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 Présentation de Daniel Ordua

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MessageSujet: Présentation de Daniel Ordua   Présentation de Daniel Ordua EmptyMar 3 Sep - 14:44




IDENTITY


Daniel Ordua
feat : Jeremy Sumpter



Prénom :Daniel
Nom :Ordua
Age :16 ans
Orientation sexuelle :Pas sa priorité alors pourquoi en parler
Métier :Aucun
Groupe :Asarien
Date du SEER :N'en a aucune idée
Poste vacant / Scénario ? OUI – NON.






MORE




CARACTÈRE :

Un enfant peut il connaître sur le bout des doigts son caractère qui lui indiquera sa place dans la société? Doit il vraiment s'attarder sur ce genre de détail, se poser ce genre de questions au lieu de profiter de sa jeunesse et de son innocence? Je ne sais pas vraiment et j'admets me poser la question depuis que je me suis réveillé dans cet hôpital. Ne me demandez pas comment suis je arrivé là bas, je peux seulement vous décrire ce que j'ai ressenti. La peur de mettre réveillé dans un endroit que je ne connais pas, la crainte à la vue de ces gens, ces voix qui tourbillonnaient tout autour de moi. Mais surtout une profonde méfiance devant ces visages me souriant, tentant vainement d'atténuer la peur d'un enfant. obtenant par ces veines tentatives l'effet inverses. La confiance est quelque chose qui doit se mériter, on ne l'a reçoit pas comme ça. Enfin je crois. Toujours est il que depuis je me suis renfermer sur moi même. C'est sans doute par peur que je refuse de m'ouvrir aux autres. Je serais incapable de vous dire exactement quel type d'enfant j'étais avant car ma mémoire me fait défaut. Mais maintenant, à l'instant où je vous parle, si je devais me décrire, je dirais que je suis quelqu'un de solitaire. Le contact des autres me met mal à l'aise et je fuis facilement le regard d'autrui. Je n'aime pas sourire car rien autour de moi ne réussit à trouver grâce à mes yeux et je passe la plus grande partie de mes journées à marcher çà et là dans les rues d'Asaria, le nez continuellement rivé sur l'asphalte.


PHYSIQUE :

Lorsque l'on m'a trouvé, j'étais un garçon d'environ 13 ans, peut être 14 qui sait? avec des cheveux blond. Oui c'est ça, des cheveux blond et des yeux à nuance bleu. Un nez en trompette et les pommettes encore roses, signe que je suis encore un enfant. Pourtant dans mon regard on pouvait percevoir beaucoup de tristesse, trop de tristesse pour un enfant si jeune. D'où vient elle? C'est ce que je me demande constamment lorsque je me regarde et la seule réponse que j'obtiens est ce néant dans mon esprit, ces ténèbres qui vivent dans ma tête. Ai je eu seulement un passé, ou peut être n'est ce rien d'autre qu'un signe pour me dire que ma vie n'a pas encore commencé. Je n'en sais rien! Mes tentatives à m'entraîner à sourire devant la glace mon permis de savoir que j'en était capable et que ça m'allait plutôt bien. Cependant je n'en ai pas envie et dissimule tout ceci derrière un visage stoïque. Pourquoi devrais je sourire et à qui? Je ne connaissais personne pas même à l'hôpital puisque, à priori on semblait me fuir à l'époque, même là bas. A mon poignet j'avais ce bracelet en plastique sur lequel on peut lire "Daniel Ordua" que j'ai conservé depuis tout ce temps. Je ne sais plus si je m'appelle réellement de la sorte mais j'ai de fort doute à ce sujet.
Et pour finir ma taille. Si je me fiait à la hauteur du miroir et au fait que j'arrive à voir toute ma tête sans me mettre sur la pointe des pieds, j'en avait déduis que j'étais de taille moyenne pour mon âge, ni trop grand ni trop petit. Un juste milieux en somme.
Depuis, ma croissance s'est poursuivie et j'ai continué de grandir. Mesurant dans les 1m80 du haut de mes 15 ans désormais, le sport m'a permis de m'endurcir physiquement sculptant ma silhouette pour que je sois la fierté de mes parents. L'apparence est une chose importante surtout lorsque l'on sait qui sont mes parents.

POUVOIRS ou CAPACITES :

- Atmokinésie: J'ai remarqué que suivant l'émotion du moment, la température tout autour de moi augmente ou diminue. Il en va de même pour l'humidité dans l'air. Je ne saurais l'expliquer avec exactitude mais j'ai l'impression que la météo répond à mes émotions à mon humeur, comme le reflet de mon âme. Il m'est même arrivé de provoquer un vent assez fort rien qu'en soupirant qui a fait se plier les branches du jardin de l'hôpital.

( En vérité Daniel possède la faculté de contrôler les éléments, de ceux faites il peut provoquer l'apparition ou la disparition du vent, déclencher des précipitations de toutes sortes, agir sur la température en la faisant descendre ou monter rapidement, agir sur la visibilité par la création de nuages cachant le soleil ou de brouillard épais ou encore provoquer des destructions grâce aux orages et aux éclairs qu'il peut générer. Il peut créer les conditions climatiques.
Dans l'avenir, Daniel sera capable de contrôler l'énergie qui lui permettra de projeter les effets météorologiques directement à travers son corps lui permettant ainsi une infinité de combinaisons possible. Grâce à ce pouvoir, le petit garçon possède un lien psychique direct avec la Terre et la force de vie primitive de la biosphère terrestre.)

-Annihilation: Depuis mes nombreux allez-retour des familles d'accueil à l'hôpital j'ai pu constater que le malheur et la malchance plane autour de moi. Il n'est pas une seule fois où j'ai pu connaître un peu de chaleur et de gentillesse. Peut être cela veut t il dire que je suis condamné à devoir vivre seul loin des autres. Car des que j'apparaît les autres semblent perdre leurs forces mais également la maîtrise de leurs dons. Comme si ma seule présence provoquait la disparition d'une part d'eux même.

( En vérité ce que Daniel ignore c'est qu'il s'agit de son don le plus dangereux car il est capable de supprimer les dons des autres asariens, qu'ils soient Anciens ou non, et leurs capacités surhumaines offert par le SEER pour les rendre aussi inoffensif que des humains . En effet, ce pouvoir évolutif ne brouille pour le moment que légèrement les dons des autres personnes, les rendant incontrôlable voir instable. On découvrira par la suite, que ce don se trouve dans le corps de Daniel comme une sorte de sérum. Fait étrange cependant, ce don n'affecte que les autres Asariens et lui est immunisé. Il s'agit d'un don aussi bien défensif qu'offensif.

-Aspect défensif: Sous cet aspect le pouvoir agit comme un bouclier invisible tout autour de Daniel. Pour le moment instable, il agit selon sa propre volonté causant énormément de problème au petit garçon. Pourtant Lorsqu'il saura le maîtriser, il pourra le rétrécir ou l'agrandir à volonté tout autour de lui pour ce protéger de tout types d'attaques aussi bien physiques que psychiques. En effet, entre lui et sa barrière se créé une zone neutre où tous les pouvoirs sont réduit à néant. Par exemple, un objet quelque qu'il soit, naturel ou non s'il entre dans la barrière par la force d'un pouvoir stoppera sa course au moment ou il rentrera en contact avec le don de Daniel. Il en va de même pour les attaques psychiques.
Plus tard, il pourra également créer des sphères d'annihilations dans zone précise, tout autour de ses adversaires s'il le désir avec de la pratique. A noté que sous cette forme, l'annihilation n'a pas de durer dans le temps lorsqu'elle à pour centre Daniel, mais il doit se concentrer quand il s'agit de créer des bulles dans des endroits bien définis.

- Aspect offensif: Sous cet aspect, le pouvoir à une durée dans le temps. Entre 5 à 8 minutes pour le moment. Lié à priori à son sang, il agit comme un sérum qui une fois administré dans le corps de son adversaire annule pendant un certains temps les effets du SEER. Peut importe la façon dont cela est administrer le résultat sera toujours le même.

Face au petit garçon, les dons d'un Asariens de la 2ème génération seront perturbés, réduits et même annulé. Cependant, face à un Ancien, son don sera quasiment inefficace pour le moment. )

- Contrôle du temps: pouvoir qui commence depuis quelques temps à faire des siennes. (pouvoir évolutif)

NOTES PARTICULIÈRES :
{ supprimer la ligne si vous n'avez rien à rajouter}

Dans mes rêves ou plutôt mes cauchemars j'entends des cries et des hurlements mais surtout il m'arrive de voir fréquemment le visage d'une femme.




BIOGRAPHY



Passé


***

Journal de Daniel Ordua

Voila cinq mois que je me suis réveillé dans cette chambre d'hôpital. Cinq mois que je fais des allez et retour entre des familles d'accueils et l'hôpital à subir des examen et des contrôles de santés. Pourquoi? Parce que d'après ce que l'on m'a expliqué, quelqu'un m'aurait retrouvé inconscient dans une ruelle et m'aurait amener d'urgence dans cet établissement. Certains en lisant ça pourront se demander pourquoi est ce que je parle de ça maintenant? Pourquoi commencer à raconter ça vie par un détail parmi tant d'autres dans une vie? Et si je vous répondais tout simplement en vous disant que cette histoire, c'est ma vie. C'est la seule est unique chose dont je me rappelle depuis c'est cinq derniers mois. Tout le reste n'existe pas car je ne m'en souvient pas. Oui je sais cela peu paraître incohérent pour un simple enfant de 13 ans de ne pas se remémorer sa vie, surtout pour ce qu'il en a vécu et croyez bien que je le regrette.

Car depuis je vis dans cette solitude et cette tristesse perpétuelle. Les recherches entamées par l'hôpital n'ont pour le moment donné aucun résultat à l'exception d'un nom et un prénom. Je suis Daniel Ordi. Mais pour le reste, difficile à dire et que l'on met retrouvé dans une ruelle de la ville ne m'aide pas plus ne faisant qu'accroître mon chagrin. Qui suis je? Pourquoi me suis je retrouver tout seul dans la ville? Pourquoi mes parents n'ont toujours pas signalé ma disparition? M'étais je enfuis? Sont ils inquiet pour moi? M'aiment ils assez pour me rechercher?

Seulement alors viennent les questions plus sombres et plus angoissantes dans la vie d'un enfant confronter si rapidement à la dureté de la vie: M'ont ils abandonné? Et, ai je seulement des parents? Et encore et toujours cette douleur dans la poitrine comme si on m'avait ôté quelque chose. Un vide que je tente de combler par toutes ses questions et toujours au fond de mon coeur, cet espoir qu'un jour ils me retrouvent. Croiser leurs regards et savoir que c'est eux, qu'ils sont là pour moi, pour moi seul et qu'ils vont m'emmener loin de tout cela, loin de ces ténèbres. Oui, je dois me raccrocher à ces images de bonheur. Vous ne pouvez pas savoir combien de fois je me suis repasser la scène dans ma tête, et toujours à la fin ce bonheur qui me réchauffe, sentir ma mère me prendre dans ses bras et me serrer de tout son coeur, de tout son corps.

Ses yeux seront embués par les larmes, des larmes de joie qu'elle ne pourra réfréner, chacune symbolisant un moment que nous n'avons pas passer ensemble et surtout signe que je n'ai pas été abandonné, que j'ai une vie, une famille qui m'a toujours aimé. Et mon père, figure paternelle qui malgré sa grande taille et son gabarit essuiera d'un revers de ma main une larme, car les hommes ne pleurent pas et se contentera de me sourire, se joignant à maman dans son étreinte. Nous sommes enfin réunit et ce moment n'appartiendra qu'à moi, à moi seul.

Et c'est à ce moment là que je me réveille dans mon lit, mon regard fixant le plafond. Alors seulement je prend conscience de l'obscurité de la nuit, cela me paraissait tellement réel que très souvent je me redresse pour les appeler. Mais très vite la réalité reprend sa place, et alors que mes lèvres s'entrouvrent pour laisser passer mon appel, aucun son ne sort. Je me recouche alors silencieusement, plus seul que jamais et la pluie qui frappe contre la vitre, couvre par son bruit mes sanglots étouffés. Non je ne suis pas seul, je sais qu'ils sont là à me chercher, à faire des pieds et des mains.

Mais l'hôpital est comme une prison pour moi, car elle me rappel sans cesse d'où je viens. Plusieurs fois on tenta de me placer dans des familles d'accueils afin que je ne me sente pas seul. Mais très vite les sourires sincères et bienveillants laissaient places à l'inquiétude dans le regard de ces gens que je ne connaissait pas. Des évènements étranges ceux sont produits autour de moi. Des accidents plus ou moins graves pour ce que j'ai pu en voir. A chaque fois que je m'approchais d'un membre de la famille il semblait perdre ses forces ou perdre le contrôle de ces dons.

Je me souviendrais toujours de ma première famille d'accueil. On était venu me chercher dans ma chambre pour me dire que l'on m'avait trouvé une famille d'accueil et qu'elle prendrait soin de moi. La détresse s'était lu immédiatement sur mon visage car je me disais que si jamais mes parents venaient me chercher ici, ils ne me retrouveraient pas. Aussi se fût à contre coeur que j'étais monté dans la voiture. Le ciel, comme répondant à ma tristesse se chargea de nuages gris et commença à déverser sur Asaria le symbole de mon chagrin. Les larmes célestes remplaçant celles que mes yeux à ce moment là ne pouvaient verser. Le voyage fût quant à lui silencieux, de tant à autres je voyais le chauffeur m'observer dans le rétroviseur mais rien de plus. Cette famille vivait dans une maison plutôt simple mais accueillante. On me fît descendre et le chauffeur m'accompagna jusqu'à la porte où on m'attendait avec un sourire chaleureux. Jeune marié, sans enfant, Pierre et Justine Velu semblaient m'attendre comme un don du ciel.

Ce qui me frappa le plus, ce fût cette ressemble que la maîtresse de maison avait avec le visage de cette femme que je voyais en rêve. Cette même douceur, cette même tendresse avec pourtant de la tristesse dans le regard. Peut être était est ce elle! Aussi mon intérêt sur fixa sur cette femme et je tentai d'esquisser un souvent de circonstance. Mon coeur s'était allégé progressivement et les nuages dans le ciel s'étaient dissipés. Alors pour la première fois le chauffeur m'adressa la parole pour me dire au revoir. Et pour la première fois j'ai aperçu à travers la vitre de la voiture ce soupir de soulagement qu'il exprima sans savoir que ce ne serait pas le dernier de ma vie.

Ma chambre était vraiment belle et reflétait véritablement le désir pour ce couple d'avoir un enfant. Mais déjà je vis sur leurs visages apparaître des signes de fatigue. Mais on me regardant ils retrouvaient le sourire. Jours après jours, je commençais à me faire à l'idée que cette maison pourrait être la mienne, le temps que mes parents me retrouvent. C'est alors que les premiers accidents commencèrent à apparaîtrent dans la maison. Oh, rien de bien méchant au départ: un marteau contre un pouce mal placé pour monsieur, un malaise mis sur le compte du stress et de la fatigue chez madame et moi qui regardait sans me douter de ce qui allait se préparer par la suite. Le seul point commun avec tout ça: ma présence à côté d'eux. La joie des premières semaines s'était estompé de leurs visages et leurs sourires s'étaient transformé en une sorte de mal-être que je ne pouvais comprendre. Ils savaient quelque chose que j'ignorais et préférais m'envoyer dans ma chambre prétextant telles ou telles raisons pour avoir le moins de contact avec moi. Eux qui désiraient un enfant, désormais semblaient en avoir peur.

Jusqu'au jour où un terrible accident arriva à monsieur Velu. Je savais que ce dernier avait des capacités télékinésiques car je l'avais plus d'une fois vu soulever des objets à même la pensée. J'avais d'ailleurs toujours été impressionné par ce don que je trouvais incroyable. Ce dernier se trouvais dans le garage au moment de l'accident. Soulevant un poids conséquent grâce à son don, ce dernier se tenait trop sous la charge. Il ne fallu pas longtemps pour qu'au moment ou je ne vienne le voir pour lui dire que le repas était près pour que ce dernier perde le contrôle et ne se face écrasé par le poids. Toute ma vie je me souviendrais de ce hurlement de terreur et de douleur avant de le voir inconscient sous la pile d'objet. Inerte, le sol commençait à se teinter de rouge. Justine c'était précipité après ce cris et à la vue de ce spectacle laissa échapper à son tour un hurlement encore plus terrible. Les voisins trop curieux pour rester chez eux commençaient à s'agglutiner devant les barrières et moi, figé devant ce spectacle je savais quoi faire.

On me pris à part pour m'éloigner de cette scène mais le regard que madame Velu me lança me transperça le coeur. Un regard noir chargé de haine. Elle ne cessait d'appeler son mari et de répéter que c'était de ma faute, que j'étais responsable de tout ça, que j'étais un monstre et que c'était pour cela que mes parent m'avaient abandonné. Ces derniers mots furent comme des coups de poignards dans ma poitrine, et pour ne plus les écouter j'avais plongé ma tête dans le corps de la personne qui m'avait prise avec elle. Ce jours là, la pluie s'abattit sur Asaria comme jamais elle ne l'avait fait auparavant.

Et alors je fût renvoyer à l'hôpital sans rien me dire, sans me donner la moindre explication. J'appris cependant qu'après avoir été emmener aux urgences, monsieur Velu c'était rapidement rétabli mais que désormais je n'était plus le bienvenu chez eux. Je me suis dit et je me dit encore que je dois porter malheur à tout ceux que j'approche ou que j'essaye d'approcher. Cette expérience fût la première d'une longue liste d'échec et de catastrophe m'enfonçant un peu plus dans la solitude et le malheur...

A l'hôpital, il n'y a que ces sourires figés cherchant à me rassurer mais quand je regarde leurs mouvements je me rend compte que les médecins et les infirmières sont nerveux. Mais le plus terrible pour moi c'est de voir comme se sentiment de soulagement lorsque je part pour être de nouveau placé dans une autres familles. J'observe leurs mains froisser avec nervosité le papier qu'ils tiennent dans leurs mains ou laisser échapper un soupir de soulagement lorsque les portes se ferment. Comme s'ils croisaient les doigts pour ne plus jamais me revoir.

Et comme toujours, leurs espoirs sont réduis à néant quand je passe quelques temps plus tard le seuil du bâtiment. Combien de fois les ai je vu pendant c'est 5 mois, arrêter leurs mouvement à ma seule vue et lire l'effroi dans leurs yeux. Puis enfiler leurs masques faussés de gentillesses pour m'emmener dans cette chambre blanche et froide. Cette chambre immaculée et sinistre. Très vite les chuchotements s'entendent autour de moi, des petits groupes se forment sur mon passage et ces regards que l'on posent sur moi comme si j'étais une bête curieuse, un monstre. On me fait rentrer puis on ferme la porte, et ce n'est qu'après avoir attendu quelques instants que l'écho des pas dans le couloirs ne disparaissent que j'actionne la poignet pour me rendre compte que le couloir est totalement vide et que les chambres sont inoccupées. Me laissant éternellement sans réponse, seul et abandonné.

Non ce n'est pas un rêve que je fais, je ne me berce pas d'illusion. Mes parents sont vivants et inquiets. Alors tous les jours je sors par la porte de service et j'arpente les rues de la ville, le regard chargé d'espoir en croisant celui des passants. Peut être qu'en me baladant tous les jours quelqu'un finira par me reconnaître et mieux encore, mes parents me reconnaîtrons. Peut être...

Voila mon histoire, ma vie. Une vie charger d'espoir, les voeux d'un enfant qui tente par tous les jours de retrouver sa famille et sa mémoire. Car peut être que l'un permettra de retrouver l'autre et inversement. Je crois en mes rêves car que me resterait il si je cessais d'y croire? Surtout depuis que le visage de cette femme revient fréquemment dans mon sommeil. Un visage doux et pourtant d'une grande tristesse. Ma mère. Je n'en sais rien.
Et puis il a ce don avec la météo? D'où me vient il? Pourquoi ai je cela?

Récemment une femme m'a sortie de ma prison immaculée. Le docteur Saria. Avec elle j'ai appris ce qu'était la vie. Grâce à elle j'ai développé ma maîtrise et le contrôle de mes dons. J'ai su ce qu'était l'amour et la jalousie lorsque celui qu'elle aimait Tyler Danvers entra dans nos vies. J'étais triste, et pourtant je savais qu'il faisait son bonheur. Qui aurais je été pour entraver cette relation. J'allais connaître les joies de la famille. Amaria m'avait prise chez elle pour me protéger de personnes qui selon elle étaient peu recommandable. Elle voulait prendre soin de moi jusqu'à vouloir m'adopter. Mais alors que je pensais avoir trouvé un équilibre, le jour ou nous devions partir signes les papiers fût en réalité mon plus grand cauchemar.

A la sortie de son immeuble, un groupe de miliciens nous attendaient. Je m'étais alors agrippé à la manche de celle qui faisait barrage de son corps. Mais cela ne suffit pas pour empêcher ces hommes de terminer leur mission. Un ancien avait perdu le contrôle de ses pouvoirs et avait trouvé la mort d'après ce que j'avais pu entendre. Mes antécédents m'avait alors placé pour premier suspect et pour le "bien" de l'affaire, je devais être de nouveau mise à l'écart. Mes mains s'étaient resserrée sur le bras du docteur et lorsque je me sentis décollé du sol, porté par l'un des membres du groupe, je m'étais mis à hurler. Criant le nom de celle qui voulait me protéger. Je ne voulais pas partir, ne plus être seul. Me débattant avec force, j'avais laissé mes dons se déchaîner pour tenter de prendre la fuite, causant de sérieuses blessures aux miliciens. Celui qui me tenais en fît largement les frais. Heurtant le sol j'avais voulu prendre la fuite mais m'était ravisé car cela aurait été mettre Amaria en mauvaise posture. Complicité. Non elle ne devait pas subir tout ça. Mais dans le plus profond du désespoir je m'étais recroquevillé sur moi même, me laissant embarquer dans cette fourgonnette. Mes oreilles n'entendait que vaguement les protestations d'Amaria qui me criait de ne pas m'inquiéter, qu'elle me sortirait de là.

Pouvez vous imaginer ne serait ce qu'un instant cette peur qui me submergea lorsque je vis l'édifice blanc qui se dressait devant moi. Cet hôpital dont je pensais mettre à jamais débarrassé se montrait encore plus menaçant que jadis. Ma peut était elle que je m'étais complètement enfoncé dans les portes du véhicule. La terreur ne dansait même plus dans mon regard elle avait possédé tout mon corps. Je retournais dans cette détestable chambre.

A partir de cet instant le temps s'écoula sans que j'en prenne conscience. Les heures, les jours, les mois. Plus rien n'avait d'importance. J'étais comme complètement vidé émotionnellement. J'admet avoir pleuré de longues nuits dans l'obscurité glacée de cet endroit. Me rappelant inlassablement les dernières paroles d'Amaria. Elle me donnait du courage. Ce courage je dû l'utiliser bon nombres de fois pendant ces tests et examens qui étaient redevenus mon quotidien.

En tant que suspect, les visites m'étaient interdites. Jusqu'au jour ou entra dans ma "cellule" celui qui j'avais vu une seule fois avant ma sortie. Tomas Van Brënner. Ce dernier venait m'annoncer une nouvelle qui aurait dû faire plaisir à entendre mais qui fût comme une coup de massue dans mon esprit fragilisé par la solitude. Amaria s'était mariée avec Tyler. Devant mon silence l'homme n'avait pas insisté et était sortie, souriant, comme satisfait. Je m'étais alors aperçu qu'il n'avait pas verrouillé la porte comme d'habitude, aussi avais je tiré profit de cette situation pour m'échapper. Les couloirs n'avaient pas changé et la sécurité laissait vraiment à désirer. Enfin, pour la première fois depuis 1 an je pouvais goûter à la fraîcheur du monde extérieur.

Mon corps et mon esprit n'avait qu'une seule envie, un seul objectif. Revenir auprès de la seule personne qui m'avait jamais aimé. J'avais donc finis par me retrouver au pied de son immeuble. La lumière était allumée signe qu'Amaria se trouvait chez elle. Lentement j'avais monté les marches qui me séparaient encore de sa douce étreinte. Mais alors que j'allai frapper à sa porte, je reconnu son rire. Ce rire insouciant et heureux qu'elle avait. Elle était heureuse, pleinement heureuse. C'était comme si elle m'avait oublié, ce rire semblait me narguer par sa légèreté. N'était ce pas elle qui m'avait dis qu'elle ferait tout son possible pour me sortir de là? Qu'elle ne me laisserait pas tomber?
Mon bras s'effondra le long de mon corps et dans mon esprit, la dernière parcelle d'équilibre éclata en morceau. Tous les souvenirs heureux que j'avais eu avec Amaria s'étaient brisés en même temps.

Comme un automate titubant j'avais quitté ce bâtiment qui m'avait apporté du réconfort à l'époque mais qui désormais me donnais envie de vomir. Le regard vide, fixé sur l'horizon, j'avais laissé mes pas me diriger vers le seul endroit que je connaissais pleinement. L'hôpital ! Jamais avant cela, ça lumière ne m'était apparue aussi chaleureuse. Il semblait m'accueillir avec plaisir pour la première fois.

Quelqu'un se trouvait devant l'entrée. Une silhouette imposante que j'avais finis pas reconnaître, l'Ancien Van Brënner. Ce dernier m'observait sans un mots. Je m'étais arrêté à quelques mètres de lui ne sachant que faire. Ce n'est qu'à ce moment qui fît entendre sa voix:

- Ne t'avais je pas dit que les gens sont tous intéressés...Andreas...

Cette phrase, marqua la fin d'une histoire et le début d'une autre... J'avais alors 14 ans 1/2

***

Présent

Journal d'Andreas Van Brënner

Depuis cette histoire j'ai appris la vérité sur mon passé. J'ai retrouvé mon père biologique que j'avais perdu et une mère en la personne d'Alianka près de qui j'aime me trouver... Comment tout cela a t il pu arriver ? Et bien je vous laisse le découvrir par vous même...

***












BEHIND THE SCREEN







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COMMENT AVEZ-VOUS DÉCOUVERT NOTRE FORUM ?Une amie de la première génération.
FRÉQUENCE DE CONNEXION :3 voir4/7
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Dernière édition par Andreas Van Brënner le Dim 15 Sep - 15:39, édité 1 fois
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Phoenix
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MessageSujet: Re: Présentation de Daniel Ordua   Présentation de Daniel Ordua EmptyMar 3 Sep - 17:03



Félicitations
ta fiche est Validée !


Moi, je me languis juste de voir arriver ton père 8) 

Et maintenant place au jeu !

Les terres d'Asaria s'ouvrent désormais à toi !
J'espère que tu as bien pris connaissance de toutes les informations nécessaires, rempli ton profil et ta fiche de personnage (Informations complémentaires). Allez, un dernier effort : je t'invite à créer ta fiche de sujets et de liens ainsi qu'à faire toutes les demandes dont tu auras besoin pour le jeu.

Le flood et la Chatbox t'attendent aussi, alors n'hésite pas à nous rejoindre !

Très bon jeu à toi et au plaisir de te croiser sur nos terres de Prophétie !
Amuse-toi bien parmi nous ![/b]



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MessageSujet: Re: Présentation de Daniel Ordua   Présentation de Daniel Ordua EmptyMar 3 Sep - 18:53

Le rejeton de Tomas xD

Manque plus que Papounet 8) 
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MessageSujet: Re: Présentation de Daniel Ordua   Présentation de Daniel Ordua Empty

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