Invité Invité Sujet: Emily Bowman - Séduire est l'apanage de la femme ♥ [Terminée !] Dim 3 Nov - 22:23 Emily Bowman feat : Mila Kunis
P rénom : Emily.N om : Bowman.S urnom : L'Ange Corrupteur.A ge : 116 ans.N ature : Asarienne, évidemment, quelle question.O rientation sexuelle : Bisexuelle, avec une forte préférence pour les Hommes. Mais bon, faut pas être fermée non plus, n'est-ce pas ?M étier : Ministre de la Culture et des Arts. Et c'est plus compliqué qu'il n'y parait. Egalement propriétaire du Théâtre Saria, splendide établissement dont seule la patronne a le droit de censure. Si on ne compte pas la toute puissante Alianka, bien entendu.G roupe : Les Anciens. Mais n'allez pas lui dire qu'elle est vieille. Elle le prendrait très mal.D ate du SEER : A 22 ans, en 2020.P oste vacant / Scénario ? OUI (Poste Vacant).C ARACTÈRE : Emily est une femme à la personnalité complexe, aux facettes multiples, qui a bien changé au cours des années, au fil de son histoire. Il serait difficile de brosser un portrait exhaustif de cette jeune femme aux dons qui en font un véritable caméléon. Ce n'est pas un hasard si elle a su attirer l'attention d'Alianka. Des femmes séductrices qui font tourner la tête des hommes d'un simple regard, d'un petit sourire en coin, il en existe plus que de raison. Non, si la Bowman est intéressante, c'est parce qu'elle a un potentiel sous-jacent qui peut la transformer en une prédatrice redoutable pour ceux qui tenteraient de l'importuner. Et autant dire que s'en sortir sans casse après avoir chercher les ennuis à ce petit bout de femme tout à fait charmant tient de la gageure. Elle prend sa revanche. Toujours. Vous l'aurez compris, l'Ancienne est très rancunière. Elle ne se laisse pas empoisonner par cela. Non. C'est un coup à se rendre malade et à gâcher sa vie, alors qu'on peut très bien s'amuser à côté. Elle garde juste bien en mémoire ceux qui ont tenté de l'emmerder, à un moment ou un autre, et même des années après, sans crier gare, elle broie cette personne en manipulant tout ce qui peut l'entourer, en la brisant et en lui retirant tout ce qu'elle possède, jusqu'à sa dignité même. Il ne vaut mieux pas la quitter en mauvais termes, car elle sait se faire oublier pour mieux revenir en planter sa dague entre les côtes, tel un spectre aux augures mortifères. Mais la réduire à cela reviendrait à se tromper lourdement sur son compte. Certes, elle est manipulatrice et calculatrice, mais bien entendu, elle n'a pas que des mauvais côtés. Enflammée -ce qui n'est pas forcément un bon point, remarque-, elle aime croquer la vie à pleines dents, et ce, même si cela se fait au détriment des autres. Hédoniste dans l'âme, elle enchaine plaisir sur plaisir. Particulièrement celui de la chair. Elle s'est toujours sue belle, désirable et désirée, si bel et bien que la séduction est devenu un passe-temps... A plein temps ! Certains emploient des esclaves pour se libérer de leurs pulsions. Elle trouve cela risible. Elle fait de même, mais uniquement si elle sait que l'esclave la désire, ne le forçant jamais à l'acte. Mais elle sait toujours se faire désirer, me direz-vous, son don d'empathie aidant à jouer sur les bonnes cordes selon la personne. D'aucun dirait qu'il est impropre d'apporter une telle considération à l'avis des esclaves, des Humains. Pour elle, un Homme est un Homme, et s'il est capable de lui procurer les sensations qu'elle veut, elle se fout qu'elle soit un simple être inférieur ou un Asarien. Particulièrement cultivée, c'est tout naturellement qu'on lui a confié ce poste de Ministre. Poste assez compliqué à gérer d'ailleurs, car elle est toujours prise entre le désir de faire découvrir des textes magnifiques, des sonorités agréables, des peintures captivantes à tous, Humains compris -même si ces imbéciles ne sauraient les juger à leur juste valeur-, mais ceux-ci sont parfois en désaccord avec les idéaux du Gouvernement d'Asaria, si bel et bien qu'elle reste la seule et unique à pouvoir profiter de certains bijoux des temps anciens. Non pas que cela la dérange fondamentalement. Après tout, si elle peut prendre son pied, pourquoi se préoccuper des autres ? Un poil égocentrique, elle se sent supérieure à tous ces habitants de bidonville -logique, soit dit en passant-, même si elle est peut-être prise de compassion parfois face à l'histoire particulièrement affreuse de quelqu'un, probablement un relent de ce qu'elle fut avant la Pluie de Feu, qui a marqué un énorme changement chez elle, la rendant beaucoup plus égoïste et hautaine pour se protéger. En dehors de cela, elle reste tout de même quelqu'un avec qui il est très agréable de vivre, et ce n'est certainement pas son ancien amant, Jake, qui prétendra le contraire.P OUVOIRS ou CAPACITES : - E mpathie : Emily a toujours été à l'aise avec les autres : c'est un fait. Bien avant son injection de SEER, elle comprenait déjà comment fonctionnait la plupart de ses semblables, et il n'était pas rare qu'elle trouve les mots et les gestes justes pour réconforter une amie ou pour faire chuter les défenses d'un homme qui tenait à la fidélité de son couple. Ca coulait presque sous le sens de la voir hériter d'un don d'empathie . Elle ressent les émotions des autres, et elle en joue pour parvenir à ses fins. Aussi bien l'euphorie que la douleur, aussi bien les joies que les peines. Rien ne lui échappe si elle désire le sentir. En focalisant son attention, même au milieu d'une place publique particulièrement bondée, elle peut se concentrer sur les émotions précises d'une personne, mais également passer en une sorte de canal ouvert sur toutes les fréquences, et ressentir une sorte de moyenne de contentement -ou de mécontentement-. S'il y a un pic particulièrement singulier, elle le ressentira, comme une haine viscérale, ou une extase au palier de la jouissance. Dans les autres cas, elle ne ressentira qu'une vague sensation, fruit des pensées et des sentiments des personnes environnantes. Il faut préciser que ce pouvoir n'est pas toujours une bénédiction : elle ne peut ainsi pas faire subir de sévices à quelqu'un. Pour une simple raison. Toute émotion ou sensation, se liant à sa personne ou à l'image de sa personne, ressentie par quelqu'un d'autre, traversera sans difficultés sa couche de protection contre les émotions qu'elle a forgé au cours du temps. Autrement dit, si elle fait souffrir quelqu'un, elle le sentira même en tentant de se couper du lien empathique. Si quelqu'un l'admire, ou l'aime, elle le saura instantanément également. C'est une arme à double-tranchant qui peut vraiment être encombrante parfois. Il est à noter qu'elle est également capable de faire ressentir ses émotions à quelqu'un d'autre si elle est en contact physique avec la personne. - S uggestion : La suggestion est un don étonnant qu'Emily a appris à maitriser au fil des années, inconsciente de sa présence durant les premiers temps suivant l'injection du SEER. Pouvoir extrêmement puissant, il peut aussi se révéler très dangereux. Si elle peut implanter une idée dans un esprit, elle n'a aucun contrôle sur ce qu'en fera la personne ciblée, l'une des raisons pour lesquelles elle n'utilise cette capacité que très rarement. Si l'idée est mal implantée, ou complètement en désaccord avec la psyché de la personne qui se l'est vue installée, celle-ci peut sombrer dans une dépression profonde, la poussant dans une majeure partie des cas au suicide, ou bien tomber dans un fanatisme dérangeant. Plus l'idée est précise et en accord avec la façon de penser d'une personne, plus les chances de réussite de la suggestion sont élevées. Un Humain particulièrement déterminé pourra repousser l'idée implantée dans son esprit, s'il a une détermination très forte guidée en général par un sentiment véritablement puissant. Les Asariens se voient seulement sensibiliser à une idée. Par exemple, si Emily implante dans un esprit l'idée "Je t'aime passionnément", et que cette idée n'a jamais frôlé l'esprit de la personne auparavant, la personne en question ressentira simplement une vague attirance pour la jeune femme, et non pas une flamme brûlante et romantique. Si l'idée est déjà venue faire son petit bout de chemin dans la pensée, en revanche, l'effet est multiplié, et elle peut devenir assez entêtante, sans balayer l'esprit pour ne laisser cette idée pour autant (contrairement à un esprit Humain qui, s'il ne possède pas la défense de sa détermination, pourra être broyé par cette suggestion ). Les Asariens doués d'une forme de don télépathique de nature quelconque, allant de la simple télépathie à l'empathie, sont complètement immunisés contre cette capacité. Emily pourrait, en théorie et grâce à ce pouvoir, être capable de créer de véritables agents dormants, en identifiant et en capturant un Rebelle, par exemple, pour le retourner contre son camp, ce qui nécessiterait une succession d'idées implantées qui demanderaient des heures, voire des jours de travail intense et épuisants. Toutefois, elle tient bien trop à sa tranquillité pour être exploitée de cette façon par le gouvernement. Elle est persuadée que si quiconque venait à apprendre qu'elle possédait de tels dons parmi les Asariens, elle serait forcée de démissionner et d'entrer activement dans la lutte contre la Rébellion. Autrement dit, se mettre en danger. Ce qui est inconcevable pour elle. Si bel et bien que son don de suggestion n'est connu de personne. - I llusion : Pouvoir de l'esprit particulièrement développé, ce don permet de cacher aux autres Asariens et Asariennes sa capacité à la Suggestion , en prétendant être capable de Métamorphing -ce qui n'est, bien entendu, pas vrai-. En effet, les Illusions touchent au domaine du nerveux et du sensoriel, si bel et bien qu'Emily peut faire croire n'importe quoi à sa cible. Elle pourrait se targuer d'être douée de pyrokinésie que tout le monde n'y verrait que du feu -sans mauvais jeu de mots, bien sûr-. Certes, ce don n'a aucune valeur dans le monde physique, mais Emily est loin d'être une brute écervelée qui se met dans des situations où elle risque d'être blessée. Sa capacité marche aussi bien sur les animaux que sur les Humains/Asariens. Elle marche également sur les télépathes -et tous les Asariens capable de prouesses en rapport avec l'esprit-, mais la personne qui vivra l'Illusion se doutera que quelque chose cloche sans pouvoir forcément mettre le doigt sur quoi.N OTES P ARTICULIÈRES : Son corps garde comme douloureux souvenir de sa lutte contre l'ours polaire une vilaine cicatrice à gauche de ses vertèbres lombaires sous la forme de trois longs et épais traits blancs, entourés de deux plus fins (qui sont les griffes qui ont pénétré moins profondément sa chair), tous plus ou moins parallèles. Sa nature d'Asarienne aurait dû faire disparaitre cette affreuse trace grâce à sa capacité de régénération exceptionnelle, mais son corps et son esprit semblent avoir passé un accord tacite pour qu'elle n'oublie pas qu'elle a frôlé la mort une fois, et qu'elle s'en souvienne jusqu'au dernier moment. Elle peut parfois ressentir de la douleur en cet endroit.Printemps 2010 : La famille Bowman.Spoiler: Emily trépignait d'impatience. Du haut de ses douze ans et de son petit mètre quarante, vêtue d'une robe élégante, s'étant même accordée la folie d'emprunter du maquillage à sa mère pour se faire un peu plus jolie qu'à son habitude, ses cheveux coiffés dans un chignon travaillé durant des heures -oui, elle avait vraiment reçu des cours pour apprendre ça aussi-, elle sautillait dans le gigantesque salon à la grande baie vitrée sous le regard bienveillant de la vieille et tendre Selma. Selma, sa confidente de toujours, qui trouvait à chaque fois les mots pour la réconforter en l'absence de ses parents. Être la petite du PDG de la société Bowman n'était certainement pas une bénédiction, loin de là. C'était peut-être pour cela qu'elle n'était jamais parvenue à s'intégrer dans une école, même privée et stricte au possible. Véritable tête brûlée capricieuse, elle en avait donné des sueurs froides à ses professeurs et à la dernière directrice en date. Et le pire, c'est qu'on n'arrivait jamais à trouver de preuves contre elle, si bien qu'on lui gueulait dessus sans arguments. Ce qui était toujours hilarant. Il y avait bien une fois où le petit Kenny avait balancé que c'était elle qui avait fait une caricature du prof' à la craie au tableau. Mais il l'avait rapidement regretté et avait servi d'exemple pour tous les autres élèves. Enchainer en quelques jours un seau d'une substance indéfinissable qui exultait d'une odeur assez abominable sur la tête, la super-glue sur le siège et la poudre à gratter subtilement et généreusement distribué dans le caleçon en profitant de son manque de concentration l'espace d'un baiser, ça fait les pieds. Non pas qu'elle soit un monstre de cruauté, mais il faut bien savoir couvrir ses arrières et faire connaitre le prix de la trahison et de la délation, non ? Mais une semaine plus tôt, son père avait promis qu'ils fêteraient l'anniversaire de la petite. En retard, certes, mais s'il était fait, et qu'elle pouvait voir son paternel, quelle importance après tout ? Elle pourrait se jeter à son cou, sentir son odeur rassurante, l'embêter des heures durant en parlant sans s'arrêter. Voire lui faire une couette courte, parfaitement ridicule, mais tellement marrante. En bref, une bonne journée. C'est pourquoi elle avait été sage comme pas deux ces derniers temps, faisant ses devoirs convenablement, aidant même Selma dans le manège malgré ses protestations indignées. Elle voulait que tout soit parfait quand il arriverait, et que dans son regard ne transparaisse que de la fierté vis-à-vis de sa fille. Aussi, quand il débarqua comme une tornade dans le salon, elle ne remarqua pas sa coiffure un peu moins bien rangée que d'habitude. Elle ne remarqua pas son noeud de cravate défait, ni son costume habituellement si parfait qui était froissé. Elle ne remarqua pas le mince filet de sueur qui coulait sur sa tempe, ni les cernes qui soulignaient d'une manière atroce ses yeux verts. Comment aurait-elle pu ? Emily n'était qu'une enfant qui venait de pousser un cri de joie en le voyant. Mais lui, ne lui accorda même pas un regard, son attention fixée sur son cellulaire, visiblement en attente de quelque chose. Selma, qui connaissait les attitudes de ses employeurs aussi bien que celle de la petite Bowman, posa ses mains sur les épaules de l'adolescente pour l'empêcher d'aller courir dans les bras de son père. Elle savait que la fille du PDG retombait en enfance dès qu'elle le voyait, et que se faire repousser maintenant la détruirait psychologiquement. Déjà qu'elle ne pouvait pas le voir souvent, si en plus elle venait à être rejetée, elle n'aurait pour ainsi dire plus rien à quoi se raccrocher. Le téléphone vibra dans la main du grand chef d'entreprise aux mains dorées, appel auquel il répondit immédiatement. - Oui, allô ? Oui, c'est bien moi. Un silence, dans lequel régnait une tension typique de celle du commercial en difficulté, flotta, alors que le visage du PDG Australien à qui l'on ne refusait rien se décomposait petit à petit. - Comment ça, il n'y en a plus aucune ? Vous vous foutez de moi ? Je croyais être prioritaire sur les listes ! Qu'est-ce que ça veut dire "plus prioritaire que vous" ? Nouvelle courte pause. Je saurais m'en souvenir , déclara-t-il d'un ton froid avant de raccrocher au nez de son interlocuteur. Son regard assassin se porta sur sa fille, qu'il jaugea de la tête au pied. Même elle avait fini par sentir qu'un truc grave venait de se passer. Quoi ? Elle ne pouvait le savoir. Son père venait de se faire refuser la première livraison de SEER, n'ayant visiblement pas distribué assez de pots-de-vins pour être positionné assez haut dans la liste des acheteurs à livrer afin de bénéficier de ce produit miraculeux conçu par le génie Ahmad Saria. Emily en avait vaguement entendu parler, mais ce n'est pas à 12 ans qu'on fait le plus attention aux informations, même les plus capitales. - J'ai eu vent de tes résultats scolaires. Et je dois t'avouer que je suis très déçu. Il posa un ton, la fusillant du regard, la pauvre faisant les fruits de la colère du refus de livraison. Ca sera tout. Il repartit d'où il était venu, fonçant probablement vers son bureau où il allait s'enfermer pour négocier des heures durant et gérer sa gargantuesque entreprise. Cette entreprise même qu'Emily détestait de tout son être. Quand il fut sorti du salon, et qu'elle put de nouveau respirer, elle ne parvint plus à réprimer ses tremblements, ni les larmes qui lui montèrent aux yeux et qui coulèrent malgré elle sur ses joues rondes. Geignant, elle se réfugia dans les bras déjà ouverts de sa vieille Selma, cachant son visage éploré dans sa poitrine. C'est ce jour-là qu'elle comprit le sens du mot haine .
Septembre 2048 : La tendresse de l'Homme et l'âpre goût de l'erreur.Spoiler: Ses doigts touchèrent la glace embuée, descendant pour laisser de longues et fines traces à la netteté révélatrice, dévoilant partiellement son corps parfait, à peine revêtu d'une serviette à la blancheur immaculée enroulée délicatement sur sa peau encore humide. Emily admira les effets qu'avait eu le SEER, injecté de cela vingt-huit ans, jour pour jour. A cinquante ans, elle en paraissait toujours vingt-deux. Un miracle assez fabuleux pour une femme aussi jolie et croqueuse d'Homme qu'elle. Une main vint se joindre à la sienne et un corps musclé se coller contre son dos, tandis que des lèvres se baladaient tranquillement sur un cou déjà mille fois conquis. Elle se laissa faire, savourant cette délicieuse sensation, sa main libre allant se promener dans les cheveux mouillés de son amant préféré. Un simple Humain. Un esclave, en vérité. Son esclave. Lorsqu'elle en avait fait l'acquisition, elle avait déjà apprécié sa musculature sculptée à la perfection, son regard océan qui était devenu brillant parmi les regards voilés en voyant la Longue-Vie, ses cheveux blonds aux frisettes typiques d'un homme qui a passé ses premières années près de la mer. Quatre ans. Déjà quatre ans qu'elle en avait fait l'acquisition. Qu'est-ce que le temps pour une créature qui se sait immortelle ? Quelque chose d'abstrait, qu'on regarde s'écouler sans se tremper dedans. Et c'était tant mieux. Pour rien au monde, elle n'aurait voulu perdre ce physique avantageux qui lui permettait toujours plus de plaisirs. Certain(e)s étaient obligé(e)s de se cantonner à leurs esclaves, et se permettaient même de leur faire subir des sévices pour leur pure jouissance personnelle. Peut-être grâce à son don d'empathie, peut-être à cause d'autre chose, elle ne pouvait se résoudre à traiter ses propriétés ainsi. De toute manière, elle prenait bien plus son pied en partageant son plaisir. Et personne ne lui résistait. Elle savait sur quel pied danser avec n'importe qui, si bel et bien que le nombre de refus de s'unir à elle au moins le temps d'une soirée devait se compter sur les doigts d'une main. Elle poussa un faible gémissement quand il mordilla son lobe d'oreille. - Gordon... pouffa-t-elle, l'enjoignant par la même à avoir un peu plus de retenue. Chose qu'il ne ferait pas, bien sûr. Il devait être l'un des derniers Humains à savoir quand lui résister pour plaire à la Longue-Vie. Et elle adorait ça. Il avait une place spéciale dans son coeur. De là à dire qu'elle était amoureuse ? Ne racontez pas de bêtises, voyons. Comment une créature aussi parfaite, aussi supérieure, qu'elle aurait pu avoir de tels sentiments envers une... Bête aussi peu évoluée qu'un simple Humain ? Quand elle se disait cela, elle évitait soigneusement de repenser à tous ces mythes bâtis au fil du temps où les Dieux tombaient éperdument amoureux d'hommes et femmes. Sa conscience d'élue du SEER ne pouvait intégrer le fait d'avoir de tels sentiments, d'avoir un tel intérêt pour son propre esclave. Et cela donnerait par la même bien trop de pouvoir à Gordon sur elle. Avec la Rébellion qui se faisait de plus en plus véhémente dans ses assauts contre les Longues-Vies, elle n'avait certainement pas besoin de cela. Bien qu'il semblait épris d'elle. Il avait déjà dénoncé ce qui lui semblait être un traitre à son service. Fait étonnant, qui lui avait valu la haine de toute la maisonnée. Depuis quand un Humain trahissait-il son genre, surtout pour sa stupide et prétentieuse maitresse ? Excellente question, qu'elle s'était posée également. Elle n'était pas sans savoir que ses esclaves devaient la haïr. Plus à cause de sa nature qu'à cause de son comportement. Elle prenait bien soin de ne pas les maltraiter. De toute manière, elle ne pouvait pas. S'ils reliaient la douleur à son image, et qu'elle se trouvait dans le coin, elle la ressentait aussi. Ce qui n'est franchement pas agréable. En tout cas, par cette action, Gordon avait reçu toute la considération de sa maitresse. Et peu de temps après cette délation révélatrice sur la façon de penser de son amant, elle avait décidé de lui faire partager une autre facette de son pouvoir, qu'elle gardait secrète autant que faire se peut : celle de faire ressentir ses propres émotions, ses propres sensations, à un autre, par le contact physique. Autant dire qu'une fois dans l'acte charnel, ce don avait pour effet de multiplier l'intensité du moment. Peut-être que cela avait fait tomber une barrière entre eux, leur avait fait franchir une limite interdite par les conventions Longue-Vie/Humains, mais elle ne le regrettait pas. Et puis, leur relation était plus ou moins secrète. Tous les serviteurs la connaissait, mais c'était tout. Aucun média, aucun autre Longue-Vie n'était au courant. Emily se retourna, passant ses bras autour du cou de son amant pour s'emparer de ses lèvres. Usant de son don d'empathie comme elle en avait pris l'habitude ces derniers temps chaque fois qu'elle se retrouvait avec lui. Elle s'interrompit soudainement, l'observant, prise par les émotions et les sensations de son esclave autant que par les siennes. - Pourquoi ne penses-tu pas la même chose que les autres Humains ? Les mains soudées aux hanches voluptueuses de sa maitresse, il darda son regard intense dans les iris flottant entre le chocolat et le feuille de la jeune femme, le souffle calme malgré son coeur battant. - C'est parce que je vous appartiens. - Ton corps m'appartient. Et ton âme ? Il fronça les sourcils, avant de sourire. - Je vous appartiens , répéta-t-il simplement, en appuyant ses propos d'un vague haussement d'épaules. Un sourire vorace se forma sur les lèvres de la Longue-Vie avant qu'elle n'embrasse de nouveau sa propriété, enroulant ses jambes autour de la taille du fougueux jeune homme, le désirant tout entier. Et au plus fort de l'acte charnel, impur qu'ils commettaient, alors que son don d'empathie s'exprimait à une puissance jamais ressentie, elle découvrit son second don, sans pour autant pouvoir le maitriser. La suggestion s'implanta dans la conscience de Gordon, enfonçant une idée terriblement simple dans son esprit. Il ne le sentit pas, mais elle, l'inquisitrice, si. Elle savait qu'elle venait de faire quelque chose. Quoi ? Elle ne pouvait le déterminer à cet instant. La seule chose dont elle était sûre, et dont elle avait un peu honte en vérité, c'était la pensée qui avait virevoltée dans sa tête en l'instant de jouissance suprême. Je t'aime . Les jours qui suivirent, Gordon se comporta bizarrement. Evitant plus encore que d'habitude les autres serviteurs, se contentant d'observer sa maitresse, ses photos, à longueur de journée, à en délaisser son travail même. Il semblait de plus en plus maussade de jour en jour, et malgré son don d'empathie exceptionnel, Emily ne parvenait à comprendre la source de cette détresse. Au bout d'une dizaine de jours, elle reçut un coup de fil du service de police. Gordon avait fui dans un secteur résidentiel destiné aux Humains et avait tué une trentaine de personnes avant de se faire lui-même abattre par les forces armées, devenu complètement fou et délirant, hurlant que l'humanité devait périr pour laisser la souveraineté à la race élue. L'horreur se peignant sur ses traits, Emily comprit que c'était sa faute si cela était arrivé. Elle comprit la nature de son don, et surtout, sa dangerosité. Et elle se promit de ne plus jamais y avoir recours, sachant parfaitement qu'il était incontrôlable.
Eté 2050 : Une nature hostile, la fin d'une vie futile.Spoiler: Reconstruire après une telle apocalypse était une chose ardue. Et ce n'était qu'un euphémisme effroyablement naïf de le présenter de la sorte. Les Longues-Vies bénéficiaient peut-être d'un avantage en force, en intelligence, sur ces êtres faibles et complètement imbéciles qu'étaient les Humains, le milieu avait beau être adapté à leur survie, la magnifique Rome ne s'était pas bâtie en un jour. Et il en serait de même pour Asaria. Bien que les fondations semblaient s'élever à une vitesse folle, que la joie et l'envie de vivre prenaient petit à petit le pas sur le simple instinct de survie parmi les bénéficiaires du SEER, Emily se sentait exclue de cette spirale revitalisante. Et cela ne datait pas de la Pluie de Feu. Non, cela faisait deux ans qu'elle se plongeait dans les vices et la solitude pour oublier le fruit de son erreur. La mort de Gordon. Il n'était pourtant qu'un stupide homme qui n'avait pas su repousser l'idée qu'avait implantée la Bowman dans son esprit, qui s'était fait balayer par une simple pensée qui s'était greffée comme une mutation psychique monstrueuse. Il avait été faible. Et elle détestait les faibles. Alors pourquoi pensait-elle toujours à son odeur enivrante, à la puissance de ses muscles se contractant, à ses yeux pétillants ? C'était comme simple témoin exclu du monde qu'elle avait observée la civilisation chuter, se dissoudre dans les flammes et le souffle des champignons nucléaires. C'était la faute aux Humains si la Terre était devenu un territoire hostile à leur survie, leur faute si la couche d'ozone s'était fendue d'un trou meurtrier pour ceux qui se trouvaient sous ses rayons ardents et mortifères. Cette simple idée aurait dû suffire à la demoiselle pour qu'elle retrouve une raison de vivre. Celle des les écrabouiller, de les punir pour cet affront qu'ils avaient fait non seulement à leur planète, mais à leur race entière. Mais ce souffle semblait ne plus jamais vouloir revenir. Alors elle s'était laissée sombrer dans l'alcool. Les drogues anesthésiantes. Les plaisirs interdits. Elle en était même venue à apprécier de sentir la souffrance émanant des êtres Humains qu'ils croisaient, sensation amplifiée par son empathie. Mais plus elle voyait les Longues-Vies se rebâtir, se rassembler pour donner naissance à une nouvelle ère où ils seraient des Dieux vivants, et plus elle s'éloignait d'eux, ne parvenant pas à s'intégrer à leur mode de pensées. Ne comprenez pas par là qu'elle rejoignait celui des Humains. Bien sûr que non. Emily ne voyait juste plus quel intérêt elle avait à rester sur cette planète. Et ce n'est pas son cerveau embrumé par une bouteille de whisky frelaté qui prétendrait le contraire. Elle s'était éloignée des chantiers aussi divers que variés, se baladant dans les étendues calmes autrefois recouvertes de glaces, son pas normalement léger, aérien, carrément corrompu par le nombre de grammes d'alcool circulant dans son sang. C'est peut-être pour cela qu'elle ne perçut pas la silhouette massive qui la suivait depuis quelques minutes déjà, grognante et menaçante. Ce n'est que quand cette dernière poussa un hurlement sourd et animal que la Bowman se retourna, stupéfaite. Elle avait devant elle l'un des derniers ours blanc encore vivant. Certains d'entre eux avaient survécu au dérèglement climatique ? Un spécialiste animalier aurait peut-être suggérer que celui-ci s'était adapté, passait le plus clair de son temps dans l'eau encore glacée, se nourrissant de poissons, mais que les bancs étaient plus rares, ou en période de migration, ou encore dix autres raisons, et que cette brave bête était remontée à la surface, affrontant une chaleur qui devait lui être rapidement insupportable pour se payer une tranche d'autre chose, histoire d'annihiler la faim qui tiraillait ses entrailles. Mais Emily sentit juste son sang se glacer dans ses veines, la peur l'empêchant de penser de manière rationnelle. Elle regretta d'un coup d'avoir descendu tant d'alcool dans son gosier. L'animal, de ses yeux sans iris, d'un noir profond, l'observa. Ostentatoirement hostile. Se demandant probablement par quel morceau il allait commencer. Terrifiée, la Longue-Vie ne bougeait plus. Elle n'avait rien qui lui permettait de se défendre, et dans son état, même avec une arme, elle n'aurait rien pu faire. Et ne parlons même pas de ses capacités héritées du SEER. En beuglant, la bête lui fonça dessus, et Emily ne put s'empêcher de remarquer sa vitesse surprenante au vu de sa carrure. Elle plongea sur la gauche, se réceptionnant dans une sorte de roulade maladroite. Elle se releva, tituba, puis se vit projetée quelques mètres plus loin, avec une effroyable douleur dans le bas du dos. Un cri perçant voulut s'échapper de ses lèvres, mais rien. Le souffle lui manquait, plus d'air dans les poumons. Ses pensées n'étaient plus dans un présent dangereux, affrontant un des mammifères les plus dangereux de la planète, mais dans son passé. Revivant à la vitesse lumière chaque instant, chaque saveur. Puis elle se revit, ce fameux jour où on lui avait appris le massacre. Et la mort de Gordon. Son index touchant ses lèvres qui ne seraient plus jamais frôlées par les siennes. L'odeur vanillée d'un gâteau en préparation, comme en écho à son enfance. Pourquoi es-tu devenue si faible ? A te lamenter tout le temps, toi qui détestait ça ? A cause d'un simple Humain ? Sérieusement ? Si elle s'était toujours sentie supérieure auparavant, en cet instant d'illumination, elle comprit alors seulement le dédain complet de ses congénères face aux inférieurs. Elle comprit en quoi ses vieux réflexes, comme la pitié, la bonté, avaient été délétères pour elle. Si elle était là, c'est parce qu'elle avait ouvert sa carapace à un de ces êtres vicieux et jaloux de leur sélection par le SEER. Et il l'avait corrompue. L'avait rendue faible. Sa main toucha l'endroit qui lui semblait étonnamment chaud dans le bas de son dos. Elle la ramena sous son nez. Une odeur de fer. Ses mains teintées d'un rouge sanglant. Elle leva le visage, observant la bête qui s'approchait tranquillement, tentant de juger si sa proie était encore vivante ou pas. Et Emily eut peur. Un cri perçant s'évada de sa gorge, preuve de sa terreur, mais aussi de sa douleur. Elle devait vivre. Elle ne voulait pas mourir. Non. Pas ça. Son esprit pénétra la conscience primaire de l'ours, sentant sa faim, chacune de ses sensations. Et elle apprit à utiliser son dernier don. L'illusion. A une puissance que jamais elle n'approcha par la suite, probablement parce qu'elle ne s'était plus jamais mise autant en danger. Elle broya pour ainsi dire le système nerveux de l'ours, le déréglant de part en part. Dans le même temps, elle lui donna l'impression que ses poils d'une blancheur neigeuse étaient devenus autant de piques qui s’enfonçaient dans sa chair. Elle fit croire à son esprit animal que son hypoderme s'était transformé en une longue ligne magmatique qui était en train de le faire fondre de l'intérieur. Elle s'empara des nerfs de ses poumons pour qu'ils déclarent formellement qu'il était en train de se noyer dans ses propres suc gastriques acides. La bête crut que chacun de ses organes explosaient dans le même temps. Tout ceci n'était que pure illusion. Mais à un tel niveau, cela rendit l'ours complètement fou de douleur. Il poussa un mugissement agonisant et s'effondra sur le sol. Mort. Son cerveau n'ayant pas supporter l'influx qu'indiquait son système. La Bowman cligna des yeux, ne revenant pas de ce qu'elle venait d'accomplir. Avant de se lever, une détermination nouvelle lui faisant presque oublier la douleur qui irradiait de son affreuse blessure. C'en était fini de cette vie futile qu'elle menait depuis deux ans. C'en était fini de ses regrets. C'en était fini.
2114 : Asaria, la Magnifique, victime de cancers.Spoiler: Son index tapotant sur son verre de scotch, debout, observant le Dôme s'agiter malgré l'heure nocturne par la grande baie vitrée de son bureau dans la Tour Gouvernementale, un soupir las s'échappa des lèvres parfaites d'Emily. Vêtue d'un tailleur et d'une jupe noires, agrémentés de petits talons, son visage qui avait hanté les rêves de plus d'un Homme semblait un tantinet contrarié. L'heure n'était pas à la culture, et les derniers évènements s'étant déroulés à Asaria avaient beau ne pas concerner son secteur d'activité directement, elle était irritée par la décadence qui semblait prendre le pas dans la cité. Comme chaque Ancien ou chaque Asarien, en vérité. Entre la Rébellion qui était réapparue, véritable phénix empoisonnant leur vie tranquille, les Pacificateurs qui clamaient des idéaux d'égalité Humain/Asarien -et c'était quoi la suite ? Accorder aux ours blancs des droits ?- et les Insoumis qui... Qui faisaient simplement chier, on ne pouvait pas dire que leur Gouvernement avait été épargné ces dernières années. Entre attentats, opérations coups de poing et rafles dans les Dômes Humains, le mot "Paix" n'était plus exactement d'actualité. Adieu, rêve utopique d'une renaissance tranquille après l'Apocalypse. Les Humains s'étaient bien vite plaints de leurs conditions de vie. Quoi ? Est-ce que les chiens se plaignaient d'être dans un panier, sans déconner ? Les premiers temps avaient été plus ou moins harmonieux. On avait proposé le poste de Ministre de la Culture et des Arts assez rapidement à la jeune femme, au vu de ses compétences. Ne vous y trompez pas : dans un milieu où on doit réguler les pensées pour ne pas voir une race disparaitre, être ministre d'un tel secteur relève de la partie d'échecs contre un ordinateur très avancé. Dans l'histoire, l'art restait toujours un moyen de dénoncer quelque chose, d'exprimer sa vérité. D'une manière jolie et agréable, soit, mais il n'empêche que certaines vérités ne sont pas bonnes à jeter à une population mécontente qui aura tôt fait de la déformer pour la transformer en véritable arme contre le pouvoir érigé. Si le niveau de vie d'Emily était plus que suffisant, entre soirées et banquets, amants et manipulations, Alianka, la Grande Conseillère, avait rapidement repéré ses talents et décidé de les développer, de les utiliser à leur juste valeur. Et voilà que l'Australienne se transformait en une sorte d'atout féminin, de véritable négociatrice qu'on avait tendance à sous-estimer, dans la plus pure pensée "Trop bonne, trop conne". Ce qui n'était pas pour lui déplaire. Cela permettait de surprendre toujours plus. Sauf Alianka qui semblait ne tomber dans aucun de ses panneaux. A vrai dire, la seule chose qu'elle devait ignorer sur la Bowman était qu'elle possédait le don de suggestion. Et c'était tant mieux. Emily était certaine qu'elle ne s'en verrait qu'encore plus utilisée. Ou dans des opérations bien plus périlleuses, de celles dont elle ne voulait même pas entendre parler. Simple instinct d'auto-conservation. Ces dernières années, tout semblait s'être accéléré. Et cela inquiétait franchement la jeune femme. Ces imbéciles semblaient déterminés et n'hésitaient pas à se jeter sous les canons pour leur "cause". Que ce soit les Pacificateurs, la Rébellion ou encore les Insoumis. Ils ne lâchaient aucune information quand ils étaient capturés -c'est, du moins, ce que prétendait Alianka quand elles en parlaient- et n'hésitaient pas à tenter des opérations suicidaires. Ils avaient même réussi à tuer un Ministre l'année dernière ! De l'éducation, sans rire, quel intérêt ? C'était de la violence gratuite, du sabotage pur et dur. Rien ne justifiait tout cela. Une alarme sonna sur son bureau. Elle observa le point rouge clignotant, avant de se racler la gorge : - Oui ? - Votre rendez-vous, mademoiselle Bowman , annonça la voix synthétique de son ordinateur.Les affaires continuent... grommela-t-elle intérieurement, se disant qu'elle serait bien allée manger un morceau avec Casey. Ou alors boire un verre avec ce bon vieux Jake. Ou encore danser avec Grace jusqu'à l'épuisement. Mais non. Ce soir, c'était le travail qui l'attendait. - Entrez , lança-t-elle après avoir fini son scotch et s'être installée dans son siège.
P RÉNOM / P SEUDO : Antoine/Xantios GE : 19 ans. Ouais, j'suis plutôt vieux, je sais. C OMMENT AVEZ-VOUS DÉCOUVERT NOTRE FORUM ? En toute honnêteté ? En faisant une fausse manip' en cliquant sur un topsite, et puis, j'ai vu le design. Premier point positif. Et si je fais une liste exhaustive qui m'a poussé à double-cliquer sur le joli et tentateur bouton de l'inscription, on va me dire que je fayotte. Et puis, j'm'en voudrais de faire gonfler vos chevilles plus que de raison. F RÉQUENCE DE C ONNEXION : Je devrais être relativement souvent là (comprenez par là tous les jours, plusieurs fois par jour, pour flooder COMME UN MALADEUH), mais je n'aurais pas toujours le temps de pouvoir RP autant que je le voudrais (la faute à des études assez chronophages). Toutefois, durant les vacances, je suis extrêmement actif, autant sur le Flood que sur le RP. M OTS DE P ASSE E NVOYÉS A ? Est-ce que je peux décemment le dire vu le personnage que je vais jouer ? Qui plus est (simple avis personnel), le règlement n'est pas si long. J'aime faire des fiches assez détaillées, particulièrement quand je prends un PV, pour bien l'ancrer (et par la même, moi-même) dans le BG. Normalement, une semaine devrait être largement suffisante, mais en cas d'aléas de la vie qui sont vilains pas beaux, j'aurais le droit à quelques jours supplémentaires ? (En principe, je devrais être capable de vous prévenir, mais sait-on jamais !)
Dernière édition par Emily Bowman le Mar 12 Nov - 13:22, édité 20 fois