Invité Invité Sujet: Kyra Donovan Dim 10 Avr - 18:36 Kyra Donovan feat : Lauren Cohan
P rénom : KyraN om : DonovanA ge : 28 ansN ature : AsarienneO rientation sexuelle : HétérosexuelleM étier : Récolte d'informations, trafic de vivres au profit des AbyssesG roupe : Les InsoumisP oste vacant / Scénario ? OUI C ARACTÈRE : Autrefois, Kyra était sans aucun doute une jeune-fille assidue, sérieuse. Pourtant pas dénuée de jugeote. Elle tâchait d'apprendre avec application les leçons enseignées, mais ne se privait jamais d'intervenir lorsque son avis différait. Son attitude renvoyait, presque involontairement, l'insolence propre aux jeunes Asariens. Certains d'être nés du bon côté de la barrière, d'appartenir à la seule classe qui vaille. Mais cet aspect ne cessait d'entrer en contradiction avec un autre, grandissait, qui lui soufflait sans cesse qui ce qui se passait, au-dehors, n'était pas normal. Mais cela n'a plus grande importance, car de cette Kyra, il ne reste que des cendres. Elle évolue aujourd'hui avec méfiance, tâchant de ne pas réduire en miettes les ruines de sa propre existence. Elle n'accorde que très rarement sa confiance et ne se confie que de façon tout aussi exceptionnelle. Elle voit l'attachement comme une absurdité, une incitation à la douleur. Pour autrui, pour elle-même aussi. L'Asarienne lutte encore aujourd'hui contre les plaies béantes, bien qu'invisibles, laissées par un passé trop douloureux. Chaque fois qu'elle pense celui-ci silencieux, il se ranime avec plus de vigueur encore. A cause de ses pouvoirs qu'elle ne maîtrise pas, et de l'âme meurtrie qu'elle trimbale avec elle, elle évite les gens quels qu'ils soient, les relations en tout genre. Si elle apprécie tout particulièrement les plaisirs de la chair, elle ne s'autorise jamais à tomber amoureuse. Il en va, elle en est persuadée, de sa survie comme de celle du malheureux élu. Elle est meurtrie, évolue à la manière d'un animal blessé qui ne se laisse approcher de personne. A la seconde où elle se sentira trop proche de s'attacher à vous, elle prendra la fuite. Elle peut ainsi sembler, parfois, froide et revêche, mais il ne s'agit là que d'une carapace. Ces traits de caractère sont cependant accentués par sa fâcheuse tendance à dire absolument tout ce qu'elle pense, sans prendre la peine de filtrer ou d'y mettre les formes. Elle manie la langue à merveille et s'en sert comme d'une arme, à défaut de maîtriser celles en sa possession. Sa présence au sein des Insoumis l'a néanmoins forcée, avec le temps, à apprendre la coopération. Kyra se voit contrainte de mettre de côté ses craintes et appréhensions pour se faire une place au sein de cette communauté. Rapidement, elle devient d'une loyauté sans failles envers cette famille, qu'elle considère comme la seule qu'elle ait réellement possédé. Clairement handicapée des sentiments, elle n'en reste pas moins hargneuse lorsqu'il s'agit de se battre pour défendre les siens ou leurs idéaux. Les épreuves traversées lui auront au moins permis de développer une endurance et une détermination hors du commun. P OUVOIRS ou CAPACITES :L'invisibilité : C'est peut-être le seul pouvoir que Kyra parvient à maîtriser suffisamment. Le seul qui ne risquerait de blesser personne si elle venait à en perdre le contrôle. Il lui est cependant déjà arrivé de disparaître suite à un malaise, un sentiment de peur ou d'angoisse, sans l'avoir désiré. Se pose alors le problème délicat de la réapparition, dont le choix dans ce cas-là ne lui appartient que rarement. Elle est capable, très facilement, presque naturellement, de se rendre invisible et de le rester suffisamment longtemps pour mener à bien ses missions d'infiltration. Faire subir le même sort aux objets ne lui pose pas non plus de problème. La tâche se complique cependant dès lors qu'elle doit assurer l'invisibilité de plusieurs personnes à la fois, puisque la procédure lui demande énormément de concentration et d'énergie. Plus le nombre est grand, plus elle en sort épuisée. Elle y parvient très bien, mais peut se voir grandement affaiblie.L'empathie : Don utile, s'il en est, puisqu'il permet de ressentir les émotions d'autrui, de partager les siennes. On pourrait aisément imaginer détecter, grâce à lui, les mensonges de son interlocuteur, ses faiblesses également. Plonger son regard dans celui d'un autre et être à même de déterminer si le courant passe. Permettre d'apaiser les tensions, aussi, en faisant ressentir à l'ennemi l'apaisement qui nous habite. On pourrait songer à faire perdre la raison à celui ou celle qui nous fait face, rien qu'en lui insufflant quelques émotions négatives. Il n'en est rien pour Kyra. L'empathie prend forme en elle avec violence, et elle ressent à la manière d'une gifle en pleine figure les sentiments de ceux qui l'entourent. Elle éclatera subitement en sanglots en passant à côté d'une femme endeuillée ; elle tremblera de tous ses membres, paralysée par l'effroi, en frôlant un homme en cavale ; plongera dans une rage incomparable en croisant la route d'un être avide de vengeance. Parfois, le don sommeille, se fait muet alors qu'elle souhaiterait l'utiliser. D'autres, elle parvient à l'éveiller à bon escient, pour servir ses propres desseins. Mais la plupart du temps, il survient quand bon lui semble, implacable et violent, la vidant de ses propres émotions pour les remplacer par ceux d'un autre, parfois inconnu. La pyrokinésie : Usuellement, elle la maîtrise à petite échelle et à faible dose. Aidée souvent par le déclenchement d'un briquet, d'une allumette ou d'une bougie, elle fait grandir les flammes, les déplace, les ravive ou les éteint. Si elle se concentre suffisamment, si elle déploie assez d'énergie, elle arrive parfois à créer d'elle-même l'énergie suffisante au déclenchement du feu, sans aide extérieur. Mais la pratique volontaire sans matériau est encore en apprentissage, fragile, aux balbutiements d'un don en expansion. Mais lorsque Kyra est prise d'un sentiment de colère, de rage, d'effroi parfois... Le don lui échappe. Elle n'en contrôle ni la portée, ni l'intensité. Elle déclenche des incendies qu'elle est bien en peine d'arrêter, allume des brasiers, des flammes assez hautes pour lécher le ciel. Lorsque cela se produit, les ravages sont mortels et les dégâts dévastateurs. Triste sort que de constater la puissance qu'elle possède sans être capable de l'exploiter comme elle l'entend.N OTES P ARTICULIÈRES :Dans la tentative, souvent vaine, de maîtriser ses dons, Kyra a développé un trouble du comportement. Elle a la fâcheuse manie de compter tout et n'importe quoi. Du nombre de lattes au plancher, au nombre de tâches de rousseur sur le visage de son interlocuteur en passant par le nombre de grésillements qui résonnent dans son oreillette. Cela lui permet seulement de se concentrer sur quelque chose, pour empêcher ses émotions de prendre le dessus et risquer ainsi de blesser quelqu'un. « Je le répète : ne vous inquiétez pas. Ses pouvoirs opèrent à l’intérieur de la cellule mais les vitres sont faites pour empêcher les dégâts de se propager au-delà. Le tableau de bord, ici, vous permet d’envoyer différentes décharges, différentes sensations. Nous y allons crescendo depuis son arrivée, tâchez de rester calme et de vous souvenir que vous ne craignez rien. » La voix ne parvient pas jusqu’aux esgourdes de l’endormie. Ce n’est pas le sommeil qui l’emporte sur l’envie de se battre, seulement le corps qui se vide de toute énergie. Les sons, quoiqu’il en soit, sont étouffés par les vitrages trop épais. Il n’en va pas de même pour les visages, pour lesquels on a oublié d’opter pour des vitres teintées. Elle aperçoit sans mal, lorsqu’elle se tient éveillée, les scientifiques pressés qui passent devant les vitres, s’entassent près du tableau de bord et enclenchent une énième expérimentation. Bientôt, la pièce s’assombrit, laissant à l’atmosphère tout le loisir de s’alourdir. Les électrodes placés sur ses tempes ne tardent pas à entrer en action, en simples exécutants des commandes lancées de l’autre côté. L’esprit ensommeillé s’emplit alors d’images, de flashs imprécis mais non sans-violence. La scène terrifiante d’une voiture qui explose, les cris fictifs d’une femme prise au piège, à l’intérieur. Et le corps de l’Asarienne s’agite, secoué de spasmes soudainement tandis que les lippes s’étirent pour accompagner les cris de la défunte mère, qui n’existent plus que dans son esprit. Chaque membre tremble et de la frêle silhouette échappent bientôt d’incandescentes flammes, qui baignent la cellule d’une fumée noire. Le feu lui ronge la peau, accompagnant les cicatrices déjà présentes de brûlures nouvelles. La jeune-femme tire sur les liens qui la maintiennent allongée mais rapidement, c’est l’asphyxie, et les hurlements se muent en une toux assassine… … Jusqu’à ce qu’un cri ne la tire de ses songes. Et le corps se redresse, en sueur, entre les draps d’un lit pourtant connu. Les yeux hagards parcourent les alentours, à la recherche de l’interrupteur, et la main se tend vers ce dernier pour laisser la lumière chasser l’obscurité. Kyra ramène ses jambes contre elle, pose son menton sur ses genoux et ferme les yeux pour tenter, en vain, de ravaler ses larmes. Les doigts fins se tendent, tremblants, vers la cuisse dont ils caressent la peau, lentement, comme pour se rassurer. Elle devrait être marquée. Rongée par les brûlures, striée de cicatrices. Mais ne reste, toujours, que la chair immaculée des Asariens. Le Blood Healer accomplit bien ses desseins. A voir ainsi la silhouette frêle et sans marques, aussi parfaite que celle d’une poupée de porcelaine, personne n’ose imaginer les souffrances qui la rongent. On songe à tort que notre apparence reflète notre âme, il n’en est rien. Kyra retire sa main, la passe dans sa nuque pour relever en un chignon les lourdes boucles ébène qui dégoulinaient, autrefois, jusque dans le creux de ses reins. Ses nuits sont toujours semblables, jamais peuplées de rêves. Il ne lui arrive jamais de s’éveiller avec le souvenir presque tangible des années passées auprès de ses parents. Cinq années de droit, supposées concrétiser l’espoir de toute une vie en reprenant le flambeau maternel, ne devraient pas s’oublier ainsi. Et pourtant il n’en reste presque rien. La mémoire est sélective, et pour la jeune-femme cela ne représente rien de bon. Elle se remémore parfois ce qui était censé forger son éducation : le mépris envers les humains, les leçons protocolaires, les sempiternelles réprimandes lorsqu’elle exprimait un avis divergent. Mais jamais la mémoire ne choisit pour les rêves les repas de famille, les quelques amours de vacances. Tout ce qui fut bon, envolé. Se succèdent seulement les souvenirs, souvent déformés et exagérés, de ce qui la fit telle qu’elle est aujourd’hui. L’accident de voiture qui lui prit sa mère, les trois années passées à jouer l’animal de laboratoire au sein d’un hôpital qui lui avait enlevé jusqu’à son humanité, et l’évènement qui avait achevé de lui ravir sa vie d’antan : l’accident au Diamond. Elle se souvenait, avec une précision effarante, des traits de ceux qui avaient succombé. On n’avait cessé de lui répéter qu’elle n’était pas coupable, que ses actes avaient été involontaires. On tentait de lui faire croire qu’elle n’était pas responsable du fait que ses dons étaient incontrôlables. Mais ça ne suffisait pas. Elle se rappelait de leurs visages, quand celui de son père devenait peu à peu flou dans ses souvenirs. Bien sûr, ses nuits étaient plus calmes, depuis qu’elle avait rejoint les Insoumis. Il lui arrivait même, parfois, de ne pas s’éveiller une seule fois avant le lever du jour. Ils lui apportaient un apaisement infini, jusqu’alors inconnu : la certitude de se savoir lié à quelqu’un d’autre que soi. La noiraude prit une énième inspiration avant de rouvrir les yeux. Ses cauchemars représentaient un danger considérable, puisqu’elle risquait à tout moment de déclencher un incendie dans son sommeil. D’ordinaire, la simple pensée que Logan dormait, non loin, suffisait à la réconforter. Il lui avait appris, avec le temps, à maîtriser ses pouvoirs, à protéger les autres et à se protéger elle-même. Il lui suffisait de songer qu’ici, elle était entourée d’amis, mieux encore, d’une famille. Elle tâchait de se répéter, comme une litanie, que personne ne voudrait lui faire de mal. Et la plupart du temps, cela suffisait pour lui permettre de retrouver le sommeil. Mais ce n’était plus le cas, plus depuis qu’elle était incapable de savoir si Logan était mort ou vif. Depuis que les tourments qui l’accablaient déjà s’étaient vus attribuer une nouvelle alliée : la culpabilité. Lent poison qui s’insinue dans vos veines et ronge jusqu’à vos os. Souvent, entre le visage ensanglanté de sa défunte mère et les électrodes, apparaissait l’image de Logan qui lui criait que tout était de sa faute. Elle secoua la tête et entreprit, pour se calmer, de compter une énième fois le nombre de pierres que possédait le mur qui lui faisait face. Logan n’était pas mort, il ne pouvait pas l’être. C’est de cette certitude qu’elle devait se nourrir, pour continuer d’avancer. P RÉNOM / P SEUDO : Mylia GE : 21 ansC OMMENT AVEZ-VOUS DÉCOUVERT NOTRE FORUM ? 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Dernière édition par Kyra Donovan le Lun 11 Avr - 20:29, édité 6 fois