(abanonné) Dans le monde du cinéma [Ryan]

Pacificatrice Asarienne

L’enquête sur le Centre de recherches et la fameuse taupe me prenait énormément de temps. J ‘en arrivais même à ne plus dormir, ressassant toutes mes idées accumulées depuis le début de cette histoire. Pour me vider un peu la tête, j’avais accepté d’aller couvrir une interview pour les pages « spectacles et cinéma » du Times. Un rendez-vous pris depuis plus de quinze jours par un de mes confrères qui au dernier moment n’avait pu se porter présent. J’avais donc accepté au pied levé de le remplacer. Cela faisait une éternité que je n’avais plus interviewé qui que ce soit à part mon propre époux car j’en avais l’exclusivité quand il s’agissait de faire un article sur le ministre Oliver Van Harper. Aujourd’hui, j’avais rendez-vous avec un acteur en vogue et prisé par les jeunes femmes. J’arrêtai ma voiture sur le parking de l’hôtel, après avoir montré à la sécurité mon badge et mon invitation, là où le prochain film se déroulait, une sorte de huis clos au suspens mystérieux. L’hôtel entier avait été réquisitionné par l’équipe du film qui servait à la fois de décoration pour les scènes principales et pour loger tout le personnel et les acteurs. Autant dire que ça grouillait de monde à chaque étage. Je préférai ce genre de tête à tête avec la star. Je détestais les paparazzis qui ne respectaient pas la vie privée de ces personnes, prenant des clichés personnels pour faire les choux gras de certains magazines peoples.

Je pris ma besace avec moi tout en sortant de mon véhicule. A quelques mètres de moi, une autre ligne de sécurité qui garantissait la tranquillité de l’hôtel même. Je montrai de nouveau mon badge tandis que l’homme cherchait sur sa liste mon nom. Il me laissa passer m’indiquant que Monsieur Miller devait se trouvait au troisième étage en train de tourner une scène du film. Je le remerciai, m’engouffrant à l’intérieur du bâtiment où se déployait des tonnes de câbles, des ordinateurs, des caméras. Le rez de chaussé semblait être le lieu où le personnel pouvait se détendre. Une sorte de cantine s’y était dressée et certains observaient grace aux écrans de contrôle, les scènes qui se tournaient dans les autres étages. Je me faufilai à travers tout ce monde, montant les escaliers jusqu’à atteindre le troisième étage comme on me l’avait indiquée. Dès que je posai les pieds dans le couloir, on m’ordonna de ne faire aucun bruit. Une scène se tournait. Une scène d’action puisque j’entendais le réalisateur donnait ses dernières instructions sur la meilleure façon de plaquer l’ennemi au sol. Je m’avançai néanmoins sur la pointe des pieds pour apercevoir le fameux acteur convoité par toutes les femmes de tout âge, il fallait le souligner ! Effectivement, Ryan Miller était en jean, un tee-shirt troué par les efforts de son personnage et par l’action de la scène. Sa carrure se dessinait sous le fin tissu ce qui me fit sourire, comprenant alors l’intérêt de la gente féminine pour cet Apollon du cinéma.

Vingt-cinq minutes après, la prise était dans la boite et le réalisateur proposa une pause pour le déjeuner. C’est vrai que l’heure de l’encas arrivé et j’avais rendez-vous avec Ryan Miller pour midi pile. J’attendis que le personnel et les acteurs s’éparpillent pour suivre l’homme qui m’intéressait, d’un point de vue professionnel bien évidemment ! Il venait d’entrer dans une chambre et sur la porte une pancarte indiquée : « Loge de Ryan Miller ». Je toquai deux coups et une voix rauque me répondit d’entrer. J’ouvris doucement cherchant des yeux l’acteur.

- Monsieur Miller, je suis Héléna Carter, je viens pour l’interview que vous avez accepté d’accorder aux pages du Times. Nous avions rendez-vous à midi. Je suis un peu en avance. Alors si vous désirez que je repasse un peu plus tard, n’hésitez pas à me le dire.

J’attendais sur le pas de la porte ses instructions pour la suite. La chambre de l’hôtel ne paraissait pas avoir été modifiée. Il y avait une immense penderie sur roulettes qui trônait à côté de la coiffeuse où se trouvaient tous les costumes de l’acteur pour les différentes scènes du film. Le lit était là et je pensais que cette loge était aussi son lieu de détente quand il désirait se reposer.

Invité

Les journées se suivent et se ressemblent. Mon quotidien se résumait à dormir et à bosser sur un film, c’était maigre comme habitudes mais je ne vivais que comme ça depuis quelques temps, en fait depuis que ce film d’action avait commencé. Voilà maintenant deux semaines que le tournage avait débuté dans cette Hôtel, je n’avais plus remis les pieds chez moi depuis tout ce temps… c’était terriblement long mais je touchais un cachet on ne peut plus généreux et ça c’était comme une récompense à mon dévouement pour ce travail. Aujourd’hui était malgré tout une journée spéciale. Il y a de ça quelques semaines, le Times m’avait directement contacté afin de prendre rendez-vous pour une interview au sujet de ma carrière et de tout ce qui se passait autour. J’avais bien évidemment accepté, la pub ne faisait pas de mal à qui que ce soit et il était toujours bon de se voir dans le journal le plus populaire d’Asaria. Un certain Christopher Ardwell devait venir me rencontrer pour cet entretien, et ça, sur les coups de midi. Je ne savais pas si j’aurai assez de temps pour une interview complète car le tournage était assez speed et surtout très stressant. Mais tout bon professionnel du cinéma se devait de répondre à ses fans via la presse people.

Depuis 8h ce matin j’étais sur le tournage donc, et les scènes s’enchainaient les unes après les autres. Epuisant moralement et physiquement, quelques pauses nous étaient attribuées entre chacune d’elle. On approchait l’heure du repas et la dernière scène venait de se terminer avec succès. Le réalisateur nous avait proposé de se retrouver plus tard pour la suite, dans un ouf de soulagement, je pris mes affaires et me dirigeais vers ma loge, qui faisait d’ailleurs office de chambre à coucher aussi. On était loger dans le grand luxe et en aucun cas je ne me serais plains de quelque chose, bien au contraire. Une fois arrivé à l’intérieur de mon domicile provisoire, je quittais mon tee-shirt tout troué par les efforts et le lançais sur une chaise. Je me sentais bien mieux sans rien en haut, bien plus décontracté et à mon aise. Je m’étais dirigé vers la salle de bain pour me rafraichir un peu le visage. L’eau ruisselait doucement sur le haut de mon torse, dessinant le contour de mes pectoraux, lorsque j’entendis frapper à la porte. Surpris, je commençais à me diriger vers celle-ci quand j’entendis une femme parler au travers… normalement j’avais rendez-vous avec un homme, alors pourquoi ce changement soudain. La courtoisie m’obligeais de lui répondre d’entrer ce qu’elle fit en me cherchant du regard. Professionnel et dévouée, et s’était proposé de revenir plus tard car elle avait un peu d’avance, je lui souriais et lui répondis sur le moment.

« Non non, ne vous en faites pas, vous pouvez venir, ce n’est pas grave du tout si vous êtes en avance, bien au contraire, étant donné mon emploi du temps chargé, je pourrai ainsi vous consacrer une peu plus de temps pour votre journal. » lui disais dans une voix calme et agréable. « Mais je suis surpris d’une chose, si je me rappelle bien, je devais avoir rendez-vous avec un certain Christopher et à vous regarder, vous ne ressemblez en aucun cas à un homme. Rassurez-vous, ça ne me gêne pas du tout, je suis juste étonné que la fidèle journaliste Héléna Carter Van Harper vienne elle-même m’interviewer pour une rubrique qu’elle ne s’occupe pas habituellement. »

Je m’approchais donc d’elle pour refermer la porte juste après qu’elle ait pénétré dans la chambre, et invité à s’installer dans le canapé dans le coin salon de la suite.

« Veuillez m’excuser pour ce désordre mais je viens juste de revenir et je n’ai pas eus le temps de ranger un peu, j’espère que ça ne vous dérange pas ? » dis-je avec une main derrière la tête comme un signe de gêne, le torse toujours dénudé sans que j’y fasse attention, mais une fois souvenu que j’étais dans cette tenue, je pris un nouveau tee shirt pour le tournage et l’enfilais rapidement. Suite à ça, je lui avais tendu la main afin de saluer chaleureusement cette jolie jeune femme, le sourire aux levres « En tout cas, je suis ravi de vous rencontrer Madame van Harper. Avant de débuter cette interview, avez-vous déjeuné ? Car personnellement ce n’est pas mon cas, donc je vous invite si ça vous intéresse, qu’en pensez-vous ? Me feriez-vous cet honneur ? Vous avez le choix, sot on nous apportent tout ce qu’il nous faut en chambre pour être plus tranquille, soit nous sortons au restaurant et il risque d’y avoir du monde autour de moi, sans me vanter bien évidemment…. »

J’avais tout mon temps jusqu’à 14h. Deux heures devant moi me semblait idéal pour cette interview et de toute façon, même si j’arrivai en retard, ce n’était pas trop grave, après tout je suis l’un des acteurs principaux du film donc ils seraient obligé de m’attendre… j’attendais sagement sa réponse tout en ayant préparé à l’avance la carte des menus possible de l’hôtel.

Pacificatrice Asarienne

L’acteur paraissait être agréable au premier abord, pas ce genre de célébrités qui vous prennent de haut et presque avec dédain et voient comme une obligation d’accorder des interviews à toutes sortes de magazines et émissions de télévisions. Une corvée quoi ! Alors qu’on est là pour promouvoir leur carrière et de les booster. Ce qu’ils oublient beaucoup trop souvent à mon gout. C’est l’image que nous véhiculons de leur personne qui séduit ou pas le public. J’étais en avance sur le rendez-vous, mais cela ne le gêna pas, m’invitant à entrer dans sa loge. Ryan Miller se présenta torse nu. Je n’avais pas les yeux dans la poche et même si j’étais une femme mariée, j’appréciais de voir un tel homme à moitié-nu. Sa première question fut logique car effectivement, c’était un journaliste qui devait être là, à ma place.

- Les aléas des obligations professionnelles dictées par la hiérarchie. Notre directrice de presse a préféré l’envoyer sur le terrain pour s’occuper d’une autre affaire. Et comme il ne pouvait être à deux endroits différents, il ne possède pas le don d’ubiquité, fis-je en riant, Il m’a demandé si je pouvais le remplacer dans son interview. Donc me voici ! Cela fait une éternité que je n’ai plus approché une célébrité. Je couvre principalement des sujets politiques ou les derniers évènements marquant de la cité. Je reviens à mes premiers amours de journaliste. Ça fait toujours du bien ce genre de chose. J’espère que vous n’êtes pas vexé de me voir à la place de mon collègue ? Ne vous inquiétez pas, j’ai une tonne de questions à vous poser ! Je ne suis pas venue les mains vides.

Il fit le tour et ferma la porte dans mon dos pour plus d’intimité et éviter qu’on ne nous dérange. Je pris place dans le canapé qu’il m’avait indiqué sortant de ma besace mon carnet de notes et mon crayon à papier. Oui, je n’avais pas de dictaphone pour enregistrer les interviews. J’étais restée à la bonne vieille méthode. J’avais bien révisé mon sujet avant de venir le voir et j’étais prête à commencer le jeu des questions/ réponses. Il se rendit compte de sa tenue légère et s’excusa quelques secondes pour aller revêtir un tee-shirt. Lorsqu’il s’installa dans le fauteuil près du canapé, Ryan Miller me tendit la main pour me saluer de façon plus officielle et je fis de même. Sa proposition de déjeuner en sa compagnie ne pouvait pas mieux tomber.

- Je veux bien ! Avec plaisir ! Si nous sortons, nous allons être poursuivis par une horde de fans déchainées après vous. Je préfère la tranquillité de votre loge si cela ne vous dérange pas. J’accepte donc volontiers votre idée de déjeuner ensemble. L’interview sera ainsi plus détendue et plus personnelle. Je ne sais pas si vous connaissez un restaurant chinois qui est tout près du lieu de tournage. Il livre sur place et ses plats sont divins ! Si vous avez une tablette ou un ordinateur portable, on peut trouver rapidement son site et les plats qu’il propose. C’est le Chinatown. A moins que vous vouliez choisir la carte de l’hôtel ? Mais j’imagine que vous mangez cela tous les midis, non ?

Déjeuner tous les midis sur un même lieu même si la cuisine était bonne, cela pouvait lasser à un moment donné. Mon choix sur ce restaurant chinois pouvait être intéressant à essayer autre chose. Je lui souris attendant sa réponse à propos de mon initiative de changer un peu le menu de sa pause quotidienne. Nous avions deux heures pour passer en revue sa carrière, ses motivations, ses passions et déjeuner.

Invité

Alors que j’étais torse nu, j’avais remarqué son petit regard sur le haut de mon corps. C’est un peu comme un réflexe pour tout le monde. Un corps dénudé a toujours tendance à attirer l’œil et l’imagination fera toujours le reste. C’est pour cela que j’avais finalement enfilé un tee-shirt, par respect pour elle bien évidemment et si l’on avait frappé à ma porte et que l’on m’aurait trouvé dans cette tenue en compagnie de cette journaliste, j’imagine très bien le genre de rumeurs qui auraient pu être raconté dans la cité de verre, et bien sûr ça serait venu aux oreilles de son mari… certes c’était une femme séduisante et très réputée pour son professionnalisme dans le monde de la presse mais en aucun cas je devais créer ce genre de rumeur car cela mettrait son couple en danger et je n’ai pas trop envie de créer des polémiques… elle me racontait l’histoire du changement de journaliste pour venir m’interviewer, j’ai cru au départ que c’était une corvée pour eux de venir, pourtant je n’ai pas l’habitude d’être méchant avec ces pro de l’information, bien au contraire, je leur étais toujours disponible à n’importe quel moment mais elle me rassura finalement de la raison de sa venue à la place de son collègue.

« Non ne vous en faites pas, je ne suis pas du tout vexé de vous rencontrer à la place de la personne qui était convenu au départ ! Je ne vois pas du tout pourquoi je le serai d’ailleurs, car tout ce qui compte pour moi c’est de faire cette interview, elle était programmé alors je tiens mes engagements, peu importe qui j’ai en face de moi, mais je dois vous avouer qu’il est toujours plus agréable de rencontrer une jolie jeune femme plutôt qu’un vieil homme, même si je ne le connais pas. »
Lui dis-je en rigolant tout en la fixant de son regard brun. « En tout cas je suis ravi d’apprendre que vous n’êtes pas venu les mains vide et que vous avez des tonnes de questions à me poser, je suis prêt à y répondre franchement et sincèrement. »

Elle avait finalement décidé de prendre le déjeuner dans la chambre de l’hôtel car comme elle le dit si bien, on n’allait pas être tranquille à l’extérieur avec le risque de fans déchainés… autant rester ici et faire cette interview dans la tranquillité la plus totale. Le restaurant qu’elle proposa était très réputé dans le quartier pour ses plats asiatique si raffinés, j’avais eu l’occasion d’y manger quelques fois et je n’avais jamais regretté mon déplacement dans ce restaurant.

« C’est une excellente idée ce restaurant, il est vraiment très bon, et une fois le repas terminé on n’a plus faim ! Parce qu’ici… tous les midis c’est le même repas et croyez-moi, malgré que ce soit un hôtel luxueux, la nourriture est franchement à revoir… changer mes habitudes depuis deux semaines ne sera pas un mal. Donc question fatidique, souhaitez-vous un repas particulier ou préférez-vous le menu du jour ? Par contre je ne peux pas vous dire quel est ce dernier… par contre j’insiste sur quelque chose, c’est moi qui invite, je vous dois bien ça, après tout vous allez faire augmenter ma côte de popularité !»

Un petit rire s’était fait entendre suite à mes paroles, j’avais mon téléphone en main et composa le numéro du restaurant sur le cadran tactile de ce dernier. Une fois la commande effectuée, on pourra débuter l’interview en attendant l’arrivée du repas, j’étais impatient de savoir quel genre de questions elle allait pouvoir me poser, je n’étais pas du tout du genre à cacher quoique ce soit à mes fans ! après tout j’étais célèbre grâce à eux alors c’était normal de tout dévoiler… cette journaliste allait donc pouvoir me poser tout un tas de question et y prendre plaisir à me mettre dans des situations délicates, mais je savais toujours m’en sortir… en attendant j’étais en train de mourir de faim… l’action ça creuse !

Pacificatrice Asarienne

J’aimais ce genre d’interview cela changeait de celles que je menais depuis longtemps pour le Times, des sujets plus politiques ou plus brulants. Là c’était presque un amusement que de travailler de cette manière-là, d’approcher une vedette de cinéma dont la carrière promettait encore de beaucoup succès. Il ne fut pas contrariée de me voir dans sa loge alors que c’était un de mes collègues journaliste qui était prévu pour ce petit tête à tête. Je lui souris à sa remarque lorsqu’il avoua préférer une belle femme à la présence d’un homme. Une fois que je pris place dans le canapé, je sortis mon bloc note où j’avais noté toutes les questions qui me paraissaient essentielles pour mieux découvrir Ryan Miller. J’étais restée à la bonne vieille méthode au lieu d’avoir avec moi toute la panoplie du journaliste higth technologie. La question du repas fut très vite réglée. Il accepta que l’on commande des plats au célèbre restaurant : « Le Chinatown ».

- Je ne vais pas vous contredire sur l’invitation, j’accepte avec plaisir. Pour ce qui est du menu du jour ou des spécialités qu’il propose. Je sais comment faire !

Je posai mes affaires près de moi et je me relevai du divan. J’avais aperçu un ordinateur portable placé sur la table de nuit près du lit.

- Je peux vous l’emprunter quelques instants ? Ça sera plus rapide de cette manière-là ! On pourra voir ce qu'il propose et choisir tranquillement.

Il hocha la tête et je pris l’ordinateur, m’installant au bord du lit tout en pianotant l’adresse du site en ligne du restaurant. L’acteur s’approcha de moi et on put découvrir les différents plats que le Chinatown proposait ainsi que le numéro de téléphone pour commander. Je fis mon choix en optant pour une part de nems au porc et une salade au poulet puis Ryan fit de même. Une fois qu’on avait tout inscrit sur un petit papier pour un récapitulatif, il téléphona pour passer notre commande qui devrait arriver dans une vingtaine de minutes surtout lorsque le patron s’aperçut que le lieu de livraison était un lieu de tournage d’un film et qu’il avait au bout du fil un célèbre acteur de cinéma. Je repris ma place dans le canapé et lui dans le fauteuil. Nous avions donc un peu de temps devant nous pour commencer l’interview.

- Vous êtes prêt ? Je vais commencer par des questions assez simples dans le style, je veux écrire un article sur vous qui prenne en compte vos débuts jusqu’à aujourd’hui pour que les lecteurs puissent avoir sous les yeux votre évolution et comment vous êtes arrivé à une telle carrière, aujourd’hui. Vos parents ne sont absolument pas issus du monde du septième art, qu’est-ce qui vous a alors donné le gout de devenir acteur ? Le déclencheur de cette passion ? D’intégrer une école de spectacle ? Ce n’est pas évident pour des parents de voir leurs enfants prendre cette voie, comment cela s’est passé pour vous face aux réactions de votre famille ?

J’avais eu pour ma part la chance d’être soutenue par mes parents lorsque j’avais choisi l’école de journalisme. Je savais aussi que certaines familles et surtout les pères faisaient en sorte de tracer pour leurs enfants un destin déjà tout dessiné comme celui de prendre en main une société familial et suivre les pas dorés qui avaient étaient façonnés par eux. Ryan Miller ne me semblait pas issue de ce genre de familles-là même si je n’avais aucune information précise à ce sujet, mais mon esprit vif et analytique me chuchotait cela au creux de mon oreille. On dit toujours que c’est notre éducation, notre passé et nos expériences qui forgent notre personnalité et le destin que l’on suit. Il ne me restait plus à écouter les réponses de l’Asarien.

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