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 Marian Carlyle - En Early Access

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MessageSujet: Marian Carlyle - En Early Access   Marian Carlyle - En Early Access EmptyVen 5 Juin - 3:04





IDENTITY



Marian Carlyle
feat :  Juno Temple



Prénom : Marian, Anna
Nom : Carlyle
Surnom : Variable, selon l'humeur.
Nom de Code : FFW (Future Force Warrior) Subject #7, ou plus communément Weapon #7. Seven, pour les collègues, donc.
Age : 116 ans
Nature : Asarien - Longue-Vie. Se prénomme elle-même "Grand Ancien". Personne n'a la référence et ne rigole, cela dit.
Orientation sexuelle : Très ouverte d'esprit.
Métier : Membre de l'Escadron d'Elite - plus précisément, "super-soldate" sortie de la boite à chaussures pour casser du terroriste -
Groupe : Longue-Vie
Date du SEER : 2019, à 17 ans.
Poste vacant / Scénario ? OUI – NON.






MORE




CARACTÈRE : Ses semblables sont de véritables petits empaffés. Voilà bien ce qu'a pu se dire Marian Carlyle, quand on l'a sorti de son sommeil artificiel. Ceci étant, la petite Marian a toujours eu un côté profondément misanthrope, lié à sa jeunesse de sourde-muette. Grandir au milieu des bidasses avec un père général qui vous retire vos petit poneys des mains pour leur substituer un Colt M45A1 et vous apprendre à la démonter et à le remonter pour la seule raison qu'il aurait aimé avoir un garçon est une expérience relativement intéressante dans l'établissement de la psyché d'une jeune fille atteinte en plus du Syndrome des Bébés de la Guerre du Golfe. Alors Marian était fragile, elle était malingre, chétive, et en plus, comme elle ne pouvait pas parler, elle ne communiquait qu'en émettant des cris stridents. C'était souvent pour signifier son désaccord. Elle ne réagissait pas quand on lui hurlait de se taire, alors elle se prenait des tartes dans la gueule, beaucoup. C'était le seul moyen que son père avait trouvé pour lui intimer le silence.

Quand Marian découvre le son, à 17 ans, par le miracle du SEER, elle est donc toute contente. C'est tout un monde qui s'ouvre à elle. Elle lui aurait presque excusé, à son père, et à tout ces cons qui ne comprenait pas ce qu'on avait pourtant tout spécialement inventé pour les gens comme elle, le langage des signes. Elle en profite, elle se gave, et puis, pour une raison qui lui était alors inconnue, un beau jour, on l'a foutu à la réserve, dans un sarcophage.

Allez justifier à une femme dont les derniers souvenirs remontent à 2025 qu'elle faisait peur parce que subitement, elle était passée de moins-que-rien à trop parfaite. Allez lui justifier qu'elle était dangereuse, avec ses gênes, à tel point qu'on pouvait simplement s'arroger le droit de la mettre en pause. Personne ne lui a demandé, à Marian, mais Marian, elle se fichait bien de tout cela. Elle était content de pouvoir enfin être comme les autres. Elle aurait continué à s'endetter pour finir ses études, elle aurait trouvé un boulot pépère, un petit copain sympathique craquant et pas trop con, qui aurait simplement haussé les épaules en émettant un "Cool." sarcastique quand elle proclamait qu'elle venait de résoudre le dernier théorème de Fermat sur un coin de serviette. Et puis elle aurait eu des gosses tout aussi flippants que leur mère, et puis elle aurait sûrement divorcé en découvrant qu'elle était cocue ... Enfin bon, un vie lambda de middle upper-class américaine.

Et bah non. Des petits génies se sont dit qu'il était nécessaire de déclencher un holocauste nucléaire généralisé pour résoudre les problèmes.

Vous lui prenez sa vie, et ensuite son Monde ? Et vous voulez qu'elle soit compréhensive ? Vous vous destinez à une carrière de comique, non ?

Ceci étant, Marian n'oublie pas d'où elle vient. Elle sait très bien qu'elle n'était pas l'une de celles destinées normalement au SEER, et elle aurait très bien pu finir chez les esclaves, en jouant de malchance.

C'est ce qu'elle reproche d'ailleurs aux plus anciens, à ses "congénères", qui ne semblent être devenus que de bonnes grosses parodies de ce qu'ils étaient auparavant. Marian n'a pas - par chance - vécu le conflit eugéniste et l'Apocalypse, mais même cela ne peut justifier pour elle que l'on se mette à asservir son prochain.

Si elle est assez peu "chaude" à l'idée d'être sympathique à l'égard des rebelles, elle est donc étonnamment compréhensive à l'égard des esclaves. Nature, diraient certains.
Nature, c'est bien ce qui définit finalement la Marian qui n'a jamais vraiment quitté le siècle précédent, du moins en pensée. Elle veut manger ? Elle mange. Elle veut pisser ? Elle pisse. Si on la fait chier, elle rétorque. C'est une femme de peu de mots, mais les peu de mots qu'elle a, elle sait les placer. Le culte du grand père qui file des super-pouvoirs ? Un bon gros tas de foutaises. Les jeunes qui voient parmi les anciens des êtres avisés et infaillibles ? Des bon gros malades. Les Traîtres, les Mercenaires ? Ils ont fait leur choix ; qu'ils ne mettent pas trop de cirage sur ses bottes, cela dit, elle se méfie de la flagornerie.

En plus de ça, maintenant qu'elle vit dans une société avec le statut de vieille conne, ils sont rares, ceux qui ont légalement le droit de l'emmerder.

POUVOIRS ou CAPACITES :

- Dons de naissances exacerbés : Simple effet secondaire ou réponse de l'organisme aux faiblesses et au sentiment d'impuissance qui était celui de Marian avant qu'elle ne reçoive son injection, les capacités innées qui découle directement de l'ADN modifié des Asariens sont extrêmement développés. Beaucoup trop développés, même, diront certains, et si elle peut encore gérer sa force maintenant herculéenne pour ne pas casser ce qu'elle tient entre les mains, elle se fait encore peur elle-même en sachant qu'elle pense trop bien et trop instinctivement, ou qu'elle fait quelque chose trop bien, trop vite ou trop précisément pour que cela semble réellement possible. Enfin, même selon des critères Asariens, elle est ultra-sensible : Même le plus subtil des assaisonnements est en mesure de lui rendre un plat immangeable. Les odeurs la tenaillent et peuvent rapidement lui donner la nausée. On peut la saisir à se balader parfois avec des lunettes de soleils à la nuit tombée, ou commencer à commenter qu'une simple paroi blanche est splendide ; surtout grâce aux reflets de ... Cette couleur, là ... Cette couleur qu'aucun mot ne définit, la laissant face à un grand moment de solitude. Les pires sont toutefois son audition et son toucher. Si le toucher est simplement désagréable, et lui a octroyé une peur panique des aiguilles - malgré la conscience que la "blessure" sera très vite guérie -, son audition est son véritable point faible, et si cela peut se révéler intéressant d'entendre et d'émettre des ultrasons, il n'est pas difficile de neutraliser Marian avec des infrasons trop concentrés, qui déstabilisent son oreille interne.

Concrètement, cela veut dire qu'elle perd l'équilibre et vomit partout. Le spectateur peut trouver ça divertissant. Marian, beaucoup moins.

- Altération des Probabilités : Concrètement, on pourrait assimiler ce pouvoir à ce qui relève proprement de la sorcellerie, mais, partant de ce postulat, qu'est-ce qui, avec l'aide du SEER, ne le serait pas ?

Plus simplement, sous cette appellation new age s'il en est se cache une explication bien plus rationnelle qu'il n'y paraît : Marian peut inconsciemment foutre le bordel dans les lois de la physique, un peu comme des "bugs". Ainsi, elle peut allumer sa cigarette en déclenchant sa combustion spontanée ou faire tourner une toupie ad vitam aeternam. Semblable à un mélange entre la télépathie et la télékinésie. Le chaos qu'elle génère est moins direct, puisqu'il se base sur le domaine de l'existant et du tangible. Il pourra faire exploser, dysfonctionner un objet ou le déplacer sous l'effet d'une improbable force, comme il pourra également déclencher des hallucinations ou des nausées en agissant sur les systèmes nerveux et organiques, mais il n'est pas capable de transformer quoique ce soit en confettis de carnaval.

Par ailleurs, il demande un niveau de concentration et de maîtrise de soi assez important pour le canaliser et le diriger, et ne pas simplement devenir "aimant à improbabilités" déréglant inconsciemment l'électronique ou mettant le feu aux tissus. Pour Marian, cela se manifeste par des émanations d'une énergie couleur de sang, qu'elle dirige par des mouvements des bras et des mains et quelques babillages que l'on pourrait éventuellement voir comme des incantations, mais qui lui servent surtout à se concentrer sur son "soi intérieur". Et à avoir l'air cool.

Plus la tâche à effectuer est importante, et plus cela nécessite de temps de concentration. Si cela peut paraître impressionnant, il faut toutefois garder à l'esprit que les capacités de Marian ne font que rendre l'improbable possible, et certainement pas l'impossible réalité. On parle ici de générer des étincelles pour embraser une substance ou un objet inflammable, d'enrayer des armes, de dérégler des dispositifs sensibles ... Avec forces artifices et gesticulations, elle pourra faire projeter ou tirer subitement, voir stopper jusqu'à un humain, mais guère plus. Elle pourra aussi provoquer des hallucinations semblables à un violent trip sous psychotropes par des principes plus proches de la physique que du psychisme : en se concentrant suffisamment, elle peut faire en sorte que ... eh bien, que "l'hémisphère gauche dise merde au droit", en déréglant légèrement le système nerveux. Beaucoup d'efforts pour un résultat inoffensif. Voir une gamine tendre un bras d'où s'échappent d'évanescentes dendrites couleur de sang dans votre direction, suivi d'une recoloration festive et bigarrée du paysage, voir de l'illusion d'être poursuivi par des chauves-souris a néanmoins le mérite d'être particulièrement impressionnant, la première. Cela ne relevant pas de la télépathie, elle ne pourrait manipuler les pensées d'autrui, ni, d'ailleurs, protéger les siennes outre mesure.

- Copie génétique : Un "pouvoir" intéressant, qui semble, comme ses capacités "naturelles" exacerbées, découler de la crise personnelle de Marian : en touchant quelqu'un, Marian adopte pour un ratio de 1 seconde de contact sur de la peau nue pour 1 minute de copie, le code génétique d'une autre personne, comme une sorte de camouflage. Si cela peut éventuellement être utile en copiant un autre Asarien, et ses capacités - mais pas leur maîtrise -, cela est surtout extrêmement utile pour infiltrer les bas-fonds.

Imaginez donc : il suffit d'une innocente main à l'épaule d'un humain quelconque des bas quartiers pour que, hop, la charmante petite jeune femme - qui ne paye pas de mine, mais pourrait être votre arrière-grand-mère -, apparaisse à tout les tests d'ordre génétique que vous lui présenterez comme une humaine tout ce qu'il y a de plus commun.

Evidemment, cela n'empêcherais pas Marian d'avoir à se justifier d'un test qui la révélerait comme un cuisinier paraplégique de cantina de soixante-sept ans. Le SEER décline toute responsabilité en cas d'utilisation stupide des mutations qu'il procure. Ce n'est pas la faute du prophète si son enfant tend à se comporter de manière très conne. Ce n'est pas qu'elle ne pourrait pas être crédible, cela dit. Elle a de bons souvenirs de ces temps bénis où on construisait des missiles nucléaires précisément pour ne pas avoir à s'en servir et où, dans un endroit nommé "Hollywood", on faisait des films divertissants et où "nous autres Américains", on engueulait des "Chinois" parce qu'ils ne respectaient pas ce qu'on appelait les "Droits de l'Homme". Ce qui était assez ironique, rétrospectivement, quand on envisage qu'elle était une américaine réfugiée en Chine précisément pour fuir l'Amérique.
Inutile de le préciser : Elle passe non pas pour une vieille, mais pour une femme de Néandertal. Et elle se grille tout de suite comme Longue-Vie, dans la foulée. Que ces jeunes sont ingrats avec la Mère Castor !


NOTES PARTICULIÈRES :

- Marian Carlyle vit encore au siècle dernier. Ses références comme son humour sont particulièrement datés. Elle n'a pas grande notion de la technologie "moderne" non plus. Elle vivait à l'âge de la poudre et des voitures avec moteurs à explosions.
- Si elle n'a pas le "recul" nécessaire à voir Ahmad Saria comme un Prophète, et que tout le tintouin fait autour de sa personne la prête à sourire, cela ne l'empêche pas d'être, comme les autres Longues-Vies, une suprémaciste Asarienne. Elle tolère les humains, mais est pour un brassage ethnique qui découle sur la disparition de la race humaine. L'Humanité sera laissée derrière, mais cela s'appelle l'Evolution. Elle est très gentille, sinon. Raciste, mais très gentille.
- Après ce que des humains paranoïaques ont fait subir à ses parents, les Rebelles ont intérêt à apprendre à courir en zigzag.
- Elle parle Anglais, Mandarin, Cantonais, et même un peu de Coréen, de Japonais et de Russe, mais le Français est encore assez nouveau pour elle. Ce n'était pas une langue très porteuse, au moment où elle a été endormie.




BIOGRAPHY



" Olympus, ici Coyote. Unité en stand-by, objectif Gungnir sécurisé. Extraction demandée. 3 clics, Nord, Nord-Est de l'installation. Site dégagé, on déploie les strobos. "

Lors d'une nuit arabe, personne ne vous entend, à la radio.

" Olympus, bien reçu Coyote. On détache deux Ghost Hawks depuis le USS Nimitz. Indicatif d'appel : Valkyrie 1-1 et 1-2. "


Personne, sinon un porte-avions de l'US Navy stationné dans le Golfe Persique relié en ligne directe à tout un tas de satellite espion, ou de communications. Personne, sauf ce qui sera pour quelques années encore la première puissance du Monde, donc. L'Opération qui prend place - Nom de Code : Valhalla - a un objectif bien précis : sécuriser ce que le Monde connaîtra bientôt comme le SEER. Pensiez-vous réellement que les Etats-Unis passeraient à côté de cette arme qui pourrait potentiellement transformer tout les forces armées du secteur en machines à tuer potentiellement inarrêtables ? Cela faisait des années que le réseau Echelon surveillait le Docteur Saria et ses travaux. Ils avaient piratés et crackés ses comptes-rendus, et étaient au courant des résultats. Nous sommes au Printemps 2010, et le spectre du 11 Septembre survit à l'Union de la péninsule arabe.
Comment, avec tout ce qu'ils avaient récoltés, les Américains ne pouvaient répliquer eux-même le Sérum ? Car le Docteur n'était pas stupide, et comment mieux résister à l'épreuve d'un monde informatisé de manière globale sinon en ne se servant que de papier pour l'élaboration des points les plus cruciaux de sa théorie ? Se doutait-il, déjà à cette époque, que ses travaux déchaîneraient tant de passions ? Qu'ils causeraient la fin d'un Monde ? L'intervention d'une cellule clandestine de l'Intelligent Support Activity diablement professionnelle et compétente. Leur extraction en hélicoptères furtifs. Le dérangement laissé derrière eux. Tout cela laissait à croire à un cambriolage des plus standards. Cette nuit-là, Ahmad Saria put dire au revoir à un bon nombre de ses possessions de valeur, son coffre percé et les flacons de prise de sang, le SEER, laissé pour simplement brisé par mégarde. Si le gaillard semblait avoir prévu une telle éventualité, et montrera plus tard sa réactivité en propageant au Monde sa création, les scientifiques américains ne purent égaler le génie de leur homologue moyen-oriental - ni même le talent de mise en scène des hommes de l'ISA -.

La synthétisation et la réplication du SEER dans le cadre d'une application au programme Future Force Warrior fut un projet long et fastidieux. Un projet qui eût une durée de vie de trois années. Il s'étala de 2010 à 2019. Il était sous la responsabilité du général Thomas Carlyle, vétéran chevronné décoré de plusieurs Purple Heart lors de la Guerre du Golfe et d'une Medal of Honor lors de la Bataille de Mogadiscio. Un vétéran, père comblé d'une adorable petite fille, Marian, malheureusement frappé du Syndrome de la Guerre du Golfe, un mal répandu au sein des vétérans du Koweït. La petite fille est née sourde, et ne développa pas la parole, au grand désespoir de ses parents. Surtout de son père, traditionaliste, qui attendait un garçon bien portant. Cela ne fit pas grande conséquence, et il fit tout pour que sa fille "se sente normale". Il tenta de la forcer à parler, la soutira à ses jeux de fillettes pour lui apprendre à manier les armes et à s'endurcir comme un homme, tenta de l'intégrer auprès des autres enfants et ... échoua. La méthode forte, la méthode militaire, cela échoua auprès de Marian Carlyle. Elle n'était pas réceptive, elle criait, elle geignait, et aucune dose de claques, de soufflantes ou de suppliques ne le changeait. Pire, il sembla que son mal s'aggrava, pour que l'on aille à la diagnostiquer autiste autour de ses dix ans : elle restait désespérément repliée sur elle-même, sur les livres et la télé, sur ce que sa propre imagination projetait sur des images et des sous-titres. La seule personne avec qui elle acceptait de parler était sa mère, puisque c'était la seule personne qui avait pris la peine d'apprendre le langage des signes.

En fait, le Thomas Carlyle dirigeant cette branche du Future Force Warrior était donc un Thomas Carlyle désespéré. Un Thomas Carlyle enfoncé à corps perdu dans son travail. Il le fut à tel point qu'il s'en arracha plus d'une fois les cheveux : aucun budget, aucun laboratoire, aucun savant, et pas même la DARPA ... Rien ne perçait à jour le mystère du SEER. On parvint à essayer d'établir des sérums analogues. On s'y essaya même à six reprises. Six échecs. Six morts. Quelque chose ne marchait pas.

Nous étions en 2019, et le Monde découvrait depuis plusieurs années déjà les miracles du SEER. Du vrai SEER. Celui qui guérissait les pires maux. Celui que les fortunés s'arrachaient. Celui qui sommeillait, derrière une verrière, dans ce laboratoire qu'il surveillait et coordonnait. Un sérum devant lequel il passait ses journées, dans l'expectative.
Que reste-t-il à l'Homme qui, assigné à la garde de l'objet précis de ses désirs, sent qu'il n'a plus rien à perdre ? La réponse serait l'espoir, et l'amour d'un père pour sa fille. Cet amour précis qui le vit pénétrer dans les coursives blanches et uniformes du laboratoire dont il avait la charge proche d'Arlington, en tirant sa fille de dix-sept ans, criant, pleurant et griffant. Le pas de l'un était décidé, une paire de ses plus fidèles hommes derrière lui, celui de l'autre, beaucoup moins. Elle essayait de courir dans l'autre sens, mais était retenu par deux gorilles cagoulés en équipement complet d'intervention. Il se présenta devant le sas de verre, glissa sa carte d'accès. Il eût un frisson. Il était Prométhée, détenant le secret du Feu, désireux de le partager avec cette humanité effrayée et ignorante que représentait sa fille. Personne ne le saurait. Le projet était secret, ses financements s'effaçant à vue d’œil. Il n'aurait pas de meilleure chance.

La porte s'ouvrit. L'un des laborantins ne cacha pas sa surprise.

" Général ! Mais, que faites-vous ici ? Le prochain compte-rendu n'était pas pour Lundi ? "

" Le SEER. " désigna Thomas Carlyle du doigt, " Chargez-le. J'ai un nouveau cobaye. "

" Mais, Général ... Nous ne pouvons pas ... C'est ... "

La réplique n'attendit pas, et le Général dégaina le Colt M45A1 de son holster, un point rouge venant caresser le front du scientifique, tandis que les autres, surpris par l'éclat soudain de leur responsable, restaient tétanisés. Les hommes du Général furent prompts à déclencher le confinement d'urgence, qui verrouilla les issues du laboratoire.

" Cobaye Numéro 7. " énonça le responsable d'une voix catégorique, une goutte de sueur au front, et la main tremblante de détermination, " Marian, Anna, Carlyle. Chargez le SEER original. "

Une autre blouse blanche, plus courageuse, haussa le ton.

" Général Carlyle, nous ne nous abaisseront pas à vous laisser utiliser le projet à des fins personnelles ! La Commission sera ... "

Une seule détonation, un seul éclair, qui fit trembler la salle. La porteuse de lunettes un peu loquace pour son propre bien s'effondra, un trou net en plein milieu du front. Marian avait chuté sur les fesses, elle ne comprenait pas, elle hurlait de tout son soûl, à des fréquences si élevées qu'elle en étaient à peine audibles, de toute son âme.

Une balle fut tout ce qu'il suffit pour convaincre les chercheurs de procéder à un ultime test, et pour les soldats de sangler Marian à la table d'opération, pour une piqûre.

Elle en perdit connaissance.

Elle fut réveillée par quelque chose d'étonnant. De curieux. Quelque chose d'indescriptible, une découverte fascinante ... Ce qu'on avait eu tant de mal à lui décrire comme "le son". Un son sourd, et l'air, sur sa peau, l'odeur de kérosène dans ses narines. C'était comme si elle redécouvrait le Monde. Comme si, même, on le lui avait enfin ouvert.

A son chevet, elle vit son père. Son père, qui fit plus de son. Il parlait. Un fait curieux, elle ne savait pas ce que c'était, la parole, elle qui avait vécu dans le silence vingt années durant ... Alors elle répéta le premier mot. Son premier mot.

" Ma ... ri ... an "

Sa langue était pâteuse, mais la base était là, et elle vit quelque chose qu'elle n'aurait jamais cru voir, sur le visage de son père : une larme. Une larme accompagnée d'un sourire. Il s'avérait qu'il lui avait simplement demandé comment elle allait. Cette réponse surpassa tout ce qu'il aurait pu s'imaginer. Et il l'enlaça en pleurant. C'était bien la première fois qu'elle voyait son père lui sourire de manière franche, et sans concession. C'était ... troublant.

L'avion qui emportait le Général Carlyle, sa fille, sa femme et les complices de sa folle cabale avait pour ambition d'atterrir à Shanghaï, pour un plan suicidaire, mais qui s'avérerait payant : le vétéran savait que son action faisait de lui un traître au plus haut niveau, car il avait sciemment utilisé pour son profit personnel les fruits d'une expérimentation militaire confidentielle. Il avait donc contacté la nation précise qui, en échange des secrets d'un transfuge haut-placé, le protégerait. Ce n'était pas tout les jours qu'un général américain faisait défection, et pourtant, avec la "généralisation" du SEER sur toutes les lèvres, la nouvelle n'intéressa guère le Monde. On s'esbaudissait trop des prouesses surhumaines de ces Homo Superior et des dérives du transhumanisme pour se préoccuper de questions "bassement" géopolitiques : peu importait la crise déclenchée, qui fut le début d'une nouvelle course aux armements, relançant progressivement la folie du nucléaire entre le Dragon Chinois et l'Aigle Américain. Une folie qui ne donnerait que plus de matériel aux rebelles à venir. Du matériel que la technologie d'un vingt-et-unième naissant rendait d'une puissance inimaginable même au plus fort de la paranoïa soviétique. Il se murmura même que les États-Unis lançaient la Destruction Mutuelle Assurée dans un nouveau stade, avec un missile "à même de pulvériser la couche d'ozone".

Des considérations qui passaient bien au-dessus de la tête d'une Marian Carlyle qui pouvait enfin goûter à la vie, et qui s'y lança avec une vigueur qui devint vite effrayante : elle qui n'avait jamais parlé auparavant, mit moins de quelques semaines à pouvoir parler couramment l'anglais, et s'épandit encore plus vite dans le mandarin, puis le cantonais, qu'elle se devait de maîtriser pour vivre dans les différents repaires que les services secrets chinois leurs procurèrent. D'une curiosité dévorante, elle se lança dans la linguistique, l'astrophysique, les mathématiques, la géographie, l'histoire, et même la musique. Droitière, elle tenait sa guitare à l'envers. Elle imitait le style de Jimi Hendrix. Elle l'aimait bien. Seulement, toute une vie passée dans le silence et le rejet de soi ne s'effaçait pas si aisément.

Elle pouvait être aussi "parfaite" que le SEER pouvait rendre une personne. Elle pouvait passer plusieurs années à accumuler culture et savoir : elle ne faisait que copier ; n'être "qu'à la manière de". Une constatation qui la fit se mettre à pleurer, à se renfermer. Elle ne serait jamais comme les autres. Elle ne serait qu'une machine, une imitation. Un simulacre.

Cinq ans ont passé. Nous sommes en 2024, et Marian s'épanouit, de travers. Sa mère ne la comprend pas, elle vers qui elle s'était pourtant toujours tournée, quand son monde n'était que silence.

Et elle rencontra Ahmad Saria. Un curieux hasard. Assurément. Elle parvint à déjouer la surveillance des hommes de son père, et des services chinois, pour s'infiltrer dans un colloque sur le transhumanisme et les opportunités qu'ouvrait le SEER, à Hong-Kong. Ce fut bien par hasard qu'elle découvrit que sa simple présence semblait rendre le comportement des objets "chaotique", comme celui de la puce de géolocalisation qu'on avait implanté dans ses boucles d'oreilles, et qui par ailleurs, l'insupportait au plus haut point par ses signaux aigus incessants - qui, elle ne s'en rendait pas vraiment compte, n'étaient pas censés être audibles -. Un comportement qui empêchait toute filature de nature technologique.

Ahmad Saria ne sembla guère étonné de la rencontrer, cette "étrangère". Il haussa un sourcil intéressé, quand elle lui avoua d'où elle sortait, et comment elle avait reçu son injection. Il lui sourit avec une sagesse et un respect qu'elle n'avait jamais vu quiconque lui témoigner : il le savait et le pressentait. Il savait où avait atterri ses travaux, cette nuit de 2010. Une idée fixe un peu saugrenue qui l'avait travaillé ... Et qui se révélait en fin de compte bien plus rassurance que ce qu'il imagina. La fin du Monde n'aurait pas lieu, semblait-il. Les guerres eugéniques n'éclateraient pas à l'horizon de 2025 : Les seules autorités militaires parvenues à mettre la main sur ses travaux avaient subi de plein fouet toute la puissance que le bon homme au mauvais endroit pouvait déployer. Ce grain de sable chaotique dans une mécanique pourtant parfaitement rôdée.
La main qu'il posa, amicale, sur l'épaule de Marian, était la plus rassurante des mains qu'elle avait pu connaître. Un toucher régulier, sain, exempt de toute imperfection.

" Te crois-tu vide, réellement ? " avait-il demandé, " Regardes-toi, tu es encore jeune, tu es brillante, et le courage dont tu as fait preuve toutes ces années, seul, fait de toi une personne différente. Tu n'es pas un simulacre, Marian Carlyle. Tu n'as pas moins le droit à la vie que n'importe quelle autre personne ! "

Et il éclata de rire. Un rire franc, un rire sans retenue. Cette homme paraissait tout aussi admirable dans la réalité qu'il l'avait été sur les écrans. Une phare, tant pour le monde scientifique que pour le monde civil. Elle se rendait subitement compte qu'elle venait peut-être de rencontrer en chair et en os ce que l'humanité reconnaitrait peut-être comme le Einstein du vingt-et-unième siècle.

La perspective avait semblé à la fois éminemment plaisante, troublante et désagréable à la fille de militaire, en cet instant précis. Tout au long de la rencontre, le cerveau de Marian n'avait pu s'empêcher d'y songer : le respect qui lui témoignait, sans réserve ou contrepartie, son amabilité, sa compréhension ... C'était tout comme si elle s'observait avoir une épiphanie, depuis l'extérieur de son corps. Ressortir de la rencontre avec le sourire béat de celle qui renaît, avec une nouvelle figure paternelle distante. Elle avait jusqu'alors eu une figure paternelle bien définie, et elle ne s'imaginait pas suivre de quelconque culte à l'eugénisme ... Son père était humain. Désespérément humain, en un sens ... Imparfait ... Mais il était son père. Il avait trahi tout ses idéaux pour elle. Non, certainement, les paroles d'Ahmad Saria étaient motivantes, tout autant, en un sens, qu'elles étaient terrifiantes ... Prophétiques. Savait-il qu'elles préfiguraient d'un futur bien moins reluisant que celui qu'il annonçait ? Difficile à dire. Elle avait une boule au ventre, un mauvais pressentiment, mais rien de bien concret. Elle voyait la télévision, suivait les infos. L'escalade, les premières accusations de racisme, les premiers mouvements sociaux ... Nous ne sommes qu'à la fin 2024, et pourtant, la vie de la jeune Marian est prête à changer...

2025 marque l'apparition d'un nouveau groupuscule dédié entièrement à prévenir ce que le Pentagone perçoit de plus en plus comme une menace. Des humanistes convaincus, peut-être les premiers et plus anciens ancêtres de ces "rebelles" créent en secret une unité clandestine à l'existence encore sujette à débat par les historiens, mais au palmarès hypothétique particulièrement effrayant, pour qui était injecté au SEER, à l'époque : Le Biological Warfare Command, que l'on connaîtra surtout sous son surnom de Blackwatch. Sa mission, clairement défini par un bureau de décision composé d'officiers tout entiers dévoués à "défendre la race humaine avant que les mutants ne la supplante", consiste à traquer, capturer, étudier et neutraliser tout ce que les communautés d'injectés du SEER en formation mijoteraient pour détruire l'Humanité. Vu du futur, on y verrait là l'évolution la plus moderne du Ku Klux Klan, que tout les groupes les plus radicaux du spectre politique américain n'aurait pas hésité à soutenir. Les think-tanks des Anciens étaient alors en plein boum, et leurs facultés surhumaines leur avaient déjà permis certaines avancées qui auraient pu paraître terrifiantes.

Ce fut la Blackwatch qui fit une descente sur la propriété occupée par les Carlyle, à Dandong, à la frontière entre la Chine et la Corée du Nord. Comment les auraient-ils retrouvés ? La question restera longtemps ouverte ... Ce qui fut sûr, ce fut que Marian fut réveillée par le vrombissement des hélicoptères, le temps qu'elle soit levée, les premières détonations d'armes à silencieux. Elle crie. Elle beugle. En chinois, d'abord, puis en anglais, et enfin ... Dans cette indistincte soupe primale de sons qui constitue qui constitua son premier contact avec le monde audible.
Très vite, alertés, les gardes répondent aux silencieux avec des tirs d'armes automatiques, et l'opération clandestine tourne au fiasco. La jeune femme entend sa mère, elle demande grâce. On lui répond de deux balles, puis d'une troisième, sûrement dans la tête, froidement, pour s'assurer qu'elle ne se relèvera pas.
Thomas Carlyle défonce la porte de la chambre de sa fille, un fusil d'assaut à la main. Il s'enquiert de l'état de celle-ci.

Elle va bien, évidemment, mais elle crie, elle veut le prévenir. Elle les entend avancer, à pas de velours, derrière lui.

Il se retourne, lâche une rafale. Il en touche un, mais les assaillants ripostent. Comme avec sa mère, ce sont des professionnels aguerris. Des rafales courtes de deux balles, étouffées. Du .300 AAC Blackout, à la détonation, et aux plaies. Son esprit lui joue encore des tours. Son cerveau réagit encore, trop bien, trop mécaniquement. Trop de savoir inutile recraché là où elle n'avait définitivement pas envie de trop en savoir ...

Elle panique, elle hurle, ses jambes se dérobent sous elle. Elle perd ses moyens, et dans une vague d'un rouge carmin, c'est tout le bois, le papier et le tissu de sa chambre qui semble trouver intéressant de s'allumer de lui-même. Les meubles se renversent, les breloques volent, le cri est strident.

Peine perdue. Le son et lumières ne fait que confirmer aux opérateurs qu'ils ont la main sur leur cible.

Enragée, Marian se précipite sur l'assassin avec un fulgurance surhumaine. Elle se sait plus forte, plus rapide, plus agile, plus intelligente ... Tout un tas de qualificatifs qui, face à un taser, ne pèsent pas bien lourd. Surtout quand on est suffisamment folle pour se précipiter sur l'arme, et se faire électriser à bout portant.

Sanglée, attachée. Marian Carlyle accrochée le long d'un mur. Un cauchemar. Elle sent l'humidité de sa geôle, sur sa peau comme dans ses narines. La saleté, la vétusté. Les rats, les insectes... Et les humains. Ces humains-là, en particulier. Les assassins. Ils reviennent, à chaque fois, la réveiller, la torturer. Le cerveau de Marian a un nom pour chacune de ces techniques, et ces salopards le savent, ils s'en amusent. Ils détaillent tout, à voix haute. Elle mémorisent, à son corps défendant. Elle est un sujet de test. Ils sont là pour la briser... Ils sont là pour préparer la guerre de demain. Ils étaient les premiers. Ses facultés de régénération, sa sensibilité, tout cela la rend terrible. Amère. Misanthrope. Même droguée, elle est encore trop consciente. Au début, elle lutte. Elle parvient même à briser ses liens, avec une facilité qui l'effraye elle-même, mais le temps qu'elle se précipite à la porte, elle est déjà ouverte, et deux gardes masqués la plante avec des baïonnettes. Encore une fois, son cerveau vient précisément lui documenter l'action : des bâtons électriques militaires, montés sur fusil. Pas même de nécessité à lui tirer dessus, ils lui fichaient cinq millions de volt dans le bas ventre, et elle restait consciente, terriblement et fatalement consciente, alors qu'elle les voyait forcer, bien trop conscient de la résilience de leur captive ...

Elle veut que cela cesse. Juste, que cela cesse. Ils lui ont tout pris. Elle est de retour à ce stade navrant, ce stade de moins que rien dans lequel elle avait grandi ... On lui fait une proposition. Elle n'écoute pas. Elle accepte, juste. On la détache.

Le jour ... la date ... Elle l'a oublié. Elle ne sait plus où elle est. Elle ne sait plus quand elle est, et elle a parfois des doutes quant à savoir qui elle est. Même de sa prime jeunesse, même dans les pires tortures que l'on trouvait à lui faire subir pour la faire parler ... Elle n'avait jamais eu aussi mal. Elle ne s'était jamais sentie aussi mal, honteuse. Elle n'avait jamais eu autant envie de mourir.

Elle ne se rend compte que trop tard de ce que cette Blackwatch veut faire d'elle : une arme spécifiquement dédiée à traquer les "siens". La menace du futur.

On la forme, et son corps réagit trop bien. Il la terrifie elle-même. Elle tire trop bien. Elle combat trop bien. On la forme trop bien. Elle ne veut pas de cela, et le soir, seule, dans sa cellule, elle se mit à pleurer, à se rouler en boule et à essayer de réfléchir ... Au mur, elle grave son nom. Marian. Marian Anna Carlyle. Pour ne pas oublier, pour ne pas devenir folle.
Les geôliers le savent, et quand elle s'y risque, ils allument toutes les lumières, ils l'aveuglent. Ils l'aveuglent, et se mettent à diffuser des sonorités lugubres, qui remuent la pauvre jeune femme au plus profond de ses entrailles, et qui la font chuter, et répandre tout le contenu de ses tripes.

Est-ce que ce calvaire dura des mois, des semaines ou des années ? Marian, en fin de compte, qui peinait suffisamment déjà à se souvenir de son nom, de son existence et de ce parcours rêvé qu'elle aurait aimé avoir, qui aurait pu être le sien, ne pouvait le déterminer.
Elle ne put connaître toutefois que sa fin, brutale.

On l'emporta, un jour, plus profondément encore que ce qu'elle pensait pouvoir connaître, et on la entreprit de la jeter dans une espèce de caisse, qui la plongea dans un profond rêve sans lendemain. L'Arme était placée en sommeil. L'Histoire Noire de la première et dernière des Anciens que le gouvernement américain a pu créer.

Nous sommes au début 2027, et une commission d'enquête se penche sur le financement et les activités de Biological Warfare Command. La première - et probablement dernière - réponse étatique à la "menace" de ce que l'on appellera les Longues-Vies est fermée. La présidence dément toute implication dans des "agissements isolés d'un groupuscule renégat" qui relèvent d'une "vision racialiste qui rappelle les heures les plus sombres du siècle dernier". La psychose s'empare de la sphère publique. On en vient à se demander si les militaires sont vraiment là pour protéger la population, ou la précipiter vers l'extinction. Une grande purge de tout les éléments "potentiellement racistes" est opérée... Dans l'ombre, la Révolution s'opère, et la rébellion qui couve emporte avec elle dans les bas-fonds ses arsenaux et ses secrets. Le sarcophage de Marian Carlyle, lui, et la promesse d'une chasseresse patentée nourrie par la rage ; d'une chienne de guerre impitoyable, disparaît dans les ombres. Stockée dans un premier temps dans une remise placée au fond du Nellis Air Force Range du Nevada, la peur de sa découverte, et de ce que cela pourrait représenter pour la "cause humaine" naissante, dicte qu'elle soit déplacée. En 2029, on l'embarque secrètement dans un avion pour le Brésil, d'où on doit la camoufler dans un cargo de ravitaillement à destination de l'un des endroits les plus insoupçonnables de la planète : l'Antarctique, et les bases de l'île du Roi Georges.

Au vu de l'état de l'appareil et des conditions météorologiques, on aurait pu dire que ce fut un miracle que l'avion puisse même seulement s'écraser sur le territoire Antarctique. Marian Carlyle et toutes les données relatives à son "projet" furent perdus pour près de quatre-vingt-dix ans...


Redécouverte par hasard lors d'une mission d'exploration d'un détachement de la Milice à la fin de l'année 2115, les signes de vie du caisson et les documents fortement fragmentaires ont fait débat, et malgré son rapatriement à Asaria et la certitude que c'est bien un Ancien qui sommeille au fond du caisson, on n'a trop su si il fallait la réveiller. Cela tenait tant des documents - que l'on identifiera sans trop de mal comme des documents terroristes comme les plus anciens recensés, pré-datant même les grandes prises de pouvoirs ouvertes qui culminèrent dans les années 2040 - que de la technologie même du sarcophage. C'était une relique d'un âge où la cryogénie n'existait même pas, et il semblait même que ce ne fut qu'un prototype dans lequel on voulait enfermer un Ancien en laissant le soin à sa physiologie de faire le reste. Une espèce de mausolée dont les connaissances sur le processus d'éveil n'était que fragmentaire. De plus, les fragments terroristes faisaient état, dans leurs archives pour la plupart corrompues, d'une "combattante", sans qu'il ne puisse être précisé si il était question d'Ancien fait prisonnier - ce que personne, pas même ceux ayant connu l'époque, ne put considérer avec sérieux - ou d'Ancien combattant aux côtés des Rebelles - ce qui paraissait plus absurde encore -.

Et pourtant, des temps désespérés appellent des mesures désespérés ...





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Phoenix
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MessageSujet: Re: Marian Carlyle - En Early Access   Marian Carlyle - En Early Access EmptyDim 7 Juin - 21:07

Bonsoir Marian !



Félicitations
ta fiche est Validée !



Asaria, sa cité et ses terres sauvages s'ouvrent désormais à toi !
Nous avons lu avec beaucoup d'attention ta fiche, beaucoup d'idées intéressantes qu'il a fallu quelque fois replacées dans le contexte et une plume très plaisante à lire !  Wink

Merci pour toutes les modifications que tu as apportées durant nos échanges par Mp. Néanmoins, je t'invite à faire attention à tes pouvoirs (que tu as modifiés) par rapport à tes futurs partenaires.

J'espère que tu as bien pris connaissance de toutes les informations nécessaires, rempli ton profil et ta fiche de personnage (Informations complémentaires).

Je t'invite aussi à créer ta fiche de sujets et de liens ainsi qu'à faire toutes les demandes dont tu auras besoin pour le jeu.

Le flood et la Chatbox t'attendent aussi, alors n'hésite pas à nous rejoindre !

Très bon jeu à toi et au plaisir de te croiser sur nos terres de Prophétie !
Amuse-toi bien parmi nous !



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MessageSujet: Re: Marian Carlyle - En Early Access   Marian Carlyle - En Early Access EmptyDim 7 Juin - 21:32

Bienvenue parmi nous et bon jeu Smile
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MessageSujet: Re: Marian Carlyle - En Early Access   Marian Carlyle - En Early Access EmptyDim 7 Juin - 22:05

Moult mercis, et je veillerais bien à tout cela, Lumière !
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MessageSujet: Re: Marian Carlyle - En Early Access   Marian Carlyle - En Early Access EmptyDim 7 Juin - 22:06

Bienvenue Marian, je pense que nous allons nous croiser assez rapidement Wink
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MessageSujet: Re: Marian Carlyle - En Early Access   Marian Carlyle - En Early Access EmptyLun 8 Juin - 9:37

Bienvenue mystérieuse Ancienne !
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MessageSujet: Re: Marian Carlyle - En Early Access   Marian Carlyle - En Early Access EmptyLun 8 Juin - 10:19

Bienvenue parmi nous, amuse-toi bien!!

Je sens qu'on va devoir se croiser... ^^
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Evan Cassidy
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MessageSujet: Re: Marian Carlyle - En Early Access   Marian Carlyle - En Early Access EmptyMer 17 Juin - 17:58

Les Rebelles vont avoir chaud aux fesses !

Bienvenue Marian
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MessageSujet: Re: Marian Carlyle - En Early Access   Marian Carlyle - En Early Access Empty

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