un poste, ni dire être le meilleur, il faut agir et le prouver, montrer ses compétences sans chercher la gloire ou le succès, mais juste se montrer efficace par principe et espérer au mieux la fierté de ceux qui croient en nous. Mais il n’y a rien d’autre, une forme d’honneur peut-être, de la loyauté, mais pas de victoire tant qu’il restera un ennemi, pas de rançon de la gloire tant que cette bataille est.

M’approchant de ce dernier c’est un défi que je lui lance, voulant qu’il me montre à quel point il est le meilleur et me donne une leçon. Jouant le jeu du humble espérant apprendre, écoutant ce dernier me dire qu’il faudra pas se plaindre si je me retrouve blessé. Franchement, je pense qu’il faudrait réellement apprendre à certains de se taire, ou alors priver les miliciens du confort qui leur est finalement inutile. Ce travail n’est pas une recherche de salaire, mais une conviction avant tout. Montant sur le ring, au début je le laisse jouer, faire son malin, frapper, prenant le temps d’analyser sa garde, ses coups, ses mouvements pour finalement agir enfin, attaquer et me lâcher. Frappant en perçant sa défense, cotes, cotes et cotes… Remontant ensuite vers un coup partant du bas et percutant le menton. Un moment de déséquilibre et un crochet à nouveau pour revenir frapper au visage. Il tente de contre attaquer, rechargeant mais cette fois je ne joue plus, c’est un combat et j’enchaine. De temps en temps touché, le laissant aussi m’atteindre pour profiter d’ouverture, finalement c’est avec toute ma force que je donne un uppercut le faisant passer au dessus des cordes.  Bon entrainement, valable malgré tout et qui rappellera peut-être à ce dernier qu’avant de frimer il faut en avoir les moyens. Je ne dis mot, ne m’amuse pas à faire une raillerie pour le remettre en place considérant que les actes parlent assez, point besoin d’en rajouter, préférant remettre mon bandage sur les mains au cas où un autre voudrait s’amuser aussi.

Redressant mon visage, je remarque une femme que j’ai déjà croisée, une agent du gouvernement dont le rôle semble assez flou, assez particulier pour ne pas réellement être mentionné de façon détaillée. Un compliment qui devrait me flatter, mais je ne suis pas ici pour cela, la reconnaissance est certes agréable mais cela ne changera pas ma vie. Peut-être est ce sa façon de saluer, je suis persuadé que cela doit en déconcentré plus d’un qui y verraient une sorte de flirt ou alors auraient l’égo tellement flatté qu’ils viendraient faire les fiers en abaissant toute leur garde ou leur vigilance.

« Salutations à vous… »

Une réponse plus formelle, mais qui me convient parfaitement. J’hausse un sourcil à la remarque qui suit… Une réunion ? Je serai parfaitement au courant si le Général s’attend à nous voir, je fais toujours attention d’être à l’heure, de ne jamais rater un rendez-vous, une réunion ou une mission. Une surprise se forme légèrement quand une fois la salle vide, elle dévoile pour la première fois son visage, me parlant du faite que nous allons faire équipe et qu’il n’est du coup pas nécessaire de garder un secret, en espérant que je serai le respecter.

« Seuls les ennemis ont un visage gravé en ma mémoire, les autres sont des compétences et talents. Si je dois vous définir, cela ne sera jamais d’après un détail physique. »

Autant être clair directement sur ce genre de remarque, qu’elle soit masquée ou non m’importe peu, je m’intéresse surtout à ses capacités. Les visages que je n’oublie pas sont ceux que je recherche, ceux qui doivent être capturé. Ainsi je sais toujours que si une tête me dit quelque chose, attire mon attention, c’est pas bon signe pour la dite personne. A son invitation d’entrainement, je me positionne alors, mains nues…

« Combat libre… Prenez l’arme que vous voulez. »

Après tout quand j’affronte un ennemi, je dois me débrouiller avec ce que j’ai sur moi, ne pouvant pas prévoir l’équipement de mon adversaire. Faire un entrainement en programmant ce dernier ainsi que ses conditions, c’est un leurre plus qu’un entrainement, l’improvisation est une nécessité aussi. J’attends ainsi qu’elle soit prête de son coté, la regardant en réfléchissant rapidement à sa question.

« L’épuration, quelque soit ses formes, est une nécessité pour tenter d’apporter un brin de stabilité. Mais je pense sincèrement que le Projet Catacombes ne sera pas suffisant, ce n’est qu’un début pour améliorer un tant soit peu les choses mais loin d’être la solution qui mettra fin aux problèmes qui souillent notre cité. »

Je ne vais pas dire que le général a des failles, il est mieux placé que moi pour savoir que faire ou qu’entrevoir, mais ce projet, aussi intéressant soit-il, n’est qu’un prémices qui nous guidera surement faire un nettoyage plus complet.



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MessageSujet: Re: Opération Catacombes : Place à la race supérieure ~~ William Ströss   Opération Catacombes : Place à la race supérieure ~~  William Ströss EmptyVen 27 Mai - 18:23

La salle de sport était devenue déserte après mon petit tour de passe-passe en indiquant à tous les Miliciens qu’ils étaient convoqués par le Général Van Brënner. Il ne restait plus que le Capitaine Ströss et moi que j’avais pu observer durant la réunion, quelque temps plus tôt. J’avais pu faire une analyse assez succincte de cet homme : froid, direct, appliqué, qui ne formalisait pas avec les détails. J’avais grimpé sur le ring et j’avais retiré mon masque. Puisque nous devions faire équipe, coordonner nous gestes et certainement nos missions, autant lui montre l’un de mes visages. Qu’il ne s’imagine rien me concernant : mon esprit était blindé aux attaques télépathiques puisque je possédais moi-même ce don. Mes barrières psychiques étaient assez puissantes pour affronter un télépathe de mon niveau. Je ne dévoilais jamais ma vraie personnalité à quiconque, sauf peut-être à ELLE. Parfois, je me demandais si j’étais encore capable d’être réellement moi. Toutes ces personnalités que je revêtais dès que j’avais besoin de me fondre dans la société ou face à quelqu’un, je savais que je me perdais dans ce tourbillon de masques et de mise en scène, mais il était bien trop tard aujourd’hui pour changer.

Je retirai mes bottines une fois sur le ring. Cela me serait plus facile pour me déplacer. La petite réponse du Capitaine Ströss m’arracha un léger sourire au sujet des ennemis, mais surtout sur la façon dont il me voyait.

- Vous êtes certainement l’un des rares hommes, ici, en Asaria, à ne pas me voir comme un « détail physique ».  J’avoue que c’est agréable. Dès l’instant qu’on a un petit cul bien roulé et des seins, on ne remarque plus les capacités qu’une femme peut avoir.  Hé bien Capitaine ! Cette rencontre est très intéressante.

Je l’invitai à continue sa séance d’entrainement avec moi. Au moins, j’étais certaine qu’il avait accepté ma proposition pour s’exercer pas pour reluquer ma silhouette. Une silhouette frêle. Je n’avais rien de ces femmes plantureuses. C’était peut-être dû à mes exercices forcés depuis mon adolescence pour devenir l’Assassin du gouvernement. On pouvait très vite penser que je n’avais pas de force, à part celle liée à ma nature asarienne. J’avais subi des entrainements encore plus intenses que les Miliciens pour être à la hauteur de ma mission. J’allais pouvoir me battre avec toutes mes capacités, sans les retenir, sans devoir en jouer ou bien savoir qu’en face de moi, le type ne voudrait qu’une unique chose : me mettre à terre pour me baiser. Le Capitaine me laissa le choix des armes et du combat. Il se positionna au centre du ring, mains nues. C’était une tactique que mon maître d’armes m’avait maintes fois apprise : sur le terrain, on ne pouvait jamais déduire l’arme de son adversaire, ni comment il allait se battre. L’improvisation était la carte maitresse qui ferait toute la différence dans un combat ainsi que la maîtrise à analyser les gestes de l’ennemi. Mon maître d’armes me répétait aussi qu’il fallait avant tout étudier son adversaire, ses gestes, ses attaques, ses positions, et en déduire les actions pour prendre le dessus. Même un adversaire puissant à sa faiblesse et qu’il fallait se servir de la force de l’autre pour la retourner contre lui et s’en servir.

- Si vous pensez que je vais me battre avec une arme et vous laissez l’opportunité de me donner une avance ?  Sans façon ! Je préfère un combat équitable Capitaine.

Ma combinaison me donnait  toute amplitude à mes mouvements. Elle avait été conçue pour cela : se mouler à mon corps pour devenir une seconde peau, tout cela fait par l’œil avisé et expert du ministre Wright. J’engageai le combat, en envoyant mes poings à des endroits bien stratégiques que Ströss évitait. Malgré sa carrure impressionnante, il était agile et il se repositionnait très vit en défense. J’étais pour le moment la seule à attaquer. La base e tout combat : envoyer quelques coups pour analyser son opposant. J’étais même persuadée que Ströss en faisait de même de son côté et qu’il comprenait que mes coups n’étaient qu’une illusion et qu’ils ne dévoilaient en rien ma stratégie d’attaque. Tout en s’entrainant, j’avais ouvert un sujet de conversation qui nous était commun : le projet Catacombes. On tournait tous les deux sur le ring comme des chats et Ströss envoya ses premiers coups.

- Van Brënner a un esprit si machiavélique qu’il a pensé à tout. Bien sûr que le projet Catacombes n’est que le début d’un vaste projet ! Mais comme vous le savez Capitaine, toute œuvre doit commencer par un début et poser ses bases pour s’affirmer et grandir !

Je posai un genou à terre et le bras de Ströss passa au-dessus de ma tête en effleurant mes cheveux. Je pivotai pour mieux prendre appui et j’attaquai avec ma jambe de libre pour le déséquilibrer.

- La petite vermine n’a plus sa place parmi nous. Voyons, il faut être honnête !   dis-je en me remettant sur mes deux jambes. Certains s’en servent comme esclaves sexuelles, d’autres comme domestiques … Pourtant si on regarde mieux, nous avons des Asariens et des Asariennes qui ne demandent qu’à travailler au service d’une famille fortunée. Et en ce qui concerne les esclaves sexuelles, les établissements comme le Red Devil propose des Call girls de luxe. Mais ces humains peuvent encore servir Oui, je sais mon discours est illogique … ou pas.  Les humains sont aussi des paysans qui produisent une agriculture saine dans les terres sauvages. Il faudrait trouver le juste milieu à tout cela et le Général Van Brënner l’a bien démontré pendant la réunion avec toute la modification et la rénovation du marché aux esclaves et du bidonville.
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MessageSujet: Re: Opération Catacombes : Place à la race supérieure ~~ William Ströss   Opération Catacombes : Place à la race supérieure ~~  William Ströss EmptyJeu 9 Juin - 19:03

Ce genre de formalités, telles qu’une paire de seins ou d’un petit cul c’est se rabaisser et rabaisser l’adversaire ou le coéquipier, c’est commencer à faire des distinctions inutiles. Un soldat est un soldat, homme ou femme cela reste un soldat, c’est pareil pour un ennemi, il n’y a pas de différences entre jeunes ou vieux, femmes ou hommes, ce sont des rôles que nous représentons avant d’être des personnes, ainsi cela évite de se laisser influencer, séduire, ou d’avoir pitié. C’est comme l’hybride, pour moi ce n’était pas un enfant, ce n’était qu’une cible, une mission et rien de plus. Si tout le monde voyait l’hybride comme une curiosité scientifique ou une cible, personne n’aurait de pitié ou serait scandalisé que la Milice puisse s’attaquer à un enfant.

« L’homme que je suis pourrait faire attention aux détails de la Main, mais avant d’être un homme, je suis un soldat et je me dois de penser ainsi que d’agir en soldat avant de le faire en tant qu’homme. »

C’est surement pour cela que la majorité de mes collègues considèrent que je n’ai aucune vie privée, que je suis un fou furieux fanatique, un extrémiste de ma branche, je ne suis pas un homme voulant faire carrière, je suis ma carrière, je suis mon rôle et ma mission. Un homme cherche la récompense, la gloire, le succès et la reconnaissance, alors qu’une mission, une carrière, ne recherche que le résultat. Je pense que cette personne face à moi, cette collègue, est bien une des rares qui pourrait comprendre cette vision, comprendre que en dehors de ma demeure je ne suis pas William mais je suis le Soldat loyaliste et acharné. Je ne suis pas le genre qui pourrait passer des heures à la caserne à discuter avec les autres en attendant mon tour de garde ou une mission, non c’est un temps précieux qui me permet de m’améliorer, de me préparer, de m’entrainer, nettoyer mes armes, perfectionner mes compétences, vérifier que tout est prêt. Bref, acceptant l’offre de s’entrainer face à elle, me doutant bien qu’elle comprend qu’avec moi un entrainement ce n’est pas pour rire mais un réel combat, je l’invite à s’armer et trouve amusant sa réaction et réponse à ce sujet, me parlant de combat équitable.

« Il n’existe jamais de combats équitables, tout le monde à ses atouts et faiblesses, certains plus rapides, d’autres plus forts, certains se battent mieux aux bâtons et d’autres à la main ou aux sabres… la seule possibilité d’avoir un combat équitable serait de posséder un don d’ubiquité et de s’affronter soi même. »

Dis je d’un ton totalement neutre, exposant ma vision des choses, après tout je sais que nous allons devoir travailler ensembles donc autant connaître nos visions propres. De plus j’aurais pu ajouter qu’une chose qu’il faut toujours faire, c’est sur estimer un adversaire, s’attendre au pire car dans le meilleur des cas j’aurai la surprise d’un ennemi plus faible que prévu, dans le pire des cas j’aurai raison mais au moins je n’aurai pas la mauvaise surprise de voir un ennemi avoir l’avantage car j’aurais douté de ses compétences. De plus il ne faut jamais se fier aux apparences, un homme colossal peut se montrer plus faible et moins efficace qu’une brindille. C’est beau de pouvoir assommer une personne d’un coup de poing, mais si l’adversaire est rapide et esquive, portant une multitude de coups ou des coups avec une précision meurtrière, la force ne sert à rien. Bref pour en revenir à cette affaire d’armes, pour ma part je suis meilleur justement aux poings ou avec des armes à feu, donc je préfère rester mains nues aussi en plus du coté improvisé, d’ailleurs il faut savoir qu’être par exemple avec un simple couteau ou mains nues peut se montrer meurtrier pour une personne avec une arme trop longue qui n’aura pas sa liberté de mouvements à cause d’un ennemi trop au corps à corps.

Bien le combat débute, elle attaque et je me concentre sur l’esquive, la parade, la défense aussi pour tenter d’analyser la base de ses mouvements, reconnaître l’art maitrisé ou qui lui sert d’inspiration, tenter d’analyser ses attaques et chercher les failles qui peuvent naitre dans ses enchainements. Il est toujours utile de voir si un ennemi s’appuie plus sur une jambe qu’une autre, ou si il protège plus un flanc que l’autre, voir si ses attaques sont plus de droites ou de gauches, voir ambidextre. L’objectif n’est point de porter les coups les plus puissants ou fatiguant, mais de frapper les points plus sensibles, plus fragiles ou à découverts. Un combat c’est aussi l’endurance, la patience, savoir qu’un coup porté sur une faille sera bien plus efficace que dix coups portés sur un point résistant. Très rapidement, analysant la jeune femme, je comprends son jeu, elle refuse de me montrer ce dont elle est capable pour le moment, des feintes, des leurres pour tenter de tromper ma vigilance et me pousser à attaquer en pensant avoir trouvé sa faiblesse. Après avoir malheureusement constaté cette évidence, je me lance cette fois à l’attaque, mais je joue un jeu de faux semblants, me basant sur des attaques de jambes, des mouvements proches de la savate ou encore des attaques latérales en attendant une opportunité pour lancer des crochets ou attaques de poings plus directes.

« Il n’y a rien de machiavélique à vouloir être précis ou minutieux… J’espère juste que ce projet est comme vous dites, un début… »

Il serait en effet bien dommage que Van Brënner considère le projet Catacombes comme une finalité au lieu d’un commencement. Je ne suis personne pour donner mon avis ou exposer ma vision, mais personnellement je pense qu’il faudrait se montrer plus radical encore, plus actif et ne point laisser de répits. N’y voyez pas un extrémisme dans ma philosophie ou une haine envers nos ennemis, mais un besoin d’efficacité, un besoin de voir une vague déferlante s’abattre sur les cibles pour briser l’espoir car ce sentiment est une arme puissante, l’espoir donne la volonté, pousse à se relever alors que briser l’espoir rend l’ennemi plus fragile, moins courageux. Elle m’esquive, me frappe, mais malgré la perte d’équilibre, assez bien calculée, je me redresse en pressant sur un poing à terre, sur l’autre jambe en même temps, pour tenter une charge, épaule en avant, qu’elle esquive sans problème mais me permet de directement tourner coude vers elle, un geste plus sec et soudain. Nous parlons en combattant et elle expose des choses bien étranges, elle expose une vision contradictoire… Personnellement je ne veux pas de domestiques, cela me sert à rien… Une esclave sexuelle ? Pourquoi pas si j’avais plus de temps mais comme elle dit, des femmes du Red Devil peuvent tout a fait offrir des services charnels.

« Vous allez me trouver alors bien stupide, mais à mes yeux les humains ne servent à rien, ils sont une maladie. Ne croyez pas que cela vient d’une haine personnelle, loin de la, mais d’une question d’évolution. Le faible sera toujours jaloux du plus évolué, les humains chercheront toujours à nous nuire car ils ne supportent pas la différence. Leur éradication ou leur évolution est nécessaire. Si le SEER était reproduit, je serai pour qu’il soit injecté aux humains loyaux envers notre Gouvernement, mais ce n’est point le cas. »

Je parle en exposant à nouveau ma vision mais bien entendu je n’imposerai pas celle ci, ce n’est pas mon rôle, ni ma raison d’être, je suis un exécutant et cela me va parfaitement bien, d’ailleurs je compte insister sur un point. Mais en parlant cette fois je me rapproche, je refuse de rester simplement sur le coup de coude mais tente quelques mouvements de poings plus rapides, des mouvements secs pour viser tantôt les cotes droites, tantôt les gauches, et volontairement j’abaisse ma garde sur mon propre flanc, telle une invitation subtile à m’attaquer sur ce point, attendant juste qu’elle tente d’en profiter pour porter un coup vers le plexus.

« D’ailleurs, si Asaria vivait en paix, si il n’y avait plus besoin de la Milice,  j’adorerai devenir Paysan, cultiver la terre de mes mains et pouvoir contribuer à notre pérennité de la sorte. Aucun rôle n’est dégradant, nous avons besoin de dirigeants, de combattants comme de paysans, c’est l’équilibre pour une utilité commun à la survie de l’entité que nous formons tous réunis. »
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