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 " This isn't 'Nam, there are rules ! " [Sélène]

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MessageSujet: " This isn't 'Nam, there are rules ! " [Sélène]   " This isn't 'Nam, there are rules ! " [Sélène] EmptyMar 15 Sep - 2:00

" Cont' le mur ! Cont' le mur j'ai dit ! "

Les municipaux n'étaient pas tendres, et le cordon de sécurité qui menait des contrôles était particulièrement virulent. Sortie de l'armure, évidemment, Marian ne payait pas de mine, et si elle conservait un bonne partie de son attirail en dehors du service, elle ressemblait tout de même plus à une rebelle qu'à une milicienne. C'était son côté barbouze qui ressortait. Un côté que les Asariens ne connaissaient pas, que même les plus vieux avaient oubliés. Ce temps béni où les guerriers parcouraient la Terre avec une allure de cowboy qui en disait long.

Heureusement, ce n'était pas Marian qui était visée. C'était un Asarien tatoué et piercé. Un fils de famille relativement lambda, étudiant un peu branleur sur les bords. Il était en vadrouille ce soir-là, et sortait du Five avec l'esclave familiale : une humaine fort accorte. Pour une humaine, quoi. Donc avec l'allure que se paye Marian au réveil, quand elle a veillé trois journée de suite et qu'elle ne s'est pas coiffée. Et encore.
Bref, très bien pour une humaine, mais qui ne pouvait pas lutter dans un Monde à deux vitesses.
Il s'appelait Dany, ou alors Daniel. L'esclave s'appelait Rachel. Ils était mignons tout les deux, et puis Dany était le seul à la traiter correctement ... Et puis à faire des trucs avec elle en cachette de ses parents. C'était les voisins du dessous, d'ailleurs.

" Pas cool mec ! Pas cool ! " faisait le piercé, " J'ai rien sur moi ! J'jure ! "

Le milicien était intransigeant, et il y en avait un deuxième pour le tenir en joue avec un fusil.

" Silence, citoyen ! "

Plus loin, la petite esclave n'avait pas la même chance. Elle, on lui foutait quelques coups de matraque, pour faire bonne mesure.

Ça, la justice ingrate, pour énerver Marian, il n'y avait rien de tel. Elle qui passait par là, les mains dans les poches en sortant de sa Nissan GTR toute droite sortie d'un futur antérieur, ne put s'empêcher d'aller voir. Elle portait un blouson de moto blanc et rouge avec un écusson impérial japonais sur l'épaule et un jean d'une simplicité navrante, avec un holster et une arme, forcément.

" Je peux savoir ce qu'ils ont fait ? " demanda-t-elle par-dessus l'épaule de l'un de ceux gardant la scène, directement à celui qui fouillait Dany.

" Circulez. " lui fit celui par-dessus l'épaule de qui Marian avait parlé, et en la regardant droit dans les yeux.

Elle l'écarta sans ménagement et passa dans le cordon.

" Hé ! Robocop ! J'te parle ! "

Il se retourna enfin, et le second pointa son arme sur elle.

" Qu'est-ce que ... " s'étonna-t-il en esquissant un geste vers son pistolet, " Qui a laissé entrer un civil armé ? Neutrali.. "

Il ne finit pas sa phrase qu'un poing fulgurant alla trouver son nez et le projeta face contre terre avec une violence sonore. Marian avait déjà sa carte en main.

Les miliciens baissèrent les armes immédiatement. Le chef mit plusieurs secondes à se relever, en se tenant le nez brisé et la mâchoire aux deux dents manquantes. Il comprit directement et péta un garde-à-vous impeccable.

" Efcuvez-nous, m'dame ! "

" Oui, je préfère. " rétorqua la Longue-Vie, " Ces deux-là sont avec moi. Si il y a des traces définitives sur l'esclave, j'enverrais une note au commandant de votre brigade pour retenir le prix d'un neuf de haute qualité sur votre solde. Par tête. Fuck off now. "

Elle les invita d'un claquement de doigt à déguerpir, et ils ne se firent pas prier, laissant à l'esclave son sac à main et les objets trouvés à l'intérieur. Les deux contrôlés n'en menaient pas plus large que les miliciens qui venaient de quitter la scène. On aurait dit deux gamins qui venaient d'être piqués en flagrant délit par leur mère. Ce n'en était pas si éloigné, vu l'air dur et intransigeant de Marian, qui paraissait pourtant plus jeune qu'eux.

" Rentres chez toi, Dany, et refile-lui de ton sang. "

" M-m-merci, m-m-madame ... " esquissa l'esclave.

Par pure notion d'étiquette, Marian ne lui accorda pas de regard. Elle avait marre de cela, car elle n'était certainement pas une héroïne pour humaines. Sa vocation n'était pas de sauver ceux qui étaient derrière sur l'échelle de l'évolution. Sa vocation était de faire régner la Justice et non pas la Violence ou la Corruption. Vu les mentalités, le monde était très mal parti à ce sujet. Une véritable parodie cauchemardesque du vingtième-et-unième siècle.

Elle sortit deux gélules d'un flacon dans sa poche et les ingéra nonchalamment en rentrant dans le Five, sous les yeux sidérés des badauds qui l'avaient vu boxer un sergent de la Milice avant que ce dernier ne la salue. Elle semblait parfaitement imperméable à l'incident, et se contenta de se masser les tempes quelques secondes avant d'aller se trouver une place au comptoir.

Oui, elle, la gamine fluette, au comptoir avec les piliers qui faisaient au moins une fois et demie son gabarit, et en poussant au passage les clients sur le chemin avec un mépris total pour la courtoisie. La faute à un léger mal de crâne.

On était la fin de semaine, et il fallait décompresser.

" White Russian " fit-elle au barman après l'avoir appelé en tapotant du bout des doigts sur le comptoir, " Et pas avec du lait en poudre, de préférence. "

Dans la foulée, elle sortit une cigarette et la porta à ses lèvres, le bout s'allumant de lui-même. Magie. Il fallait bien se servir de ses pouvoirs.

" Heu, mademoiselle, " l'interrompit fébrilement un pilier de bar à côté d'elle, " C'est non-fumeur, normalement, ici ... "

La petite voix et la timidité du gaillard ne manqua pas de la surprendre. Cela lui donnait un terrible ascendant, aussi.

" Merci. " lui offrit-elle en le jaugeant avec un suprême dédain, " Je leur rappellerais, si j'en croise. "

On vint lui apporter son verre. Elle plongea dans sa boisson du début du week-end.

Elle détestait ces jeunes qui lui manquait de respect, au lieu de la considérer et de réaliser la chance qu'ils avaient de l'avoir, elle, dans leur fourbi. Même l'ambiance n'était qu'un espèce d'ersatz de son époque.
Et dire qu'au début, elle s'était prise d'un fantasme romantique de raconter ses histoire comme ce vétéran militaire tout ce qu'il pouvait y avoir de plus cliché, dans les films ...
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MessageSujet: Re: " This isn't 'Nam, there are rules ! " [Sélène]   " This isn't 'Nam, there are rules ! " [Sélène] EmptyLun 21 Sep - 12:11


[HJ : ce rp se passe avant le concert de Gabriel Laymann]


Le Five attirait avec lui une population moyenne, un mélange d’Asariens issus de familles lambda sans réels pouvoirs dans la société et des humains non-esclaves qui bossaient ici ou bien qui venaient décompresser après leur journée de boulot. Nous étions loin des décors somptueux du dernier night-club branché et à la mode et de ces grands établissements de luxe qui s’illuminaient dès la tombée de la nuit. Je n’appartenais à aucun de ces deux mondes. Pourtant, je naviguais aisément entre les deux. La magie de l’illusion, celle des masques que je portais sans grande difficultés depuis mon adolescente avaient fait de moi la femme que j’étais aujourd’hui.  Certains Hauts Dirigeants me connaissaient comme un Assassin redoutable. D’autres me voyaient comme une femme-enfant capricieuse. Les derniers me percevaient comme une femme d’affaires qui gérait sa fortune d’une main de fer dans un gant de velours. Qui étais-je véritablement ? Un condensé de toutes ces facettes et même beaucoup plus, mais personne à ce jour avait réussi à assembler correctement les pièces de mon puzzle et je ne souhaitais pas qu’on s’approche ainsi trop près de moi. J’ai été conditionnée à être une machine à tuer, à me dissimuler dans les ombres, à prendre différentes apparences et à modeler mes réactions suivant les personnes que j’avais en face de moi. Au fil de ces années,  c’est devenu de plus en plus facile de jongler avec toutes ces personnalités jusqu’à enfouir et étouffer la vraie Sélène qui avait grandi dans une famille « normale » jusqu’à ses seize ans. Le second chapitre de ma vie est une toute autre histoire qui n’a plus rien à voir avec son début.

Lorsque la nuit tombe sur la cité de verre, j’arbore une de mes facettes selon mon humeur ou tout simplement selon le contrat que je tiens entre mes mains. Ce soir je n’avais aucune proie à faire sortir de son trou et à tuer. La femme-enfant versatile était restée sagement à l’appartement tout comme la PDG. Par contre la Prédatrice était de sortie, toute de noire vêtue et de cuir.  Le bolide à deux roues confectionné par le ministre Kylian E. Wright freina lentement avant d’atteindre l’entrée du Five. Un cordon de sécurité barrait la route et je reconnus aussitôt les uniformes des Miliciens. Ma monture mécanique était d’un silence remarquable comme ses courbes ce qui me permettait d’arriver là où on ne m’attendait pas. Je posai un pied à terre, relevant la visière de mon casque pour observer une scène qui n’avait échappé à personne même aux clients du bar qui s’étaient agglutinés à quelques mètres de la scène. Je bossais pour la Milice comme agent spécial. C’était tout ce qu’on savait de moi et je portais en permanence un petit loup noir sur les yeux pour cacher mon identité. C’était ainsi que je procédais. On ne me nommait pas. J’intervenais quand je recevais les ordres et majoritairement ces derniers venaient de la Grande Conseillère ou du Ministre de la Sécurité. Il m’était arrivée de bosser pour d’autres ministres quand ils avaient besoin de mes compétences d’assassin pour leur petit confort personnel.

Mais en cet instant précis ce qui m’intéressait le plus, c’était cette femme en blouson de motard blanc et rouge et qui avait passé le cordon de sécurité sans écouter les ordres et s’était pressée à la rencontre d’informations. L’uppercut raisonna avec une telle puissance que je fus impressionnée de voir à quel point elle était à l’aise dans son geste. Le soldat s’était retrouvé allongé sur le bitume, le nez cassé. Apparemment pour ce dernier et manque de chance, c’était un Milicien humain. Son blood healer ne lui viendrait pas en aide pour soigner ses blessures. Cette blonde tenait maintenant sa carte qu’elle présenta aux Miliciens qui tenteraient de s’approcher d’elle. Ainsi elle faisait partie de la Milice et d’après ce que je pouvais en déduire, elle était gradée. La scène se termina sur les excuses des soldats et des recommandations de l’inconnue au type et son esclave. Tout le monde repartit dans une direction opposée et elle se fraya à coups d’épaule un passage à l’intérieur du Five.

Il était rare de voir des femmes Miliciennes quel que soit leur grade. J’en avais connu une, une certaine Keira, mais elle avait mystérieusement disparu lors d’une mission. Je connaissais les locaux de la Milice, assez pour m’y entrainer avec des mecs, toujours masquée. Ils avaient pour ordre de ne jamais me poser de questions. Ils avaient compris que ma position échappait à toute logique et qu’il ne valait mieux pas trop se frotter à moi. Je fis rouler ma moto jusqu’au parking et j’arrêtai complètement le moteur. Cette femme avait piqué ma curiosité. Je retirai mon casque  et je descendis de mon bolide. Les clients étaient rentrés à l’intérieur en la suivant et je pris le même chemin qu’eux. Une fois dans le Five, l’ambiance était plus tranquille et plus sereine. La blonde s’était accoudée au comptoir et je la rejoignis, posant mon casque sur le haut tabouret à côté de moi tandis que je prenais place sur un autre en retirant mon blouson noir. Le barman se pointa devant moi.

- Un  whisky sans glace !

Le serveur remplit le verre devant moi que je fixais pour ensuite me tourner vers elle.

- Les hommes oublient très souvent que des femmes peuvent êtres leurs supérieurs hiérarchiques.  Tout comme peu de femmes savent se servir de leurs poings surtout quand on n’a pas franchement le gabarit pour tenir tête à ces types.

Elle était fluette tout comme moi. On pouvait nous penser fragile, qu’on pouvait nous abattre juste en nous poussant du bout des doigts. C'était loin de la vérité ...


Dernière édition par Sélène Warren le Mer 7 Oct - 23:05, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: " This isn't 'Nam, there are rules ! " [Sélène]   " This isn't 'Nam, there are rules ! " [Sélène] EmptyJeu 24 Sep - 23:10

Le White Russian était dégueulasse, immonde. Il était encore préparé avec du lait en poudre et du Kahlua de dernière main. Même la Vodka n'avait probablement d'authentique que le nom et les relents de tubercule de pomme de terre. Marian hasarda un regard inquisiteur à l'assistance qui se satisfaisait des infinies variétés de liqueur de vessie que l'on osait leur servir à un prix affolant, et elle se demanda en elle-même ce qui pouvait réellement la garder de sortir son arme et de la carrer dans la bouche du barman. Elle l'emmènerait pas la gueule dans les locaux du personnel et lui apprendrait à coups de pompes à faire un cocktail de manière satisfaisante. Non Marian, voyons, se reprit-elle au dernier moment. C'était la petite voix de la raison de la fin de semaine. Ce qui la faisait tenir dans la fine ligne qui servait de frontière entre l'anarchie et le conformisme, l'ordre et l'insoumission. Ça, et son salaire.

Elle reposa son verre, reprit sa cigarette avec un air tout juste concerné et tira quelque bouffées en tournant la tête vers ce qu'elle présumait être quelque chose lui étant adressée de la part de sa nouvelle voisine.

Elle devait sûrement avoir dit quelque chose de très distingué, c'était souvent comme ça, avec ceux qui commandaient du Whisky. Carlyle Père - Paix à son âme - était grand amateur de Whisky. Boisson distingué, ce genre de truc d'aristocrates. Marian adorait, le goût était invraisemblablement immonde et subtilement délicieux à la fois et puis surtout, ça défonçait solidement la gueule.

Fille de militaire, elle allait à l'essentiel. L'essentiel, c'était de ne pas toucher à l'immonde piquette qu'ils vous servaient ici. Ça avait autant connu le bois que du Whisky vieilli en fut de chêne, pour sûr, mais ça devait se rapprocher plus sûrement de l'alcool de bois que du Kavalan qu'on récupérait des cargos en provenance de Taipei. On pouvait dire qu'à boire du Chinois, elle n'avait pas de goût, mais face à l'Asarien, les Ecossais et les Chinois, les Japonais même, avec eux, auraient lancé l'Apocalypse d'un commun accord. Pour une simple histoire de Whisky et de viol de l'idée même de boisson maltée.

Commander du Whisky au Five ... Elle était soit folle, soit jeune. Dans les deux cas, elle n'avait aucun goût : C'était là le jugement catégorique et probablement irrévocable de Marian, qui n'avait aucune connaissance en Whisky, d'ailleurs, sinon que celui-ci était beaucoup moins bon que celui qu'elle avait connu.

Toujours était-il qu'elle n'était pas fondamentalement favorable à l'irruption qu'elle voyait là.

" Dehors ? Il m'a pris pour une conne. J'ai pas apprécié. " argua-t-elle en haussant un sourcil suspicieux. Puis, glissant sa cigarette entre les dents, elle rétorqua, peu sympathique " C'est quoi votre rayon, pour parler de ça ? Féminisme hardcore ? Lobby BDSM ? Vous voulez me convertir à une milice d'amazones pour renverser le gouvernement, le patriarcat et toutes ces conneries ? "

Oui, elle était d'humeur joueuse ...

" M'appelle Carlyle ... Marian "
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MessageSujet: Re: " This isn't 'Nam, there are rules ! " [Sélène]   " This isn't 'Nam, there are rules ! " [Sélène] EmptyMer 7 Oct - 23:45

J’aime autant les hommes que les femmes. Je trouve le plaisir là où je peux le saisir et l’attraper entre mes cuisses. Tant que la jouissance est présente pourquoi s’embêter de rentrer dans les conventions « normales » de notre société ? La petite fille nommée Sélène n’aurait jamais pu parler ainsi. Sa bonne éducation avait été suivie de très près par sa Maman. Sa fille devait être la parfaite Asarienne, bien élevée et qui deviendrait une bonne épouse. Sauf que le destin en a décidé autrement. Ma mère n’a jamais été mise dans le secret des affaires de mon père. Normal, il a été le premier assassin à la solde du gouvernement et de la Grande Conseillère. Elle n’a jamais su pour moi. Il m’a été très difficile au début de jouer une double-vie face à ma mère. J’ai terminé mes études tout en m’entrainant à devenir l’héritière maudite de mon père. Je suis devenue une femme d’affaires pour détourner le regard de mes lourds cachets que je recevais pour mes missions. Si j’étais la jeune femme dont avait rêvé ma mère, elle se lamentait de ne pas me voir épouser un beau parti. C’était le seul point sur lequel on se disputait très souvent même si mon père m’aider à calmer la situation.

Alors quand j’entendis la réponse de la Milicienne qui avait botté le cul au type qui lui avait mal parlé, je compris que je faisais fausse route. La nana avait mis un masque d’arrogance qui me faisait sourire intérieurement. Dommage, je ne cherchais qu’à discuter un peu, en passant une soirée assez sympa devant un verre. Y’en a beaucoup dans notre société qui ne se sentent plus pisser dès qu’ils ont un grade sur l’épaule. Je haussai les épaules à ses questions. J’avais deux solutions : lui répondre ou me tirer de là. Voir si cette femme était intéressante en grattant un peu la carapace qu’elle arborait ou si c’était vraiment une perte de temps. Je tournai mon visage vers la salle en la balayant du regard. Le Five était un endroit très particulier et j’aimais bien ça. Et tandis que je repris mon verre pour en siroter une gorgée, je tardais mes yeux sur la blonde.

- Je ne savais pas que c’était un interrogatoire. Je me pensais dans un bar. Votre boulot commence à déteindre sur vous. Alors pour répondre à toutes vos interrogations, je dirai : humm … et pourquoi pas ! Ce sont ce genre de questions auxquelles il faut bien réfléchir.  Et je suis une touche à tout. Pourquoi ne pas tout essayer dans la vie ? Par contre je ne défends aucun intérêt, chacun trouve son plaisir où il veut. Et pour en revenir à votre troisième sujet, les Amazones ont toujours su se passer des hommes. Elles n’avaient besoin d’eux que pour se reproduire. N’a-t-on pas déjà une femme à la tête de notre cité ? Nous ne sommes sur la voie d’une création d’une milice d’Amazone. Le ministre Van Brënner serait peut-être très intéressé par cela … qui sait.

C’était assez amusant en y repensant. Alianka de Nephthys était la Dirigeante d’Asaria et dans son gouvernement, il y avait plus d’hommes que de femmes. Des hommes qu’elle devait tenir par les couilles. Nous étions dans un coin non-fumeurs malgré sa cigarette aux lèvres. Elle aimait la discipline sur le terrain d’après ce que j’avais pu voir, mais une fois sortie de sa fonction, c’était assez différent. Je me levai pour aller lui chercher un cendrier que je fis glisser devant elle.

- On se bourre la gueule ?  Qu’est-ce que vous buvez ? ça a un drole de couleur et à voir votre mine dégoutée, ce n'est pas très bon. Ou  alors vous préférez mater les petits culs derrière moi ?  
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