Aislinn Oldfield - Begining to see the light - terminée

Invité

IDENTITY

Aislinn Oldfield
feat :

Prénom : AISLINN
Nom : OLDFIELD
Surnom : " bébé Lune" "Red" (ancien surnom de combattante clandestine)
Nom de Code : Connue dans le le bidonville sous le surnom de "Dusk"
Age : 24
Nature : Humaine
Orientation sexuelle : Bisexuelle, préférence pour les femmes.9]Métier : Mendiante, artiste, voleuse, dealeuse
Groupe : pas encore
Date du SEER : non
Poste vacant / Scénario ? NON.

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CARACTÈRE : Ailinn est une écorchée vive, c’est le trait dominant de son caractère et il transparait dans son comportement comme dans ses interactions avec les autres.
Nature, elle n’a rien de sophistiquée et refuse les artifices de beauté ou les convenances du savoir vivre ce qui la fera passer pour une rustre mal dégrossie. Elle est allergique à la technologie et la modernité, fonceuse et contemplative par moment, elle sera toujours la première à manifester ce besoin en elle de bouger, de voir, de rêver de voyager pour avoir la chance « d’aimer le monde qui la porte ».
Son abnégation et son obstination sont si développées qu’il sera difficile d’infléchir sa décision ou de lui faire entendre raison si elle se juge dans son bon droit. Idéaliste dans l’âme, c’est une assoiffée de justice et son altruisme désintéressé peut la conduire à prendre des décisions non réfléchies et c’est en cela que parfois Aislinn sait se montrer sa propre pire ennemie en agissant trop vite, parlant trop vite et jugeant trop vite. Têtue, elle aura un mal fou à admettre ses torts et à s’excuser parce qu’elle porte en elle une fierté et un orgueil durs comme des armes.
Elle est maline et prudente, c’est ce qui lui a permis d’échapper à la milice jusqu’ici. Elle a un bon réseau qu’elle entretient dans le bidonville, C’est une ombre qui sait où et quand voler à défaut de quand l’ouvrir ou rester silencieuse. Son aspect et ses tenues passe partout, son impression de n'être qu'une ombre au crépuscule lui ont donné le surnom de Dusk tant elle sait se fondre dans la masse et « disparaitre » aux yeux de tous dans les ténèbres.
Avec ses connaissances et amis, elle aborde un comportement hâbleur et volontairement tout à tour naïf ou provoquant qui tranche avec l’image qu’elle renvoi ce qui lui a fait gagner le surnom de « bébé Lune »

Elle s’emporte souvent, montant dans les aiguës et capable d’esclandres lorsqu’il y a un enjeu qui lui tient à cœur. Se battre et donner une image pitoyable d’elle en public ne la dérange pas, son coté « garçon manqué » est difficile à gérer pour qui la connait bien. Ses remarques peuvent être blessantes et injustes, son comportement primaire. Elle n’hésite pas à fumer, boire, plus que de raisons et se met dans des situations déplorables surtout quand elle est émotionnellement touchée car elle a horreur de montrer sa sensibilité pourtant exacerbée, qu’elle a hérité de sa mère.
Aislinn est une dure, élevée rudement et avec les moyens du bord et qui agit comme tel, une débrouillarde, une survivante.

Aislinn n’a pas véritablement un problème avec l’autorité, elle la respecte scrupuleusement si elle l’admet comme légitime ou admirable (ce qui malheureusement est rare) et la défiera constamment si elle la juge imposée et injuste ce qui lui a valu de nombreux problèmes par le passé (avec la milice ou avec son gang) mais elle a appris à disparaitre et surtout à la fermer.
Si elle se comporte parfois de manière désinvolte et irrespectueuse, il n’en va pas de même avec l’aspect professionnel de sa vie. Excellente équipière et camarade, elle croit fermement en sa tâche même si hors la loi (voleuse) et en son équipe pour laquelle elle sacrifierait beaucoup, prenant souvent les risques pour elle en un syndrome de « martyr » au sens du sacrifice exacerbé.
C’est une technicienne au sens du timing inné qui trouve son excitation dans des « plans » complexes et risqués dans ce besoin constant d’adrénaline. Elle est d’une loyauté sans failles et d’un sang-froid et sait faire preuve dans l’action d’un détachement qui tranche singulièrement avec son caractère impulsif et emporté au point que bien souvent, certains pensent d’elle qu’elle a deux visages : l’Aislinn « en action » et l’Aislinn en privée.

Sentimentalement, Aislinn cache ce qu’elle ressent et seuls ceux qui la connaissent parviennent à lire les signes qui la montrent « troublée ». Elle collectionne les aventures sans lendemain couchant çà et là sans s’attacher, elle aime les hommes et femmes forts et indépendants ce qui l’attire mais refusera de s’engager dans une relation puisque c’est sa liberté qu’elle chérie le plus. Sentimentalement portée vers les femmes, elle aime parfois la brutalité d’un homme, elle voit une relation avec une femme comme une conquête sensuelle et une relation avec un homme comme un combat de domination. Elle est bien incapable de stabilité et d’encrage au point qu’on la surnomme souvent « the wanderer » (la vagabonde). Cela ne la dérange pas, elle estime que l’Amour n’est qu’une connerie.
Maline à défaut d’être une érudite, l’improvisation reste sa force. Elle jouit cependant d’une capacité d’adaptation et d’apprentissage hors norme, capacité qu’elle n’a jamais exploité jusqu’ici.

Pour ses relations sociales, sincère, elle évite le mensonge quand il n’entre pas dans ses activités « professionnelles » elle ment effroyablement mal, incapable d’inventer et de se rendre crédible. Elle n’a aucune notion de ponctualité ou de temporalité, aucune notion de priorisation des éléments de la vie de tous les jours. Elle est fonctionnelle, pas fonctionnaire. Elle aime les gens simples, calmes et qui savent partager ses silences ou à l’inverse les gens exubérants car leur charisme l’amuse comme une enfant. Elle sait cerner les gens et son amitié semble indéfectible, Aislinn ne manifeste aucune rancune et a une facilité à passer à autre chose assez extraordinaire.

Difficile d’évoquer un rapport à l’idéologie pour une personne aussi «enracinée dans le bidonville » qu’Aislinn. Elle fut éduquée dans la fierté d’être une humaine dans un contexte social épouvantable et en opposition aux Asariens. Adulte, elle n’en développe pas pour autant une ébauche de démystification de l’Asarien dans le contexte actuel. Elle reste étrangement assez tolérante et ouverte aux idées progressistes de la cité, voyant les pacificateurs comme des « gens qui suivent le bon droit et la justice sociale ». Paradoxalement, elle a développé une sorte de méfiance naturelle envers les Asariens qui ont à ses yeux toujours été « une espèce à part » et désireuse de lui nuire. Elle comprend cependant les thèses évolutionnistes sans pour autant légitimer le rapport à la force ou l’exploitation entre espèce par la nécessité qu’une espèce finisse par exterminer l’autre par volonté ou par défense. Pour elle, l’Humain est clairement dépassé par l’Asarien et la cohabitation entre les deux phases d’évolution doit se faire pour préserver l’existence du genre « vivant ». Elle préfère le terme de « coexistence forcée ». Ce concept à ses yeux doit être empreint de tolérance, de compréhension et de pacifisme et s’articule autour d’un dispositif légal et de bonne volonté de chacun, force est de constater que cette vision utopiste n’est pas pour demain. De ce fait, elle fait avec.

PHYSIQUE :
De son père d’origine russe, Aislinn a hérité d’une taille relativement haute pour une femme (1m80, 65 kg) et d’une morphologie élancée et féminine. Sa stature froide impose le respect, une fine musculature se devine sous ses vêtements souvent larges et passe partout, musculature héritée d’une alimentation stricte et non riche et d’un entrainement physique constant. Son corps oscille entre minceur et maigreur et elle n’est pas spécialement portée sur la nourriture, n’ayant aucune passion pour la gastronomie puisqu’elle a souvent connu la faim. De son père, elle garde aussi une certaine dureté dans une voix assez grave et un débit de parole lent et toujours posé. Ses mouvements, comme ses paroles son économes et camoufle parfaitement ses deux traits de caractère dominant : impulsivité et impétuosité.
De par sa mère, elle a hérité d’une large et épaisse chevelure ondulée d’un roux flamboyant, ressemblant parfois à une crinière et souvent coiffée avec toute l’anarchie de son indolence; permet de retrouver le trait caractéristique de la famille Oldfield ainsi que deux grands yeux d’un bleu intense assez écartés sur le visage. Les lèvres fines, le nez bien dessiné et la peau d’une pâleur caractéristique de ces filles rousses des terres du Nord, viennent égayer un visage tout en rondeur et qui résume à lui seul la première impression que dégage l’ensemble : enfantin. Un visage poupon et tout en rondeur dégageant innocence et fragilité qu’elle ne possède pas mais qui lui confère le surnom affectif de « bébé lune ».
Son sourire dégage des dents blanches et bien ordonnées et transforme l’aspect lunaire de ce visage en un arrangement subtil de sincérité et de charme. Expressive, elle l’est à l’extrême ; ses moues la rendent boudeuse, ses sourires simplistes aussi gaie qu’une enfant recevant un cadeau. C’est un véritable livre ouvert qui ne veut et n’arrive de toute façon pas à cacher ses émotions. Elle n’est qu’intériorisation et cela dans le moindre de ses traits jusqu’à ce qu’elle explose.

Sa morphologie la rend très femme, larges hanche et une poitrine opulente qu’elle camouffle par des bandages. Ses fesses ne sont pas son plus beau profil, peu rebondies et musclées, elle n’y prête que peu d’intérêt comme du reste de son corps d’ailleurs, qu’elle a appris à considérer comme une mécanique à entretenir, ni plus, ni moins dans un réflexe de combattante et de survivante.
Cette négligence transpire dans sa tenue vestimentaire. Véritable garçon manqué, ses tenues sont loin d’être féminine, privilégiant le style militaire et street wear et il en va de même de ses manières qu’on pourrait qualifier de mal dégrossis, elle fume de la drogue et n’hésite pas à s’enivrer : c’est une bourrine. Un pur produit de la rue et du système D.
Elle choque aussi par son absence de pudeur, elle se fiche éperdument de plaire et son style vestimentaire trahis cet état d’esprit, passe partout et fonctionnel.

Malgré son caractère trempé, sa démarche ressemble à un flottement, ses pas sont rarement décidés : elle traine n’ayant aucune notion de savoir être. Toujours sur le qui-vive, elle manifeste toujours une sorte de tension musculaire, prête à prendre la fuite. C’est une ombre dans la rue mais une véritable pierre précieuse pour qui sait la voir.

POUVOIRS ou CAPACITES :
pas de pouvoirs pour Aislinn mais il faut mettre en avant sa condition physique, sa dextérité de voleuse, sa capacité à disparaitre facilement et bien entendu ses talents de combattante formée à se défendre et suivre une tactique de combattante.

NOTES PARTICULIÈRES :
- Les Arts.

Comme toutes celles de sa famille, Aislinn a hérité d’un talent artistique. C’est une formidable dessinatrice et peintre, elle passe d’ailleurs le plus clair de son temps libre à s’adonner à cette activité, le soir dans sa « tanière » Cette passion est née sur le tard et depuis elle agit sur elle comme une drogue, une façon de se libérer l’esprit et de le laisser vagabonder. Elle parcourt d’ailleurs souvent son univers afin de trouver des « points de vue » et vend certaines de ses œuvres. Retranscrire afin de faire jaillir l’émotion reste son but artistique. Ses sujets sont variés, portraits, paysages, ils tournent toujours sur la vie avec un souci du détail assez photographique et des couleurs éclatantes et saturées. Son niveau pour une amatrice autodidacte est impressionnant et son talent évident.

- La condition physique.

Elle est excellente, ses habitudes saines et son entrainement quotidien jusqu’à ses 20 ans ont fait d’elle une athlète avec une bonne endurance et une force égale à celle d’un homme déjà assez entrainé. Elle jouit d’une constitution hors norme et d’une résistance au-delà de la normal sans être cependant non naturelle, c’est une véritable force de la nature.

- Le self contrôle dans l'action

Aislinn a une résistance à la pression hors norme ce qui constitue véritablement un talent particulier. Douée pour subir et gérer des situations extrêmes, elle sait obéir sans se poser d’état d’âme et ne perdra jamais son sang-froid même dans la situation la plus épineuse, agissant dès lors avec un froid mécanique et un recul dénué de toute empathie. Sa capacité d’intérioriser ses émotions fait d’elle un « soldat idéal et fiable » et une parfaite exécutante, en revanche, elle n’a aucune capacité de leadership de peur de prendre des décisions mettant en péril d’autres personnes qu’elle.
Son sens du timing est exceptionnel.

- Les arts Martiaux.

SA mère voulait faire d’elle une combattante pour l’indépendance des Humains, elle a débuté sa formation formé par sa mère à 10 ans, par les bases de la condition physique et de son entretien. A partir de 13 ans, elle maitrisait déjà peu ou prou entre 3 ou 4 arts martiaux. Aikido, Judo, Ninjitsu et quelques dérivés. La Wai –jia (art externe) ou la force prime n’est pas son point fort c’est pourquoi elle a opté pour une approche plus subtile avec le nei jia (art externe) : (traditionnellement associés au Mont Wudang (parenté taoïste) : il ne s’agit plus de frapper fort, mais vite et avec beaucoup de précision pour toucher des « points » très précis, ce qui nécessite dans un premier temps un lent travail d’apprentissage afin de développer exactitude, souplesse et fluidité. La préférence va à la « main souple », aux mouvements circulaires et continus, aux parades par enroulements et aux esquives de manière à détourner ou absorber l’énergie de l’adversaire, voire à la retourner contre lui. Le travail énergétique est fondamental, tant dans la pratique que dans la stratégie de combat)

Elle s’est spécialisée dans ce domaine précis avec la maitrise du Bagua Zhang, le Taiji Quan et le le Xing Yi Quan qu’elle a peaufiné chez les « combattants des Rues » lors de combats clandestins. Grace à cela, elle a découvert son arme de prédilection et l’a adapté à son art : le bâton : le Bo-jutsu.
Discipline d'origine japonaise, le bō-jutsu est l'art martial du maniement du bâton long (Bō) par op-position au Jō-jutsu qui est, quant à lui, la technique du bâton court. Le Bō-Jutsu est étudié séparé-ment ou bien en complément des disciplines à mains nues Karaté, Aïkido, ou Judo ou comme partie intégrante d'un système d'armes kobudo ou kendō. Le maniement du Bō est semblable à celui du bâton long utilisé au Moyen Âge en Europe par les paysans. Au Japon, on le pratique sans protection particulière, mais les "assauts libres" sont généralement absents. L'entraînement est basé sur l'appren-tissage des Kata, séquences de combats codifiées contre un ou plusieurs adversaires, d'abord seul, puis avec des partenaires.
Elle et passé experte dans ce domaine de combat.
Vous ne la verrez pas affronter un adversaire baddass avec pouvoir basé sur la force brute avec son petit bâton sans morfler bien évidemment. C’est une excellente combattante avec des capacités dans les limites de l’humain.

BIOGRAPHY

Est-ce un nouveau jour ou les lueurs trompeuses de la ville sur le Dôme ?
Je ne sais pas, je ne m’habituerai jamais.

Ma tasse de thé brulante diffuse une douce chaleur dans la paume de ma main alors que je regarde par l’unique fenêtre sale du petit taudis qui me sert d’antre, la rue qui s’éveille et s’anime déjà dans un tumulte matinal. Le sommeil me fuit comme moi je le fuis, une lutte veine qui finit par m’assommer d’épuisement et colorer mon repos de mauvais rêves et de délires hallucinatoires. Mon regard dévie sur le mégot de cette cigarette que je tiens fébrilement. Tout sauf du tabac, je ne sais même plus ce que c’est au juste, je ne me souviens juste du prix et de l’espoir d’un peu d’évasion, on a tous quelque chose qui nous tient entre la misère de ces murs, entre nos habitudes et nos efforts désespérés pour ne pas sombrer dans la merde. C’est une vie de misères et d’addiction : j’ai au moins la fierté d’avoir choisi les deux.

J’ai foiré quelque chose quelque part, j’en ai conscience. Je reste sur le quai d’une gare en attente d’un foutu train qui s’en va vers nulle part. Ce n’était pas comme ça que je voyais les choses, mais qu’est-ce que je voyais au juste ? Je n’ai fait que fuir, fuir ma famille, le temps qui passe, les autres.
Fuir ma vie.

Je n’en parle pas, je suis fonctionnelle. C’est ainsi que je meurs, que je m’éteins.
J’aurais dû rester à l’extérieur. J’aurai du l’écouter. La vie était plus simple hors de cette ville. Ma mère me gardait comme l’unique souvenir d’un homme parti trop vite, d’un pseudo héro « rebelle » que je n’ai pas vu et qui n’a rien trouvé de mieux que mourir pour ses conneries d’idées. Il ne s’est pas marié mais lui a laissé un pourboire encombrant. Je ne sais que son prénom mais peut-être est-ce un mensonge de plus, Dimitri et je sais qu’il était d’origine russe comme je me sais d’origine Irlandaise. Même si je mets en doute vu mon instruction et ce que j’ai dû faire et apprendre que me mère puisse n’être qu’une « simple paysanne ». Des mensonges, des non-dits, des mirages comme ses foutus pays qui n’existent plus, des putain de chimères pour des paumés comme moi qui s’accrochent aux souvenirs d’un monde qui s’est naufragé.
Ma mère, Caitlyn est une érudit mais n’a pas voulu m’enseigner le monde mais seulement ce qui pouvait m’être utile. La Grande Cité…Elle disait que j’aurai ma part à y jouer et qu’elle m’y préparait. Pendant que d’autres jouaient à la poupée, moi j’apprenais à survivre…Et à combattre. J’ai été formé comme une bête de combat ou « un soldat » qui obéit et qui doit combattre et survivre : sauf que je détestais cela, vraiment….parce que je ne savais pas pourquoi on me le demandait. Ces chinoiseries, ces arts martiaux à la con…Qu’est-ce que ça m’apprenait de la vie ? Rien ! Qui pour répondre aux questions essentielles ? Personne.
J’ai passé mon enfance à cela. Une tête brulée, une casse-cou….Prendre des coups, les donner. Pourquoi ? Nous verrions ensuite. Ça peut suffire quand on a 10 ans, beaucoup moins quand le ventre papillonne à l’orée des 17 et que la ville nous appelle.

J’ai largué tout.

Elle avec.

J’avais 18 piges, je voulais cesser d’apprendre, je voulais vivre…ben vous savez quoi ? J’ai appris…oh oui. J’ai appris qu’il fallait connaitre les gens avant d’exister et pas l’inverse. J’ai appris qu’il fallait rester loin des intrigue, loin des « gros poissons » si on voulait nager. J’ai commencé par faire ce que je savais faire de mieux. Cogner. Mes talents de combattante m’ont mené tout droit dans l’underworld. Je suis vite devenue « un bon numéro » , la « Red », celle qui encaisse et donne….J’aurai pu y finir comme une bête de somme à enchainer les coups lors de combats abrutissants, j’y ai passé 2 ans jusqu’à me dégouter d’être vivante, me faire honte d’être humaine… jusqu’à ce que Clyde m’en fasse sortir.

J’étais déjà une merde. Rongée par la came, par le désespoir et par l’évidence de mes erreurs et de mon inutilité. Je ne voyais pas la lumière. On a tout repris de A à Z. J’ai appris. J’étais bonne. Clyde avait un « petit réseau » de criminalité dans le bidonville. Il m’a recruté et « achetée » parce que je savais me battre et que certains affairants ne comprenaient que la méthode forte. Et puis ça a changé...j’apprenais la rue. Ses codes, ses lois, comment devenir une ombre, comment esquiver la milice, éviter les Asariens, taire ses convictions, comment engranger les informations et se constituer un putain de réseau. Comment devenir une pièce de ce réseau, une mécanique bien huilée qui sait ce qu’elle fait. Pour le passant, je suis une pseudo artiste des rues gagnant sa croute comme elle peut avec ses maigres talents de dessinatrice et de joueuses des rues, pour d’autres je suis Dusk, le bras droit de Clyde, « entremetteuse » en affaires, celle qui connait toujours « quelqu’un qui peut dépanner » mais que personne ne connait. Pour devenir quelqu’un il faut d’abord apprendre à n’être personne. Depuis trois ans maintenant je nage dans la cours des Grands. Je suis devenue plus prudente, limite parano. Je cloisonne et surtout je me tais et j’écoute. La gueguerre entre les Asariens et les Pacificateurs, les rebelles et leurs demandes à la con que j’essaye de gérer…Ces histoires médiatiques de là-haut dans les dômes des riches, la capture d’un énième rebelle ou je ne sais-quoi…les remous dans la ville jusqu’à la milice dans le bidonville …Dieu m’en préserve de toute ces conneries. J’ai ma place, j’essaye d’y rester. Ici personne ne connait mon passé, j’ai été forgé dans la tourbe, maintenant j’en fais partie j’ai tout fait pour n’être qu’une ombre.

Mais quelque chose grouille dans mon ventre et ce n’est pas la faim.
Quelque chose brule dans mes veines et ce n’est plus la came.
Je suis toujours sur ce putain de quai et le train n’arrive toujours pas.
Oui quelque part…j’ai dû foirer quelque chose. Mais les choses les plus évidentes sont souvent celles qui nous échappent. Ma vie commence peut être ce matin, peut-être au détour d’une rue, peut-être une rencontre…

_______________________________

Nda. Cette biographie reste volontairement obscure, je compte développer le passé du personnage lors des ébauches de Story line que je tracerai avec les joueurs. Ce personnage à de multiples possibilités d’évolution en jeu, il deviendra exactement ce que les rencontres avec d’autres joueurs en feront dans le principe pur de co-construction en RP. Mais au départ, il n’est ni plus ni moins, qu’un simple pion dans le jeu de fonctionnement des bidonvilles, très éloigné des intrigues de groupes : une simple humaine lambda avec des talents intéressants et des idéaux qu’il faudra « pousser » pour la convaincre.

BEHIND THE SCREEN

PRÉNOM / PSEUDO :
ÂGE : euh....on m'a dit que j'étais le plus ancien.
COMMENT AVEZ-VOUS DÉCOUVERT NOTRE FORUM ? Par une pub Facebook pour mon propre forum Oo
FRÉQUENCE DE CONNEXION : Tous les jours, mais reponses Rps plus complexes (je bosse)
MOTS DE PASSE ENVOYÉS A MARA JADE EN MP

Invité

Bienvenue Aislinn !
Très beau prénom !

Invité

Merci :-)

il signifie " vision " ou "avenir" en gaélique je crois...

Invité

Du coup... Je te souhaite officiellement la bienvenue!!

Invité

merci

Aislinn Oldfield - Begining to see the light - terminée 2566232917

Invité

Bienvenue Aislinn,

Une artiste, dans quel domaine ?

Je vois que ce n'est pas notre seul point commun, hahahaha!

Au plaisir de te lire ! Wink

Invité

la peinture et le dessin...

Mais aussi un don artistique impayable pour me mettre dans des situations impossibles et une capacité innée à ouvrir ma G....quand il ne faut pas...

Un personnage décalé qui lui aussi aime les chapeaux..... Aislinn Oldfield - Begining to see the light - terminée 3626834447

Aislinn Oldfield - Begining to see the light - terminée 3626834447

Invité

Aislinn a écrit:: Un personnage décalé qui lui aussi aime les chapeaux.....

Également, mais ce n'est pas ce qui m'a sauté aux yeux ^^

Invité

Bienvenue parmi nous
J'aime beaucoup ton choix d'avatar. :D

Invité

merci !!

Aislinn Oldfield - Begining to see the light - terminée 4270452385

Invité

Je crois que j'ai terminé.

Désolé pour le double post

Leader des Pacificateurs Humaine

Bonjour Aislinn Smile

Je vais lire ta fiche dès que possible et je reviendrai vers toi par MP s'il y a des modifications à faire.

@ très vite Wink

Humaine Rebelle

Bienvenue sur Asaria ma belle Smile

Staff d'AsariaL

Félicitations

ta fiche est Validée !

Asaria, sa cité et ses terres sauvages s'ouvrent désormais à toi !

Voilà un personnage qui ne nous dévoile pas tout et dont on suivra son évolution avec envie !

J'espère que tu as bien pris connaissance de toutes les informations nécessaires, rempli ton profil et ta fiche de personnage (Informations complémentaires).

N'oublie pas de signer le règlement si cela n'est pas déjà fait

Je t'invite aussi à créer ta fiche de sujets et de liens ainsi qu'à faire toutes les demandes dont tu auras besoin pour le jeu.

Le flood et la Chatbox t'attendent aussi, alors n'hésite pas à nous rejoindre !

Très bon jeu à toi et au plaisir de te croiser sur nos terres de Prophétie !
Amuse-toi bien parmi nous !

Invité

yeahhhhhhha !!!!!

cheers

Aislinn Oldfield - Begining to see the light - terminée 1554244536

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