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 Serein, le soldat s'installe observant (PV)

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MessageSujet: Serein, le soldat s'installe observant (PV)   Serein, le soldat s'installe observant (PV) EmptyLun 10 Nov - 23:14

En voilà une journée comme une autre, enfin pour ma personne, une matinée à la Milice, regardant le programme si je suis de patrouille où si je dois me présenter pour une mission programmée, mais rien, une journée calme, une qui me permettrait de m’entrainer. Oui, chaque jour je m’entraine, considérant que c’est ainsi que je peux progresser, évoluer et ne point me ramollir, refusant d’être de ceux jouant aux cartes pendant qu’ils sont en attente en cas de besoin d’une intervention en urgence, ou encore de simplement discuter entre collègue. D’ailleurs l’action que ce soit du combat ou de la sueur pendant un effort sportif est un excellent moyen de créer le contact social et d’apprendre à connaître les autres, les mots restent les mots, mais se battre avec quelqu’un permet de voir sa fiabilité, de voir si cette personne hésite ou agit, si le courage est présent ou encore si simplement la personne est un suiveur ou leader. L’action permet toujours de mieux cerner un être que de l’écouter parlant, car dans les mots se cachent le mensonge, le faux semblant, la manipulation ou l’hypocrisie, alors que les réflexes eux ne mentent pas. Mais attention, quand je parle d’entrainement, je ne parle pas de courir, faire de la musculation, ou des choses du genre, non la journée commence par un entrainement logistique, démontant et remontant des armes tout en chronométrant, s’assurer que je ne perds pas la main surtout qu’un bon combattant doit parfaitement connaître ses armes. Le Second entrainement est composé d’échauffement, avant de trouver quelqu’un pour se battre, s’adapter à un adversaire, trouver de nouvelles failles, trouver mes propres faiblesses pour m’améliorer, vérifier que je ne perds pas en talents. Le troisième entrainement est celui que je considère comme vital pour ma spécialisation, le déminage, tester plusieurs mécanismes de bombes pour n’avoir aucune confusion dans mon esprit, surtout que dans cette tâche, chaque seconde a son importance. Et c’est seulement après cela que je passe un peu de temps à un entrainement physique sportif plus classique comme la musculation, la course à pieds. Et ce jour la j’en avais du temps à perdre, il ne se passa rien, pas un seul appel, pas une seule demande, tout fut silencieux jusqu’à la fin de ma garde. Voici le genre de moment que je trouve le moins intéressant, enfin la majorité du temps, c’est le moment où je suis libre, libre de faire ce que je veux, où je ne suis point en fonction.

Du coup j’enfile une tenue plus civile, qui malgré son nom garde une apparence assez martiale, une tenue certes plus civilisée, plus clean, mais stricte, formelle, sans chichi ni blingbling, du gris anthracite, du sombre, gardant un aspect certes plus classe qu’une tenue de milicien mais dégageant un quelque chose de sérieux. De plus je garde toujours une arme « réglementaire » sur moi au cas où je croiserai une de mes cibles tant recherchée. C’est un peu pour cela qu’au lieu d’aller profiter du temps libre à m’amuser, comme diraient certains Asariens, j’en profite à patrouiller en civil dans les quartiers humains, dans les lieux plus sombres, plus discrets, profitant un peu de mes connaissances pour roder dans les lieux sensibles. Une marche lente, des pas résonnant, un regard analysant autour de moi, étudiant chaque silhouette, recherchant une bien précise… Non en faite deux… Mais rien que du calme, une heure… Deux heures… Rien, presque le silence… Quelle triste journée… La soirée approchant alors à grand pas, c’est la que j’abandonne pour aujourd’hui mon errance dans ces ruelles dans l’espoir d’avoir le gibier tant recherché, retournant vers une autre occupation. Une occupation plus nouvelle, plus rare, qui à la base ne me ressemble pas vraiment mais qui arrive à m’octroyer un réel moment de détente.

Mes pas me guident vers le Luxor, un casino et centre de loisir, le genre de milieu que normalement je ne côtoie jamais, mais étrangement celui ci me plait, même si je ne joue jamais. Je ne pourrai pas dire si c’est la présence de la Maitresse des lieux, l’environnement, le simple faite que je me change les idées, mais j’apprécie ce lieu. J’approche de l’entrée, attendant de pouvoir pénétrer dans la bâtisse, n’essayant pas de passer avec les « prestigieux » qui avancent tel des VIP, considérant que seuls les Anciens sont dignes de faveurs, attendant simplement même si c’est de courte durée pour entrer. Comme souvent au début je marche en regardant les personnes présentes, simplement voir si je reconnais une connaissance, ou tout simplement aussi par vigilance, analyser si je vois quelqu’un de nerveux, quelqu’un d’inquiet qui n’arrêterait pas de se retourner ou de regarder derrière son épaule. Non ce n’est point de la paranoïa, c’est réellement de la vigilance, un réflexe devenu naturel pour en quelque sorte sentir si dans l’air une personne aurait quelque chose à se reprocher ou encore préparerait un mauvais coup. Je ne recherche point une personne en particulier, tout comme je ne recherche pas la maitresse des lieux, me disant toujours que si celle ci désire me voir ou me rencontrer, elle le fera. Est ce de la « gêne », non, c’est juste qu’il comprendre le principe du devoir face à ses responsabilités et refuse d’être celui qui pourrait la déranger par rapport à cela.

Finalement, après que mon regard est balayé les lieux, restant du coté « principal » du Luxor malgré la présence humaine, je m’installe dans un recoin plus calme, aimant toujours autant avoir un mur derrière moi et une bonne vision sur tout ce qui m’entoure. Je crois que j’ai le travail dans le sang, que tous mes réflexes se sont basés sur mes habitudes professionnels, et pourtant je ne suis pas que cela… Mes pensées qui restent souvent intimes, des conversations que je ne partage que rarement, préférant souvent que les autres me voient comme un soldat. Sauf ici, en cet instant, où petit à petit je me détends, posant un bras sur l’accoudoir de la banquette et l’autre sur la table, attendant une serveuse.
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MessageSujet: Re: Serein, le soldat s'installe observant (PV)   Serein, le soldat s'installe observant (PV) EmptyLun 17 Nov - 20:06

- ... Ou bien nous allons droit au mur à l'image de Mr Rayfer.

Un sourire doux mais ferme Lenora observa le commercial se décomposer. Il semblait avoir adoré pouvoir parler sans s'arrêter depuis à présent une bonne demi heure, ne laissant pas le choix à la brune que de lui couper la parole. Celui-ci bredouilla dans ses papiers, sachant d'emblée de qui la demoiselle voulait parler. Lenora était connue pour être dure en affaire et cet ingénu avait cru son parler impeccable, son idée en béton armé. Mais Lenora était connue pour toujours être préparée pour ce genre de réunion et ne rien laisser passer. En l’occurrence, à être trop commercial cet homme en était devenu discourtois. La belle n'avait pas eu d'autre choix que de le sabrer en parlant d'une connaissance à celui-ci, qui s'était ridiculiser voilà quelques mois dans un sujet à peu près similaire. Pour cette information la brune n'avait pas eu à chercher loin : se tenir au courant de ce qui se passait dans la cité suffisait à savoir quels projets s'étaient méchamment rétamés.

Le fait que cet homme connaisse Rayfer était néanmoins du à son réseau d'information, et le plaisir qu'elle tira de voir enfin sa mâchoire s'arrêter de remuer un temps parfaitement divin. Le silence grand dieu... ne pouvait-on pas le respecter un minimum ? Il était si utile et déstressant. Malheureusement pour elle, son calvaire recommença rapidement, le jeune homme trouvant une nouvelle piste sur laquelle lancer son projet. Lenora cru bien qu'elle allait rouler des yeux devant et homme mais visiblement son jeu était tellement impeccable qu'il ne s'était même pas rendu compte que malgré son amabilité, elle avait essayé de le faire taire. Mal joué la belle, mal joué.

Cela dura encore un quart d'heure avant qu'elle en vienne à l'interrompre volontairement pour le mettre à la porte, excuse en main qu'elle avait un casino à gérer. Alors il paraissait qu'il ne lui avait pas encore montré ses diagrammes mais bizarrement un coup de vent referma la porte derrière lui. Ça ou la main qui tenait encore la poignée de porte... Allez savoir. Lenora en profita pour se masser les tempes et souffler un peu. Le silence lui fit un bien fou et elle appela son secrétaire, qui lui annonça qu'elle était libre. C'était drôle, elle avait l'impression de ne pas être le patron des fois. Surtout quand celle de son père l'appela en urgence à cause d'un problème avec un gros client... Et c'était reparti. Plus de deux heures plus tard, après avoir fait l'aller-retour en ville, soudoyé le client à coup de sourire et roulé des yeux derrière le dos de celui-ci à force d'en avoir marre de faire celle qui croyait tout ce qu'un client pouvait dire, ... elle eut enfin le droit de finir. Quoique... Encore une fois, non. Arrivée au Luxor il y eut le problème des préparatifs pour une soirée assez attendue par les asariens. Bien que son sourire aimable et bienveillant était toujours (miraculeusement) là, on aurait cru en croisant son regard qu'elle n'avait plus rien à perdre et était sur le point de commettre l'irréparable. Pauvre secrétaire... S'il avait su ce qui couvait derrière son dos peut-être aurait-il arrêté de parler des préparatifs tout en les faisant remonter dans les bureaux. Il paraissait que certains parvenaient à finir leur journée vers 17h... la brune ne savait pas comment ils faisaient.

Nous parlions donc du silence. Un luxe que la brune pensait avoir oublié quelque part entre les poneys et les cours de danse lorsqu'elle était petite car honnêtement jamais elle n'avait eu réellement la paix depuis cette époque là. Elle en était réduite à trouver calme et silencieux le bruit des machines du casino alors autant dire que oui, le silence se faisait attendre. Et devinez le pire : son secrétaire parlait encore...
La nuit était largement tombée quand enfin elle pu se permettre de finir sa journée. Jeremy, le dit secrétaire (oui parce qu'il a un nom aussi) l'averti enfin qu'il n'avait plus rien à revoir et Lenora le congédia, lui demandant d'attendre le lendemain tant qu'aucun édifice ne se serait pas effondré. Là dessus elle alla se détendre et profiter de son casino, commençant par la salle bleue, les zones VIP et enfin finir par la salle publique. Se montrer aimable et souriante malgré ce qu'elle pensait des humains était difficile mais en ce moment elle faisait cet effort avec un certain intérêt : parfois cette zone abritait un asarien qui se refusait, surement par entêtement ou timidité (on peut toujours plaisanter) à accepter son invitation en zone VIP. Passant au bar centrale, dissimule autant par le passage des gens que le bruit des machines elle alla saluer ses employés avant de l'apercevoir. Elle s'avança alors vers William et inclina doucement la tête, lui souriant.

- Bonsoir, la place est libre ?


Dernière édition par Lenora Fairchild le Dim 23 Nov - 20:06, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Serein, le soldat s'installe observant (PV)   Serein, le soldat s'installe observant (PV) EmptyMar 18 Nov - 12:09

Le regard passe sur la foule, certains se croient tout permis agissant presque comme des idiots à dépenser fortunes, boire, râler, voir bousculer. Bon quand c’est un humain qui se fait bousculer ce n’est point important, après tout ils ne sont que des monstres accueillis ici en invité et qui travaillent pour au moins honorer cette dette. Je ne comprends pas, comment certaines de ces personnes peuvent dire que les humains sont si mal traités, regardez le à travailler ici, ils ont une situation stable, ils ont le plaisir de côtoyer des Asariens au chaud au lieu de se retrouver dans la saleté et la froideur des bas fonds. Des fois je me demande pourquoi je suis ici, ne me rendant jamais sur les machines, à la table de roulette, ne dépensant rien de plus que ce que j’aurai consommé dans un bar… Alors pourquoi un Casino ? Peut-être le bruit, un bruit de vie qui est opposé à mon travail, opposé à mes besoins, opposé à ma vie en générale, ou alors c’est simplement pour croiser de temps en temps une personne, une Asarienne qui sort du lot, quelqu’un dont la compagnie change la soirée et la rend plus agréable. Je ne sais pas réellement le dire pour le moment, mais à chaque fois je me pose la même question et je reste ici, assis, attendant une serveuse pour commander comme d’habitude un cocktail assez simple. C’est presque devenu un rituel, attendant simplement que la serveuse apporte la boisson, glisser les doigts sur le verre, sentir sa fraicheur. Quelques minutes ainsi, faisant tourner la glace dedans avant de prendre une première gorgée, redéposer ce dernier et attendre un peu en regardant à nouveau l’environnement. Un soupire se libère de mes lèvres avant de prendre une nouvelle gorgée, vidant finalement mes pensées, admirant juste ce Casino comme si il était une sorte de série télévisuelle et ça jusqu’à ce qu’une personne, peut-être attendue, arriva jusqu’à moi.

Dès que ses pas la guide vers moi, qu’elle s’approche, je libère le verre de mes doigts, me redressant respectueusement. C’est la moindre des politesses quand une femme distinguée vient à vous, se relever pour elle. Cette Asarienne n’est pas juste une femme charmante, c’est aussi une compagnie qui arrive à me changer les idées, à ne point me faire penser à la milice, aux armes, à la traque. En faite avec elle j’arrive à me sentir normal, et ce n’est point une chose courante. Surement trop habitué à trainer avec des collègues, des soldats, des personnes qui parlent de missions, qui discutent d’entrainement, cela fait du coup de Lenora la seule personne actuellement normale dans ma vie. « Oui, bien entendu la place est toujours libre pour vous Mademoiselle Fairchild. » Des mots libérés d’une voix naturelle, sans froideur, sans me montrer strict, l’invitant d’ailleurs à s’asseoir d’un geste respectueux de la main. « Votre compagnie rend toujours ce genre de soirée bien meilleure. » Attendant qu’elle s’installe pour faire suite de même. Il m’arrive de me demander pourquoi elle fait l’effort de venir me voir quand je suis ici ? Je l’imagine mal s’intéresser à un soldat, ni vouloir avoir une conversation sur ce que je fais de mes journées, je suis aussi persuadé qu’elle pourrait attirer bien des compagnies agréables d’un rang plus élevé ou représentant plus d’intérêts. Non je ne me plains pas, au contraire je trouve cela appréciable qu’elle puisse passer du temps en ma compagnie, une femme si charmante qui semble avoir un point de vue proche du mien au sujet des animaux humains, mais la curiosité me pousse souvent à me demander si elle ne risque point de se lasser. Oh mais à force de me poser des questions, j’en oublie les bases de la politesse… Bravo Will, Bravo…

« Puis-je vous inviter à boire un verre ? Je serai réellement honoré que vous acceptiez, puis il est plus agréable de converser autour d’une boisson. » Mais bon sang, que je n’ai aucune originalité, je dois me réveiller la… Je ne sais pas réellement ce que j’ai aujourd’hui mais je me sens un peu bizarre, comme si malgré le vide que j’ai fais en mon esprit, quelque chose refusait de le quitter, me déconcentrant même dans ce genre d’instant… En faite voilà, c’est cela, j’ai besoin d’action, de bouger, d’agir… Mon regard alors se porte sur tout ce qu’il y a autour de nous et je me rends compte que ceci devient une habitude, discuter, échanger, juste devant un verre, dans la salle principale car je ne me sens pas « digne » d’être VIP, savourer la plus douce des compagnies en tentant de flirter sans chercher à agir ne voulant point l’effrayer. Fini d’attendre, de rester à ne rien faire, la damoiselle mérite plus qu’un verre et quelques mots. « Non en faite, vous savez quoi… Point de verre… » Je vais paraître pour fou, voir instable sur ce coup, mais je me redresse d’un coup pour me rapprocher de la gente damoiselle, lui prenant la main pour l’inviter à se lever. Un kidnapping, façon de parler, mais je vais l’éloigner de cet environnement, de ce bâtiment professionnel, la libérer des entraves de ses responsabilités ce soir pour lui permettre d’avoir ce poids en moins sur les épaules, lui donner un instant de liberté où je pourrai me vider totalement la tête mais elle aussi sans se soucier des regards des clients ou des employés.

« Ce soir laissez vous guider, oubliez les protocoles, les obligations… Faites moi confiance. » Folie, je suis sur que c’est une folie… Elle va peut-être m’en vouloir après cette soirée mais au moins cette fois je vais improvisé, ne pas calculer, agir en suivant l’instinct du moment sans tenter d’analyser ce qui m’entoure, parler en homme non en soldat discipliné, parler simplement avec l’envie et non les lignes droites que demande un comportement irréprochable. Soyons fou et libérons nous pour une soirée, la rendre différente… J’espère que Lenora n’aura point peur et acceptera ce moment d’égarement.
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MessageSujet: Re: Serein, le soldat s'installe observant (PV)   Serein, le soldat s'installe observant (PV) EmptyMar 18 Nov - 22:27

Lenora lui sourit et s'installa non sans remarquer qu'il avait commandé quelque chose. Elle allait donc faire de même mais William l'arrêta dans son élan, semblant vouloir la devancer. Le laissant faire, elle se contenta hocher la tête et de rechercher un peu ce qui pouvait tant lui plaire à rester ainsi à part, dans l'ombre, à observer la fête sans la vivre. Une chose qu'elle ne comprenait pas elle qui avait toujours cherché à briller et exceller dans ce qu'elle faisait. Honnêtement, à la base c'est à cause de ce genre de choses qu'elle s'était intéressé à lui : il était à son opposé, bien que lui aussi passionné par son travail. Travail aux antipodes du sien mais peu importe. Malheureusement si cela étai bon pour quelques conversations ça n'expliquait pas qu'elle aie continué à aimer leurs rencontres, biens que très espacées dans le temps.

Néanmoins elle ne l'avait jamais vu dans cet état. Oh il était aimable, énormément même mais il était si poli et stressé que n'importe qui aurait cru qu'il allait passer un entretien. Elle le savait très respectueux mais là malgré elle un rictus de sourire amusé naquit à la commissure de ses lèvres pour disparaitre dans le même instant. Pourtant elle tentait par tout les saints de garder son calme, ne voulant pas le vexer pour avoir juste trouvé ça mignon. Et puis il lui prit la main tout en changeant d'avis sur le verre. Lena haussa un sourcil, se demandant ce qu'il se passait jusqu'à ce qu'il se redresse tout en tenant sa main. Il devait surement se demander si elle ne le prenait pas pour un fou... Eh bien si, c'était le cas. Elle était si surprise qu'elle laissa sa main dans la sienne, ne comprenant pas ce qu'il lui prenait ce soir. Elle ne savait pas à vrai dire ce qui lui trottait en tête...

- Ce soir laissez vous guider, oubliez les protocoles, les obligations… Faites moi confiance.

Eh bien... Pour le coup il avait réussi à la surprendre. Restant un peu quoi et un peu bête elle l'observait rester debout tout en se demandant ce qu'il avait en tête... Mais finalement elle sourit amusée et s'aidant de sa main se releva tout en prenant son sac de l'autre.

- Bien, soit, allons ailleurs. Où voulez-vous aller ? Demanda-t-elle doucement, se demandant en fait ce qu'il avait en tête.

A dire vrai, anormal ou normal cela ne changeait en rien son envie de passer un temps tranquille alors ici ou ailleurs ne la dérangeait en rien. Ça lui permettrait aussi peut-être d'avoir une explication sur les réactions qu'il avait eu car au niveau des changements de décisions subites pour le moment, William avait fait fort. Mais c'était... "touchant" ? Oui, un peu.
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MessageSujet: Re: Serein, le soldat s'installe observant (PV)   Serein, le soldat s'installe observant (PV) EmptyMer 19 Nov - 15:19

Ce n’est point de la nervosité, mais plus une forme de déconcentration soudaine à cause de cet environnement. Il faut dire que en dehors de sa présence, il n’y a pas grand chose qui me retient ici, il n’y a presque rien d’ailleurs qui m’attire dans les lieux de loisirs. Et ces regards, ces sons, ce sont des choses qui attirent mon attention, toujours vigilant, du coup cette fois j’ai envie d’un environnement autre, j’ai envie de l’emmener sur un terrain où je serai plus libre. Non je ne vais pas la guider vers les bas fond ou dans l’action, mais loin de ces êtes, de ces responsabilités, de ces clients… Juste un moment pour pouvoir partager une douce compagnie sans contraintes. Oui je suis dans un instant de folie, un coup de tête, une pulsion, mais dans ce genre de cas il est souvent bien mieux de suivre ce genre d’instinct que d’y résister, et puis pour une fois cela changerait des habitudes. Souvent j’ai entendu dans ma vie cette remarque, que je devrai réussir à mettre dans ma vie privée un peu de cette passion qui m’anime dans mon travail, de réussir à voir le monde autrement qu’au travers de ma carrière, voilà c’est ce que je fais, je suis la passion. Sa main se laisse guider, captive de mes doigts sans pour autant la serrer, et finalement elle se décida de me rejoindre, de se lever à son tour tout en me demandant où nous allons nous rendre, chose que j’ignore encore car pour une fois dans ma vie je me décide d’improviser, de me laisser guider par moi et non par ma logique.

« Le où n’a pas d’importance tant que cela soit sans formalité, sans regards, sans bruit… »

C’est en prononçant ces mots que la solution me vient à l’esprit, je sais où aller, où emmener Lenora. Certes cela risque de la changer de ses habitudes, peut-être m’en voudra t’elle, mais je préfère pour une fois donner une autre facette de ma personne, pas juste le soldat qui attend seul à sa table. Gardant sa main je la guide, me dirigeant vers la sortie du Luxor, quitter l’ambiance de l’argent et du vice. Bien entendu je ne cours pas, je ne la tire pas, préférant une marche plus calme n’attirant point l’attention sur nous. Je ne dis mot jusqu’à ce que nous soyons dehors, prenant une grande inspiration, profitant de cet air frais. « J’espère que vous ne me tiendrez pas rigueur de bouleverser vos habitudes et de vous éloigner de votre lieu de travail. Mais en cette soirée j’ai envie d’être égoïste et d’être seul à profiter de votre suave présence. » Je sais que mes habitudes ne sont point les siennes, qu’elle est surement habitué au luxe et confort, des choses dont souvent je me prive pour éviter que mon esprit se fasse corrompre par ces plaisirs qui pourraient m’éloigner de ma tâche ainsi que de mes actions. Comme ce que je fais la, c’est à dire arrêter un simple taxi, attendant pour ouvrir la porte à Lena avec un geste toujours respectueux, galant. « Après vous ma chère. » Je la laisse rentrer avant de m’installer à ses cotés, regardant vers le chauffeur pour annoncer simplement la destination. « Au Parc. » En cette soirée ce genre de lieu doit réellement être apaisant, vide en grande partie et surtout il nous permettra de mieux faire connaissance, bien autrement qu’à notre rituel. La route ne sera pas longue, mais en attendant mon regard se reporte à nouveau sur elle, offrant un visage chaleureux.

« Ne trouvez vous point agréable l’idée qu’aucun secrétaire, aucun employé ne pourrait venir vous troubler ? » Demandais je, voulant briser en cet instant le silence pendant ce trajet. J’aurai bien aimé être télépathe, savoir comment elle ressentait la situation actuelle, comment elle percevait ma présence et mon coup de folie. Etait-ce cette part de moi qui désirait la charmer, lui montrer que je peux être un homme aussi et pas uniquement un soldat ? Possible oui, il était peut-être temps de suivre des conseils et de penser à la vie personnelle aussi. Je sais que mon sérieux me rappellera toujours, me reguidera vers ma carrière, que je serai toujours présent à l’appel. Mais si je laisse passer cette occasion, peut-être que je ne trouverai plus une telle opportunité, pour une fois qu’une personne arrive à me faire sortir de cette carapace. C’est amusant de voir qu’il est plus simple de manipuler une arme que de simplement créer un lien social. « Mais dites moi, comment s’est déroulée votre journée ? »
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MessageSujet: Re: Serein, le soldat s'installe observant (PV)   Serein, le soldat s'installe observant (PV) EmptyMer 19 Nov - 20:31

Lenora se laissa guider hors du bâtiment non sans jeter un coup d’œil à ses hommes de main, leur faisant signe en un regard de rester là. De toute manière elle doutait de risquer grand chose avec le brun mais si en plus il cherchait à les faire s'évader un peu de leur quotidien il y avait cette pseudo virgule qu'elle souhaitait en ce cas laisser de côté. Depuis qu'elle avait repris les affaires de son père les responsabilités allaient avec et de fait elle se faisait un peu aborder par n'importe qui. Sauf que pour l'heure même si ils ne sauraient quoi faire de leur soirée ils allaient devoir se débrouiller tout seul car pou l'heure elle n'avait pas la moindre envie de savoir qu'ils rôdaient dans les parages. Habitués à ce qu'elle aie par moment ce genre de caprices, aucun ne tenta de suivre... Enfin si le petit bleu mais d'une poigne son voisin le retint et le remit au pas.

Une fois dans le taxi Lena observait la vue lorsque la voix de son ami la sorti de ses songes. Elle se tourna alors vers lui, son sourire ne la quittant toujours pas. Si, c'était très tentant en fait... Mais elle se demanda s'il état aussi facile que ça de lire en elle ou bien est-ce que William l'avait comprit de lui-même, dans tout les cas il était embarrassant qu'il aie touché dans le mille.

- Touché. Normalement la seule personne avec qui je me permet ce genre de fugue est mon amie Jess... Mais depuis quelques temps elle se fait moins présente, ça me manquait... Lui répondit-elle, se demandant ce que lui recherchait dans des endroits aussi calme. Vous n'aviez pas dit qu'on allait se détendre ? Ajouta-t-elle en riant lorsqu'il voulu parler de sa journée. Hors de question qu'elle traite de ce sujet ce soir, pas à présent qu'on lui avait promis de pouvoir enfin penser à autre chose qu'au travail... Car hélas oui en ce moment sa vie se résumait à... ça. Et même elle le déplorait. Mais j'y songe... On se vouvoie depuis combien de temps à présent ?

Elle lui sourit doucement mais la vérité était là, malgré leurs discussions ils en étaient toujours à se vouvoyer et Léna finissait par trouver cela dommage. Elle espérait bien profiter de cette soirée pour en apprendre davantage sur william : l'homme, pas le soldat. Alors pourquoi parler de travail ou continuer à mettre de la distance ?

- Alors... je te propose ceci. On ne parle pas de travail ce soir, et on essaie de se tutoyer, ça serait un bon début, non ?

Tout du moins trouvait-elle cela normal alors qu'il l'enlevait pour un soir pour aller dans un parc en solitaires. Elle appréciait de plus en plus l'idée : elle prenait tant de précaution à protéger son cercle fermé qu'elle avait l'impression de s'être un peu perdue à la longue. Elle qui jadis ne faisait que boire, faire la fête et se jouer des hommes avec son amie avait tant changé en si peu de temps qu'à bien y songer elle ne se reconnaissait pas. Oh elle avait toujours été aussi maniaque, compétitrice et orgueilleuse mais disons que jadis elle appliquait ses talents pour des domaines plus festifs et libres...

- Que fais-tu de ton temps libre quand tu ne viens pas au casino, tu aimes faire quoi ? Lui demanda-t-elle d'une voix douce et posée, comme toujours.

Ils avaient eu l'habitude de parler de conversations sur les humains, sur bien des sujets mais jamais d'eux même... le problème était que malgré le temps elle avait toujours parfois l'impression de parler à un étranger récemment entré dans sa vie et ça la perturbait. Pourquoi ne pas faire en sorte de changer cela ? Il n'y avait que les imbéciles qui ne changeaient pas d'avis... Et si elle l'avait suivit loin de sa cage dorée autant séduisante que sécurisante c'était bien parce qu'elle avait accepté de faire un pas vers lui...
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MessageSujet: Re: Serein, le soldat s'installe observant (PV)   Serein, le soldat s'installe observant (PV) EmptyJeu 20 Nov - 14:50

Bon au moins la bonne nouvelle dans cette histoire, c’est qu’il semble que je sois le premier à oser agir ainsi, la guider à l’extérieur de son monde pour savourer un instant avec elle en totale liberté. C’est une forme de satisfaction de me dire que je n’ai pas fait comme tous ceux qui peuvent tourner autour d’elle. Finalement mon coup de folie sera peut-être une bonne idée, une façon de nous rapprocher autrement, de se montrer plus ouvert l’un à l’autre et quitter les conversations sur le travail, les humains, la politique Asarienne, peut-être juste parler de ce qui nous tient à cœur… Quoi que pour moi cela ne changerait pas grand chose vu que c’est justement cela qui me tient à cœur, ce que pensent les Anciens, ce que je fais chaque jour dans mon travail, la chute des humains indignent de tout ce qu’Asaria leur accorde. Allez oust les pensées politiques, je ne veux plus de cela ce soir, je veux juste profiter de cette soirée peut-être unique. « C’est vrai, alors oublions totalement cette question. » Puis soudainement elle met en évidence le faite que depuis tout ce temps, on continue à se vouvoyer. Mais quelque part c’est une habitude que j’ai, j’ai toujours vouvoyé les autres autour de moi, telle une marque de respect, en faite en dehors des apprentis Miliciens et des jeunes recrues, je vouvoie tout le monde. « Depuis que nous nous connaissons, mais je ne me serai jamais permis de vous tutoyer sans votre accord. »

C’est la qu’elle proposa alors de tout recommencer autrement, pas de discussions sur le travail, pas de vous, juste se montrer plus familier, profiter de l’instant pour briser les dernières barrières qui nous tenaient à un statut plus formel. La ce serait un réel challenge pour moi, devenir plus proche, ouvrir une porte restée clause à tous depuis si longtemps. Je me mords un peu la langue, façon de parler, et me lance alors vers une position affirmative, acceptant ce renouveau. « Cela me va, nous saurons surement mieux profiter de la soirée et je dois avouer que j’ai réellement le désire de mieux v… Te connaître. Du coup je t'autorise à me taper si je recommence à te vouvoyer. » Un petit aveu qui n’a rien de réellement surprenant. Sinon pourquoi viendrai-je encore dans un lieu qui ne me correspond pas si ce n’est pas pour déguster une présence qui arrive à se montrer chaleureuse. Une personne qui semble si différente de son milieu et pourtant avec qui je partage bien des vues en commun. Mais je ne connais pas encore réellement ses visions plus personnelles, la personne qui se cache derrière la femme d’affaire.

Le taxi arpentait les différentes rues de la cité, nous rapprochant petit à petit de notre destination. La vue était actuellement basique jusqu’à ce que les premières traces de la nature fassent son apparition à l’avant, mais avant l’arrivé à notre destination, elle me pose la question la plus difficile à gérer. En faite il n’y avait que deux solutions, me montrer sincère et faire comprendre que ma vie est presque uniquement composée de ma carrière ou tenter d’enrober les choses ce qui serait mentir sur ma personne et ne pas donner la réalité à une femme qui mérite de savoir vraiment qui je suis. « Tu risques d’être déçue mais en faite mes temps libres se résument à ces moments au Luxor en ta compagnie… » Je marque une petite pause, me disant que cela faisait vraiment limité comme vision. « … La plus part du temps, quand je ne suis pas en fonction, je fais des sortes d’heures supplémentaires, je me balade dans les bas-fonds, dans les quartiers humains, en quête de certaines têtes recherchées par le Gouvernement, ou je m’entraine. » J’ai passé la majorité de ma vie à chercher à devenir une fierté pour ce gouvernement, à me montrer actif, utile, et efficace. Je crains qu’elle ne me prenne pour une machine qui se limite à exécuter une mission, qu’elle ne puisse point entrevoir ce que doit être la vie que je mène. C’est à la fois une qualité et un défaut, cela me rend performant mais cela me détache de toutes possibilités sociales. « Cela a toujours été un choix personnel… Ce qui fait qu’en ces lieux, tu es la personne qui doit avoir la vie surement la plus intéressante à conter, car parler de moi serait se rapprocher à nouveau du travail. » Je rajoute un petit sourire à la fin de cette phrase, prenant cela avec humour pour montrer que je ne dis pas cela en sens plus strict. Montrer que je peux presque rire de ma propre situation.

Le taxi commence à ralentir, s’arrêter et sans attendre je le paye, disant de garder la monnaie pour ouvrir la porte et faire le tour du véhicule, ouvrir celle de Lenora, l’invitant à sortir en lui tendant la main. « Alors si tu me disais qui se cache derrière Mademoiselle Fairchild ? Je me suis souvent demandé qui était la femme derrière ce sourire envoutant et ce charisme digne des plus grandes femmes d’affaires. » Une fois en dehors de ce véhicule partant pour retourner à ses occupations, j’offre mon bras à la gente damoiselle pour débuter la marche en ce lieu offrant calme, nature et cachant en partie les grandes bâtisses de la cité.
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MessageSujet: Re: Serein, le soldat s'installe observant (PV)   Serein, le soldat s'installe observant (PV) EmptyJeu 20 Nov - 23:50

Son sourire s'agrandit comme si elle allait rire lorsqu'il manqua de peu de la vouvoyer encore... il y avait du chemin à faire visiblement. peut-être n'était-il pas habitué ? En tout cas William avait accepté et ça lui faisait plaisir. Autant que son envie de la connaitre, étrangement. Même si elle ne savait pas ce qu'il lui trouvait. A dire vrai en dehors du travail devenu intense elle était tout de même une femme assez frivole ou sinon trop effrayante pour que les hommes la regardent réellement. Ils l'aimaient pour une nuit mais n'étaient sérieux qu'avec d'autres, chose qui lui avait toujours convenu mais du coup William la laissait à la fois perplexe et curieuse.

Histoire qu'il ne remarque pas son trouble elle enchaîna sur une question basique, surtout lorsqu'on essayait de connaitre quelqu'un. Mais visiblement soit le brun lui cachait la vérité, soit il était un stalker ou pire : quelqu'un n'ayant pas de vie... Entendre par là "vie sociale". Elle fronça légèrement les sourcils, ayant un peu de mal à croire cela mais plus il lui expliquait la situation et plus il s'avérait qu'il n'avait peut-être pas eu assez de temps à lui ou de motivation pour cela... Impensable. Il enchaina sur le fait que c'était sa vocation et Lenora songea en parallèle que décidément il ne pourrait jamais être dissociable de son travail... Ceci expliquant cela, elle sourit. Lui aussi était féru de travail, à sa façon. Elle, c'était plus par obligation familiale, elle aurait préféré avoir du temps pour elle, ou du moins un peu. mais lui c'était clairement par passion... Ça la rendait un peu curieuse, mais ils avaient promis de ne pas parler de travail pour ce soir. S'en était presque... Dommage.

La voiture s'arrêta et elle ne fut pas surprise de sa question. Il était normal qu'elle en fasse de même et se dévoile... Aussi lui redonna-t-elle sa main pour sortir du taxi avant de resserrer les pans de son manteau contre elle, réfléchissant à une réponse à donner. Ironiquement il avait complètement raison. Des choses à dire sur elle il y en avait... Un peu trop à son goût, même. Mais bon. Autant assumer, ironiquement cela enrichissait le commerce familial.

- Alors comme ça j'ai un sourire charmeur ? Je note... Répondit-elle pour le taquiner, le défiant du regard un temps avant de reprendre tout en marchant. Eh bien hormis des choses que je préfèrerais enterrer avec moi dans la tombe plutôt que de t'en parler je pense que malheureusement... Je suis ce qu'on dit de moi. Du reste... Disons que jusque là je n'avais jamais eu à me définir, je me suis toujours laissée vivre, puis il y a eu l'accident et j'ai du reprendre les affaires familiales donc je ne sais plus trop où j'en suis à ce niveau.

A dire vrai elle ne mentait pas. Plus elle y réfléchissait et plus elle avait l'impression d'avoir arrêté son temps pour remettre les affaires Fairchild sur le devant de la scène. Elle y était parvenue avec brio mais au détriment de sa vie privée...

- J'aime des activités qui ennuient la plupart du monde comme aller voir un opéra ou une exposition temporaire dans un musée, courir la nuit hors du dôme malgré les rappel à l'ordre sur les fuseaux horaires du lever du soleil et ...prendre soin de moi, comme n'importe quelle femme. C'est assez simple mais à dire vrai bien que j'aie mon caractère je suis une femme normale. Je vais peut-être te décevoir William mais je n'ai rien de bien spécial.

Elle lui sourit et inspira à plein poumon l'air frais du parc. Ça faisait du bien de marcher un peu, surtout en aussi bonne compagnie... Elle espérait juste ne pas l'avoir refroidi à rappeler qu'elle restait une femme ayant une image de femme adorant se jouer des hommes. Certes ça faisait quelques temps qu'elle n'avait pas d'esclandre à son effigie dans les journaux, plusieurs années même. Elle était du genre discrète et appréciait de pouvoir garder sa vie privée pour elle, que les rumeurs soient fondées ou non. Mais elle ne pouvait pas le nier, elle avait des défauts et changer d'amant comme de tenue en faisait partie. Parce que le sexe la défoulait, parce qu'elle ne leur faisait jamais assez confiance sur le long terme... Et dire que certains trouvaient qu'elle avait de la classe. S'ils savaient, elle était toujours la même fêtarde, Lenora avait juste moins de temps pour elle, bien moins de temps.

- Alors dis moi... Pourquoi le Parc, tu aimes ce lieu ? Lui demanda-t-elle pour changer de sujet, se surprenant à être restée pensive quelques temps tout de même. Tu y viens souvent ?
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MessageSujet: Re: Serein, le soldat s'installe observant (PV)   Serein, le soldat s'installe observant (PV) EmptyLun 24 Nov - 18:46

Aucune vie sociale, c’est exactement ce qui me définit, je considère en faite que la vie sociale est quelque chose que je pourrai développer plus tard. Nous sommes des Asariens, nous sommes les héritiers des Anciens, il faut mériter cet héritage, il faut chaque jour se montrer digne de ce que les Anciens ont battit. Voilà ce qui m’a poussé à avoir cette vie que certains de mes confrères considèrent comme malsaine mais qui m’avait toujours convenue. Je constate que la belle Lenora a tout de suite remarqué la fleur que je lui ai envoyée sur son sourire, petite taquinerie peut être mais je suis bien content qu’elle y ait porté attention. Mais passons ce petit détail pour en venir à un fait plus intéressant, alors que nous marchions tranquillement, elle fit part qu’elle avait une part de sa vie qu’elle ne comptait pas me dévoiler, préférant mourir avec ces secrets. Comment ne point attiser ma curiosité avec une telle tournure de phrase, au contraire cela me titille tout de suite, me demandant ce que cela peut cacher. Une crainte ? Une honte ? Un complot ? Oh mon imagination dans ce genre de situation peut vite tourner, se faire bien des films. « Hum… Vous savez… Rhaaa… Tu peux tout me confier sans crainte, je sais garder secrets sur ce qu’on me dit. » Sauf bien sur si elle venait à me dire qu’elle protégeait des humains recherchés par le Gouvernement, mais je n’arrive pas à imaginer cela d’elle. Par contre je suis toujours aussi intéressé par le reste de ses paroles, elle est ce que les autres disent d’elle. J’entends bien des ragots, des mots, des rumeurs, mais j’aime aussi avoir la version de la personne concernée. « Et que dit-on de toi qui serait ainsi correct ? »

Je n’insiste point sur l’accident, ne voulant pas tourner le couteau dans la plaie en parlant de cet accident qu’elle mentionne. Et puis ce qui compte c’est ce qu’elle est devenue aujourd’hui, cette brillante femme d’affaire, maitresse du Luxor, un nom qui est réputé, un talent qui ne peut pas être ignoré. Je ne peux d’ailleurs qu’apprécier de voir qu’une Asarienne telle qu’elle puisse apprécier passer un peu de temps avec un homme de vocation comme moi. Elle se dévoile d’ailleurs petit à petit, montrant donc un coté intéressée par la culture, par la beauté de l’art, et par… Courir la nuit hors du dôme ? J’avoue que la je suis surpris, je ne l’imaginais pas agir ainsi, mais cela me fait sourire de voir qu’elle puisse avoir ce genre d’activité. « Sois prudente hors du dôme, certains traitres profitent de cet environnement. » Et hop, le Milicien de retour, ne venant point critiquer mais se montrer prudent en faisant part d’un risque qu’elle doit surement connaître. « Et je ne suis pas d’accord avec toi. Tu es une personne spéciale. » La preuve c’est que je suis ici avec elle, que si c’était une femme comme une autre elle n’aurait pas su attirer mon intérêt, je serai juste passé à coté d’elle sans me retourner, sans prêter attention à sa personne alors qu’elle a su de suite captiver mon regard, qu’elle a su me donner l’envie de la connaître bien mieux.

De plus si elle était une simple femme aimant se jouer de la gente masculine, elle n’avait rien tenté de ce genre avec moi, ou alors je l’avais point remarqué. Profitant ainsi de cette balade, de cette discussion, j’en apprends du coup un peu plus sur elle, ce qui change de nos habitudes, de nos conversations plus politiques. Certes de base je suis un homme plus sage, plus discret, qui n’est pas très festif, et c’est peut-être cela aussi qui me rend intéressant pour elle ? Je ne suis pas un de ces pervers venant directement se coller à une jeune femme pour savoir comment cela est sous la robe. Je garde un œil sur l’horizon, avançant dans ce parc, la gardant à mon bras, veillant à ce qu’elle n’ait point froid pendant. « Pourquoi ? Et bien je dois dire que cette idée est venue d’un coup à mon esprit. » dis je au début, ne sachant pas vraiment comment expliquer. Enfin si je sais le pourquoi mais elle va me prendre pour un fou à nouveau. « Je ne viens d’habitude ici que pour courir, pour faire un peu d’exercice, mais ce soir ce n’est pas cela que je cherchais. » Je marque une petite pause après ces mots, venant poser la main sur le bras lié au mien.

« Tu vois, quand je suis dans un lieu entouré de monde, j’ai une petite déformation professionnelle, j’analyse les gens, je cherche ceux qui sont tendus, ceux qui semblent plus nerveux… » Il faut dire que c’est souvent ainsi qu’il est possible de déjouer un mauvais tour. « Je peux par exemple te dire que l’homme qui se trouvait à la machine de droite la plus proche de ma table était à son troisième verre cul sec depuis mon arrivé, que la serveuse a faillit trébucher après qu’un Asarien au costume blanc et la cravate crise lui ait mit une claque sur le cul, je peux te dire aussi que l’homme deux tables devant moi n’aimait pas avoir plus de deux glaçons dans son verre, un des employés humain s’est fait mal, il avait tendance à se frotter le poignet sans cesse,… » Je m’arrête la pour éviter de la noyer sous ce genre d’informations, laissant ainsi comprendre ce coté minutieux de vouloir étudier le monde autour de moi, le terrain, toujours me sentir prêt à agir si le besoin se fait ressentir. « C’est comme une seconde nature, alors en t’emmenant ici, rien n’allait me distraire et je pourrai profiter pleinement de ta compagnie, savourer le moment. » Je me retiens de rire de moi même, mais c’est cela, je pouvais enfin apprécier la compagnie de Lenora sans avoir l’esprit occupé par tout le reste.
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MessageSujet: Re: Serein, le soldat s'installe observant (PV)   Serein, le soldat s'installe observant (PV) EmptyLun 24 Nov - 21:38

Le poing fermé se posa plus qu'il n'essaya de taper le bras qui serrait le sien. C'était pour le symbole, il avait demandé qu'elle le frappe mais Lenora ne se le serait jamais permis. Elle sourit quand il se reprit et la tutoya, se disant qu'elle allait bien s'amuser. Malheureusement aux dépends du pauvre homme... Le pauvre avait un peu de mal à la tutoyer. A lui de s'amuser peut-être quand il posa la question qui fâche... En même temps elle avait tendu le bâton pour se faire battre. Se massant la nuque tout en grimaçant, faussement embarrassée, elle lui sourit et finit par rire doucement.

Tout vient à point qui sait attendre, je te laisse trouver. Si tu donnes la bonne information tu gagnes. Répondit-elle, se sentant d'assez bonne humeur pour plaisanter et jouer. Dire d'emblée qu'elle avait un mauvais penchant pour le flirt et les hommes n'était pas une bonne chose à faire après tout. Il y avait aussi des rumeurs sur les mauvais tours qu'elle jouait parfois aux filles ne lui voulant pas du bien mais ça c'était à la limite une fierté : elle ne se laissait pas faire, tout simplement. Elle enchaina sur des habitudes simples qui la définissaient. Quand les ragots parlaient d'elle, ce n'était jamais concret mais ça, et même "courir hors du dôme", ça l'était plus à ses yeux qu'elle n'aie jamais été quelqu'un de sérieux. Disons plutôt qu'aucun homme qu'elle avait rencontré jadis avait voulu l'être non plus, ceci explique cela. Et puis elle parvint à le surprendre avec cette histoire de course... Là, elle était fière.

Tu n'as qu'à m'accompagner un de ces quatre si ma sécurité t'inquiète... tu n'auras qu'à choisir le parcours mais ça fait du bien de changer d'air, en dehors du dôme le monde est si vaste que le parcours n'est jamais le même selon la direction que tu prends. Répondit-elle non sans jouer de ses doigts sur son bras pour le taquiner un peu. Chassez le naturel il revient au galop, dira-t-on. Cependant elle se tut quand il nia qu'elle soit normale, mais plutôt spéciale. Même ses doigts s'arrêtèrent et se cachèrent derrière sa hanche. Il l'avait surprise. Ça ne la surprenait pas beaucoup que d'autres disent cela mais leurs compliments sonnaient creux en général. Soit William était particulièrement lisible soit elle donnait de l'importance à ce qu'il pensait.

Pour éviter de trop montrer son trouble elle enchaina sur un autre sujet. Bien heureusement pour elle, le brun s'y engouffra, lui expliquant son point de vue. Visiblement il venait ici souvent. Elle ne savait pas comment il faisait, rien qu'à savoir être sous un dôme Lenora avait l'impression de tourner en rond d'où ses escapades nocturnes même si rien que le fait de sortir du dôme ou de retourner au travail ensuite prenait un temps monstre. Elle ne se payait pas ce luxe souvent mais parfois ça faisait du bien de changer d'air. Et puis il y eut cette histoire de détail... elle eut du mal à se retenir de rire car elle imaginait très bien ce genre de bêtises faites dans le casino.

Tu as eu une bonne idée, moi aussi je profite d'un homme spécial ainsi. Étrangement elle ne jouait pas un jeu avec lui. Oui elle le taquinait, utilisait même un peu trop ses charmes pour se montrer platonique envers lui mais elle ne l'avait pas non plus mis sur un tableau de chasse sur lequel elle n'aurait même pas prit la peine de mettre son nom, elle commençait à le connaitre et malheureusement ou bienheureusement ça changeait beaucoup de choses... Elle ne disait pas ce qu'elle ne pensait pas et donc ne mentait pas en insinuant s'intéresser elle aussi à lui... Mais elle aimait bien cette idée de prendre le temps, c'était ce qui faisait qu'elle le cherchait encore par moment lorsqu'elle descendait dans les lieux publiques du casino. Quitte à être déçue d'ailleurs parce qu'il ne venait pas si souvent que cela. Pourtant elle préféra reporter son regard ailleurs. De base tout allait vite, il suffisait d'un regard ou d'un contact pour qu'elle et un inconnu s'enflamment. Alors là se dévoiler ainsi la gênait peut-être un peu... Elle en profita pour observer ce parc, remarquant malgré elle qu'elle n'avait pas du y aller autant qu'elle le pensait car il lui semblait différent de son souvenir.

Remarquant un banc écarté du chemin de par son regard un peu ailleurs, Lenora tourna celui-ci vers William et penchant la tête vers le banc. On s’assoit un peu ? Demanda-t-elle, trouvant l'endroit idéal pour profiter de la vue sur la totalité du parc. A moins que tu n'aie encore une petite idée de jusqu'où aller en ce cas là je te suis sans discuter. Évidemment c'était une façon de parler...
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MessageSujet: Re: Serein, le soldat s'installe observant (PV)   Serein, le soldat s'installe observant (PV) EmptySam 29 Nov - 15:19

Un petit geste doux, une fausse frappe, mais elle ne doit pas avoir peur de me faire mal, après tout je suis une sorte de guerrier des temps modernes donc elle peut se lâcher, mais je trouve cela bien mignon sa façon de faire. Mais très vite le coté mignon passe au coté embarrassée par ma question sur justement ce qu’elle tenait à tellement me cacher. Elle ne doit pas avoir peur avec moi, je ne vais pas la juger sur ses actes, son passé ou son histoire. Elle tenta du coup d’esquiver en mettant un petit jeu sur cette histoire, voulant me pousser à deviner ce qu’il pourrait être de la situation. Mais ce n’est point mon genre malheureusement de jouer avec les rumeurs et de tenter de deviner une chose qui pourrait donc être erronée et la vexer. Et puis honnêtement, je n’arrive pas à l’imaginer en mal, peut-être parce que ma vision est modifiée par ce qui semble m’attirer vers sa personne, mais non je ne la vois pas commencer à jouer à la croqueuse d’hommes sans avoir d’émotions propres. Quelque soit l’être, du plus sérieux, plus manipulateur, ou plus froid, nous avons tous une part d’émotions, une part de sensations qui peuvent nous trahir. J’en fais les frais d’ailleurs par cette attirance envers cette femme que j’aimerai mieux connaître, à qui j’aimerai montrer que je ne suis point qu’un soldat. « Alors je laisserai le temps décider de vo… ton désir de me dévoiler cette partie de ta personne. »

Quand elle me proposa de l’accompagner pour sa sécurité dans ses petites balades hors du dôme, un sourire s’afficha, venant même jusqu’à la taquiner sans prévenir. Une première, moi qui me montre taquin avec quelqu’un, et en plus avec sous entendu. « Je serai ravi d’être ton garde du corps… » Bon, ce n’était pas bien de dire cela, je le sais, il y a temps d’interprétations possibles avec un tel commentaire, surtout avec l’intonation de ma voix qui se montrait presque joueuse sur le coup. Mais c’est venu naturellement, c’était aussi une sorte de compliment. Espérons qu’elle ne le prenne pas trop mal venant de ma personne, ni qu’elle soit choquée. Un petit frisson se fit en sentant les doigts gambader sur mon bras, ne disant rien même si j’apprécie ce genre de gestes, des choses dont je n’ai d’ailleurs point l’habitude il faut dire. Mes mots semblèrent soudainement la troubler, me faisant arrêter la marche pour peut-être me justifier, ou en tout cas tenter de lui faire comprendre que je ne voulais ni l’offenser, ni lui mentir. « Je ne suis pas un homme qui s’amuse à courtiser les gentes damoiselles… Pour moi la majorité des personnes sont soit fades, soit juste des sortes de nobles dignitaires, ou des collègues. Je ne regarde rarement personnellement une personne, je ne tente pas de connaître qui ils sont réellement car cela n’est pas mon travail… » Il est vrai, ce n’est pas ma tâche de connaître les personnes, juste de savoir si elles sont dangereuses pour la société ou si leurs convictions étaient nobles. « Tu es la seule personne pour qui je montre un réel intérêt personnel, et cela prouve bien que tu es spéciale… » Une logique imbattable à mes yeux, même si cela peut paraître étrange. Mais si Lenora était comme X ou Y, jamais nous ne serions ici, jamais je n’aurai commencé à lui parler de façon tellement personnelle.

Profitant d’ailleurs de ce petit moment d’arrêt, avant de reprendre cette marche, ma main se redresse, celle libre, pour venir vers elle, se posant sur sa joue légèrement, les doigts glissant à fleur de peau. « N’en doutes jamais… » Sur le faite qu’elle soit spéciale. Pour lui ce parc faisait du bien, mais le dôme restait sa vie, il vivait pour roder dans les rues, pour veiller à la sécurité, c’était un peu son univers, sa position, son monde. Il agissait souvent pour combattre ceux qui voulaient renverser la position actuelle d’Asaria, et du coup tout le dôme était comme sa demeure, son chez lui. Elle me retourne le compliment sur une personnalité spéciale, mais tout ce que j’ai de spécial ne sont justement pas à catégoriser comme des qualités… Je suis une sorte d’être renfermé qui ne pense que carrière, qui pense agir en laissant trop souvent des choses passées derrière moi comme si ma propre vie n’était pas à moi. Je ne suis pas un de ces hommes brillant qui peuvent tout se permettre, ni un homme de pouvoir qui pouvait lui offrir le monde… Que pourrait elle apprécier de spécial chez moi ? Peut-être justement le faite que je ne la verrai pas comme un trophée de chasse, ou comme un plaisir d’un soir, mais que je vois en elle quelqu’un de vrai.

A sa demande, nous nous dirigeons vers ce banc, comme je disais au début, tout cela n’était qu’une improvisation sur un coup de tête pour avoir un autre environnement où je pourrai profiter entièrement d’elle, de sa présence, et je l’invite à s’asseoir avant de m’installer à ses cotés, profitant de cette nature autour de nous, de ce calme, de cette nuit, de la fraicheur des lieux. Ce genre de moment est réellement précieux, le genre d’instant qui apporte un peu de calme. Et du coup je me permets de capturer la main de Lenora entre mes doigts. « Je vais me montrer bien curieux, mais qu’est ce qui fait que tu m’offres autant de ton précieux temps ? »
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MessageSujet: Re: Serein, le soldat s'installe observant (PV)   Serein, le soldat s'installe observant (PV) EmptySam 29 Nov - 19:59

Que pouvait-il bien penser d'elle ? Ils parlaient de tout et de rien mais elle n'avait pas de dons télépathique, ne pouvait donc savoir ce qu'il pensait. Il céda cependant, lui laissant du temps pour se dévoiler. Elle le remercia d'un sourire puis repris la conversation, plaisantant sur un sujet qui de façon anodine invitait le brun à une prochaine rencontre... De ce qu'elle lisait sur son visage et dans ses mots il n'était clairement pas contre. Ça me semble plaisant comme idée. Son regard se fit tentateur, rivalisant avec le sien sans la moindre gêne. On aurait dit qu'il la dévorait des yeux en disant cela et elle imaginait parfaitement ce qu'il aurait pu insinuer Elle avait l'habitude de ce genre de sous entendu et aimait tout ce que cela pouvait laisser sous entendre, d'autant plus alors qu'il la couvait ainsi des yeux. A dire vrai ce genre de flirt était même enivrant quand c'était lui qui en jouait, mais ça elle ne le lui dirait pas, pas tout de suite en tout cas.

Ceci étant son compliment la déstabilisa, peu habituée à ce qu'on lui dise cela. William semblait vouloir le justifier mais à dire vrai il n'en avait pas besoin, la brune l'avait prit en bien... en très bien même. Elle sourit un peu plus lorsqu'il l'effleura des doigts, appréciant la caresse un instant. Trop court... mais cela était ses vieilles habitudes qui parlaient. A ses yeux c'était lui qui était spécial, mais il ne semblait absolument pas s'en rendre compte. A dire vrai elle ne savait pas quelle image il avait de lui mais il semblait se définir comme quelqu'un de banal... il était tout sauf banal, non ? On n'arrivait pas agent de la section d'assaut juste avec du muscle, et on n'obtenait en généralement pas la confiance de la brune aussi facilement. D'ailleurs William semblait réellement s'étonner qu'elle daigne s'intéresser à lui, tout en lui prenant la main mais Léna trouvait ça limite vexant. S'il n'avait pas remarqué ses petits jeux de séduction alors elle avait perdu de son charme...

Tu vas me vexer si tu n'as pas remarqué que je te charmais autant que tu ne l'a fais, tu sais ? Murmura-t-elle en le laissant caresser sa main, surprise pour le coup. S'adossant contre le banc, observant ses doigts caresser sa main elle tourna celle-ci pour lui offrir sa paume, commençant à caresser ses doigts elle-aussi. Son regard remonta lentement vers lui et elle lui sourit, soutenant le sien pour attiser ce feu naissant entre eux. Je n'ai pas pour habitude d'être attirée par un métier ou un compte bancaire, j'ai déjà charmé ce genre de personnes mais au final c'est juste une question d'affinité et tu es le genre d'homme qui me donne envie de m'intéresser un peu plus à lui... tout simplement. De ce que tu m'as appris de toi durant nos conversations j'ai découvert quelqu'un de sérieux et d'indépendant, on vient de deux mondes différents mais tu n'étais pas faux, tu étais passionné, attentif et je dirais même honnête... D'un côté c'est rassurant mais de l'autre je dois avouer que ça te rend très sexy... Ses yeux en disaient long sur ce qu'elle sous entendait par cette dernière phrase, ses lèvres s'étirant en un sourire plus que taquin. Taquine certes, mais honnête, elle ne voyait pas comment lui montrer davantage qu'il lui faisait envie. William avait son propre charme et si Lenora avait plutôt joué des hommes auparavant elle avait comme tout le monde ses préférences. Il l'attirait, et peut-être pas uniquement pour leur conversation ou la confiance qu'elle mettait en son honnêteté et sa simplicité. Son regard redescendit sur ses doigts qui jouaient avec les siens, attendant sa réaction avec limite un brin d'impatience... Et pourtant elle était on ne peut plus sérieuse, il lui plaisait énormément. Le genre de perle qu'on mettait en chasse gardée car bien des femmes devaient lui courir après, elle en était persuadée. Toi aussi William, tu devrais arrêter de douter de tes charmes. Voilà, c'était dit... Elle parlait rarement de ce genre de sujet mais quitte à le faire, autant être franche. Ce genre de franchise la troublait plus qu'elle n'osai le montrer néanmoins. Elle avait l'étrange sensation de s'être mise à nue, une chose qu'elle n'aurait jamais fait ailleurs, avec quelqu'un d'autre. Ça ne lui ressemblait pas de laisser autant de pouvoir à un homme sur elle, surtout celui de la rejeter si jamais elle lui déplaisait finalement.
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MessageSujet: Re: Serein, le soldat s'installe observant (PV)   Serein, le soldat s'installe observant (PV) EmptyDim 14 Déc - 12:46

Oh non la belle Asarienne n’a en rien perdu ses charmes, il est juste important de noter que c’est moi qui n’est point du genre à savoir discerner ce qui peut-être un jeu de séduction. Comme elle va se rendre surement compte, mon niveau de communication sociale a toujours été très limité ce qui engendre des situations comme celle ci, ne point réellement percevoir une attirance ou une séduction venant d’autrui. Il faut dire qu’en temps normal je ne suis point une personne passant tant de temps avec une autre pour la vie privé, au contraire je suis plutôt quelqu’un restant uniquement dans le milieu professionnel. Mais la belle damoiselle face à moi a réussit à me sortir de cette boucle, me donner envie de la découvrir et de passer un peu de temps en une compagnie qui sait m’apporter une forme de chaleur. Mais c’est elle qui vint me faire la réflexion que si je n’avais point compris qu’elle voulait me charmer, je pourrai créer une offense. J’aurai presque pu me sentir gêné de lui imposer une telle erreur de ma part, mais non j’offre un sourire car une part de moi semble plus que bienheureux de connaître ce petit détail. « Oh non, je ne souhaite aucunement te vexer, disons juste que c’est un peu surprenant. » Surprenant était un mot juste, pour un homme d’action habitué à se battre, à s’entrainer, à recevoir des ordres, cette posture était du coup bien différente que les autres. D’ailleurs je me demandais comment elle réagirait en me voyant dans mon milieu, me voir telle une montagne froide et dure, qui n’a comme seul regard celui d’un homme prêt à agir et écraser ceux se mettant sur le chemin de l’autorité Gouvernementale. Mais elle ne s’arrête point à ces quelques mots, non elle me lance de nouveaux compliments, de nouvelles paroles. Elle semblait vouloir me faire comprendre que ce que je suis dans ma stature sociale n’avait que point d’importance en cet instant et que ma particularité morale me rendait juste plus séduisant à ses yeux. Oh que de flatterie qui font mouche.

Finalement toutes ces confidences surprenantes changent totalement de nos habitudes, nous qui si souvent discutons politique, du comportement des hommes souillant notre cité… Tant de débats qui ici laissent place à un échange totalement différent au point de me pousser à prendre des initiatives. Oui sur l’instant je lâche la main de cette Asarienne d’un rang bien particulier et respectable, me fiant peut-être à mon instinct ou simplement encore à ses paroles. Mon être se tourne un peu vers elle, mes mains glissant sans grandes hontes sur sa taille, mon regard restant planté dans le sien et la sans un mot, sans une expression, je viens la porter légèrement, la soulever pour l’attirer vers moi, sur mes genoux, face à moi, dans une posture un peu particulière certes, mais désirant la voir face à face et non rester ainsi l’un au coté de l’autre, cela sans un mot pour juste tenter de voir dans son regard comment elle prenait cette manœuvre, si elle le voyait bien ou mal. Mes mains ne la quittent point, une restant sur sa taille alors que l’autre dessine sa silhouette en remontant vers sa joue. « Les mots sont des choses que je peux manipuler mais qui n’arriveront jamais à me représenter, je suis un homme de terrain, un homme d’action, alors en souhaitant ne pas t’offenser, je pense que je serai plus clair envers ta personne en m’adressant par des gestes et non par des paroles que bien des hommes ont surement su t’offrir. » Oui il ne faut point se leurrer, une telle femme a du en attirer des courtisans, des prétendants. Personnellement je n’aime pas perdre du temps avec de longs discours pour flatter un égo ou tenter d’exprimer un désir car souvent les mots ne sont rien que des sons, ne disant point sincérité ou mensonge, certains mots peuvent tellement être hypocrites alors que les actes eux dévoilent clairement les intentions.

J’attire alors son corps contre le mien, espérant que la robe de Lenora supportera la manœuvre et ma main glissant dans sa chevelure guide un peu le geste car au lieu de veines paroles, comme annoncé, j’allais prendre les devants par les actions. Ainsi c’est sans parole que je m’approche pour voler ses lèvres, sans viles flatteries que je m’occupe d’elle comme je l’avais bien des fois désirées, sans attendre une autorisation qui aurait pu me faire comprendre un désir mutuel. Non il était temps surement que je montre qui je suis, et que le genre d’homme que je suis préfère passer outre les bonnes convenances pour obtenir ce qu’il désire. Mes lèvres aux siennes, c’est un baiser avec l’étincelle de passion qui m’anime que je lui offre, un échange, une caresse de lèvres, un jeu pour bien dire que ses charmes n’étaient qu’une certitudes à mes yeux, mais surtout que cette façon dont elle s’ouvrait en ma présence avait fait effet.
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MessageSujet: Re: Serein, le soldat s'installe observant (PV)   Serein, le soldat s'installe observant (PV) EmptyVen 16 Jan - 19:22

Lenora n'avait jamais eu à se dévoiler de la sorte. Du coup elle était.. gênée, oui. Il était bien plus facile d'utiliser des sourires et des battements de cils que des mots, et même si elle les utilisait à la perfection elle commençait déjà à se demander si elle n'en avait pas trop dit. En quoi était-ce surprenant ? Certes ils n'avaient jamais eu à parler de ce genre de choses... Ils parlaient tout simplement d'autres sujets mais aurait-elle accepté un rendez-vous à l'improviste avec n'importe qui ? Elle aurait pu le lui demander, et surement l'embrouiller un peu plus mais se contenta de sourire, amusée. Ça la détendait d'être enfin en la compagnie de quelqu'un ne se prenant pas la tête... vraiment.

William décida alors de changer d'approche et glissa ses mains sur son corps, la surprenant par cette initiative... Plus encore quand il l'incita à venir se placer sur lui. Si elle se laissa faire, étonnée, il était évident que sa robe ne supporterait pas davantage et que Léna était loin d'être à l'aise. Mine de rien il lui faisait prendre une position assez osée, dans un lieu public. oui il n'y avait personne... Mais pourquoi avait elle en boucle les deux mots "lieu" et "public" en tête si il n'y avait réellement rien à craindre ? Son père aurait sorti le fusil pour moins que ça s'il avait connu la "vraie" vie de sa fille mais pour le coup il avait suffit de peu à William pour réellement la déstabiliser. Et voir la jupe de sa robe noire se tendre au dessus des cuisses ne faisait que lui rappeler visuellement qu'à l'origine, jamais elle n'aurait du faire une chose pareille, surtout avec. Ses yeux verts assez sombres devaient tendre vers le bleu quand ils observèrent ceux de William, trahissant que la belle était pour le coup étonnée.

Mais... Qu'est-ce que tu me fais faire... ? Murmura-t-elle avant d'écouter ce qu'il avait à dire. Elle senti ses mains rester sur elle, se mouvant vers son visage ou restant contre sa taille. Elle ne savait ce qui l'hypnotisait le plus : ses mains ou sa voix ? Elle parvint à sourire, un sourire franc et amusé quand il se compara aux autres hommes. Complexé ? Jaloux ? Surement aucun des deux mais il avait au moins mis dans le mille : les longues palabres pour la charmer ne lui faisaient pas grand effet, il n'en avait jamais utilisé lorsqu'ils parlaient de divers sujets et n'avait-ce pas été une bonne chose ? La brune le laissa alors la faire aller contre son corps, frémissant de sentir sa main remonter sur sa nuque alors qu'elle gouttait enfin ses lèvres. Inconsciemment elle posa une main sur le haut de sa veste pour prendre appuis et venir répondre à son invitation muette, l'embrassant à son tour autant pour gouter à nouveau à cette caresse que lui signifier que ce qu'elle lui avait dit n'étaient pas des paroles en l'air... Sa main remontait sur sa nuque quand enfin la jupe de sa robe la rappela encore une fois à la raison. Mon dieu... ce n'était vraiment pas l'endroit pour se comporter comme ça.

... Je vais tuer mon tailleur. Murmura-t-elle au bout d'un temps contre lui, calant son front contre son cou, gênée. Désolée... je ne peux pas rester comme ça.Ça en aurait fait rire plus d'un mais oui, entre cette position insolite et la robe qui n'était vraiment pas appropriée pour ce genre de position, Lenora n'avait que deux choix possible : retrouver son tailleur pour mettre à exécution ses envies ou enfin arrêter de s'asseoir sur les genoux d'un certain homme... Furtivement elle déroba ses lèvres alors qu'elle en profitait pour se relever, éloignant son corps du sien. Elle remit aussi ses affaires en place, les pans de sa veste croisés par ses bras alors qu'elle regrettait déjà la chaleur de son corps contre le sien. Était-elle gênée à ce point ? Oui... A l'origine, Lenora restait quand même une femme guindée, qu'on aurait pu dire avoir un balais dans le derrière et aussi plaisant soit-il, William ne pouvait espérer qu'elle change du tut au tout. D'ailleurs, était-ce réellement le froid ou le souvenir de la façon dont il l'avait fait s'asseoir qui rougissait ses joues au final ? Au bout d'un temps Lenora inclina la tête vers le chemin qu'ils venaient de prendre. Et si on rentrait ? Lui demanda-t-elle, songeant qu'un lieu moins froid, tout aussi calme mais ayant aussi moins de... vis à vis serait la bienvenue. Ce qui était certain néanmoins était qu'elle n'avait pas envie pour le moment d'interrompre cette soirée mais aux vues des bonnes idées que William avait eu en prise d'initiative pour le moment, elle le laissait guider la suite : ça lui plaisait d'être surprise.
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