(Terminé) [Intrigue] Le danger menace les innocents (Les Rebelles)

Leader des Rebelles Humain

Nous nous étions éloignés de la déchèterie. Fort heureusement que je voyais cela de me propres yeux. Je n’aurai jamais pu croire à un tel désastre dans les bidonvilles. La misère, la pauvreté, l’insécurité et la saleté étaient le lot quotidien des humains vivant ici. Mais là, c’était toute autre chose qui frappait les habitants. Quelque chose à la fois d’immense et de dangereux. « Les Asariens se foutent des humains alors les rapatriés au cœur de la cité, ce n’est même pas la peine d’y penser. Moins il y en a. Mieux c’est pour eux. Vivre loin des humains tout en ayant un œil sur eux. C’est pour ça que ce dôme a été construit. Pourtant quelque chose, ce n’est pas logique. La Milice est composée de 80 % d’Asariens et je ne pense pas que Van Brënner et De Nephthys mettraient leurs soldats en danger pour des humains. »

Je passai ma main sur le visage, essayant de rassembler toutes les informations, concrètement. Sauf que j’avais beau chercher dans tous les sens, je ne voyais aucune solution. « Ou alors, le gouvernement est déjà au courant de cette faille, mais il n’a pas pris en compte des dangers que cela pourraient représenter tant que pour le moment ça ne touche pas les soldats. »

Je me sentais désemparer devant cette situation. Nous ne pouvions fermer les yeux face à tout ce qu‘on venait de découvrir. Le gouvernement ne voudra jamais nous écouter sur la condition que vivent actuellement les habitants des bidonvilles. On pourrait seulement jouer sur la sécurité des Miliciens, et encore, je n’étais pas convaincu que cela marcherait pour autant. « Il faut qu’on rentre au QG et qu’on mette en place une équipe de terrain, qu’on en parle et qu’on tente de trouver la meilleure solution pour ces innocents. Je sais que Duncan a été malmené lors de sa dernière mission, donc tout repose sur toi Diana. Tu sais que je suis là pour t’épauler. » ( HJ : je ne savais pas quelle idée trouver pour Duncan puisqu’il n’est pas joué, j’ai supposé donc qu’il avait été blessé lors d’une dernière mission, ce qui est plus logique ^^)

Nous rejoignîmes la jeep et cette fois-ci, je pris le volant. J’avais besoin de me concentrer sur la route pour avoir les idées claires. Le moteur vrombit, mes doigts serrés le volant jusqu’en m’en faire mal. Je nous fis sortir des dômes, retrouvant la terre sauvage et ses chemins. La capote de la jeep nous protégeait de la poussière et un peu du bruit. « Merde ! » . Je tapai du plat de ma main sur le volant, énervé et impuissant. « Il y a des centaines de personnes qui vivent dans les bidonvilles. Comment va-t-on faire pour les faire sortir avec la Milice qui rode partout ? Il faut les mettre à l’abri tout comme il faut faire cela sans éveiller les soupçons du gouvernement et des soldats. On va déloger des familles sans savoir quel sera leur avenir. Est-ce que ce dôme sera réparé ? Est-ce que le gouvernement voudra engendre une somme d’argent grandiose pour entreprendre des travaux dans une zone qui ne les intéresse pas ?»

Un peu plus de deux heures à conduire en plein milieu de la nature. Je n’avais pas vu l’heure passée tant ma conversation avec Diana était dès plus sérieuse. « Il faut d’abord trouver un plan et demander à quelques rebelles de nous rejoindre au plus vite en salle de réunion. Tu t’occupes de les joindre ? » Nous avions toutes et tous des téléphones portables sécurisés. Elle n’aurait plu qu’à envoyer un message codé à quelques membres du Faucon.

La montagne qui abritait le QG des Rebelles se révélait à nous. Notre base était souterraine et son entrée dissimulée derrière une cloison en roche qui basculait dès qu’on activait un code. J’arrêtai la jeep devant ce qui semblait être à première vue que des rochers. A l’intérieur de l’habitacle, j’actionnai un petit boitier sur lequel je tapotai sur des touches. Le système de sécurité autour de cette montagne de rocs se mit à trembler et la cloison glissa sur le côté pour pouvoir nous laisser passer avec le véhicule. Vous n’imaginiez pas qu’on laissait à l’extérieur tous nos véhicules ? Ça éveillerait les soupçons de voir des jeeps, des motos, des camions garés non loin de là. La cloison rocheuse se referma très vite dans notre dos. J’allumai les phares et je poursuivis notre route. Toute cette technologie, nous l’avions récupérée grace au marché noir. Les premiers rebelles survivants de la pluie de feu avaient trouvé cette montagne qui abritait une sorte de vieux bunker. Ils avaient décidé que ça serait leur QG. Au fil des années, des améliorations y avaient été apportées.

Après avoir suivi la seule route. On arriva au terme de notre destination. Là, il y avait les autres véhicules des rebelles, en attente. On descendit de la jeep et on entra dans le sas. « Ils t’ont répondue ? Qui as-tu réuni ? »

[HJ : Steve et Elisabeth sont au courant qu’ils doivent nous rejoindre pour la réunion. Je les informe par MP qu’après ta réponse, ils pourront intervenir ]

Invité

Alors que nous nous éloignions, je tâchais de réfléchir à ce que nous venions de découvrir. Il était évident que cela allait changer bien des choses, que nous allions devoir prendre des décisions pas forcément évidentes sur la marche à suivre. Je n’arrêtais pas de me demander si tout ça avait bien été fait volontairement. Cela ne m’étonnerait pas le moins du monde c’est certain, mais les asariens avaient bien d’autres cordes à leurs arcs, alors pourquoi utiliser ce genre de méthode pour affaiblir la race humaine ? Evan avait raison : les longues vies n’auraient tout de même pas osé mettre ceux qui sont à leur service en danger pour servir un si sombre dessein… Si ?

Je devais bien avouer que pour le moment, et ce malgré la découverte que nous venions de faire, nous nagions dans le flou le plus total. Evan était comme moi, en pleine confusion, et, tout comme moi encore, il essayait tant bien que mal de dissiper le brouillard dans lequel nous avions fini par nous retrouver.

- Franchement, je ne sais pas non plus quoi penser de tout ça. Toujours est-il qu’acte volontaire ou non, on ne peut pas laisser la situation s’aggraver.

Je me demandais ce que Duncan ferait à notre place. Il avait encore une fois été blessé au cours d’une mission, aussi il lui fallait, à son grand désarroi, beaucoup de repos, et pas du tout d’action. Je me retrouvais donc une fois encore à la tête du groupe, et je devais bien avouer que cette place n’était pas toujours la plus enviable. Il fallait prendre des décisions qui pouvaient avoir de lourdes conséquences, qui pouvaient même parfois entraîner la mort de certains d’entre nous, aussi je tâchais toujours de prendre en compte toutes les décisions possibles et envisageables avant de me décider. Je savais bien évidemment que Duncan pourrait m’aider, et Evan aussi, bien sûr. Celui-ci me rappela d’ailleurs à ma tâche, après avoir évoqué la nécessité de former une équipe pour trouver une solution à ce nouveau problème
.
- Je sais que tout repose sur moi.. Pourquoi faut-il que Duncan ait toujours cette fâcheuse manie de revenir de mission blessé? Bien que je lançais ça sur le ton de la plaisanterie, cela ne m’amusait en fait pas vraiment. Je passais la moitié de mon temps à m’inquiéter pour lui. Il prenait souvent des risques inconsidérés, et ça me faisait peur. J’avais toujours peur qu’on vienne m’annoncer qu’il avait été capturé, ou qu’on l’avait abattu. Cela allait même jusqu’à hanter mes rêves, et je devais dire que c’était parfois fatigant.

Une fois retournés dans la jeep, on quitta les lieux sans tarder. Qui pouvait bien savoir si des oreilles malintentionnées ne traînaient pas dans les parages ? On resta quelques instants silencieux, avant qu’Evan ne finisse par rompre le silence, s’énervant contre le volant. Il s’inquiétait pour les habitants du dôme, et je ne pouvais que les comprendre. Je connaissais tout comme lui beaucoup de monde là bas, et je savais que les faire déplacer relevait quasiment du suicide. Il se sentait probablement impuissant, et je devais bien reconnaître que moi aussi.

- Je vais pas te mentir, c’est vraiment loin d’être gagné… Non seulement il semble évident qu’en essayant de faire évacuer la population tout ça finirait dans un affrontement sanglant avec le Milice, mais il est tout aussi évident qu’en les laissant là bas… Et bien il y aurait fatalement de plus en plus de malades, puis de morts… Là, maintenant, j’avoue ne pas voir de solution concrète au problème… Mais on va trouver, on n’a pas d’autre choix de toute façon. Hors de question qu’on les laisse tous tomber. Evan parla alors de l’importance d’essayer de mettre un plan en place, et, lisant probablement dans mes pensées alors que je saisissais mon portable dans ma porte arrière, il me demanda si je pouvais m’occuper des autres, pour les prévenir qu’une réunion de la plus haute importance nous attendait. Je tapotais rapidement sur le clavier, avant de lui lancer : C’est fait ! Dis donc, tu sais que tu ferais un bon chef toi aussi !

Après un temps qui me parut moins long que d’habitude, probablement à cause de toutes ces pensées qui nous préoccupaient, on finit par arriver au QG. C’était encore dans mes pensées que je descendis du véhicule, et j’en fus sortie par mon coéquipier qui me demandait si le message avait bien été reçu, et qui avait été convié :

- Ils ne devraient pas tarder. J’ai contacté Steve et Elisabeth. Le temps qu’on y voit plus clair et qu’on trouve une solution, c’est pas la peine de rameuter plus de monde. Je parlerai de tout ça à Duncan juste après bien entendu, mais je sais que j’ai sa totale confiance dans la prise de décision. On ne doit pas traîner, on n’en a plus vraiment le temps…

On se dirigea à pas rapides vers la salle qui nous servait de réunion de crise, espérant que nos deux acolytes s’y rendraient au plus vite, car le temps pressait…

Humaine Rebelle

Salle d’entrainement - QG des Rebelles

J’avais décidé, aujourd’hui, de me défouler dans la salle de sport du Faucon. C’était le début de l’après-midi et il y avait peu de monde dans cette salle. J’avais attendu que la plupart des Rebelles repartent à leurs occupations pour pouvoir m’entrainer tranquillement sans être dérangée à tout bout de champ. J’avais déjà beaucoup de mal à être sociable en temps normal, alors devoir saluer les uns et les autres, échanger quelques mots, ce n’était pas mon trip. Là, j’étais tranquille. Le peu de rebelles encore présents paraissaient être trop occupés par leurs exercices… J’avais opté pour une tenue très simple : bas de survêtement noir, brassière blanche, baskets, queue de cheval. Un bref instant, je fis le tour de la salle du regard avant d’aller rejoindre un coin et poser mon sac de sport sur un des bancs.

Avec précision, j'enroulais mes poings de bandages bien serrés ce qui me permettrait de pouvoir mieux taper dans le sac de frappe, m'empêchant toute blessures au niveau des métacarpiens et permettre d'absorber la transpiration durant mon entrainement. J'étais en pleine forme et c'était le meilleur moyen de dépenser toute cette énergie à m'entrainer et à acquérir encore un peu plus de puissance et de force dans mes coups. Le combat au corps à corps était indispensable quand on était comme moi un agent de terrain faisant parti de la section des Opérations externes. Il n'y avait pas que les armes qui pouvaient me sauver la peau. Je commençai alors à taper dans le sac, coups après coups, poing gauche, poing droit, de plus en plus vite, plus énergiquement, plus tendus, plus directs. Cela faisait un bien fou quand je repensais à la mésaventure que j'avais vécue avec Steve, un autre rebelle, il y a plusieurs nuits dans les bidonvilles, à aider un humain fugitif à s'échapper des griffes de la Milice. Sans m'en rendre compte, je tapais de plus en plus fort, faisant grincer les anneaux métalliques qui maintenaient le sac à la poutre. Dos à la porte d'entrée de la salle, je ne voyais ni n'entendais l'arrivée de personnes, trop concentrée à donner tous ces coups. Le sac endura mes dernières attaques avant de m'arrêter quelques secondes, passant mon bras contre mon front pour essuyer la sueur qui y perlait et reprendre mon souffle. Que c'était bon de pouvoir décompresser un peu et de reporter toute cette haine mêlée à de la frustration sur ce sac. Un bip d'alerte bien connu se mit à retentir de l'une des poches de mon sac de sport. Hum, peu de personnes pouvaient me joindre à part les Rebelles. Donc ceci était ni plus ni moins qu'une urgence.

- Eh merde ! Qu’est ce qui peut y avoir encore ?

Je fouillai mon sac à la recherche de mon téléphone. Le message de Diana s'afficha soudainement. Une réunion d'extrême urgence venait d'être demandée et ma présence était requise. Elle n'était pas encore au QG d'après ce qu'elle avait écrit et qu'il y serait d'ici une heure. J'avais donc largement le temps de finir mon entrainement, passer sous la douche et rejoindre la salle de débriefing. Je pianotai un message en guise de réponse comme quoi je serai bien présente. Cette démarche de notre co-leader n'était pas anodine. Il y avait quelque chose d'urgent voir même de grave qui se profilait à l'horizon. Quand ces fous d'Asariens nous laisseraient tranquille ? Je connaissais déjà la réponse malheureusement ... Je repris mes frappes contre le sac de sable et mon esprit vagabonda vers plusieurs hypothèses. Nous pouvions nous attendre à tout avec ces Mutants qui gouvernaient le nouveau monde et leurs idées d'asservir la population humaine voir de l'annihiler complètement.

Une demi-heure plus tard, je sortis de la salle de sport rejoignant d’un pas rapide l’ascenseur qui me mènerait au niveau -2. Un niveau qui correspondait à l’étage où se trouvaient les différentes chambres des Rebelles. Certaines étaient communes, d’autres avaient le privilège d’avoir une chambre personnelle comme moi. Le sas s’ouvrit devant moi et je m’engageai dans le couloir jusqu’à atteindre une porte quelques pas plus loin. Je posai mon index sur le boitier mural et la porte de ma chambre s’ouvrit à la vérification de mon empreinte. Je lançai mon sac sur mon lit et je filai sous la douche. Si j'avais été convoquée à cette réunion, alors la section des opérations externes allait devoir se retrouver sur le terrain une nouvelle. J’étais peut-être à côté de la plaque de penser cela, mais c’était la première idée qui m’était venue. L’eau chaude calma mes muscles endoloris par l’entrainement que je leur avais fait subir. J’avais encore un peu de temps avant moi. Je ne voulais pas arriver avant Diana dans la salle de réunion. Je profitai pour enfiler un treillis, des rangers, une brassière et un tee-shirt noir par-dessus. Je clispai mon badge à la ceinture et j’enfouis mon téléphone portable dans ma poche avant. J’étais fin prête pour rejoindre la réunion.

Je refis le chemin inverse jusqu’à l’ascenseur, choisissant le niveau qui correspondait à la salle de réunion. Dans ce nouveau couloir qui s’ouvrit à moi, tout paraissait silencieux. Il n’y avait aucun rebelle dans les parages ce qui ne me plaisait guère. Je stoppai mon avancée devant l’immense porte métallique de la salle de réunion et glissai mon badge dans la fente prévue à cet effet. La porte s’ouvrit automatiquement et je pus entrer à l’intérieur. Deux silhouettes étaient présentes et je les reconnus sans le moindre doute. Je les saluai d’un signe de tête.

- Diana, Evan, me voici. Que se passe-t-il ?

Je pris place dans un fauteuil autour d’une grande table ronde, observant tour à tour les deux Rebelles dont les traits tirés de leurs visages reflétaient leurs inquiétudes. Ils m’expliquèrent que je n’étais pas la seule à rejoindre la réunion et qu’il fallait attendre l’arrivée une autre personne avant qu’ils puissent répondre à mes questions. Ce qui était tout à fait compréhensible.

Invité

Les bidonvilles

Steve s'était levé plus que de bonne humeur. Hier, il avait passé une bonne soirée, et ce jour ne pouvait être que bon, non? Steve aimait son emploi du temps, la journée pour lui, la soirée au bar. Il avait profité de la matinée pour aller courir un peu. Steve aimait se tenir en forme, et la dernière fois qu'il s'était retrouvée avec Elisabeth à devoir sauver un fugitif il avait apprécié pouvoir compter sur ses compétences. Et c'était ses mêmes compétences qu'il avait tenu à maintenir ce matin. Il fallait dire qu'il en avait toujours besoin, et cela lui avait permis d'aller traîner un peu partout. Lorsqu'il était rentré, il avait trouvé son père chez lui. Quel culot lui aussi. Le père de Steve, Adrien, n'avait rien trouvé de mieux que de l'embêtait un peu. Entre le père et le fils, il y avait cet amour qui les liait vraiment fort. Il fallait le dire, Steve était prêt à tout pour son père et l'inverse était vrai aussi. Steve avait finalement invité ses parents à manger, et c'est sa mère qui préparait la cuisine bien sûr, lui il invitait, elle préparait. Bon, c'était certes pas très sympa, mais c'était comme ça, et puis Steve savait qu'il cuisinait moins bien que sa mère. C'était ainsi. Et cela lui faisait plaisir de toute manière de cuisiner pour son fils. Steve avait finalement laissé ses parents pour aller traîner un peu dehors. Il s'était rapidement rabattu sur sa moto pour se livrer à quelques réparations. Le carter avait quelques problèmes et Steve avait réussi à s'en dégoter un bon sur le marché noir. Il démonta tout et ne tarda pas à se retrouver les mains noires, et le tee-shirt pourri aussi.

Steve batailla un bon moment pour remettre le carter. Mais sa moto ne tarda guère à être prête. Le jeune homme s'imaginait déjà roulant et sautant avec son magnifique engin. Il commença à nettoyer sa moto, il lui enleva quelques tâches et finit son travail assez rapidement. Alors qu'il se chargeait de vérifier que tout soit propre, il entendit son téléphone sonner. Tiens. C'était en temps normal assez rare. Il ne se fit pas prier pour aller voir le message et tomba sur un message de Diana, la co-leader des rebelles. D'accord, les choses était assez urgente. Il était attendu en salle de réunion au Faucon: Le QG des rebelles. Steve regarda sa moto, son état à lui...Il était pourri nom de non. Il répondit rapidement qu'il se mettait en route, et il s'engouffra chez lui. Il sauta dans sa petite douche ridicule, fit couler l'eau après s'être entièrement déshabillé, il se lava rapidement, sortit, se sécha en deux temps trois mouvements, et prit ses habits. Il se revêtit avec ses habits pour aller ne mission. Des chaussures noirs tout terrain, un pantalon noir, un haut noir avec un gilet. Il se faufila rapidement dans sa chambre. Il enleva deux planches du plancher qui se trouvait sous son lit et trouva son sniper...Non, il ne le prendrait pas, il ne manquait plus qu'il se fasse choper avec, en revanche, il prit ses deux colts, ainsi que deux chargeurs. Si on avait vraiment besoin d'un sniper, il lui fournirait, tout comme on lui fournirait des munitions si besoin. Le jeune homme se coiffa rapidement et sortit son casque sous le bras. Il envoya un message à son père, message codé bien sûr, et son père comprendrait. Puis, Steve grimpa sur sa moto pour filer au plus vite. Il démarra, et partit en trombe...Il avait le diable aux trousses.

Il n'eut guère de problème pour passer les différends contrôles et ne tarda guère à sortir des dômes pour aller en terres sauvages. Il prit la direction du QG alors que sa moto soulevait un nuage de poussière derrière lui. Les amortisseurs souples, Steve appréciait le confort de sa moto, et comment dire qu'il aimait son impeccable tenue de route et son inimitable style de rebelle. Elle bondissait partout, et elle ne cessait pas de l'étonner chaque fois qu'il sortait. Pourtant, cette fois, il ne s'amusa pas en route, le message donnait rendez-vous en urgence, alors on ne s'amusait pas. Steve passait les vitesses au fur et à mesure et devait certaines fois rétrograder lorsqu'il passait dans des endroits un peu limite pour sa moto. Oui, parce qu'en fait Steve ne passait pas par les chemins conventionnels, non, il passait en pleine nature, coupait un peu de ci et de là. Les quelques minutes qu'il pouvait gagner, il les gagnait. Il lui arrivait de franchir un ou deux ruisseaux, mais jamais plus. Finalement, il ne tarda guère à apercevoir les reliefs du repère. Il regarda sa montre. Il avait pris un peu plus d'une heure. Il accéléra encore. Il arriva devant l'entrée qui semblait être un gros bloc de roche infranchissable. Il tapa le code, et la montagne s'ouvrit, soulevant la roche pour le laisser rentrer. Le son de sa moto raisonna dans le couloir et il continua. La technologie mis en oeuvre pour cacher les rebelles était certaines fois impressionnante, mais Steve ne s'attarda pas en contemplation. Il arrêta sa moto, y mit la béquille après l'avoir garé dans un coin, et courut vers la salle de réunion.

Il croisa bien sûr plusieurs personnes qu'il connaissait, et en salua plusieurs. Tout de noir, son nom de code lui allait à la perfection. Il se demandait pourtant ce qu'il se passait pour qu'on l'appelle ainsi en urgence. la situation devait être délicate pour que tout se fasse dans l'urgence. Steve traversa les couloirs, prit l’ascenseur qu'il trouva encore top lent, et se mit en marche rapidement vers le salle avant de s'apercevoir qu'il ne savit plus où il avait mis son passe. Bravo. Il se maudit intérieurement avant de se fouiller tout en marchant, et en bousculant un peu de monde, puis il finit par le retrouver...Il souffla de satisfaction. Il ne tarda pas arriver devant la grande porte. Il passa le badge et la porte s'ouvrit alors qu'ne jeune femme passait non loin de lui. Son sens de l'humour et d'homme ne purent que l'emporter et il siffla. Elle se retourna le sourire aux lèvres. Comment pouvait-on se comporter comme ça alors qu'il y avait urgence? Ben quand on était Steve c'était possible...Ils étaient trois. Il reconnut en tout premier la jeune femme avec qui il avait bossé la nuit dernière: Elisabeth. Une mission avec elle, ça c'était une bonne nouvelle. Il y avait ensuite Diana, une autre femme, en fait, c'était la femme de Duncan. C'était elle aussi qui gérait les rebelles en l'absence de son époux. Et puis il y avait Evan. Lui, il était dans l'ombre, mais il agissait comme un véritable chef, et il était très doué. Un chic type pour beaucoup, et un homme de valeur aux yeux de Steve qui rentra rapidement d'une démarche légère et un peu gênée après ce qu'il venait de faire.

-Je vous prie d'excuser un peu mon retard, j'ai été pris par les événements héhé... M'enfin, on m'à dit que c'était urgent, et je peux vous assurer que ma moto n'à pas chômé...Maintenant, je voudrais bien savoir ce qui se passe si ça ne vous dérange pas.

Il fila s'asseoir à côté d'Elisabeth qui avait ramené ses cheveux en une splendide queue de cheval. Steve s'assit sur le fauteuil gardant ses commentaires pour lui, ce qui était chose rare. Il lui lança un regard amical et un grand sourire avant de se concentrer sur la situation. Il y avait urgence, et sans doute un événement d'importances était-il en jeu. Steve n'était pas un homme que les situations rendaient irascible, froid et distant, non, il restait tel qu'il était, mais savait être sérieux quand il le fallait, enfin, pas toujours, mais il tentait de l'être. Il écouta donc attentivement la suite.

Leader des Rebelles Humain

(HRP : suite à la suppression de Diana, j'ai modifié ma réponse pour vous expliquer ma découverte dans les bidonvilles. Wink

)

Durant notre trajet jusqu’au QG, j’avais laissé Diana parler et je n’avais pas pu répondre à ses réflexions tant j’étais perdu dans les miennes. Mais une fois dans cette salle de réunion qui était pour le moment vide de toute présence, à par nous deux, je devais apporter des réponses à mon amie. Tourner en rond comme un lion dans une cage ne ferait pas avancer les choses. Il fallait attendre l’arrivée d’Elisabeth et de Steve et le temps pourrait être assez long, tout dépendrait de leur position au moment où ils avaient reçu le message de Liberty Line. Je pris appuis contre le rebord de la table ronde, croisant mes bras. Je respirai un bon coup avant de me lancer. « Je ne suis pas un chef. Je préfère être un bon recruteur, mais je ne laisse pas tomber mes amis. Duncan prend parfois trop de risques à mon gout, mais tu le connais aussi bien que moi, c’est un passionné et un combattant. Tu es loin d’être une femme fragile Diana. Tu as dirigé le groupe durant de nombreux mois après la mission « Persée ». Tu n’as pas à faire tes preuves, tout le monde les connait. Moi par contre, j’aime mieux me retrouver derrière mon bureau à compulser des dossiers sur de nouveaux agents à recruter. Malgré cela, tu le sais que je ne te laisserai pas tomber. Par contre, il faudra peut-être expliquer à Duncan qu’il risque de se faire griller la place de leader en chef par sa femme ! »

Mon petit rire décrispa l’ambiance sérieuse et importante des informations que nous n’allions pas tarder à dévoiler à deux autres Rebelles de la section des Opérations Externes. Ethan et Natasha nous auraient été fort utiles, mais là aussi, ils étaient déjà sur des missions d’observation. Puis revenant à la situation périlleuse des bidonvilles, j’ajoutai : « Diana, on ne pourra pas tout organiser seuls même en mettant tous les Rebelles sur le terrain. Sacrifier des innocents, ce n’est pas non plus nos objectifs. Nous, nous pouvons nous sacrifier pour notre Cause, notre combat, mais certains non rien demandés comme ces femmes et ces enfants. »

Les minutes passèrent jusqu’au moment où le sas de la salle de réunion s’ouvrit sur la personne d’une jeune femme dont le pseudo lui allait parfaitement bien : The Shadow. L’Ombre était redoutable, affutée comme une lame et son passé que peu d’entre nous connaissions, en faisait une femme dangereuse et professionnelle jusqu’au bout des ongles. Je comprenais maintenant pourquoi Ethan avait composé la meilleure équipe de sa section avec Elisabeth et Roy Cooper. Un tandem de choc, précis et efficace. « Bonjour à toi Ely. Merci d’être venue aussi vite. Avant de débuter la petite réunion, nous allons attendre un autre agent. Diana expliquera tout en détail dès que nous serons au complet. J’espère seulement que tu as bien profité de tes repos. Les prochains jours vont certainement beaucoup moins propices au calme. » Elisabeth me dévisagea, mais garda le silence. On échangea tous les trois quelques paroles qui n’avaient rien avoir avec les bidonvilles en attendant l’arrivée de Steve.

Une petite heure après, le sas s’ouvrit une nouvelle fois et l’agent Roswell se présenta à nous, rejoignant sa place auprès d’Elisabeth. Je me redressai pour le saluer. « Bonjour Steve. Il n’y a aucun problème pour ton retard. Nous ne savions pas où vous étiez lorsqu’on vous a envoyé ce message d’urgence, mais ne pouvions pas non plus le remettre à plus tard. »

Je fis le tour de la table ronde et me positionnant en face les deux autres Rebelles. Diana était fatiguée et son signe de tête pour m'encourager à prendre la parole m'indiqua qu'elle avait toute confiance en moi pour expliquer à nos agents la découverte horrible que nous avions faite : « Ce matin, très tôt, nous sommes allés dans les bidonvilles. Nous avions du matériel à donner au dispensaire. Nous avons fait la connaissance d'une maman qui amenait son petit garçon se faire soigner pour une brûlure. La bénévole nous a alors expliqué qu'il y avait pas mal de blessures de ce genre depuis plusieurs semaines ainsi que des personnes qui avaient des problèmes respiratoires.»

Pour la première fois de ma vie de rebelle, j’aurai voulu me tromper sur tout cela, sur toutes ces preuves que nous avions récoltées au fur et à mesure de nos découvertes. J'observais leurs regards et ils devaient se demander où je voulais en venir avec tout ça.
« On nous a aussi précisé que ces personnes étaient proches de la déchetterie. Nous y sommes allés et nous avons découverts que la décharge n'a jamais été rénovée et les déchets se sont empilés depuis de nombreuses années. L'odeur et l'espèce de fumée nous ont immédiatement alertés. Les émanations sont devenues toxiques. Après avoir inspecté le terrain, nous avons fait une autre découverte : le dôme se fissure. La faille n'est même pas visible à l’œil humain, mais j'ai tenté l'expérience avec une vieille canette. La chaleur du soleil passe à travers ce petit filet et il devient si puissant qu'il se transforme en faisceaux de chaleur qui tombe très exactement sur la décharge.»

Avant de continuer, j'attendais les premiers commentaires et certainement qu’Élisabeth et Steve allaient vite comprendre où je voulais en venir.

Humaine Rebelle

[HJ : ma réponse est assez courte pour permettre un meilleur échange des données Wink

]

J’avais déjà assisté à des réunions, tout comme Steve, maos jamais nous nous étions retrouvés en si petit comité. Si Duncan se remettait d’une mission, la co-leader était bien présente, mais elle paraissait être en retrait comme sonnée par cette nouvelle qu’ils voulaient nous annoncer. Mon regard dévia un bref instant vers la Panthère pour enfin revenir sur Evan. Et c’est là, alors, qu’il commença à nous raconter leur expédition sous les dômes, plus précisément au dispensaire. Il n’était pas rare d’aider les humains et surtout les bénévoles de ce bâtiment. L’histoire de LookOut aurait pu être banale s’il n’y avait pas eu leur étrange découverte. Des blessés, il y en avait malheureusement un peu trop dans les quartiers miséreux, mais des émanations toxiques, ça c’était très différent.

- La décharge existe depuis que les bidonvilles ont été créés pour parquet les humains. Tu es vraiment certain que ce dôme possède ne fissure ? Je veux dire par là que ce dôme protège aussi le bébé chéri de Van Brënner.

Ma voix s’était muée en quelque chose de froid et d’ironique à la fois. Pas un brin d’humour comme pourrait le faire si bien Steve pour détendre l’ambiance. Non ! Là j’étais sérieuse.

- Les locaux de la Milice y sont implantés et il ne faut pas oublier que 80 % des soldats sont des Asariens. Ce qui veut dire qu’en patrouillant, ils sont tout aussi exposés que les humains bien que leur blood healer régénère les blessures. Si la fissure s’élargit sous l’influence du soleil, à l’extérieur, les Asariens vont devenir eux aussi une cible. Le rayonnement sera donc plus important et vous savez comme moi qu’ils ne supportent pas la chaleur de l’astre. Mais ça on s’en fout un peu. Ils peuvent crever.

Si le soleil pouvait décimer les Chiens de Van Brënner ça serait vraiment un carnage et un plaisir pour nous Rebelles. Beaucoup de questions tournaient dans ma tête. Pour bien comprendre le danger qui menaçait des innocents, il fallait définir un scénario apocalyptique.

- Le gouvernement peut-il être au courant de ça au risque de perdre des Miliciens ? C’est quand même bizarre … Peut-être qu’ils se disent que tant que ça touche les humains, ils n’ont rien à craindre. Que veux-tu faire Evan ? Comment veux-tu sauver autant de monde ? Prenons le scénario le plus catastrophique : le printemps arrive bientôt. L’Eté suivra. Les températures à l’extérieur vont augmenter et donc frapper de plein fouet le dôme en verre. La fissure risque de grossir et ce n’est plus un petit faisceau qui pénétrera à l’intérieur des bidonvilles. Et cette même hausse de températures va aussi accroitre les émanations toxiques. Sans oubliez que le générateur d’air qui propulse de l’air grâce à ses immenses pales va étendre les particules toxiques partout. Cela ne sera concentrera plus autour et près de la décharge, mais beaucoup plus loin. C’est tout le dôme qui sera touché est même les locaux de la Milice a un moment donné même si leur ADN leur permet de résister à ce genre d’attaque. Je ne pense pas que cela pourra se propager dans les autres dômes.

Je me laissai retomber contre le dossier de mon fauteuil, croisant mes bras. J’observai tour à tour chaque membre de la rébellion.

- Si ton idée est d’évacuer les Humains, nous n’y arriverons jamais même avec la plus grande des volontés. Nous ne sommes pas assez nombreux pour prendre en charge leur protection et faire face aux Miliciens. Comment peut-on faire avec des soldats en présence 24h/24h là-bas sans nous faire prendre ?

Invité

Steve s'était assis et son retard était tout excusé par le Co-Leader du groupe ce qui était une bonne chose. Il lança un regard à Elisabeth et lui fit signe de la tête pour la saluer. Si Steve avait déjà entendu de histoires horribles, il n'en restait pas moins que celle-ci était horrible. Déjà l'esprit du rebelle réfléchissait à l'éventuel problème apocalyptique de tout cela, et si il y avait quelques avantages, il n'y en avait que très peu. Les bidonvilles étaient crasseux, peu propre, et surtout pas sécurisé. Le problème qui se posait était double: On ne pouvait pas laisser la population des bidonvilles mourir, et on ne pouvait pas non plus tous les évacuer, pas en si peu de temps. Même toute la volonté et tous les rebelles du monde n'y suffiraient pas, d'autant que la milice de Van Brenner s'y opposerait sans aucun doute, et c'était problématique, on ne pouvait pas mener des combats en même temps que l'on évacuer une population, c'était absurde. Steve finit par écouter ce qu'Elisabeth avait à dire. Confortablement installé dans son fauteuil, il attendait avec circonspection la suite.

Elisabeth semblait ne pas y croire, et semblait surtout en proie à un doute: Les asariens n'étaient-il pas au courant? Steve releva le regard vers Evan. Elle marquait un point la brune là. Si les miliciens étaient encore là c'était la preuve qu'ils n'étaient pas au courant parce que leurs effectifs étaient constitués effectivement à 80% d'Asariens. Et Van Brenner ne pendrait pas le risque de perdre une force militaire aussi importante, ou alors il avait une autre arme en poche, et les rebelles l'ignoraient, dans tous les cas, Steve sentait que l'avantage n'était dans aucun des deux camps. Elisabeth réfléchissait bien, mais elle réfléchissait trop loin. Certes les particules se dissiperaient dans l'air, certes cela se propagerait ailleurs, mais il y avait plus grave, et lorsqu'elle eut terminée, Steve enchaîna:

-je pense que notre principal problème n'est pas que ces particules aillent ailleurs, mais le problème est plus grave et plus imminent que ça: Nous oublions que la décharge peut prendre feu d'un moment à un autre, et ensuite, c'est tous les bidonvilles qui suivent. Les bidonvilles n'ont pas d'équipements spéciaux contre un incendie, et si cet incendie se propage, il fait disparaître bien 75% de la population humaine. Ensuite, il est étonnant que les Asariens ne soient pas au courant, ou alors ils le sont mais ils ne veulent pas affoler plus la population.

C'était possible, peut-être que les asariens ne disaient rien dans le but de régler le problème sans s'en rajouter d'autre sur le dos, mais ce qui étonnait Steve c'était que les autorités asarienne n'aient pris aucune disposition contre cela.

-Si l'incendie se propage dans les autres dômes, les Asariens vont le regretter, plus que le regretter, ils vont perdre une bonne partie de leur force, et ils ont tout intérêt à ce que cela n'arrive pas. Par la suite, je rejoins Elisabeth en ce qui concerne un fait, toute la force et la volonté des rebelles ne suffira pas à évacuer une population aussi nombreuse, on en à pas les moyens, je pense qu'il faut régler le problème de la décharge en premier, il faut déplacer tous les déchets avant qu'ils ne prennent feu, sinon on est mal, pire que mal, on perd les bidonvilles et donc une base avancée sous les dômes.

Les bidonvilles, il est vrai, était stratégiquement bien située parce qu'il permettait aux rebelles d'aller facilement rejoindre leur QG tout comme il pouvait organiser une attaque sur la ville, et les perdre revenait à perdre une source importante de recrues, ou de futurs recrues. Finalement il termina:

-réglons le problème de la décharge et essayons de découvrir ce que mijote ces maudits Asariens, s'ils savent quelque chose, cela nous sera plus qu'utile, et s'ils ne savent rien, alors il faut faire en sorte qu'ils l'apprennent et qu'ils s'affolent, il faut qu'il répare cette foutue brèche avant que tout ne brûle, sinon, on perdra tous un avantage certain, autant nous qu'eux. Mais oui, l'idée d'évacuer autant de femmes et d'hommes est trop risquée et semble absolument impossible. Mais vous devez avoir un plan? non? Parce que je vous avoue que je sèche un peu.

Steve finit par s'arrêter et observa Diana qui remplaçait son mari pour l'heure. Steve espérait qu'ils trouveraient ensemble une solution, il fallait qu'ils trouvent une solution rapidement, le temps était maintenant compté, et que dire de la suite, c'était une véritable course contre la montre, et elle commençait plutôt mal. Pour une fois, Steve ne détendait nullement l'atmosphère, il n'en avait ni la force n'i l'envie.

Un visage aux multiples facettes

(Terminé) [Intrigue] Le danger menace les innocents (Les Rebelles) 270981avatarPNJDiana

La réunion était importante. Un petit comité restreint, mais pour le moment c’était le meilleur des choix que nous avions en notre possession. Une fois que les deux agents Rebelles que nous avions choisis avec prudence, pour leurs compétences, étaient arrivés dans la salle de réunion, j’avais demandé à Evan de prendre la parole et de leur expliquer ce que nous avions découvert, ce matin, en allant dans le bidonville, situé sous l’un des dômes de la cité de verre. J’avais beaucoup e mal à me concentrer sur le résumé de LookOut. Mon esprit vagabondait vers Duncan qui avait eu ordre par notre médecin de rester au repos. Il avait reçu une mauvaise balle et pour le moment je ne comptais pas lui avouer le danger que nous venions de découvrir. Bien sûr, je ne pouvais rien cacher à ma moitié, mais je le ferai en temps et en heure. Pour le moment, j’avais beau réfléchir à tous les plans d’actions qui me passaient par la tête, tous m’indiquaient que seuls nous ne ferions pas le poids pour venir en aide à la population humaine.

Je revins à l’instant présent, écoutant l’es derniers échanges entre les rebelles. Puis leurs regards convergèrent vers moi. Je savais qu’ils attendaient une intervention de ma part même si Evan avait été impeccable à gérer l’information jusqu’au détail près sans montrer le stresse qu’avait pu faire naitre en nous cette découverte macabre. Je me levai de mon siège, j’en avais assez de rester assise. Nous avions assez parcouru de kilomètres avec Evan, dans la jeep pour avoir envie de faire quelques pas dans l’immense pièce. Les bras croisés, j’avançais vers un endroit précis là où se tenait une grande carte qui couvrait tout un pan de mur, représentant d’un côté la cité d’Asaria et ses cinq dômes ainsi que l’étendue des terres sauvages et de l’océan qui l’encerclait. Je pointai du doigt le dôme le plus fragilisé de tous, celui qui avait été créé pour parquet les humains comme des bêtes, pour que les Asariens puissent avoir sous la main des animaux à leurs services ou alors payant des taxes qui n’avaient plus aucune limite que celle d’appauvrir encore et toujours la population.

- Tu as raison Elisabeth, il y a beaucoup de Miliciens qui patrouillent sous ce dôme et le scintillement de cette fissure pourrait aussi leur être fatal dans les mois à venir. La chaleur va devenir de plus en plus chaude à l’extérieur et ça ne fera qu’augmenter la faille. Le dôme n’éclatera pas, non, mais nous pourrions avoir d’énormes pertes en vies humaines.

Steve avait ciblé juste. Les humains seraient les premiers victimes et peut-être justement était-ce que ce désirait le gouvernement. Je croisai mes bras, observant les trois membres face à moi.

- Peu importe si le gouvernement est au courant de cette fissure, des dégâts matériels qu’elle peut induire. Les humains ne sont pas leur priorité par contre, c’est la nôtre. Vous êtes dans le vrai tous les deux : nous ne pourrons pas protéger la population seuls et le bidonville ne peut se défendre contre des infections, des incendies et une intoxication. N’oublions pas que les effets néfastes que pourraient avoir les émanations de ces déchets provenant de la décharge. Evan et moi nous ne pouvions respirer déjà à quelques mètres de là. L’odeur était insupportable, étouffante. Elle peut engendrer des maladies, des problèmes respiratoires et beaucoup plus.

Il fallait prendre les bonnes décisions et surtout aller jusqu’au sans fléchir. Les Humains avaient toute notre faveur. C’était sur eux que nous devions nous concentrer.

- Il va falloir agir avec prudence sans commettre de faux pas. En tout premier lieu, ne pas alarmer la population pour éviter une angoisse de masse. Deuxièmement, il faut créer une sorte de barrage autour de la décharge sans se faire voir des Miliciens. La population doit mettre ses déchets ailleurs. Il faut trouver un autre endroit. Je sais que ça éveillera les soupçons des soldats tôt ou tard. Mais au moins, on évitera à tous ces pauvres malheureux de s’approcher trop près de cette décharge et d’en respirer les vapeurs nuisibles.

J’inspirai nerveusement. Pour moi, les dômes de verres étaient comme des entités redoutables et puissantes que rien ne pouvait venir ébranler.

- Il nous faut prendre contact avec les autres …

Leurs regards s’intensifièrent, à la fois avec étonnement matinée d’une certaine méfiance. Je les comprenais parfaitement, mais parfois en tant de crises, nos ennemis pouvaient aussi devenir des alliés surtout contre ces Mutants au pouvoir.

- Les Pacificateurs et les Insoumis. Cela ne me plait pas plus qu’à vous, mais ils auront peut-être aux aussi des informations de leur côté. Les Pacificateurs ne fermeront pas les yeux sur un tel danger. Par contre, pour ce qui est des Insoumis, ils ne se soucient guère de ce qui se passe tant que cela ne les touche pas. Sauf que ça risque tôt ou tard d’avoir aussi des répercussions sur eux.

Le silence s’imposa, chacun déterminant la prise de conscience d’un tel aveu, d’une telle aide venant des autres factions.

- Evan et Steve, vous vous chargerez de prendre contact avec les Pacificateurs. Tentez d’avoir un tête à tête le plus tôt possible. Pour les Insoumis, si quelqu’un a une idée de comment les joindre, ça nous aiderait. Je vais convoquer d’autres agents pour mettre sur pied ce fameux barrage autour de la décharge. Ely et Steve, ouvrez les yeux et les oreilles dans les bidonvilles. Tous les renseignements nous seront utiles. Il ne reste plus qu’à prier pour que ces monstres d’Asariens n’annihilent pas totalement l’humanité dans les prochaines semaines à venir …

Leader des Rebelles Humain

Elisabeth, puis Steve et enfin Diana, tous avaient pris la parole une fois que je veux avait dressé un topo de la situation à laquelle nous nous étions confrontés dans les bidonvilles. Shadow mettait en avant notre sous nombre pour aider toute cette population humaine. Elle avait raison. Même si la Rébellion possédait de très nombreux agents, nous ne pourrions pas assurer une telle protection et même peut-être une sorte d’exode. Si la fissure devenait de plus en plus grande, si la voute se craquelait à cet endroit-là, ce sont plusieurs quartiers qui seraient pris dans ces volutes toxiques ainsi que sous les tirs des faisceaux lumineux du soleil.

Steve de son côté était beaucoup plus pour se rendre sur le terrain, tenter de récolter des informations sur ce que pouvaient savoir les Asariens et le gouvernement à ce sujet. Le danger était bien présent si comme l’expliquait le rebelle, un incendie ce déclarait dans cette décharge. Nous revenions sans cesse à cette aide et protection que nous devrions porter à ces hommes, ces femmes et ces enfants innocents. Le dôme qui abritait les humains était à lui seul une mini-ville et les âmes se comptaient par centaines. Adossé contre le mur, la tête en appui, je scrutais le plafond pour essayer de mettre en place mes idées, d’examiner nos possibilités. Diana prit soudainement la parole. Elle avait décidé au tout début que je mènerai cette petite réunion et maintenant, celle qui avait le titre de co-leader se levait de son fauteuil, marchand vers une grande carte qui dessinait avec exactitude la cité, ses dômes et les terres sauvages. Sa voix résonna alors, répondant à toutes nos interrogations, apportant des suggestions à ce que nous avions avancé tous un peu avant. Mais lorsqu’elle annonça que seuls nous ne pourrions rien faire, que nous serions inutiles et qu’ils nous faudrait l’appui des autres, que je compris qu’elle n’avait pas tort, que le salut des humains se trouveraient dans l’union des groupes, s’évertuaient à mettre de côté nos différences, nos choix, nos idéaux et réunir dans un même combat nos compétences pour des personnes qui n’avaient rien demandé. « C’est Duncan qui a un lien avec les Pacificateurs, mais j’étais là une fois avec lui lorsqu’on a eu besoin de s’informer auprès du groupe. Je les connais maintenant. Je procéderai de la même façon que lui pour les contacter et je ne leur mentirai pas sur la non présence de Duncan. Il faut éviter toute méfiance. Leur leader viendra, je n’en doute pas. Elle n’a jamais refusé un rendez-vous. Dès que la réunion est terminée, je ferai cela et je te tiendrai au courant, Steve. »

J’avais rencontré une seule fois celle que l’on nommait Mara Jade. Duncan paraissait bien la connaitre et une sorte de confiance s’était instaurée. Nos priorités et nos préoccupations n’étaient pas les mêmes, certaines étaient même à l’opposé les unes des autres, pourtant on découvrait cette même raison de protéger les plus faibles. Pour les Insoumis, je n’en connaissais aucun ou bien aucun d’eux ne s’étaient dévoilés à moi de cette manière. Je hochai la tête négativement à la question de Diana. « Cela va être plus compliqué de les approcher. Ils sont encore plus soupçonneux et sournois que nous. Rien ne les fera sortir de leur tanière. Sauf si l’un de nous a la chance de tomber sur un Insoumis dans les jours à venir. »

Comment atteindre tout un groupe que l’on ne pouvait identifier ? On allait devoir tout de même essayer de prendre aussi contact avec eux. « Les Pacificateurs ? Peut-être qu’ils pourront nous aider ! Ils sont peut-être en contact avec eux d’une manière ou d’une autre. Je vais aussi voir avec Natasha, si elle a entendu des conversations étrangères au Luxor durant ses services. Elle laisse trainer toujours ses oreilles aux bons moments !»

Humaine Rebelle

Diana avait fini par prendre la parole. Nous savions tous que son inquiétude était tournée vers Duncan qui avait été blessé lors de sa dernière mission. Hors de danger, le leader se remettait peu à peu pour pouvoir reprendre notre combat. Tout s’enchainait maintenant avec une rapidité troublante et inquiétante. La première idée émise par Diana était plausible malgré la présence des Miliciens un peu partout.

- On peut créer ce barrage autour de la décharge. Des grilles autour et une pancarte annonçant une déviation. Que pourront faire les Miliciens en nous voyant faire ça ? Pas grand-chose. Si vous dites que l’air est déjà toxique rien qu’à l’approche de la déchèterie et qu’on aperçoit des émanations, je pense que les soldats n’iront pas s’aventurer jusque-là. Ils iront rendre compte à leur supérieur sachant que tout en haut de la pyramide se trouve le ministre Van Brënner. Il ne peut pas obliger les humains à se bousiller la santé et encore moins à menacer celle de ses Miliciens pour faire obéir la population. On peut espérer qu’il est juste un peu de bon sens chez cet Ancien. Ce qui n’est pas gagné, je vous l’accorde.

Mon regard vaqua de l’un à l’autre. Evan et Diana étaient dès plus inquiets. Steve, près de moi, se montrait d’un calme olympien, mais je devinais que la rage pouvait bouillir en lui. Je me levai à mon tour de mon siège, m’approchant de la co-leader qui se trouvait près d’une immense carte accrochée au mur. Je pianotai sur la console et une autre garde apparut, celle du dôme de la cité qui abritait les bidonvilles

- Ok, voilà le fameux dôme. Mon index glissa sur la représentation, cherchant à localiser la décharge. Ici, c’est la déchèterie. Dommage que le terrain vague soit si proche. Il n’est pas assez loin pour protéger la population. Par contre là ! Je désignai un vieil entrepôt qui ne servait plus à quiconque. Il n’est à personne, du moins à plus personne de vivant. Il est encore en assez bon état. On pourrait mettre les déchets ici en attendant de trouver une autre idée. L’entrepôt est éloigné des habitations. Il n’y a rien dans cette partie-là du dôme. Je ne vois que cette solution en attendant de trouver mieux.

Néanmoins, Diana avait touché du doigt notre point faible : avec toute la bonne volonté et tout le courage possible, la Rébellion ne comportait pas assez d’agents pour aider, protéger voir même évacuer les innocents. Faire appel aux autres groupes serait assez complexe comme action. Si les Pacificateurs seraient certainement à notre écoute, pour les Insoumis, leur réaction serait plus … tranchante ?

- Je ne connais personne non plus du côté des Insoumis. On peut toujours lâcher quelques informations dans les bars et un peu partout pour tenter de les faire sortir de leur trou. On n’alarme personne, mais on fait passer un petit mot sans détails supplémentaires, à force ça risque de leur arriver aux oreilles. Mais je vous laisse le soin de le faire, je serai plus utile sur le terrain à mettre en place ce barrage. Le dispensaire devrait pouvoir nous aider à relayer l’information pour que la population évite la décharge. Peut-être que le gouvernement se décidera à bouger …

Je ne voulais pas plomber l’ambiance, mais je désirai tout de même attirer l’attention sur un autre point.

- Sous les bidonvilles comme partout ailleurs dans la cité, se trouvent les nappes phréatiques… Est-ce que la décomposition des déchets a atteint le sous-sol ? Parce que si c’est le cas, l’eau que la population boit … devient un véritable danger …

Invité

Diana, qui était resté silencieuse jusque là, ne tarda pas à reprendre l'initiative. Elle se leva et répondit à Elizabeth qu'elle avait raison, tout comme elle avait raison sr le fait que la rébellion n'ait pas assez d'hommes pour mener une intervention à grande échelle. Elle continua en déclarant que le gouvernement ne se soucierait des humains qu'après avoir régler leurs petits problèmes, ce qui était loin d'être le cas des rebelles, non, eux leur priorité était les humains. Il fallait les sortir du trou, mais comment? Steve n'en avait pas la moindre idée. Puis, Diana annonça qu'il fallait contacter les autres. Les autres quoi? Soudain, ils comprirent, les autres groupes, elle voulait agir de concert avec eux. En soit, ce n'était pas idiot, mais, si les pacificateurs allaient sans doute agir, il fallait admettre que le cas des insoumis étaient plus improbable. Et Evan le déclara bien, ils étaient plus sournois et plus rusé que les rebelles, et du moment qu'ils allaient bien, il ne se soucierait pas des autres groupes. Steve écoutait un peu toute les informations alors que Diana s'était approché de la carte.

Finalement, Evan argua qu'il était prêt à prendre contact avec les pacificateurs, mais avec les insoumis, il n'avait aucune idée. Il tiendrait Steve au courant de toute manière, et Steve le regarda en hochant la tête, il n'y avait aucun problème pour lui et il n'y voyait aucun inconvénient. Si intérieurement il ressentait de la rage face à l'impuissance qu'ils avaient d'aider les humains prisonniers des dômes, il se sentait fière de devoir accomplir une mission qui allait décider du sort des humains. Il n'avait jamais rencontré de pacificateurs, se serait donc une première pour lui. Ce fut Elizabeth qui reprit en proposant une idée, un grillage autour de la décharge, ou du moins des barrières, et des panneaux. Elle déclara que de toute manière, le gouvernement ne pourrait pas s'y opposer, et Steve la rejoignait sur cette idée, en effet, le gouvernement n'avait rien à perdre et rien à gagner si les rebelles montaient une action comme celles-ci. Ou alors, c'est qu'ils étaient trop stupide et trop égoïste.

Ensuite, Elizabeth proposa la solution pour changer de décharge, et l'entrepôt qu'elle montra était une bonne idée. Il regarda la carte avec attention. Oui, l'entrepôt était loin, enfin, pas très proche de la population et des habitations, et ça pourrait faire en attendant, ensuite, et bien, il n'y avait qu'à espérer que les gens aillent las-bas. Par la suite, elle non plus ne savait pas quoi faire quand à la question des insoumis, c'est qu'ils se cachaient bien les bougres et qu'ils se montraient peu. Il était vrai que les contacter seraient difficile. Et il y avait un dernier problème que souleva adroitement Elizabeth, c'était l'eau. La population des bidonvilles étaient reliés à un réseau qui prenaient l'eau dans les nappes phréatiques situés au dessous des bidonvilles, alors il était vrai que c'était un peu compliquer de na pas imaginer la pollution de l'eau, elle soulevait là une question essentielle. Steve finit par dire:

-En ce qui concerne la question d'un barrage à la décharge, je ne m'y oppose pas, et je pense que c'est là une bonne solution. Il est aussi vrai que même les miliciens ne pourront rien nous dire. Le truc c'est d'éviter de se faire trop remarquer à installer ce genre de barrières, parce que van Brenner et ses loups savent très bien que seuls des rebelles ou du moins, des gens qui combattent le gouvernement et aident les humains, sont au courant de ce genre de choses. C'est pas un simple humain qui saura qu'il y à une fissure, si on me l'avait pas dit, je ne le saurais toujours pas.

Il s'arrêta un peu avant de reprendre toujours sur le même ton, posé et courtois:

-De même, l'endroit pour la nouvelle décharge me semble judicieux. Rien à redire de ce côté là. Mais je rejoins aussi notre chère Elizabeth en ce qui concerne l'eau. Est-ce qu'il peut y avoir un impact sur l'eau? Si oui, je propose de mener une entreprise certes assez grande et relativement risqué, mais qui peut payer: C'est de brancher le réseau d'eau humain sur le réseau Asarien. Cela en toute discrétion et dans un endroit où les asariens n'iront pas mettre leur nez.

L'idée n'était pas bête, mais il allait ensuite falloir penser aux détails, et là, ça deviendrait plus compliqué, Steve n'en doutait pas, ensuite, il restait le problèmes de comment joindre les insoumis que Steve pouvait régler:

-En ce qui concerne les insoumis, j'ai des contacts qui pourrait peut-être, je dis bien peut-être, me mener à eux. Je suis donc prêt à établir la communication, mais je risque d'avoir besoin d'un peu de temps. Après, j'irais avec Evan voir les pacificateurs, pas de souci pour cela. Lorsque la communication avec les insoumis aura été établie, je joindrais Evan et nous irons les voir, à moins que tu ne veuille t'en charger toi Diana. A vous de voir.

Steve s'arrêta, il pensait ne rien avoir oublié, une bonne chose, et il espérait que des décisions seraient prises rapidement. Diana avait eu une formidable idée en voulant contacter les autres groupes, puisque au final, leurs objectifs étaient les mêmes: Combattre les Asariens. Même si on ne le faisait pas tous de la même façon, c'était ainsi.[/color]

Un visage aux multiples facettes

J’écoutais toutes leurs idées et j’en prenais bonnes notes. Chacun rebondissait sur mes paroles et j’admirai leur sang-froid comme leur énergie, cette force, cette foi de protéger une population qui n’avait rien demandé, mais qui subissait les mauvais traitements du gouvernement et de sa Milice. Un bétail dans une zone où la misère atteignait un seuil critique, mais qui ne semblait pas alarmer tous ces Anciens.

- Je ne vais plus vous retenir. Je pense que nous avons fait le tour du sujet pour le moment et vos propositions sont très intéressantes. Steve et Elisabeth, vous allez vous assurer de la protection sanitaire de la population. Cette décharge sert avant tout à déverser les déchets technologiques et industriels des autres dômes. Ce sont eux les plus nocifs pas les petits déchets quotidiens de la population. L’entrepôt sera pour le moment parfait pour parquet cela. Vous aurez donc un rôle aussi d’informer. Le personnel du dispensaire vous y aidera. Plus personne ne doit s’approcher de cette décharge. Evan ton idée de voir avec Natacha est excellente. Explique-lui la situation et qu’elle te fasse un rapport toutes les 48 heures.

J’étais bien consciente que cela ne résoudrait en rien le problème des émanations toxiques ni encore moins des brûlures occasionnées par une fissure où je ne sais quoi. Mais si nous pouvions gagner un peu de temps pour mettre à l’abri à la population.

- Il faut mettre au courant les médecin du dispensaire. Nous allons aussi devoir approcher par n'importe quels moyens les Pacificateurs.

Il y avait encore des points sur lesquels tout se jouerait grâce à un peu de chance de notre côté. Comment débusquer et entrer en contact avec le groupe des Insoumis. On pourrait faire une balade dans les galeries souterraines, mais on perdrait certainement du temps. Steve serait peut-être notre salut dans tout cela.

- Je te laisse faire, Steve, pour joindre les Insoumis. Tu as carte blanche et tous les moyens des Rebelles mis à ta disposition. N’attend pas mon aval. Si tu peux les joindre et les rencontrer rapidement, je te fais confiance. Tu leur expliques le problème. La population a besoin de toutes les factions et de tous les moyens humains. Ils sont peut-être eux aussi au courant de quelque chose. Il faut qu’on réunisse nos forces pour une même cause : la survie de ces hommes, ces femmes et ces enfants.

Le dernier problème avait été relevé par Elisabeth et Steve concernant l’eau. Je secouai ma tête, un peu perdue dans cette réflexion.

- Tout le réseau de l’eau est le même pour tous les dômes. C’est la société Aquanet du ministre Elijah Huyana qui est en détient tout le contrôle. Il ne faut pas compter sur cela. Si l’eau des bidonvilles a été contaminée ou commence à l’être, les toxines ont pu s’évacuer dans les canalisations des autres dômes. L’ADN modifié des Asariens les protègent contre toutes formes de maladies. Ils n’ont peut-être pas perçu les effets. Il fait de l’eau potable. Je vais m’en charger avec d’autres agents. Je vais remplir des bombonnes d’eau potable aux fontaines du village et ramener tout cela au dispensaire. La population ne devra plus se servir de l’eau qui vient des canalisations, même pour se laver. Je sais que dit de cette façon-là, ça fait scénario catastrophique, mais nous ne savons pas la portée de ces déchets, ce qu’ils ont déjà provoqué et ce qu’ils peuvent faire. Autant prendre des restrictions dès maintenant, en espérant que cela ne soit pas trop tard.
Vous pouvez disposer ! Dès que les rencontres avec les Pacificateurs et les Insoumis auront été faites, tenez-moi au courant. Nous mettrons toutes nos informations en commun. Si vous rencontrez des problèmes, vous savez où me joindre ! Récupérez vos téléphones portables, ligne sécurisée n°4 pour tout le monde !
Bonne chance ! Le temps nous est compté autant à nous que pour ces innocents.

[Merci pour votre participation !
Je vous laisse donc ouvrir les différents rp :
- Evan & Steve : rencontrer les Pacificateurs
- Steve : rencontrer les Insoumis
- Steve et Elisabeth : un petit rp dans les bidonvilles pour mettre en place la première protection sanitaire. Je viendrai vous rejoindre avec l’eau potable.
- Une fois que les différentes rencontres auront été établies, j'ouvrirai un Rp au QG pour discuter de toutes les informations que vous aurez récoltées.
Bon jeu Wink

]

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