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 Rendez-vous au sommet [Cassandre Van Eliov]

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MessageSujet: Rendez-vous au sommet [Cassandre Van Eliov]   Rendez-vous au sommet [Cassandre Van Eliov] EmptyDim 6 Oct - 2:07


    "Eva ? Il est où le dossier machin là… tu sais… de l’autre tarte avec son gros cul… raaah je sais plus le nom !!"

    Il faut dire qu’il y a tellement de dossiers qui s’entassent sur mon bureau depuis ces dernières semaines maintenant, que celui-ci ressemble de plus en plus à un camp retranché. On dirait presque que je me prépare à repousser une invasion derrière ma fortification de fortune. C’est bien joli d’avoir une immense baie vitrée dans son cabinet d’avocats, offrant une vue splendide sur le dôme et sa ville, si l’on est contraint de bosser entre deux tours de dossiers qui cachent tout. Et puis, si d’ordinaire je suis un homme assez organisé, minutieux, ordonné, j’avoue que pour le coup, oui, effectivement, je me suis laissé déborder. Ajoutez à cela le fait que j’aime râler et que ma secrétaire, assistante, si sexy dans son tailleur cintré, endosse tous les rôles possibles et inimaginables pour moi, vous comprendrez que non, je ne puis me passer de ses services, ses bons soins, son aide tellement précieuse pour moi…

    "Regardez au-dessus de la pile de gauche Monsieur McKynan, le dossier tout seul avec un post-it dessus…"

    Effectivement, maintenant que je sais où regarder, c’est-à-dire là, bêtement, sous mon nez, au milieu de mon bureau, placé en évidence au milieu des deux piles, le dossier semble étrangement et soudainement beaucoup plus facile à trouver. Qu’est-ce que je ferais sans son aide moi ? Pas grand-chose certainement, ou que de la merde. Pas pour rien qu’elle a su renégocier habilement son contrat il y a quelques mois. Cette Asarienne est une démone, elle sait se jouer de moi et moi, comme un crétin, je me laisse prendre à son jeu avec une telle aisance, que lorsque j’y pense, j’éprouve de la honte. Une excuse pour me justifier ? Elle a une bouche délicieusement câline et elle suce comme une déesse. Il m’en faut peu pour être heureux, je sais oui. Un vieux proverbe que j’ai lu un jour, dans la bibliothèque de mon père, disait que derrière chaque grand homme, se cache une femme. On dirait que cet adage est vrai, pourtant, jamais je n’irais le reconnaître publiquement. Je ne suis pas fou, j’ai une réputation à entretenir. Ainsi les heures passent, le soleil laisse place à la lune, le jour à la nuit et les heures s’envolent vite. Un coup d’œil sur ma belle montre hors de prix et soudainement, je m’étire dans mon fauteuil, avant de sauter énergiquement pour me lever…

    "WOUHOU ! Fini !"

    Cette journée s’achève ainsi pour moi, j’ai assez bossé, donné. Le dossier devant moi est vite refermé, tandis que je me dirige vers la porte ouverte de mon bureau, donnant directement sur celui de ma secrétaire. Ainsi, il faut absolument passer par le sien pour entrer dans le mien. D’ailleurs, la salle d’attente se trouve également dans cette pièce. Franchissant le pas de la porte, gaiement, joyeusement, ayant retrouvé subitement ma bonne humeur, la pêche avec cette fin de journée enfin arrivée, je m’apprête à ouvrir la braguette de mon pantalon de costume, chantonnant un refrain de publicité que l’on entend souvent à la radio…

    "Si tu me suces pas tu t’en vas pas… lalala… ça rime bien avec Eva non ?"

    Et au lieu de me retrouver nez à nez avec Eva, comme j’en ai l’habitude à cette heure-ci, je me retrouve à faire face à Cassandre Van Eliov, une cliente à moi un peu particulière. Cassandre, jeune Asarienne aussi têtue que bornée, est venue un jour dans mon bureau, avec en tête le désir farouche de ré ouvrir le dossier concernant l’assassinat de ses parents. Une enquête qui fut, à l’époque, classée sans suite, car le dossier ne comportait quasiment aucune preuve, les investigations ayant été faites à l’arrache suite au drame. Disons les choses clairement, parfois, il arrive que la justice ne se donne pas tous les moyens pour rendre le bon verdict, jugement. Mais Cassandre Van Eliov n’est pas du genre à renoncer, ça non. Je l’ai parfaitement intégré aujourd’hui. Il faut dire qu’après une année à rejeter demande sur demande de sa part, d’accès au dossier, ce fut Eva qui me tomba dessus, excédée de devoir envoyer des courriers à cette jeune Asarienne pour lui demander de bien vouloir arrêter de chercher à me contacter. Et de fil en aiguille, je me suis décidé à la rencontrer enfin, afin de lui donner une toute petite chance. Je n’irais pas à dire que je me suis pris d’affection pour elle, ou sa cause, quoique… peut être bien que si au final. Pas pour rien qu’Eva a toujours ce sourire en coin lorsque cette cliente débarque pour me voir. Je suis sure qu’elle lit dans mon regard, le désir qui m’habite de la sauter sur mon bureau…

    "Oh… Mademoiselle Van Eliov ? On avait rendez-vous ?"

    J’ai l’air d’un con avec mes doigts sur ma braguette, en train de la remonter devant ma cliente. Et naturellement, cette situation fait beaucoup sourire Eva, qui me regarde en haussant des épaules et en roulant des yeux. Tu crois qu’elle m’aurait prévenu de la présence de ma cliente toi dans son bureau ? Non bien sûr, c’est bien plus marrant d’attendre que je me mette la honte tout seul, comme un grand…

    "Oui, vous aviez rendez-vous Monsieur McKynan… la journée n’est pas encore fini, ranger donc votre jouet…"

    Je suis en position d’infériorité, mais je ne renonce pas pour autant. Ce n’est que partie remise. Il ne me faut que quelques secondes pour rentrer de nouveau dans mon rôle d’avocat, dans mon personnage, tandis que j’adresse un sourire enjôleur à ma cliente, la saluant poliment, avec courtoisie, tout en l’invitant à entrer dans mon bureau, la guidant de ma main à la hauteur de sa chute de rein, sans néanmoins la toucher. Cela ne se fait pas. Et alors que j’accompagne Cassandre Van Eliov dans mon bureau, j’adresse un dernier regard à Eva, murmurant de façon inaudible mais tout en me faisant comprendre de l’intéressée…

    "Je te baise après…"

    Pour finalement reporter mon regard au niveau des fesses de ma cliente, alors que celle-ci continue de s’avancer dans mon bureau pour aller s’y asseoir…

    *Quel joli petit cul quand même… je m'y glisserais bien*

    "Mademoiselle Van Eliov, comment allez-vous ? Installez-vous je vous en prie."

    Me revoici assis derrière mon bureau, au point de départ, à chercher de nouveau un fichu dossier…

    "EVAAAAAAAA"

    "Devant vous Monsieur McKynan, post-it vert !"

    Ça se passe comme ça, chez McKynan…
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MessageSujet: Re: Rendez-vous au sommet [Cassandre Van Eliov]   Rendez-vous au sommet [Cassandre Van Eliov] EmptyLun 7 Oct - 20:03

« Où vas-tu encore à une heure si tardive ? » M’avait-il demandé sur un ton qui ordonnait une réponse. Je ne comptais pas lui en donner une bien sûr, je savais parfaitement qu’il n’approuverait jamais, il était le premier à vouloir me cacher la vérité sur la mort de mes parents. J’avais déjà entendu certaines pensées qu’il n’avait pas pu s’empêcher d’avoir. Il était toujours très prudent sur ce qu’il avait en tête en ma présence, mais il s’était déjà oublié plusieurs fois, notamment une qui m’avait convaincue que l’histoire qu’on me servait n’était pas la vérité. La main sur la poignée de la porte, j’avais finalement accepté de lui offrir une réponse, qui cependant ne lui plairait pas. « Qu’est-ce que ça peut te faire ? » Avait-elle dit sur un ton lassé et limite rebelle. J’avais beau avoir dépassé l’adolescence, je continuais à jouer à l’ado rebelle avec lui, à laisser croire à un mal être profond dû à l’absence de mes parents. En réalité leur absence ne me faisait pas grand-chose, puisque je ne les avais jamais connus, ils ne pouvaient donc pas me manquer… Au moment où j’avais franchi la porte, je l’avais entendu crier mon prénom, mais je ne m’étais pas arrêtée pour autant, j’allais finir en retard si je le laissais me retenir jusqu’à trouver un mensonge qui le comblerait enfin sur ce que j’allais faire si tard dehors. J’étais peut-être ingrate envers lui, après tout il avait toujours été là pour moi, il avait voulu le meilleur comme « mes parents l’auraient voulu » pour le citer… Mais ce n’était pas le meilleur qui m’intéressait, c’était la vérité. Une chose qu’il refuserait toujours de me donner pour une raison obscure que je finirai par découvrir. Mais en attendant je choisissais de le fuir, et de me jeter dans la gueule du loup, les rues…

Sortir pouvait s’avérer être une épreuve pour moi… Il fallait surtout que j’évite de me mettre à écouter les pensées des gens, dans un lieu public ça risquerait de me faire beaucoup trop de mal. Je n’étais pas capable de trier les pensées que j’entendais si trop de monde était autour de moi, et j’avais déjà vécu des moments difficiles à être assaillie ainsi par les pensées de toutes les personnes d’un lien public. Maintenant je prenais garde, je me concentrais sur autre chose, comme la musique dans mes oreilles, et j’évitais surtout de sortir aux périodes où tout le monde était dehors. Être télépathe n’était pas forcément quelque chose que j’appréciais, mais cela intéressait du monde. « Tu pourrais être très utile pour combattre la rébellion humain tu sais. » Probablement oui, mais je n’avais pas envie que l’on me dise quoi faire, ce qui était le mieux, à quel point je pourrais être un atout… il devait exister d’autres télépathes, ils n’étaient pas obligés de penser à moi. Seulement ce longue-vie qui m’avait recueillie et élevée comme sa propre fille avait décrété que ce serait bon pour moi et il avait fait passer l’information comme quoi j’étais une télépathe… Tandis que je marchais vers mon but, je repensais à cela, et je me disais que je n’avais pas tant envie que ça d’aider à combattre la rébellion humaine… Pour le moment ce qui m’intéressait c’était des réponses, de vraies réponses…

Connor McKynan était peut-être mon salut. Je l’espérais de tout cœur, après une année entière à le harceler lui et sa secrétaire, j’avais finalement obtenu de lui l’attention que je cherchais. Ca avait été un travail de longue-haleine, mais je crois que j’avais suffisamment énervée sa secrétaire pour qu’elle le supplie d’accepter de me recevoir, et peut-être que mon intervention dans les couloirs du tribunal avait fini par l’attendrir.  De ce que j’entendais de ses pensées, c’était plutôt mes formes et ma jeunesse qui l’intéressaient… Tandis que j’arrivais tardivement à son bureau, je retirais les écouteurs de mes oreilles et je me dirigeais vers le bureau de sa secrétaire. Pour le peu qu’ils étaient, je m’autorisais à écouter leurs pensées, sans grand risque, et la première qui vint me frapper fut celle de sa secrétaire exaspérée de me voir, mais elle essayait de faire semblant de m’apprécier.

« Ravie de vous voir aussi. » Lui dis-je avec un grand sourire. Elle me demande gentiment de patienter avec un sourire aussi grand que le mien, mais qui cachait une pensée moins sympathique. Décidément elle ne m’aimait pas beaucoup, mais cela m’amusait de la voir faire tant d’efforts pour ne pas me dire d’aller voir ailleurs.

Connor McKynan ne fut pas long à débarquer énergiquement, ayant visiblement oublié que l’on devait se voir. Il était déjà prêt à se faire sa secrétaire, ou plutôt à lui demander une gâterie alors qu’il ouvrait la braguette de son pantalon. Je restais stoïque tandis qu’il s’exécutait lançant une phrase tout ce qu’il y avait de plus charmant (comprenez l’ironie).

« Ca ne rime pas avec Cassandre, en tout cas. » Lâchais-je alors qu’il se rendait compte de son erreur. Il m’avait bel et bien oublié si j’en jugeais par la conversation qu’il avait avec son « adorable » secrétaire. « Mais si vous voulez, je peux toujours attendre que vous ayez fini, je ne voudrais pas vous frustrer. »

Le ton semblait moqueur, mais honnêtement je doutais qu’il le prenne mal, il avait plutôt l’air de se sentir bête. Il me salue alors poliment, je ne sais pas si c’est encore utile, un peu plus et j’avais le droit de voir ses parties intimes, et m’invite à entrer dans le bureau. Et tandis que j’avance dans son bureau, sa pensée ne m’échappe, j’ai bien fait d’y être réceptive finalement. Ou peut-être pas, je me passerais bien de certains commentaires pensés par mon entourage.

« Sinon je peux aussi rester debout, et vous laissez regarder mon cul, mais y’a vraiment peu de chances que vous vous y glissiez un jour. » Dis-je, lui faisant comprendre que j’entendais parfaitement ce qu’il pensait, et qu’il ferait mieux d’y faire attention s’il ne voulait pas avoir honte une deuxième fois dans la soirée. « Vous êtes sûr que vous ne voulez pas aller la baiser maintenant ? Peut-être mon cul vous fera un peu moins envie et qu’on pourra discuter du pourquoi je suis là ? »

Peut-être que je devrais cesser de l’accabler ainsi, enfin ça se trouve ça lui plaît de me voir réagir ainsi, depuis que je le connais je le trouve assez loin de la normale. Je m’assois finalement sur une des chaises devant son bureau alors qu’il prend place derrière, et je lâche un soupir que je retiens depuis trop longtemps.

« Vous n’avez rien de nouveau pas vrai ? »
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